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Ouest-France

Dans cette ville du Finistère, pourquoi ça coince pour ouvrir un centre de santé éphémère ?

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Le sujet revient régulièrement sur la table : à Plougasnou, commune littorale d’environ 2 800 habitants dans le Finistère, il n’y a plus de médecins depuis le 1er janvier 2024. La municipalité se mobilise, tente même d’ouvrir un centre de santé éphémère, mais cela coince.

À Plougasnou (Finistère), la commune n’a plus de médecin depuis le 1er janvier 2024.

À Plougasnou (Finistère), la commune n’a plus de médecin depuis le 1er janvier 2024. | ARCHIVES

Sur le papier, tout est là : un cadre de vie sympathique, des locaux quasiment neufs… Pourtant, dans le Finistère, la commune littorale de Plougasnou, environ 2 800 habitants l’hiver, beaucoup plus l’été, n’a plus de médecins généralistes depuis le 1er janvier 2024. Cela fait plusieurs mois que la municipalité se bouge, pour proposer des solutions.

Lire aussi : « Ouverts à toutes propositions » : cette commune du Finistère n’a plus de médecin depuis six mois

Une cabine de téléconsultation a été installée à la pharmacie, des professionnels de Lanmeur et Plouezoc’h assurent la continuité des soins… mais il n’y a toujours pas de généralistes dans la commune.

Sept médecins retraités pour assurer un temps plein

Deux médecins seraient intéressés pour venir à partir de l’été 2025, mais rien n’est encore acté. Et c’est encore loin. En attendant, la maire, Nathalie Bernard, a planché sur un projet de centre de santé éphémère.

La commune a recensé sept médecins retraités intéressés, qui pourraient assurer une permanence des soins dans la commune. « À sept, ils peuvent assurer un temps plein », détaille l’élue. La commune a des locaux prêts à être utilisés, mais c’est plutôt au niveau administratif que ça coince. « C’est très compliqué », confirme la maire en soupirant.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Pour ouvrir un centre de santé éphémère, « il faut l’adosser à une structure qui soit déjà dans l’accord-cadre national des centres de santé, décrit Nathalie Bernard. C’est ce qui nous permet de déposer un dossier de projet de santé de territoire, pour avoir un numéro de Finess, pour avoir un accord-cadre avec le CPAM, pour que les gens soient remboursés lors de leur consultation ».

Une question de rémunération

Le numéro de Finess est l’identifiant unique et définitif d’une entité juridique ou d’un établissement de santé. Il est donc essentiel. La maire a eu une « réunion fin septembre à la sous-préfecture avec le directeur départemental de l’Agence régionale de santé (ARS) », mais depuis, la situation n’avance pas. « On n’arrive pas à trouver une structure porteuse », explique-t-elle. Ce qui pose problème, notamment, c’est que les médecins retraités souhaitent être rémunérés en deçà du tarif qui correspond à leur convention collective.

Lire aussi : Morlaix communauté a lancé un diagnostic des besoins de la population concernant la santé

C’est ce qui permet au projet d’être viable, et de financer « le logiciel, le secrétariat, le matériel », décrit la maire, mais aussi d’éviter à certains d’être impactés sur leur retraite, par exemple.

Face à cela, la maire ne baisse pas les bras, mais s’agace : « On a un local, équipé, les médecins sont d’accord, on a un secrétariat, il nous manque juste un numéro administratif pour entrer dans les clous. Et ça, ça coince ! »

Du côté de l’ARS, « plusieurs pistes concrètes sont à l’étude »

Contactée, l’ARS revient sur l’échange qui s’est tenu en septembre entre la municipalité, la sous-préfète Françoise Plouviez-Diaz et Raphaël Lagarde, directeur départemental de l’ARS Bretagne.

Elle indique qu’à cette occasion, « l’ARS Bretagne a assuré l’élue de son soutien et de son entière mobilisation pour trouver une solution permettant de couvrir la demande de soins le temps que de nouveaux médecins s’installent. Depuis, plusieurs pistes concrètes sont à l’étude. Les travaux se poursuivent en lien avec la mairie afin de faciliter l’accès aux soins des Plouganistes. En attendant, l’ARS poursuit son soutien aux différentes structures permettant l’accès aux soins dans le secteur de Morlaix Communauté et du Pays de Morlaix ».

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-cette-ville-du-finistere-pourquoi-ca-coince-pour-ouvrir-un-centre-de-sante-ephemere-05ffada4-8be0-11ef-9133-31ed8d3d7b40

 

Ouest-France

Le conseiller Outre-Mer d’Emmanuel Macron va être nommé préfet des Côtes-d’Armor

Tanguy HOMERY.

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François de Kerever devrait être le nouveau préfet des Côtes-d’Armor. Sa nomination est à l’ordre du jour du prochain conseil des ministres, mercredi 23 octobre 2024.

François de Kerever va être le nouveau préfet des Côtes-d’Armor.

François de Kerever va être le nouveau préfet des Côtes-d’Armor. | JEAN FAATAU/ OUTREMERS360

François de Kerever s’apprêterait à devenir le nouveau préfet des Côtes-d’Armor. Selon les informations du média Outremers360 que Ouest-France a pu confirmer, la nomination devrait être officialisée lors du conseil des ministres de ce mercredi 23 octobre 2024.

Conseiller d’Emmanuel Macron sur les Outre-Mer

François de Kerever vient de l’Élysée. Il est le conseiller Outre-Mer d’Emmanuel Macron depuis octobre 2020. Auparavant, il avait notamment été directeur du cabinet du préfet de la Sarthe, entre 2012 et 2014. Il a ensuite été directeur du cabinet du préfet de Martinique jusqu’en 2016, année où il a rejoint le ministère des Outre-Mer. Il a également été chef du bureau du management du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires.

En arrivant à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), il remplacera Stéphane Rouvé. Ce dernier est préfet des Côtes-d’Armor depuis mars 2022. Sa nouvelle affectation n’a pas été communiquée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/le-conseiller-outre-mer-demmanuel-macron-va-etre-nomme-prefet-des-cotes-darmor-58aa5600-9052-11ef-9c0a-0d32f1fd8b7b

 

Ouest-France

« C’est inacceptable » : le maire de Saint-Brieuc alerte le garde des Sceaux sur l’état de la prison

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Jeudi 17 octobre 2024, le maire de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Hervé Guihard, a adressé un courrier au ministre de la Justice, Didier Migaud. Dans la lettre, il alerte sur la situation de la maison d’arrêt, qui est surpeuplée.

Le taux d’occupation de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc dépasse régulièrement les 200 %.

Le taux d’occupation de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc dépasse régulièrement les 200 %. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE

Le maire de Saint-Brieuc, Hervé Guihard, s’impatiente de voir une réponse donnée à la surpopulation carcérale dans la commune. Au 1er septembre 2024, 179 personnes étaient détenues à la maison d’arrêt, soit 210 % de la capacité du bâtiment. « Ces dernières semaines, ce taux a régulièrement grimpé à plus de 240 % », assure le maire, dans un nouveau courrier envoyé le 17 octobre 2024 au nouveau garde des Sceaux, Didier Migaud. Car l’édile juge la situation « véritablement inacceptable ».

Dans cette lettre, le maire rappelle sa proposition faite à Éric Dupond-Moretti, l’ex-ministre de la Justice, « d’envisager la construction d’un nouvel établissement pénitentiaire sur le territoire breton, qui permettrait de répondre au mieux aux attentes d’une telle structure en termes de dignité, d’accompagnement des détenus et de condition de travail pour les personnels ».

Lire aussi : Didier Migaud dit qu’il ne restera pas au gouvernement sans amélioration du budget de la justice

Un tribunal vieux de plus de 150 ans

Il profite également du courrier pour rappeler l’intérêt du projet de cité judiciaire, qui pourrait voir le jour dans l’ancien Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé). Le ministère est propriétaire du bâtiment depuis fin 2023. Un projet jugé nécessaire, « le bâtiment principal [actuel] datant de 1856 étant par ailleurs devenu vétuste et très inadapté à l’importance de l’activité de la juridiction ».

Mais avec les restrictions budgétaires annoncées pour le projet de loi de finances 2025 – actuellement en débat à l’Assemblée nationale – il y a fort à penser que cette cité judiciaire devra attendre encore.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/cest-inacceptable-le-maire-de-saint-brieuc-alerte-le-garde-des-sceaux-sur-letat-de-la-prison-d946f646-9080-11ef-83a4-0ededa6d6967

 

Ouest-France

Morlaix communauté investit 40 000 € pour soutenir la restauration de la maison de la duchesse Anne

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Le conseil de Morlaix communauté a voté une subvention de 40 000 € pour soutenir la restauration de la maison de la duchesse Anne, à Morlaix (Finistère), lundi 21 octobre 2024.

Depuis plusieurs années, des travaux de restauration sont menés à la maison de la duchesse Anne, à Morlaix (Finistère).

Depuis plusieurs années, des travaux de restauration sont menés à la maison de la duchesse Anne, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Afin de soutenir la restauration de la maison dite de la duchesse Anne, à Morlaix (Finistère), le conseil de Morlaix communauté a décidé de mettre la main à la poche. Lundi 21 octobre 2024 au soir, les élus ont voté en faveur d’une subvention de 40 000 €, pour accompagner financièrement la restauration de la toiture, notamment, mais aussi, la « reprise de l’ensemble de menuiserie de la façade avec nettoyage, la reprise de vitraux, la restauration du plancher… », énumère Julien Kerguillec, vice-président en charge de la culture au sein du conseil d’agglomération.

Une troisième tranche de travaux à 191 818 € au total

Au total, les propriétaires, privés, de la maison, vont investir 191 818 € pour cette rénovation. En 2014 déjà, l’agglomération avait accompagné des travaux, à hauteur de 40 324 €. En 2021, lors d’une deuxième tranche de travaux, c’était 11 500 € qui avaient été injectés.

Lire aussi : Mariage, séminaire… Pour faire vivre son château, ce trentenaire a décidé d’en ouvrir les portes

Le conseil communautaire appuie la rénovation de cette bâtisse historique construire en 1 530 environ, qui ouvre régulièrement ses portes au public.

https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/morlaix-communaute-investit-40-000-euros-pour-soutenir-la-restauration-de-la-maison-de-la-duchesse-anne-655a59be-8fd9-11ef-8390-40b2162b6ed9

 

Ouest-France

Morlaix communauté vote une subvention pour accompagner dix jeunes vers le permis de conduire

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Afin de faciliter l’accès au permis de conduire des jeunes de Morlaix communauté (Finistère), la Mission locale du pays de Morlaix lance un projet de conduite supervisée. Une subvention a été votée lundi 21 octobre 2024 au soir, par les élus du conseil communautaire.

La conduite supervisée intervient en complément des heures réalisées avec une auto-école.

La conduite supervisée intervient en complément des heures réalisées avec une auto-école. | VINCENT MICHEL / OUEST FRANCE

Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 21 octobre 2024, les élus ont voté une subvention de 775 € à destination de la Mission locale du pays de Morlaix, afin de soutenir l’accompagnement de la conduite supervisée, pour des jeunes du territoire.

L’objectif d’accompagner 10 jeunes

La conduite supervisée s’adresse dans ce cas aux jeunes de 18 à 25 ans. Le jeune conducteur, tout comme pour la conduite accompagnée, roule avec un accompagnateur. En revanche, il n’y a pas de durée ni de distance minimum.

Lire aussi : Projet de cinéma près de Morlaix : l’agglo investit un demi-million d’euros, des élus s’en agacent

Le coût total du projet, pour la Mission locale est de 12 950 €. Il est soutenu à hauteur de 8 400 € par la Région Bretagne, et par un mécène, pour l’achat d’une voiture. La Mission locale espère accompagner dix jeunes, pour cette année de lancement. L’initiative est intéressante, dans un territoire rural comme celui de Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-vote-une-subvention-pour-accompagner-dix-jeunes-vers-le-permis-de-conduire-b468add2-8fdc-11ef-8390-40b2162b6ed9

 

Ouest-France

Pour les déplacements à vélo ou à pied, l’agglo de Morlaix met 2 millions d’euros sur la table

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Afin d’accompagner le développement des déplacements doux (à pied ou encore à vélo), Morlaix communauté (Finistère) a voté la mise en place d’un fond de concours de 2 millions d’euros, lundi 21 octobre 2024.

À Morlaix (Finistère), des box pour les vélos ont déjà été installés, afin de favoriser les déplacements doux.

À Morlaix (Finistère), des box pour les vélos ont déjà été installés, afin de favoriser les déplacements doux. | OUEST-FRANCE

La politique en faveur des déplacements doux, à pied ou à vélo, se renforce encore au sein de Morlaix communauté (Finistère). Aide à l’achat de vélo à assistance électrique, mise en place d’un schéma cyclable communautaire et maintenant, création d’un fond de concours de 2 millions d’euros.

Un fond rétroactif pour les communes

Ce fonds, voté lundi 21 octobre 2024 lors du conseil d’agglomération, sera « rétroactif, détaille Roger Héré, vice-président en charge des mobilités. Les aménagements réalisés après le 28 juin 2020 seront éligibles. Au total, 500 000 € seront alloués pour 2024, et le reste de l’enveloppe, soit 1,5 million, pour 2025 et 2026. »

Ce fonds servira à financer des aménagements pour les vélos et les piétons, l’installation « de stations d’entretien, par exemple. Tout ce qui concerne le développement cyclable et à pied », décrit le vice-président. Chaque commune pourra bénéficier de 20 000 €, en plus d’une part variable, calculée selon la population. Face à l’urgence climatique, l’enjeu est important, d’autant que « sur le territoire de l’agglomération, 50 % des déplacements domicile-travail font moins de 5 km », pointe Nathalie Barnet, membre du bureau communautaire.

Lire aussi : Abris à vélos, arceaux… Morlaix inaugure de nouveaux équipements pour les cyclistes

Malgré cette enveloppe importante, Roger Héré indique qu’elle ne servira pas à financer les aménagements cyclables entre Morlaix et Plouigneau, Morlaix et Pleyber-Christ et Morlaix et Plouezoc’h, puisqu’il s’agit d’une compétence départementale. « Sur ces sujets, nous n’avons pas d’avancées », regrette-t-il.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/velo/pour-les-deplacements-a-velo-ou-a-pied-lagglo-de-morlaix-met-2-millions-deuros-sur-la-table-6eae19dc-9043-11ef-9c0a-0d32f1fd8b7b 

 

Ouest-France

Projet de cinéma près de Morlaix : l’agglo investit un demi-million d’euros, des élus s’en agacent

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Les élus de Morlaix communauté ont voté une aide exceptionnelle au projet de cinéma à Plourin-lès-Morlaix (Finistère), lundi 21 octobre 2024. L’agglomération va participer à hauteur de 515 000 €, une décision qui n’a pas fait l’unanimité.

Le nouveau cinéma comptera six salles de projection, contre trois seulement aujourd’hui pour le Rialto à Morlaix (Finistère).

Le nouveau cinéma comptera six salles de projection, contre trois seulement aujourd’hui pour le Rialto à Morlaix (Finistère). | ILLUSTRATION VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE

Un projet à 7 millions d’euros

Ce cinéma va prendre la suite du Rialto, la salle historique du centre-ville, « devenu obsolète », pour qui mener des travaux de modernisation aurait été trop coûteux. Le Rialto devrait être transformé en logements.

Pour faciliter l’installation du nouveau cinéma, les élus ont voté « une aide exceptionnelle ». Solange Creignou explique : « Compte tenu du projet et des coûts croissants de construction du cinéma, Cinéville ne peut envisager de porter seule le montant de l’investissement nécessaire, estimé à ce jour à 7 419 000 €. »

Pour certains élus, « le niveau d’intervention publique est trop important pour un projet à vocation commercial ». | OUEST-FRANCE

Alors, l’entreprise a sollicité un soutien financier de 135 000 € auprès de la Région, de 250 000 € auprès du Département et 515 000 € auprès de Morlaix communauté. « Dans l’hypothèse où le Département et la Région n’interviendraient pas à la hauteur des financements sollicités, le montant de l’aide de Morlaix communauté serait plafonné à 800 000 € maximum », décrit la vice-présidente. Le cinéma s’est notamment engagé à offrir « 200 places par an pendant 10 ans pour les étudiants, […] et une signalétique en breton à l’intérieur », détaille Solange Creignou.

« Je ne suis pas convaincue de la localisation »

La délibération a été adoptée, mais cinq élus se sont abstenus, dont Julien Kerguillec, pourtant vice-président en charge de la culture, et Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, qui abrite le cinéma Etoile. Nolwenn Malengreau, élue communautaire, elle, s’est opposée à la délibération.

"Je ne suis pas convaincue de la localisation de ce cinéma, ni du montant de la subvention"

— Nolwenn Malengreau, élue communautaire

Elle questionne le choix des 200 places offertes pour les étudiants, alors que le territoire en compte 900. Solange Creignou répond que l’agglomération a choisi de se calquer sur la délibération votée par l’agglomération de Landerneau, pour le projet de Ciné Galaxy.

Ismaël Dupont, élu communautaire, estime, lui aussi, que « le niveau d’intervention publique est trop important pour un projet à vocation commercial », mais précise qu’il ne « rejette pas le cinéma au sens strict. […] C’est une offre culturelle sur le territoire, mais qui peut aussi fragiliser d’autres cinémas sur le territoire comme la Salamandre ou le cinéma de Carantec », pointe-t-il.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/projet-de-cinema-pres-de-morlaix-lagglo-investit-un-demi-million-deuros-des-elus-sen-agacent-2126142c-9047-11ef-9c0a-0d32f1fd8b7b

 

Ouest-France

À la maison d’arrêt de Brest, un détenu « instable » s’attaque aux surveillants

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Un détenu a agressé dimanche 20 octobre 2024, les deux surveillants venus lui apporter son dîner. Les syndicats dénoncent, une fois encore, « l’impossible gestion des troubles psychiatriques en détention ».

Après avoir été agressés par un détenu le 20 octobre, les deux agents pénitentiaires veulent porter plainte. (Photo d’illustration).

Après avoir été agressés par un détenu le 20 octobre, les deux agents pénitentiaires veulent porter plainte. (Photo d’illustration). | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Ce dimanche 20 octobre 2024, vers 17 h 30, à la maison d’arrêt de Brest, un détenu âgé de 34 ans a agressé deux surveillants venus lui apporter son repas. L’un des agents a été frappé et attrapé par le cou. Son collègue a pu maîtriser le détenu. Ils vont porter plainte.

« Pourtant, les collègues avaient fait attention, ils connaissent bien ce détenu qui était, pourtant, incarcéré à l’isolement, dans des conditions adaptées à son état décrit comme « instable », témoigne Reynald Cochennec, du syndicat FO pénitentiaire. Mais, encore une fois, ce n’est pas le métier des surveillants de prendre en charge des détenus souffrant de troubles psychiatriques. »

« Ce n’est pas notre métier »

Car, si des médecins et des infirmières spécialisées en psychiatrie font partie de la petite équipe médicale, l’unité de soins de la prison ne dispose pas des possibilités de traitement nécessaires.

Avec les drones, l’autre bête noire des surveillants, c’est la santé mentale : « La prise en charge des détenus concernés est particulièrement chronophage, explique Gaétan Saliou, de l’UFAP Justice. La gestion de ces troubles du comportement nous met énormément de pression, quand ils ne débouchent pas sur des agressions. »

Par convention, la maison d’arrêt de Brest dispose de deux places d’internement à l’hôpital de Bohars : « Hélas, l’hôpital est à peine mieux loti que la prison, ses services eux aussi sont surchargés », regrette Reynald Cochennec.

Des prises en charge en amont ?

« En ultime recours », la prison de Brest peut aussi se tourner vers le nouvel hôpital-prison de Rennes. Son unité hospitalière de soins aménagés, l’Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) assure une prise en charge sanitaire des détenus qui bénéficient d’une hospitalisation complète avec l’hébergement : « Mais ça reste compliqué à organiser en urgence, avec le trajet, l’escorte. »

Pour les surveillants, « l’anticipation est essentielle » : « C’est en amont qu’il faudrait davantage de soins, pour qu’il y ait moins de monde emprisonné pour des problèmes psychiatriques. »

Une piste soumise au député Didier Le Gac lors de sa récente visite. L’élu l’a promis : « Face au nouveau gouvernement, notre engagement ne faiblira pas. » Un signe ? La santé mentale vient d’être labellisée « Grande cause nationale 2025 » par le premier ministre Michel Barnier.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/a-la-maison-darret-de-brest-un-detenu-instable-sattaque-aux-surveillants-be75edf4-8f90-11ef-9d74-cdf49a297048

 

Ouest-France

Un plan d’actions contre les pollutions bactériologiques dans la baie de Paimpol et sur le Trieux

L. C.

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Interdiction de la pêche à pied, de la commercialisation des coquillages, le tout, en raison de pollutions bactériologiques. Pour lutter contre ces phénomènes, Guingamp-Paimpol agglomération (GPA) a adopté un plan.

Après une étude entre 2020 et 2023, et avec l’aval de la Commission locale de l’eau, Guingamp-Paimpol agglomération (Côtes-d’Armor) a décidé un plan de dix-sept actions contre ces pollutions bactériologiques.

Après une étude entre 2020 et 2023, et avec l’aval de la Commission locale de l’eau, Guingamp-Paimpol agglomération (Côtes-d’Armor) a décidé un plan de dix-sept actions contre ces pollutions bactériologiques. | ARCHIVES MARC OLLIVIER

Fin juillet 2024, la préfecture des Côtes-d’Armor interdit la pêche à pied dans la baie de Paimpol après avoir relevé la présence de la bactérie Escherichia coli (E. coli) à un taux trop élevé dans la zone conchylicole. Un an plus tôt, la même sentence tombe pour la baie de Saint-Brieuc. En 2018, ce sont la pêche et la commercialisation des coquillages qui sont carrément prohibés dans les eaux du pays de Paimpol en raison d’un norovirus (virus courant, mais très contagieux. Principale source de gastro-entérite) : toutes les huîtres sont contaminées.

Ces interdictions, parfois édictées l’une après l’autre, entraînent des conséquences environnementales et sanitaires pour le secteur, certes, mais aussi économiques, pour les entreprises ostréicoles sur place, qui arrêtent de travailler. Elles sont 133 dans la baie de Paimpol et l’estuaire du Trieux, pour une production de 9 500 tonnes d’huîtres par an, note Guingamp-Paimpol agglomération (GPA).

Lire aussi : Les eaux de baignade des plages de Paimpol sont-elles polluées ?

Cinq volets à surveiller

Après une étude, entre 2020 et 2023, et avec l’aval de la commission locale de l’eau, l’autorité a donc décidé un plan de dix-sept actions contre ces pollutions bactériologiques. « Malgré une amélioration de la classification des zones de production en baie de Paimpol, ce constat reste fragile et certaines ont été déclassées dans l’estuaire du Trieux », écrit GPA, qui a présenté, lors du conseil du 24 septembre 2024, cinq volets, pouvant tous être une source de pollution. Parmi eux, l’assainissement collectif, l’assainissement non-collectif, les réseaux d’eaux pluviales et milieu hydraulique superficiel, les activités agricoles, ainsi que le tourisme et les loisirs.

Concernant le volet agricole, comme pour les autres, l’agglomération indique vouloir améliorer la connaissance, assurer le bon fonctionnement des aménagements et sensibiliser. Si « une grande partie des actions sont en cours de réalisation », le plan d’action a été adopté dans son ensemble.

https://www.ouest-france.fr/environnement/un-plan-dactions-contre-les-pollutions-bacteriologiques-dans-la-baie-de-paimpol-et-sur-le-trieux-3d3c16b4-8f95-11ef-8390-40b2162b6ed9

 

Ouest-France

Urgences de Carhaix. « Une grande déception » pour Alain Guéguen après la réunion en préfecture

Publié le 21/10/2024 à 19h19

Alain Guéguen, maire de Plouguernével et conseiller départemental des Côtes-d’Armor, fait part de sa déception après le comité de suivi du protocole de sortie de crise de l’hôpital de Carhaix (Finistère), qui a eu lieu le 16 octobre 2024.

Alain Guéguen, membre du conseil de surveillance du CHRU Brest-Carhaix.

Alain Guéguen, membre du conseil de surveillance du CHRU Brest-Carhaix. | ARCHIVES OF

Quelques jours après la réunion du comité de suivi du protocole d’accord de sortie de crise pour l’hôpital de Carhaix (Finistère), Alain Guéguen a pris la parole, dans un communiqué. Le maire de Plouguernével, conseiller départemental des Côtes-d’Armor et membre du conseil de surveillance du CHRU Brest-Carhaix dit sa « grande déception » : « Les sujets en lien avec le développement de l’attractivité de l’établissement avancent, mais celui des « urgences 24 heures sur 24 » est au point mort. »

LIRE AUSSI : Pas de réouverture des urgences à Carhaix : les défenseurs de l’hôpital « déçus » mais pas résignés

Il regrette que, lors de cette réunion, « les chiffres présentés de l’activité étaient en partie incomplets. Seuls ceux du SAMU 29 pour le canton de Carhaix étaient comptabilisés. Ceux des SAMU 22 et 56 « oubliés ». C’est tout simplement nier la réalité du territoire car les urgences de Carhaix sont aussi celles d’une partie des Costarmoricains et des Morbihannais, c’est évident, sauf manifestement pour l’État. »

« Silence assourdissant de l’ARS »

Il pointe « le silence assourdissant de l’Agence régionale de santé. » L’élu a demandé « pourquoi des médecins urgentistes du CHU travaillent à Morlaix, établissement hors CHU, au lieu de venir à Carhaix. […] Réponse confuse du chef de service argumentée par des « temps partiels » ». Concernant la réflexion menée sur la venue de Padhue (Praticiens à diplômes hors Union européenne), il estime que cela « ne résoudra rien dans le contexte actuel. » Enfin, Alain Guéguen appuie sur « la perte de chance » des Centre Ouest Bretons : « On nous a répété qu’il n’y en a pas. C’est une contre-vérité. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/urgences-de-carhaix-une-grande-deception-pour-alain-gueguen-apres-la-reunion-en-prefecture-8c6369d4-8fab-11ef-8390-40b2162b6ed9

 

Ouest-France

ENTRETIEN. En mer d’Iroise, « les pêcheurs sont les premiers témoins du changement climatique »

Recueilli par Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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L’association Baie de Douarnenez environnement organise une conférence-débat sur la pêche, mercredi 23 octobre 2024, à Douarnenez (Finistère). En amont de la rencontre, Philippe Le Niliot, directeur délégué adjoint du Parc naturel marin d’Iroise, explique le lien entre protection des écosystèmes marins et pérennité de l’activité des pêcheurs.

L’association Baie de Douarnenez environnement organise une conférence-débat sur la pêche, mercredi 23 octobre 2024, à Douarnenez (photo d’illustration).

L’association Baie de Douarnenez environnement organise une conférence-débat sur la pêche, mercredi 23 octobre 2024, à Douarnenez (photo d’illustration). | ARCHIVE OUEST-FRANCE

« Autorisations, quotas et évolution des pratiques suffiront-ils à sauvegarder la ressource tout en préservant la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes ? » Cette question sera au cœur d’une conférence-débat sur la pêche, organisée par l’association environnementale Baie de Douarnenez environnement, mercredi 23 octobre 2024, à l’auditorium du Port-musée, à Douarnenez (Finistère).

Celle-ci sera animée par Philippe Le Niliot, directeur délégué adjoint du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI).

Quelle est la mission du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI) ?

Il affiche des objectifs de développement durable des activités dépendantes de la mer, mais aussi de connaissance et de protection. Car il existe un lien très fort entre la protection des écosystèmes marins et la pérennité de l’activité de pêche.

L’environnement naturel met à la disposition des pêcheurs un certain nombre de ressources qu’ils peuvent prélever. Mais ces ressources sont tributaires de la qualité du milieu. Un écosystème dégradé, globalement, s’appauvrit.

Le PNMI, les aires marines protégées en général, et les pêcheurs ont un destin commun : nous sommes sur les mêmes territoires en essayant de protéger cette biodiversité dont nous dépendons.

Qui pêche en baie de Douarnenez et en mer d’Iroise ?

Il y a, en mer d’Iroise, un nombre de flottilles très diversifiées. Peut-être le plus diversifié qu’on puisse trouver sur les côtes de France. Il y a des goémoniers, pêcheurs de sardines, ligneurs, fileyeurs, caseyeurs, telliniers… Ce sont des marins, des bateaux dont les stratégies et les systèmes de gestion sont différents, et qui constituent une mosaïque de « pays maritimes ».

Philippe Le Niliot, directeur délégué adjoint du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI). | ARCHIVES

Quant à la baie de Douarnenez, c’est une vraie nourricerie pour de nombreuses espèces. On y exploite surtout des petits pélagiques, comme les sardines. Il y a d’ailleurs une redynamisation du port de Douarnenez par la bolinche.

Qu’est-ce qu’on y pêche ?

Les goémoniers représentent la flottille la plus productive. Ils pêchent environ 40 000 tonnes de macro-algues en mer d’Iroise chaque année. C’est la plus grosse production française (près de 80 % des apports). La deuxième plus grosse flottille : les bolincheurs, avec un niveau de prélèvement sur la sardine qui avoisine, selon les années, entre 6 000 et 8 000 tonnes.

Viennent ensuite les caseyeurs et fileyeurs qui alternent entre les crustacés et les poissons plats. Leur débarquement est très important aux criées du Conquet et de Plouhinec. Les ligneurs, quant à eux, pèsent moins en termes de débarquement, mais ils valorisent énormément leurs poissons.

Tout cet ensemble forme un bassin halieutique propice à l’économie maritime. Notre idée est de conserver ça, conserver tous ces savoir-faire et toute la culture qu’elle représente.

Observe-t-on des conflits entre les différentes pratiques ?

Le partage et le système d’accès à la ressource restent la prérogative des comités des pêches. Nous travaillons peu sur ces sujets qui ne sont que rarement soumis à des avis du PNMI.

Comment ont évolué les flottilles et la ressource depuis cinquante ans ?

Le nombre de bateaux a été divisé par deux. Et le nombre de marins, par trois. Mais l’effort de pêche [mesure de l’activité de pêche] est probablement resté stable grâce au progrès technique. Celui-ci a apporté des gains de productivité pour une ressource qui, elle, reste et restera déterminée par la santé de l’écosystème. Or, le milieu marin est devenu moins productif.

On observe, notamment, une diminution de la taille moyenne de certains poissons, comme la sardine. Autrefois, c’était un phénomène typique de la surexploitation des ressources. Mais aujourd’hui, s’agissant de la sardine, on pense que cela est lié à ses proies. Le zooplancton qui l’intéresse reste abondant, mais sa taille a également diminué et il est moins énergétique.

Il faut chercher l’explication dans le phytoplancton qui est, lui aussi, différent dans sa composition et son abondance. C’est potentiellement la conséquence de l’élévation des températures de l’eau. Ce sont des phénomènes nouveaux sur lesquels nous devons travailler avec les pêcheurs.

Quels sont les enjeux pour le milieu maritime à l’heure actuelle ?

Le milieu évolue. Il faut comprendre ce qu’il se passe pour anticiper et s’adapter. Le changement climatique n’est pas linéaire. Il passe par des seuils, au-delà desquels tout bascule. Les pêcheurs sont les premiers témoins de ces évolutions. C’est pourquoi nous avons besoin d’eux.

Et les choses peuvent s’améliorer quand on fait des efforts. Des espèces reviennent. Comme la langouste rouge à Sein et sa chaussée. On n’en avait pas vu depuis une trentaine d’années. C’est un cas typique de reconquête, permise par les nombreuses mesures, dont des zones de non-prélèvements.

« Des espèces reviennent. Comme la langouste rouge à Sein et sa chaussée. » | ARCHIVES

Mais la prise de conscience doit être collective. On peut évoquer les bassins-versants, car en l’absence de stratégies sur la qualité de l’eau ou de maintien des milieux naturels littoraux, leurs dégradations contribueront à l’épuisement des milieux marins.

Ce mercredi 23 octobre, à 20 h, conférence-débat sur la pêche à l’auditorium du Port-musée, place de l’Enfer, organisée par l’association Baie de Douarnenez environnement. Des marins pêcheurs de l’association Pêche Avenir Cap-Sizun interviendront pour parler de leur métier. Entrée gratuite.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/entretien-en-mer-diroise-les-pecheurs-sont-les-premiers-temoins-du-changement-climatique-444f7ed4-8dfe-11ef-8390-40b2162b6ed9

 

Ouest-France

Le massacre de Thiaroye à l’automne 1944 va être commémoré, à Morlaix

Zoé BOIRON.

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Pour la première fois, la ville de Morlaix (Finistère) va commémorer le massacre de Thiaroye, épisode noir de l’automne 1944 qui a fait de nombreux morts parmi des tirailleurs sénégalais. 300 étaient restés à Morlaix réclamer leur prime de guerre. Pour l’occasion, une série d’événements va se tenir jusqu’au 5 novembre 2024, avec des personnalités sénégalaises. Deux expositions sont déjà visibles à la mairie de Morlaix depuis le 14 octobre.

Bady N’Diaou, tirailleur sénégalais rapatrié depuis Morlaix

Bady N’Diaou, tirailleur sénégalais rapatrié depuis Morlaix | COLLECTION PARTICULIÈRE

Il y a 80 ans, 2 000 tirailleurs africains, en étape à Morlaix (Finistère), attendaient de rejoindre Dakar, au Sénégal, à bord du Circassia, un navire britannique. Le départ était prévu le 5 novembre 1944. 300 ont refusé d’embarquer pour réclamer leurs primes de guerre et de captivité, en vain. Cantonnés à la corderie de la Madeleine, ils seront transférés à Trévé (Côtes-d’Armor), raconte Anne Cousin, autrice spécialiste de ce pan d’histoire.

Le bar des Deux rivières, ancienne corderie

Les 1 700 autres ont réclamé leur solde en terre sénégalaise, au camp de Thiaroye, à l’ouest de Dakar, mais ont subi « une répression sanglante » . Un drame reconnu en ces termes seulement en 2012 par le Président François Hollande.

« Depuis octobre 1944, la ville est indéfectiblement liée à Thiaroye », a souligné le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot. Il retrouvera son homologue de Thiaroye, Mbaye Séné, vendredi 1er novembre à 9 h 45, pour une commémoration, la première à Morlaix, devant la plaque installée sur les murs de l’ancienne corderie, aujourd’hui bar des Deux rivières, rue de la Madeleine. Anne Cousin prendra la parole, puis des textes seront lus par des lycéens sénégalais et français.

À 10 h 45, les deux maires prononceront un discours au square de la Résistance et des textes d’Hosties noires, de Léopold Sédar Senghor, seront lus. Les deux hymnes résonneront aussi.

Expositions déjà visibles

Deux expositions, La France libérée par son Empire et Photos des tirailleurs sénégalais, sont visibles salle Cornic, au premier étage de la mairie depuis lundi 14 octobre. Les deux édiles s’y rendront pour le jour de conclusion, de 11 h 15 à 12 h 15, toujours ce 1er novembre. Gilles Manceron, historien de la Ligue des droits de l’Homme, prendra la parole à cette occasion. De 17 h à 19 h, une table ronde, ouverte à tous, avec des personnalités françaises et sénégalaises, est organisée dans l’ancien lycée Kernégues.

Samedi 2 novembre, à 18 h, le documentariste Mbaye Sow projettera une version remaniée de son film Morlaix là où tout a commencé, au bar des Deux Rivières. Suivra un débat. Le lieu étant limité à 45 personnes, il faut réserver par mail (deuxrivieresmorlaix@orange.fr).

Des représentants de la ville de Morlaix, de la Ligue des droits de l’Homme, du musée de Morlaix, de la Salamandre : ces acteurs de la vie de Morlaix ont chapeauté la programmation de la commémoration Morlaix-Thiaroye de l’automne 1944. | OUEST-FRANCE

Ciné-débat à la Salamandre

Dimanche 3 novembre, à 20 h 30 au cinéma La Salamandre, se tiendra un ciné-débat avec la projection du film Thiaroye 44, de François-Xavier Destors et Marie-Thomas Penette, en présence de la réalisatrice, de Martin Mourre, historien et acteur, de Maguette Diop, artiste et actrice, et de Gilles Manceron.

Lundi 4 novembre, une rencontre pour les scolaires sera organisée au collège du Château pour donner l’opportunité aux élèves de Morlaix d’échanger sur les liens entre Morlaix et les tirailleurs sénégalais.

Enfin, pour parachever cette série d’événement,s un tableau de Marcel Christophe Colomb-Maleane, une fresque de tirailleurs, est désormais entre les mains du musée de Morlaix et la bibliothèque Les amours jaunes et la médiathèque Les Ailes du temps exposent des ouvrages jusqu’au 31 octobre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-massacre-de-thiaroye-a-lautomne-1944-va-etre-commemore-a-morlaix-62dd32b0-8d6d-11ef-8390-40b2162b6ed9

 

Ouest-France

La SNSM de Douarnenez aura une nouvelle vedette en 2026

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L’annonce a été faite ce samedi 19 octobre 2024, lors de la cérémonie des récompenses de la SNSM de Douarnenez (Finistère). Le président de la station, Louis Spinec, a également profité de l’occasion pour donner des nouvelles de la vedette « Penn Sardin », indisponible depuis un accident survenu fin juillet.

La « Penn Sardin », actuelle vedette de la SNSM Douarnenez, est en travaux. En 2026, un nouveau bateau va être attribué à l’association.

La « Penn Sardin », actuelle vedette de la SNSM Douarnenez, est en travaux. En 2026, un nouveau bateau va être attribué à l’association. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Chaque année, les bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Douarnenez (Finistère) se retrouvent pour honorer les leurs. En 2024, la cérémonie s’est tenue le samedi 19 octobre. Cette saison, la station enregistre 63 sorties, dont neuf sauvetages diligentés sur appel du Cross Corsen, 32 dispersions de cendres, et des services notamment à l’Ifremer comme du transport de personnel.

La « Penn Sardin » actuellement en travaux

« La saison est surtout marquée par l’accident survenu sur la vedette Penn sardin , le 28 juillet et les dégâts occasionnés sur la vedette, a rappelé Louis Spinec, président de la SNSM Douarnenez. La quille, le gouvernail, l’hélice, l’arbre d’hélice, le tube de jaumière, l’inverseur et le réducteur à bâbord étaient à changer. Les travaux avancent bien, avec le chantier naval de Pors-Moro à Pont-l’Abbé d’Arnaud Pennarun. L’élévateur à bateaux de Treffiagat-Léchiagat est réservé le 29 octobre, pour une remise à l’eau et des essais. Une opérationnalité, à la station est programmée pour la mi-novembre. »

« Un navire de sauvetage hauturier de première classe »

En attendant, la station est équipée d’un semi-rigide de 6,50 m. « Une nouvelle vedette va nous être attribuée, au premier semestre 2026, un navire de sauvetage hauturier de première classe », a poursuivi le président.

Chaque année, les bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Douarnenez (Finistère) se retrouvent pour honorer les leurs. En 2024, la cérémonie s’est tenue le samedi 19 octobre. Cette saison, la station enregistre 63 sorties, dont neuf sauvetages diligentés sur appel du Cross Corsen, 32 dispersions de cendres, et des services notamment à l’Ifremer comme du transport de personnel.

La « Penn Sardin » actuellement en travaux

« La saison est surtout marquée par l’accident survenu sur la vedette Penn sardin , le 28 juillet et les dégâts occasionnés sur la vedette, a rappelé Louis Spinec, président de la SNSM Douarnenez. La quille, le gouvernail, l’hélice, l’arbre d’hélice, le tube de jaumière, l’inverseur et le réducteur à bâbord étaient à changer. Les travaux avancent bien, avec le chantier naval de Pors-Moro à Pont-l’Abbé d’Arnaud Pennarun. L’élévateur à bateaux de Treffiagat-Léchiagat est réservé le 29 octobre, pour une remise à l’eau et des essais. Une opérationnalité, à la station est programmée pour la mi-novembre. »

« Un navire de sauvetage hauturier de première classe »

En attendant, la station est équipée d’un semi-rigide de 6,50 m. « Une nouvelle vedette va nous être attribuée, au premier semestre 2026, un navire de sauvetage hauturier de première classe », a poursuivi le président.

À l’issue de ces remerciements, Louis Spinec a lancé un appel à bénévoles. La SNSM recherche surtout des mécaniciens.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/la-snsm-de-douarnenez-aura-une-nouvelle-vedette-en-2026-d2d62ab4-8eac-11ef-88d9-ca7d66dc308b

 

Ouest-France

INFO OUEST-FRANCE. Panne du mythique phare du Créac’h situé sur l’île d’Ouessant

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Le phare du Créac’h, véritable éclaireur des bateaux qui croisent au large d’Ouessant est dans le noir, ce dimanche 20 octobre 2024. À 22 h, la situation n’était pas rétablie.

Le phare du Créac'h sur l’île d’Ouessant est en panne.

Le phare du Créac'h sur l’île d’Ouessant est en panne. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Cette panne interroge et inquiète. Cette nuit du dimanche 20 octobre 2024 restera gravée dans la mémoire comme une nuit noire sans phare du Créac’h. Ce phare de presque 161 ans est devenu le plus puissant du monde, un lieu d’innovation technologique.

Le phare du Créac’h est un phare mythique. Il a été mis en service il y a bientôt 161 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« On n’a jamais connu cela »

De nombreux Ouessantins sont allés voir de plus près le phare éteint : « On n’a jamais connu cela du temps des gardiens », pouvait-on entendre dans la pénombre.

Cette nuit du dimanche 20 octobre 2024, le phare du Créac’h est en panne. | OUEST-FRANCE

La nouvelle de cette panne du phare du Créac’h est arrivée aux Phares et Balises par l’intermédiaire du CROSS et du sémaphore du Stiff.

À 22 h 15 la situation n’est pas encore rétablie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/info-ouest-france-panne-du-phare-du-creach-douessant-bad02f8e-8f22-11ef-9d74-cdf49a297048

 

Ouest-France

À Sibiril, le capitaine Jérôme Avazeri prend le commandement de la communauté de brigades

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Le capitaine Jérôme Avazeri a pris le commandement de la communauté de brigades de Saint-Pol-de-Léon, vendredi 18 octobre 2024, au château de Kérouzéré, à Sibiril (Finistère).

Le capitaine Jérôme Avazeri a pris le commandement de la communauté de brigades de Saint-Pol-de-Léon (Finistère).

Le capitaine Jérôme Avazeri a pris le commandement de la communauté de brigades de Saint-Pol-de-Léon (Finistère). | OUEST-FRANCE

Vendredi 18 octobre 2024, le capitaine Jérôme Avazeri a officiellement pris la tête de la compagnie de brigades (COB) de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) dans la cour du château de Kérouzéré à Sibiril, magnifique écrin pour cette cérémonie de prise de commandement.

Après diverses affectations dans différentes régions de l’Hexagone, le capitaine Jérôme Avazeri a quitté le Sud-Finistère pour rejoindre Saint-Pol-de-Léon, fin août, après vingt-huit ans de carrière. Chargé de la communauté de brigades (Taulé, Plouëscat, Plouzévédé, Saint-Pol-de-Léon), il prend la suite de la capitaine Marie Beroule, partie dans les services à Nanterre (Hauts-de-Seine) après trois années de terrain.

« La proximité fait la force d’une communauté de brigades »

Le capitaine Jérôme Avazeri est arrivé à la tête de la compagnie de brigades de Saint-Pol-de-Léon, le 1er septembre 2024, et installé officiellement lors de la cérémonie de prise de commandement, sous l’autorité de la cheffe d’escadron Marion d’Hérouville, commandante de la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix.

« La proximité fait la force d’une communauté de brigades, a-t-il indiqué. J’arrive dans une communauté de brigades de 40 militaires, bien tenue, jeune et très active. Je suis convaincu de l’importance de nos rôles et place dans la société. »

Jérôme Avazeri sera secondé dans sa tâche par le major Cédric Levoin, adjoint de la COB et qui assurait la mission d’intérim depuis le départ, en août, de la capitaine Marie Béroule. Il lui revenait donc de procéder à cette passation, en présence des gendarmes, d’élus, des forces de sécurité locales et de la famille du promu.

Une lettre de félicitation

Les autorités ont procédé à la remise des lettres de félicitation à deux personnes : l’adjudant Jérôme Dufils, qui a permis l’arrestation de trafiquants de drogue et à la saisie de produits stupéfiants, et le jeune citoyen David Bournissout-Cottel, absent ce jour mais représenté par sa mère, qui a fait acte de bravoure en évitant une noyade à Roscoff.

Remises lettres de félicitation | . OUEST-FRANCE

Puis après les discours officiels, le capitaine Jérôme Avazeri a reçu une citation pour avoir secouru, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023, un homme qui voulait attenter à sa vie. Après l’avoir déposé entre les mains des pompiers venus l’assister, le militaire est ensuite parti aider des sinistrés de la tempête Ciaran, dans un camping dont les mobile-homes étaient mis à mal par les rafales de vent.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/sibiril-29250/a-sibiril-le-capitaine-jerome-avazeri-prend-le-commandement-de-la-communaute-de-brigades-dcb052b8-8e1f-11ef-88d9-ca7d66dc308b

Histoire du Château de Kérouzéré

 

Ouest-France

Finistère Habitat : 301 logements programmés en 2025

Recueilli par Marion GONIDEC.

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Le 18 octobre 2024, le conseil d’administration de Finistère Habitat a voté la construction de 301 logements en 2025. Le bailleur social cherche de nouveaux financements.

Finistère Habitat prévoit de construire 301 logements en 2025.

Finistère Habitat prévoit de construire 301 logements en 2025. | ARCHIVES MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE

Trois questions à Didier Guillon, président de Finistère Habitat, au sujet des projets de construction pour les années à venir, dans le Finistère.

Finistère Habitat, bailleur social du Département, construira-t-il en 2025 ?

Malgré le contexte financier extrêmement compliqué du conseil départemental, l’objectif est de poursuivre la construction avec 377 logements en 2024, 301 en 2025. Ce 18 octobre 2024, un abondement de 4 millions d’euros du Département a été voté par le conseil d’administration, vers Finistère Habitat. Alors que, les années précédentes, c’étaient 10 millions. Pour compléter, on se tourne, notamment, vers des titres participatifs d’Action Logement. L’intérêt du titre participatif, c’est que c’est un prêt qui doit être remboursé sur du long terme, considéré comptablement comme des fonds propres.

Didier Guillon est le président du bailleur social Finistère Habitat. Il revient sur « l’effort de construction en contexte tendu », acté ce 18 octobre 2024 par le Conseil d’Administration. | ARCHIVES

Et dans les années à venir ?

Ce sera sans doute toujours extrêmement compliqué, l’an prochain. Ceci étant, la programmation pour un bailleur social comme nous, c’est une production sur plusieurs années. Nous avons actuellement 1 000 logements en construction, entre les projets pour lesquels on a donné le feu vert, où l’architecte a lancé l’appel d’offres et ceux qui sont sur le point d’être livrés. Des logements répartis sur l’ensemble du département, comme à Goulien, à Cléden-Cap-Sizun, sur la côte nord du cap Sizun, avec quatre logements. Nous endossons une mission d’aménageurs du territoire. Nous réhabilitons, également, dans le cadre de la lutte contre l’étalement urbain, même si cela coûte assez cher, davantage en général que de construire un bâtiment neuf sur un terrain nu.

Lire aussi : Logement social, rénovation, accès à la propriété… Quel avenir pour l’habitat en Centre Finistère ?

Et pourtant, il n’y a pas assez de logements sociaux pour tout le monde ?

Il y a une crise du logement sans précédent, dans le Finistère, qui est un département attractif, comme dans le pays. C’est de plus en plus compliqué, il y a une énorme demande. Nous peinons à répondre. Sans compter l’effet de décohabitation. Il y a trente ans, nous étions trois par logement, aujourd’hui nous sommes deux. Mécaniquement, pour le même nombre d’habitants, il faudrait 50 % de logements en plus.

https://www.ouest-france.fr/economie/immobilier/finistere-habitat-301-logements-programmes-en-2025-f0a67084-8d27-11ef-9d74-cdf49a297048

 

Ouest-France

6 000 € pour l’étudiant finistérien contre 10 000 € pour le Parisien ? Brest soutient son université

Laurence GUILMO.

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Vendredi 18 octobre, comme de nombreuses autres communes du Finistère, Brest Métropole a adopté à l’unanimité un vœu de soutien en faveur de l’UBO, en déficit. Les étudiants finistériens seraient sous-dotés par rapport à d’autres universités françaises bien mieux subventionnées par l’État.

Ces dernières années, l’UBO a dû « absorber une hausse des effectifs étudiants à moyens constants, avec un budget moyen annuel de 6 000 € par étudiant quand d’autres universités affichent des dotations largement supérieures ». | ARCHIVES KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

« Cette inégalité de traitement n’est pas acceptable ! » tonne François Cuillandre, président de Brest Métropole, lors du conseil de la communauté de communes, ce vendredi 18 octobre, à Brest (Finistère).

Brest métropole est deuxième pôle universitaire le plus important de Bretagne, avec plus de 30 000 étudiants, dont environ 18 000 à l’Université de Bretagne occidentale (UBO) présente notamment à Brest, Quimper et Morlaix.

Or, l’UBO rencontre d’importantes difficultés financières qui « limitent sa capacité à remplir ses missions de service public ». Son déficit est estimé à 4 millions d’euros en cette fin d’année 2024.

Or, ces dernières années, elle a dû absorber une hausse des effectifs étudiants à moyens constants, avec un budget moyen annuel de 6 000 € par étudiant quand d’autres universités affichent des dotations largement supérieures, jusqu’à 10 000 € pour des universités parisiennes. « Nous soulignons cette inégalité de traitement qui met à mal notre université, l’avenir de notre jeunesse et notre développement territorial. »

Face à cette situation, et à la demande du président de l’UBO, Pascal Olivard, le conseil de métropole souhaite « alerter le gouvernement sur la nécessité de rétablir une équité de financement entre les universités et garantir de façon pérenne les moyens accordés à l’UBO ».

Ce vœu sur le financement de l’université a été adopté à l’unanimité par les élus de Brest Métropole. Un tel vœu a aussi été voté à l’unanimité par l’association des maires du Finistère récemment. Toutes les communes du Finistère sont appelées à se prononcer sur cet épineux sujet.

https://www.ouest-france.fr/education/etudiant/universites/6-000-euros-pour-letudiant-finisterien-contre-10-000-euros-pour-le-parisien-brest-soutient-son-universite-36529b02-8d5b-11ef-9d74-cdf49a297048

 

Ouest-France

Le gouvernement annonce un parc éolien flottant en Bretagne nord : le projet fait déjà des vagues

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Le gouvernement a dévoilé, ce vendredi 18 octobre 2024, la cartographie des zones identifiées comme propices à l’’implantation de parcs éoliens en mer. En Bretagne, l’une de ces zones se situe au large de la baie de Morlaix. Les pêcheurs font déjà connaître leur « opposition ferme ».

Des rotors destinés à des éoliennes en mer stockés sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Des rotors destinés à des éoliennes en mer stockés sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). | OUEST-FRANCE

Le gouvernement a dévoilé, ce vendredi 18 octobre 2024 à Fécamp (Seine-Maritime), la cartographie des zones identifiées comme propices à l’’implantation de parcs éoliens en mer à l’horizon 2035 et 2050. Elle a été établie à l’issue d’un débat public qui s’est déroulé entre novembre 2023 et avril 2024.

Lire aussi : Éoliennes en mer : les cartes d’implantations prioritaires dévoilées vendredi

En Bretagne, une zone est retenue au large des Côtes-d’Armor et du Finistère pour accueillir « un projet d’éoliennes flottantes de 2 gigawatts (GW) qui pourra être mis à jour en fonction des résultats de la concertation, sans être inférieur à 1,2 GW », indique un texte paru ce vendredi 18 octobre au Journal officiel.

Située au large de la baie de Morlaix, cette zone se situe à cheval sur la limite extérieure de la mer territoriale, ou bande des douze milles. La concertation doit se poursuivre afin de réduire son périmètre à 350 km² d’ici à fin 2024.

Un appel d’offres début 2025

Baptisée Bretagne Nord-Ouest (BNO), c’est l’une des quatre zones qui feront l’objet du dixième appel d’offres pour l’éolien en mer en France. Cet appel d’offres devrait être lancé début 2025 pour une attribution à l’automne 2026, selon des indications données par les cabinets du ministre délégué de la Mer, Fabrice Loher, et de la ministre déléguée à l’énergie, Olga Givernet.

Située au large de la baie de Morlaix, cette zone se situe à cheval sur la limite extérieure de la mer territoriale, ou bande des douze milles. La concertation doit se poursuivre afin de réduire son périmètre à 350 km² d’ici à fin 2024.

Un appel d’offres début 2025

Baptisée Bretagne Nord-Ouest (BNO), c’est l’une des quatre zones qui feront l’objet du dixième appel d’offres pour l’éolien en mer en France. Cet appel d’offres devrait être lancé début 2025 pour une attribution à l’automne 2026, selon des indications données par les cabinets du ministre délégué de la Mer, Fabrice Loher, et de la ministre déléguée à l’énergie, Olga Givernet.

L’une, de 12 300 kilomètres carrés, baptisée Bretagne Grand Large (BGL), est définie comme prioritaire à l’horizon 2050. L’autre zone, de 2 200 kilomètres carrés, est baptisée Centre Atlantique Grand Large (CAGL). Elle pourrait voir le développement de l’éolien en mer « dès que les conditions technologiques le permettront (à horizon 2040). »

Deux parcs éoliens sont déjà en exploitation au large de la Bretagne, à Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Il s’agit d’éoliennes posées sur le fond de la mer. Un autre projet de parc, celui-ci d’éoliennes flottantes, est acté au large de Groix et Belle-Île.

Un projet déjà contesté par les pêcheurs

Cette cartographie était très attendue. Dès hier, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) a fait connaître son « opposition ferme » au zonage proposé en Bretagne nord, « en particulier au large de la baie de Morlaix », et ce, « au regard des enjeux stratégiques pour les flottilles bretonnes ».

Malgré tout, le Comité régional des pêches maritimes « prend acte de la décision de l’État de la nécessité de poursuivre le processus de concertation, y compris au-delà des secteurs présentés aujourd’hui ». Par ailleurs, les comités des pêches bretons réaffirment leur détermination à être associés aux travaux dans le secteur des Roches Douvres, administrativement situé sur la façade Manche est – mer du Nord.

Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, se réjouit pour sa part que « la priorité soit donnée à l’éolien flottant dont le premier parc commercialisé d’Europe est déjà prévu en Bretagne Sud ». Pour ce qui concerne la Bretagne, sa priorité est de « conserver notre activité de pêche, tout en préservant notre environnement. Ce travail nécessite que les parcs soient installés plus loin de nos côtes. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/le-gouvernement-annonce-un-parc-eolien-flottant-en-bretagne-nord-le-projet-fait-deja-des-vagues-1aa7be88-8d69-11ef-9d74-cdf49a297048

 

Ouest-France

Pour faire face à la crise du logement, Quimper durcit l’encadrement des meublés de tourisme

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Depuis mars 2024 à Quimper (Finistère), les locations courte durée sont encadrées par une réglementation. En cet automne 2024, la Ville la durcit face à la tension sur le marché du logement, notamment en centre-ville. Explications.

La Ville de Quimper durcit sa réglementation d’encadrement des meublés de tourisme. 706 biens sont déclarés comme tels dans la ville préfecture du Finistère en octobre 2024. (Photo d’illustration)

La Ville de Quimper durcit sa réglementation d’encadrement des meublés de tourisme. 706 biens sont déclarés comme tels dans la ville préfecture du Finistère en octobre 2024. (Photo d’illustration) | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Quelle est la réglementation actuelle ?

Depuis mars 2024, tous les propriétaires qui proposent un bien en location de courte durée plus de 120 jours par an doivent demander à la mairie de Quimper une autorisation de changement d’usage. « En effet, la mise en location répétée, pour de courtes durées, d’un logement à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile fait perdre au bien sa destination de logement », expose la collectivité. Depuis janvier 2024, ces propriétaires sont également tenus de déclarer leur bien afin d’obtenir un numéro d’enregistrement. Sans celui-ci, les plateformes (Airbnb, Abritel, Leboncoin, Booking…) ne peuvent plus publier les annonces de location.

+ Lire aussi : Quotas de locations de meublés de type Airbnb : Saint-Malo pourrait remporter son bras de fer

Quel est le bilan à six mois ?

Six mois après l’entrée en vigueur de cette règle de déclaration de changement d’usage d’une habitation, la collectivité a dressé un premier bilan. « 94 déclarations de changement d’usage ont été recensées », note Françoise Dorval, adjointe à la transition écologique. Les faits saillants ? Parmi ces logements, plus de soixante sont situés dans le centre-ville. Il apparaît également que parmi 57 demandeurs, douze sont multipropriétaires.

Qu’est-ce qui va changer ?

La collectivité décide de limiter à deux le nombre de biens mis en location de courte durée par propriétaire. Sur ces deux biens, un seul devra être situé dans le centre-ville. Elle s’est inspirée de la réglementation en vigueur à Vannes et à Arradon, au cœur du golfe du Morbihan. Une décision prise pour faire « face à la tension sur le marché du logement et à la pénurie de petits logements ». « On attend aussi la loi sur la fiscalité locative », ajoute Bernard Jasserand, élu au quartier de Kerfeunteun. Un dossier sur lequel travaille la députée Renaissance de la circonscription Annaïg Le Meur, par ailleurs conseillère municipale.

Quand va avoir lieu le changement ?

Un délai de six mois, à partir du vote du conseil municipal de ce jeudi 17 octobre, est accordé aux propriétaires afin que ces derniers prennent connaissance de l’évolution de la réglementation. « Il n’y a pas d’effet rétroactif », précise Françoise Dorval. À noter que les déclarations de changement d’usage d’un bien sont valables trois ans. Passé ce délai, le propriétaire doit effectuer une nouvelle déclaration.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/pour-faire-face-a-la-crise-du-logement-quimper-durcit-lencadrement-des-meubles-de-tourisme-45206fba-8c84-11ef-83f6-c0ea5bdbc0ba

 

Ouest-France

Le sénateur Fichet fait le point sur sa mission parlementaire avortée : « Je suis frustré »

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Nommé parlementaire en mission en janvier 2024, pour travailler sur l’amélioration de la prise en compte des savoirs et expériences des personnes en situation de pauvreté et de précarité pour transformer les services publics, le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet n’aura finalement rien produit. Voici pourquoi.

Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, fait le point sur les dossiers de la rentrée.

Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, fait le point sur les dossiers de la rentrée. | OUEST-FRANCE

Sur le papier, l’idée était intéressante. Dans les faits, il faudra revoir la copie. En janvier 2024, Jean-Luc Fichet était nommé en mission parlementaire, pour travailler avec la députée Christine Le Nabour sur « l’amélioration de la prise en compte des savoirs et expériences des personnes en situation de pauvreté et de précarité pour transformer les services publics » durant 6 mois.

« Il fallait prendre un nouveau décret »

« Le décret pour me nommer a été fait le 2 janvier 2024. Le 6 janvier, le Gouvernement tombe », retrace le sénateur. Cela perturbe le début de la mission, le calendrier est bousculé. De nouveaux ministres prennent leurs fonctions. Le lancement d’une mission parlementaire est codifié, et sa durée également. Le sénateur poursuit : « Il fallait prendre un nouveau décret pour que la mission commence plus tard et dure bien six mois ».

Lire aussi : « Il faut venir au secours des Ehpad » : dans le Finistère, le sénateur Jean-Luc Fichet se mobilise

Le décret n’a pas été mis et la mission n’a donc pas été menée. « On n’a jamais pu la mettre en route. Mais en juin, j’ai quand même reçu une lettre pour me féliciter du travail fourni, signé de Gabriel Attal », l’ancien Premier ministre. Pour le sénateur, « je suis frustré, car l’objet de la mission est un vrai sujet. […] Il y a des services publics qui fonctionnent, mais on est loin du compte. J’attends que ça s’installe et que nous passion la phase budgétaire, pour reposer la question sur cette mission », conclut-il.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-senateur-fichet-fait-le-point-sur-sa-mission-parlementaire-avortee-je-suis-frustre-8534b58c-871d-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

Pollution de la Penzé : l’éleveur de porcs finalement condamné à 150 000 € d’amende, en appel

Adélaïde HASLE TIENGOU

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La cour d’appel de Rennes examinait le recours d’un éleveur de porcs de Taulé (Finistère) qui avait été condamné pour avoir pollué la Penzé avec du lisier, en avril 2021. Le 10 octobre 2024, il a été condamné à 150 000 € d’amende, dont 75 000 avec sursis.

Les saumons et truites retrouvés morts après la pollution au lisier survenue à Taulé, en vendredi 2 avril 2021.

Les saumons et truites retrouvés morts après la pollution au lisier survenue à Taulé, en vendredi 2 avril 2021. | ARCHIVES ASSOCIATION DE PÊCHEURS

Un éleveur de porcs de Taulé (Finistère) a été condamné à 150 000 € d’amende par la cour d’appel de Rennes, le 17 octobre 2024. Une peine plus légère qu’en première instance puisque le tribunal correctionnel de Brest l’avait condamné à une amende de 200 000 €.

Alertés par une forte odeur de lisier

Le 2 avril 2021, les habitants du port de Penzé, au nord de Morlaix, avaient été saisis par une odeur de lisier. La découverte de poissons morts flottant dans une eau mousseuse avait fini de les alerter sur une pollution.

Le 29 juin 2023, la plus grosse ferme du coin, la société Kerjean (3 700 truies et 40 000 porcs produits), avait été condamnée par le tribunal correctionnel de Brest à 200 000 € d’amende (dont 100 000 € avec sursis), pour avoir déversé entre 100 000 et 300 000 litres de lisier dans la rivière de la Penzé. Une amende record, à laquelle avait été ajoutée, notamment, une interdiction de demander des aides publiques pendant un an. L’éleveur avait fait appel de cette décision.

Une peine d’amende longuement discutée

La cour d’appel de Rennes a donc réexaminé l’affaire. Si la culpabilité n’a pas été remise en cause, le montant des amendes et les dommages et intérêts alloués aux parties civiles ont été longuement discutés. Dans une décision du 17 octobre 2024, la cour d’appel de Rennes a confirmé la condamnation de l’éleveur. La peine d’amende a été allégée, passant de 200 000 à 150 000 €, dont 75 000 € avec sursis. L’agriculteur ne pourra pas non plus toucher d’aides publiques pendant un an.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/pollution-de-la-penze-leleveur-de-porcs-finalement-condamne-a-150-000-euros-damende-en-appel-998a009e-8c88-11ef-8941-5d7a93e1e368

 

Ouest-France

À l’hôpital de Lannion, l’IVG chirurgicale est désormais accessible plus facilement

Alexis VIGNAIS.

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Depuis le début du mois de septembre, deux sages-femmes peuvent pratiquer des interruptions volontaires de grossesse chirurgicales. Une possibilité qui permet « d’offrir le libre choix » aux patientes, dont certaines ne souhaitent pas effectuer une IVG médicamenteuse.

Vanessa Corfec, secrétaire au sein du centre IVG de l’hôpital de Lannion (à gauche), Camille Piriou sage-femme (au milieu) et Bibiane Mahieux (à droite).

Vanessa Corfec, secrétaire au sein du centre IVG de l’hôpital de Lannion (à gauche), Camille Piriou sage-femme (au milieu) et Bibiane Mahieux (à droite). | OUEST-FRANCE

Un changement majeur. Depuis le début du mois de septembre, deux sages-femmes, Camille Piriou et Bibiane Mathieux, peuvent désormais pratiquer des interruptions volontaires de grossesses chirurgicales au sein du centre hospitalier de Lannion (Côtes-d’Armor). « Jusqu’à présent, elle n’avait pas le choix de la technique. Si c’était un petit terme (avant neuf semaines de grossesse, N.D.L.R.), on faisait une IVG médicamenteuse, précise Camille Piriou. On voulait offrir le libre choix. »

Une technique qui pouvait rebuter certaines patientes. « On en a déjà eu qui avait eu un très mauvais souvenir des IVG médicamenteuses. » Les saignements peuvent, par exemple, intervenir jusqu’à trois semaines après la prise du traitement contre une semaine avec une IVG chirurgicale. Il est aussi possible d’apercevoir l’embryon en optant pour la solution médicamenteuse. « Si elle n’en voulait clairement pas, on l’orientait ailleurs », confirme Bibiane Mathieux.

Des IVG chirurgicales étaient toutefois pratiquées, mais par le gynécologue obstétricien et uniquement quand la patiente était entre 9 et 12 semaines de grossesse. Avec cette évolution, le nombre d’IVG chirurgicale a d’ores et déjà augmenté : « De janvier à juin, on en fait seulement six. Là, on est à une par semaine », souligne Camille Piriou, qui explique cette évolution par l’augmentation des patientes privilégiant l’IVG chirurgicale.

200 IVG par an au centre hospitalier

Les IVG médicamenteuses restent toutefois largement utilisées. Sur les 200 IVG pratiquées au sein du centre hospitalier de Lannion, 88 % sont médicamenteuses contre 12 % chirurgicales. Des évolutions sont aussi à prévoir : le duo de sages-femmes souhaite, prochainement, proposer des IVG chirurgicales utilisant l’anesthésie locale et allant jusqu’au délai légal de 14 semaines.

À noter également l’ouverture, depuis lundi 23 septembre, d’un secrétariat avec une ligne directe proposée aux femmes en demandes d’IVG. « Avant, il y avait quatre secrétaires, donc les patientes devaient potentiellement réexpliquer les choses à une nouvelle interlocutrice », souligne Vanessa Corfec, secrétaire, qui se charge aussi de programmer l’entretien médical préalable à l’opération et d’accueillir les patientes. Et si le téléphone ne décroche pas, il est possible de laisser un message : « Il n’y a que moi qui les écoute. »

Informations : tél du secrétariat. 02 96 05 72 29, ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 17 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-lhopital-de-lannion-livg-chirurgicale-est-desormais-accessible-plus-facilement-3d226284-8afc-11ef-83f6-c0ea5bdbc0ba

 

Ouest-France

Quelle est cette grosse machine qui fait des trous dans le fond de la rivière de Morlaix ?

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Les 15 et 16 octobre 2024, une grosse machine s’est déplacée sur quelques centaines de mètres dans le centre-ville de Morlaix (Finistère), afin de réaliser des sondages dans la rivière. Pourquoi ? On vous explique !

Les 15 et 16 octobre 2024, le Cerema a réalisé des carottages dans les galeries souterraines du Jarlot, à Morlaix (Finistère).

Les 15 et 16 octobre 2024, le Cerema a réalisé des carottages dans les galeries souterraines du Jarlot, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Sous le ciel gris, ce mercredi 16 octobre 2024 au matin, leur grosse machine ne passait pas inaperçue.

À Morlaix (Finistère), rue d’Aiguillon, le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) a réalisé des sondages à la demande de la régie communautaire de l’eau An Dour, pour connaître la nature du sol sous le Jarlot, l’une des deux rivières s’écoulant sous les pieds des habitants de la cité du Viaduc. Mais pourquoi ? À quoi ça sert ? Comment ça se passe ? On vous explique.

Pourquoi des sondages en centre-ville ?

L’objectif est simple : savoir ce qu’il y a sous nos pieds. Enfin, plus concrètement, savoir sur quoi repose le Jarlot. « Jusqu’à présent, il n’y avait pas cette connaissance du terrain », explique Jérôme Rebours, géotechnicien pour le Cerema. Une fois dans l’eau, la carotte de la machine utilisée pour le sondage rencontre du béton, avant d’atteindre le sol naturel de la rivière.

Avec la carotte de la machine, les géotechniciens du Cerema ont pu savoir de quoi était composé le sol de la rivière, sous son fond artificiel. | OUEST-FRANCE

Que trouve-t-on, en dessus ?

Sous l’eau, tout d’abord, un « fond artificiel », décrit Sébastien le Goff, d’An Dour, la régie de l’eau. Il s’agirait de moellon granitique. « Ce sont des choses anciennes, avec des rajouts au fil du temps, c’est une vraie découverte », poursuit-il.

Voici la carotte remontée par les géotechniciens du Cerema, sous le Jarlot, dans la rue d’Aiguillon, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

En dessous seulement, le fond naturel de la rivière arrive, avec « du schiste », estiment les professionnels. Ils ont creusé sur environ 1,5 mètre sous l’eau, avec leur carotte, pour remonter ces éléments. Au total, le Cerema a fait six prélèvements, entre la rue de l’Auditoire et jusqu’à l’arrière de la mairie, environ. Ces derniers seront ensuite analysés avec plus de précisions au sein du Cerema.

À quoi ça va servir ?

Déjà, à avoir une meilleure connaissance du terrain. « C’est très important, pour anticiper les aménagements futurs », pointe Sébastien Le Goff. Dans ce cas, les connaissances acquises grâce aux sondages devraient servir à mener « une réflexion sur la continuité écologique du Jarlot », poursuit-il.

Lire aussi : RÉCIT. Il y a 50 ans, le 11 février 1974, quand la rivière de Morlaix a ravagé la ville

Pour faciliter le passage des poissons migrateurs, il faut des conditions d’eau particulières, afin qu’ils puissent emprunter les galeries pour arriver jusqu’au port. Actuellement, « des anguilles passent », mais pour d’autres poissons, c’est plus compliqué, selon la hauteur de l’eau, sa vitesse d’écoulement. En sachant sur quoi repose la rivière, différents scénarios peuvent être envisagés. À cette heure, aucune hypothèse ne se dégage plus qu’une autre. Avec les prélèvements, le Cerema va rédiger un rapport qui sera remis en fin d’année 2024 à An Dour et qui servira ensuite de base de travail.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/quelle-est-cette-grosse-machine-qui-fait-des-trous-dans-le-fond-de-la-riviere-de-morlaix-0ba7d8b8-8ba8-11ef-9133-31ed8d3d7b40

 

Ouest-France

Urgences de Carhaix : aucune date de réouverture annoncée après le comité de suivi du protocole

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Le maire régionaliste de Carhaix (Finistère) parle d’un « nouveau constat d’échec » après le comité de suivi du protocole d’accord de sortie de crise pour l’hôpital de Carhaix (Finistère), organisé à la préfecture de Quimper, ce mercredi 16 octobre 2024. Cette réunion a aussi été l’occasion de présenter des avancées concrètes depuis le début de l’année dans d’autres services.

La réouverture physique des urgences n’a pas été annoncée ce 16 octobre.

La réouverture physique des urgences n’a pas été annoncée ce 16 octobre. | ARCHIVES BÉATRICE LE GRAND, OUEST-FRANCE

Le deuxième comité de suivi du protocole de sortie de crise de l’hôpital de Carhaix (Finistère) s’est déroulé à la préfecture de Quimper (Finistère) ce mercredi 16 octobre 2024.

Christian Troadec : « Ils essaient de gagner du temps »

Les signataires du protocole – dont le préfet, l’Agence régionale de santé et la direction du CHRU Brest-Carhaix – étaient autour de la table pour faire le point sur les avancées du travail dans les engagements pris en octobre 2024. Des annonces étaient attendues en faveur d’un retour au fonctionnement normal du service des urgences, régulé depuis l’été 2023.

Des espoirs déçus. Christian Troadec, maire de Carhaix (Finistère) regrette « un nouveau constat d’échec » : « Toujours les mêmes arguments de l’État et du CHU qu’il n’y a pas assez de médecins urgentistes à Brest et qu’il n’est pas possible d’en déployer sur Carhaix. Ils nous disent qu’ils ont eu quatre candidatures mais qu’ils n’ont pas pu les retenir. Ils disent aussi être sur la voie des Padhue (Praticiens à diplômés hors Union européenne) dont la France pourrait en obtenir un plus grand nombre, que la Bretagne bénéficierait de douze médecins urgentistes et que le CHU de Brest en bénéficierait de trois. Et ça, ce n’est pas avant février 2025. Et on ne connaît pas la ventilation et la capacité car il faut un médecin urgentiste référent. Ils essaient de gagner du temps et ils ne règlent rien de la question de Carhaix. On va rendre compte de tout cela devant la population. Cette pression mise par la population n’a pas encore porté ses fruits. Vous connaissez la détermination des habitants. Rien n’arrêtera ce combat. »

Il indique qu’il n’a pas été question des gardes à vue et précise que « le conseil de surveillance du CHU ne pourra pas se réunir demain matin puisque le quorum n’est pas atteint. Il y a une vraie défiance à l’égard de la direction du CHU. » Les réunions du comité de suivi doivent maintenant se tenir tous les trimestres.

« L’État manque d’autorité »

Interrogée à la sortie de la préfecture, Mélanie Thomin, députée socialiste du Finistère, a aussi réagi : « J’ai le regret de vous annoncer qu’aucune piste concrète n’a été actée pour l’hôpital de Carhaix. Je crois qu’aujourd’hui l’État manque d’autorité et de proposition concrète pour accompagner dans la dignité les habitants du territoires et les élus. Je suis persuadée qu’on peut trouver des marges de manœuvre pour ventiler d’avantage de présence humaine aux urgences de Carhaix. De Brest mais pourquoi pas aussi d’autres établissements, dans le privé, ou en travaillant sur la structuration d’une fédération inter-hospitalière des médecins urgentistes. Je regrette que l’État n’ait pas proposé en amont de cette réunion la recherche de solutions plus concrètes. Je regrette le manque sincère d’engagement de la directrice générale de l’Agence régionale de santé qui n’a pas du tout été force de proposition. »

Un rassemblement ce mercredi soir

La direction de l’hôpital et les représentants de l’État ne sont pas venus s’exprimer à la fin de cette réunion. La préfecture du Finistère a indiqué, dans un communiqué publié en fin de journée, que « cette réunion a permis au CHU de Brest-Carhaix de présenter l’ensemble des avancées concrètes depuis le début de l’année 2024, au profit de l’offre de soins ». Et de citer pêle-mêle l’« ouverture de l’IRM 5 jours/7 au lieu de 2 jours/7 depuis le 29 juillet 2024, l’ installation au sein de l’hôpital de Carhaix d’une équipe mobile de soins palliatif le 1er octobre 2024 et la perspective d’ouverture d’une unité de 10 lits de soins palliatifs début 2025, la réinstallation depuis le 30 septembre 2024 dans de nouveaux locaux de l’unité de médecine à orientation cardiologique avec recrutement de 2 nouveaux praticiens permettant le développement des consultations et la reprise de l’astreinte, la réouverture depuis le 14 octobre 2024 des lits de soins médicaux de réadaptation (SMR) et d’unité de soin de longue durée (USLD) grâce au recrutement des personnels nécessaires. »

Rénovation du service des urgences « en 2026 »

La préfecture a fait mention également « des travaux de modernisation du site de l’hôpital, débutant fin 2025/début 2026 et aboutissant en 2026 à l’extension de l’offre d’odontologie (augmentation de 2 à 5 du nombre de fauteuils dentaires), à la rénovation du plateau technique interventionnel (chirurgie ambulatoire, endoscopie) et de l’unité de soins continue. Il est également prévu ensuite, à compter de 2026, la rénovation du service des urgences. »

Concernant les urgences, « les participants ont exprimé le regret de ne pas avoir vu se concrétiser les recrutements espérés permettant la sortie progressive de la régulation, qui est un des objectifs du protocole signé en octobre 2023 ». Et de conclure : « Le prochain comité qui se réunira début 2025 permettra un suivi actualisé des mesures et de l’avancement des projets de développement du site

Pour mémoire, la pression avait été mise samedi 12 octobre 2024 lors d’une manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes à Carhaix. Un rassemblement est organisé ce mercredi à 18 h devant l’entrée de l’hôpital de Carhaix. Le maire régionaliste de la ville, Christian Troadec, doit y faire un compte rendu de cette réunion devant les défenseurs de l’hôpital.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/urgences-de-carhaix-aucune-date-de-reouverture-annoncee-apres-le-comite-de-suivi-du-protocole-5c50273e-8bad-11ef-9133-31ed8d3d7b40

 

Ouest-France

Les sauveteurs en mer de Perros-Guirec espèrent un retour à la normale la semaine prochaine

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Depuis cet été, la SNSM de Ploumanac’h à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) a réduit ses sorties aux seuls sauvetages de vies humaines. La faute à des aléas techniques qui persistent. Mais un retour à la normale est espéré la semaine prochaine.

L’équipe de la SNSM attend avec impatience de retrouver toute sa capacité opérationnelle depuis la cale de Pors Kamor.

L’équipe de la SNSM attend avec impatience de retrouver toute sa capacité opérationnelle depuis la cale de Pors Kamor. | OUEST-FRANCE

Si les nuages tendent à se dissiper, l’horizon ne s’est pas encore complètement dégagé pour les sauveteurs de la station SNSM de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Au cœur de l’été, ils avaient envoyé un signal de détresse en annonçant restreindre leurs sorties en mer aux seuls sauvetages de vies humaines. La faute à « d’importants aléas techniques » les empêchant de sortir leur canot dans de bonnes conditions. Et ce, malgré les travaux engagés par la commune. 

Et depuis ? Les différents acteurs dans ce dossier se sont retrouvés autour de la table, le 20 septembre 2024. « Une analyse complète des problèmes rencontrés a été effectuée. Et des travaux complémentaires à la charge de l’entreprise seront réalisés », a fait savoir la Ville de Perros-Guirec dans un communiqué de presse, quelques jours plus tard. Indiquant se « réjouir des décisions et des avancées trouvées » et annonçant un retour à la normale pour le 11 octobre.

Une issue la semaine prochaine ?

Interrogée, la SNSM espère une issue la semaine prochaine : « Il y a eu un peu de retard mais les entreprises ont pris des engagements qu’elles doivent tenir », résume Benoît Duchenet, le président de la SNSM de Ploumanac’h. Une expertise technique complémentaire et des réglages devraient permettre de remédier à la situation, vécue comme « frustrante » par l’équipe de sauveteurs. Laquelle a été appelée à porter secours à un skipper en difficulté, dans des conditions exigeantes, le 5 octobre.

Lire aussi : Perros-Guirec. Nouvelle bénévole à la SNSM, Anaëlle Debeaumont a voulu « prendre le large »

« On espère relever les restrictions et retrouver le plus vite possible une pleine disponibilité opérationnelle. Mais ça avance dans le bon sens », conclut Benoît Duchenet, « relativement confiant ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/les-sauveteurs-en-mer-de-perros-guirec-esperent-un-retour-a-la-normale-la-semaine-prochaine-d3f0b318-8b11-11ef-83f6-c0ea5bdbc0ba

 

Ouest-France

En Finistère, 45 % des femmes ne font pas le dépistage organisé du cancer du sein malgré la gratuité

Zoé BOIRON.

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Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans, sans symptômes ni facteurs de risque personnels ou familiaux connus, sont invitées à réaliser une mammographie gratuite, sans avance de frais. En Finistère, 55 % des femmes y répondent. On peut (toujours) mieux faire.

Isabelle Surmont, responsable pôle prévention de la Ligue contre le cancer du Finistère ; Emmanuelle Nicolas, kinésithérapeute spécialisée en oncologie et membre de Seins sans pépins ; Chantal Gourvil, bénévole de Ligue à Morlaix ; et le Dr Juliette Guibert, gynécologue.

Isabelle Surmont, responsable pôle prévention de la Ligue contre le cancer du Finistère ; Emmanuelle Nicolas, kinésithérapeute spécialisée en oncologie et membre de Seins sans pépins ; Chantal Gourvil, bénévole de Ligue à Morlaix ; et le Dr Juliette Guibert, gynécologue. | OUEST-FRANCE

À Morlaix (Finistère), la Clinique de la baie et la Ligue contre le cancer le rappellent : Octobre rose est un mois de sensibilisation, mais le dépistage du cancer du sein, c’est toute l’année. Voici trois informations ou conseils sur le cancer du sein.

Le dépistage organisé, c’est gratuit

En Bretagne, il y a environ 2 500 nouveaux cas détectés par an. Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans, sans symptômes ni facteurs de risque personnels ou familiaux connus, sont invitées à réaliser une mammographie gratuite, sans avance de frais. En Finistère, 55 % des femmes y répondent. Cela signifie que sur vingt femmes, neuf ne donnent pas suite.

Comment réaliser une autopalpation

Un groupe de travail, appelé Seins sans pépins et composé d’une dizaine de professionnels du pôle de santé des rives du Jarlot à Plougonven (Finistère), près de Morlaix, travaille à faire de la pédagogie afin de sensibiliser à l’autopalpation pour détecter un changement ou une grosseur.

Seins sans pépins s’appuie aussi sur un petit film décalé de deux minutes qui met en scène un vrai/faux sur la maladie et des conseils pour faire une palpation.

« Passer une mammographie n’évitera pas le cancer, mais permettra de le détecter de façon précoce et d’éviter des traitements lourds comme la chimiothérapie. La chirurgie et les rayons X seront toujours nécessaires en revanche », explique le Dr Juliette Guibert, gynécologue libérale à la Clinique de la baie.

Il vaut mieux lever les doutes régulièrement. Pour cela une seule solution : le dépistage.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/en-finistere-45-pourcent-des-femmes-ne-font-pas-le-depistage-organise-du-cancer-du-sein-malgre-la-gratuite-27594402-8af4-11ef-9133-31ed8d3d7b40

 

Ouest-France

Budget : le député Thierry Benoît fustige les « dépenses des responsables institutionnels »

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Dans un courrier adressé au Premier ministre, le député de la 6e circonscription d’Ille-et-Vilaine appelle à prendre des « mesures symbolique » au sommet de l’État.

Thierry Benoît à Lécousse, après l’annonce de sa réélection comme député, dimanche 7 juillet 2024.

Thierry Benoît à Lécousse, après l’annonce de sa réélection comme député, dimanche 7 juillet 2024. | OUEST-FRANCE

Alors que le projet de budget 2025 va bientôt être soumis au Parlement, Thierry Benoît, député de la 6e circonscription d’Ille-et-Vilaine, celle de Fougères (Ille-et-Vilaine), a écrit au Premier ministre, lundi 14 octobre 2024. Face aux mesures de rigueur prévues, il demande que « l’État s’efforce d’appliquer à lui-même des mesures d’économies que nous faisons peser sur les habitants, les entreprises et les associations. »

À lire : Budget 2025 : six questions sur ce projet qui rime avec « austérité » et fiscalité

Il assure qu’il y a « urgence à mettre en pratique, au plus haut sommet de l’État, des actions visant à diminuer les frais de fonctionnement », fustigeant la « déconnexion » des responsables institutionnels qui ont « envisagé d’augmenter leurs dépenses ». Il pointe également les augmentations de 300 € des frais de mandat pour les députés et 700 € pour les sénateurs, décidées en janvier 2024, et demande qu’elles soient « supprimées ».

Réforme de la retraite des sénateurs

Thierry Benoît appelle également à prendre d’autres mesures, à commencer par la réforme du régime spécial des retraites des sénateurs (que les députés ont abandonné en 2017), la suspension des pensions de retraite pour les personnes nommées au gouvernement, au Conseil d’État ou dans d’autres agences étatiques, ou encore le cumul indemnités/retraites des parlementaires.

« Autant de mesures symboliques qui renforceront le crédit de la parole publique, tant décriée aujourd’hui, poursuit le député. Comment nos concitoyens peuvent-ils encore accepter des décisions déconnectées de la vie réelle, prises par des personnes qui vivent avec des indemnités cumulées à leurs retraites dépassant parfois plusieurs dizaines de milliers d’euros ? »

Enfin, il appelle à nouveau à des réformes structurelles de l’État et des collectivités territoriales, notamment les agences régionales de santé, mais aussi la mise en place du conseiller territorial et la fin des conseils départementaux.

https://www.ouest-france.fr/economie/budget-collectivites-etat/budget-le-depute-thierry-benoit-fustige-les-depenses-des-responsables-institutionnels-cac4e2c8-8b07-11ef-83f6-c0ea5bdbc0ba

 

Ouest-France

À Cavan, un « super » infirmier renforce la maison de santé : « Mais je ne remplace pas un médecin »

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Il y a un an, la commune de Cavan perdait l’un de ses trois médecins, parti porter secours aux urgences de l’hôpital de Lannion, dans les Côtes-d’Armor. Depuis, elle n’en a pas retrouvé. Mais deux dentistes vont rejoindre sa maison de santé qui, entre-temps, s’est enrichie d’un infirmier en pratique avancée. Rencontre avec ce professionnel aux compétences élargies, comme il n’en existe que deux libéraux dans le Trégor.

Infirmier depuis 2011, Loïc Vandeputte a exercé à Montréal et Toulouse, notamment. Aujourd’hui, il partage son temps de travail entre les maisons de santé de Cavan et Bégard.

Infirmier depuis 2011, Loïc Vandeputte a exercé à Montréal et Toulouse, notamment. Aujourd’hui, il partage son temps de travail entre les maisons de santé de Cavan et Bégard. | OUEST-FRANCE

« Ma présence ne remplacera jamais un médecin. » Installé depuis cet été à la maison de santé de Cavan dans les Côtes-d’Armor, Loïc Vandeputte se veut le plus clair possible : son arrivée n’a pas vocation à combler le vide laissé par le départ du Dr Devaux, l’un des trois médecins de la commune. Encore moins à absorber les (presque) 2 000 patients de ce docteur, parti en décembre 2023 s’engager à temps complet aux urgences de l’hôpital de Lannion. Néanmoins, à l’échelle de cette maison de santé pluridisciplinaire (1), on salue cette installation comme « une plus-value ». 

« Décharger en partie les médecins »

En juillet, le nom de Loïc Vandeputte s’est ajouté parmi les plaques des professionnels de santé, vissées à l’entrée de la structure. Nouvelle au sein de la structure, sa fonction d’« IPA » n’a rien à voir avec une nouvelle bière… Mais cet infirmier en pratique avancée, lui, brasse un certain nombre de compétences élargies. « Il s’agit d’une spécialisation obtenue à l’issue de deux années d’études supplémentaires. »

Encore peu répandue dans le Trégor où seuls Loïc Vandeputte et un confrère à Perros-Guirec l’exercent en libéral, la fonction suppose une collaboration étroite avec les médecins. Lesquels « peuvent me déléguer une partie de leur patientèle pour le suivi des personnes souffrant de pathologies chroniques stabilisées ». Une façon de « décharger en partie les médecins, afin qu’ils puissent se dégager du temps pour les gens ayant une problématique nécessitant leur expertise médicale ».

Infirmier depuis 2011, Loïc Vandeputte a exercé à Montréal et Toulouse, notamment. Avant de rejoindre la maison de santé de Cavan en juillet dernier. | OUEST-FRANCE

En lien avec le médecin

Cette spécialisation va comme un gant à cet infirmier (depuis 2011) expérimenté et investi, au goût prononcé pour l’exercice en coordination. Un penchant qui l’a amené précédemment à « porter deux projets de maisons de santé avec des médecins dans la région de Toulouse ».

Suivi de patients, renouvellement de certaines prescriptions, demande d’examens complémentaires… Voilà pour un certain nombre des possibilités offertes par son diplôme d’État. « Concrètement, je suis appelé à recevoir différents profils de patients tels que ceux souffrant de cardiopathies, diabète de types 1 et 2, de la maladie de Parkinson ou de troubles neurodégénératifs, d’insuffisance respiratoire, d’épilepsie, d’artériopathies chroniques… », énumère Loïc Vandeputte, en lien « constant » avec le médecin traitant de son patient.

De Toulouse à Cavan

S’il reste récent (créé en 2018), ce statut de « super » infirmier semble déjà apprécié. À l’échelle de la maison de santé de Cavan, dont la diététicienne assure le rôle de coordinatrice, il est salué : « Cela permet aux médecins d’espacer les consultations et aux patients d’être reçus par l’infirmier en entretiens individuels entre leurs rendez-vous avec le médecin ». Et sous l’effet du vieillissement de la population et du virage ambulatoire, les enjeux en santé publique ne manqueront probablement pas d’encourager voire de simplifier l’accès à ce professionnel de santé.

À son niveau, Loïc Vandeputte, qui partage son temps entre Cavan et Bégard (2), espère quant à lui trouver sa place. Après avoir exercé notamment à Toulouse et Montréal, l’homme et sa petite famille sont aujourd’hui « heureux » d’avoir écouté leurs « envies de Bretagne ».

Et bientôt deux dentistes

Aux yeux de ce candidat à l’installation, le Trégor a su marquer des points : « L’accompagnement dont nous avons bénéficié a fait la différence », relate Loïc Vandeputte, à l’évocation de l’aide apportée par la référente des professionnels de santé à l’Agglo, Morgane Marty, « pour le travail du conjoint ». Mais aussi celui de la coordinatrice de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du Trégor, « pour le logement ».

Reste que cette arrivée survient indépendamment des démarches entreprises pour trouver un remplaçant au Dr Devaux. Le sentiment d’abandon ressenti par de nombreux patients, toujours en quête d’une prise en charge, reste épineux. Y compris pour les élus qui, malgré le cabinet spécialisé missionné, ont fait chou blanc. « C’est un combat de longue haleine… », relève Joël Philippe, le maire de Tonquédec, qui annonce que « l’Agglo organisera une conférence de presse sur le sujet de la santé très prochainement ».

Lire aussi : Médecin dans un petit village, il quitte son cabinet pour travailler à 100 % aux urgences de Lannion

En attendant, deux dentistes devraient faire leur arrivée eux aussi dans la maison de santé de Cavan, fonctionnelle et prisée des patients. D’ores et déjà conquis par la présence de l’IPA : « Leur retour est vraiment positif ! ».

(1) Outre deux médecins généralistes, elle compte kinés, psychologue, infirmiers, diététicienne et sage-femme.

(2) À Cavan le lundi, le mardi et le vendredi matin.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/a-cavan-un-super-infirmier-renforce-la-maison-de-sante-mais-je-ne-remplace-pas-un-medecin-303f7f14-87e3-11ef-9d95-9a2a8aa75177

 

Ouest-France

Carhaix-Plouguer. Une centaine de convives au banquet des jours heureux

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Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal d’opposition à Carhaix, et Ismaël Dupont, secrétaire fédéral du parti communiste finistérien.

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal d’opposition à Carhaix, et Ismaël Dupont, secrétaire fédéral du parti communiste finistérien. | OUEST-FRANCE

Près d’une centaine de participants a répondu présente au repas des jours heureux organisé par l’antenne Carhaix-Huelgoat du PCF, samedi. « Nous avons tout organisé pour permettre à nos camarades de participer à la manifestation de ce matin à hôpital », ont expliqué les responsables.

Il était plus de 13 h 30 quand tout ce monde est passé à table sans oublier l’actualité.

Pierre-Yves Thomas, conseiller d’opposition au conseil municipal, et Ismaël Dupont, secrétaire fédéral du parti communiste sont intervenus dans l’après-midi en se partageant les thèmes.  Il n’en manque pas », dit Pierre-Yves Thomas :  La manifestation du matin pour l’hôpital est dans toutes les têtes, mais aussi le plan d’austérité préparé par le gouvernement. 

Ont aussi été évoquées  la situation dans les Ehpad et la résistance face à toutes ces décisions .

Ce moment a aussi été l’occasion de prendre un temps de respiration pour parler des jours heureux, en espérant qu’il en reste devant.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/une-centaine-de-convives-au-banquet-des-jours-heureux-9ec13826-b0bd-43cd-b71f-43d1a2e827cf n

 

Mardi de l'éducation populaire du PCF Morlaix avec Morgan Large: cachez ces Algues Vertes et leurs victimes que je ne saurais voir...

15 octobre 2024.

Photo Ismaël Dupont

Photo Ismaël Dupont

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Salle comble pour les mardis de l'éducation populaire avec la journaliste de Radio Kreiz Breizh et de "Splann" Morgan Large et conférence-débat magistrale et passionnante, articles de presse, photos et enregistrements audio à l'appui, sur les morts des algues vertes et sur l'omerta et la désinformation qui règnent sur les causes et les conséquences des algues vertes, liées aux pressions des pouvoirs économiques de l'agro-industrie et du capitalisme bretons, liée de manière ombilicale avec une partie des pouvoirs politiques et médiatiques, et même avec l'état via les préfectures. Citoyen.ne.s, militant.e.s communistes et écologistes, toutes et tous concernés par cette question qui devient une question sociale, environnementale et sociétale majeure, avec des enjeux de santé publique très importants et une actualité locale et régionale de plus en plus aiguë.

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2024/10/mardi-de-l-education-populaire-du-pcf-morlaix-avec-morgan-large-cachez-ces-algues-vertes-et-leurs-victimes-que-je-ne-saurais-voir.html

Diaporama : Morgan Large Algues vertes, le ressenti d'une journaliste Morlaix mardi 15 octobre 2024

 

Ouest-France

Trois raisons d’aller au Festival de la Charrette aux Merveilles

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Pour ses vingt ans, le festival de La Charrette aux Merveilles sort le grand jeu. Poésie, slam, contes et récits sont au rendez-vous, du 17 au 30 octobre 2024, dans douze communes du territoire du pays de Morlaix (Finistère).

Le collectif de plusieurs associations, médiathèques et centres sociaux, a concocté un beau programme pour cette 22e édition de La Charrette aux Merveilles.

Le collectif de plusieurs associations, médiathèques et centres sociaux, a concocté un beau programme pour cette 22e édition de La Charrette aux Merveilles. | OUEST-FRANCE

Le festival de La Charette aux Merveilles, dans le pays de Morlaix (Finistère), s’apprête à célébrer ses vingt ans d’existence, du 17 au 30 octobre 2024.

Des spectacles pour les ados

Parmi les vingt-trois spectacles programmés par les médiathèques, centres sociaux et diverses associations dans le pays de Morlaix, plusieurs manifestations s’adressent à un public âgé de plus de 10 ans, voire 13 ans.

LIRE AUSSI : Pour son spectacle, elle a sondé les étudiants de Rennes 2 après le confinement

Ce sera le cas du spectacle original de la comédienne slameuse, Laure Catherin, programmé le 17 octobre au théâtre de Morlaix pour l’inauguration du Festival de la Charette aux Merveilles. Howl 2 122 est un projet d’écriture, de composition musicale et de performance live, proche du rap et du spoken word, destiné à nous rappeler combien le Covid et le confinement ont malmené et détruit la jeunesse de notre pays. Ce sera aussi le cas le 25 octobre à Plougonven avec La conserverie de vieux (Compagnie La Grosse Situation) ou encore le joyeux spectacle Ça rime à tout, d’Hervé Eleouet, le 22 octobre à Taulé.

Des animations plus douces pour les petits

Le public plus jeune aura le droit à des animations plus calmes. À l’image du spectacle Les jardiniers, de Yann Quéré et de Thierry Lahais, qui jouent de la musique avec des instruments insolites et pour le moins inattendus : un saxosoir, des pots de fleurs qui sonnent comme des gongs… Ce spectacle, joué le 19 octobre à Plourin-lès-Morlaix, bénéficie d’une double programmation.

C’est aussi le cas de Pleure pas bonhomme, qui passera mardi 22 octobre à Carantec et le lendemain dans la salle du Cheval-Blanc de Plourin-lès-Morlaix, ainsi que du Paradis chromatique du vieil Éli, programmé mercredi 23 octobre au Roudour de Saint-Martin-des-Champs et le lendemain dans la salle du Cheval-Blanc de Plourin-lès-Morlaix.

Gratuits ou à petit prix

La plupart des spectacles sont gratuits. Pour d’autres comme Wata, le 20 octobre à Plouezoc’h, il faudra débourser 2 €. Pour 42 195, le marathon d’une vie, à Plourin-lès-Morlaix, l’entrée est à 5 €. Le spectacle inaugural, le 17 octobre, fait figure d’exception, avec des tarifs s’échelonnant entre 12 et 22 €.

La réservation est indispensable pour tous les spectacles. Tout le programme est disponible sur le site charretteauxmerveilles.over-blog.com.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/trois-raisons-daller-au-festival-de-la-charrette-aux-merveilles-7a700dd0-88ae-11ef-9d52-666b76e7521b

 

Ouest-France

Plougasnou. De nouvelles fresques sur les murs de Kérénot

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| OUEST-FRANCE

Depuis plusieurs années, l’artiste Nicolas Perruche partage sa vision du monde animal à l’intérieur de nombreux abribus de Plougasnou, au Diben, à Kerbabu ou encore en direction de Térénez. Cette fois-ci, c’est sur les murs d’enceinte de l’école de Kérénot que l’on peut découvrir les œuvres du peintre dessinateur. À la demande de l’école qui souhaitait marquer son identité, entre terre et mer, il a dessiné et peint les six animaux choisis par les enfants : renard, hérisson, bécasse, dauphin, homard et thon. De leur côté, les enfants ont peint toutes les ombres.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/de-nouvelles-fresques-sur-les-murs-de-kerenot-b87b659e-4dda-4235-b248-bf1c6e7c2389

Nicolas Perruche

 

Ouest-France

Urgences de Carhaix : un nouveau rassemblement organisé ce mercredi, à 18 h, devant l’hôpital

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Le maire de Carhaix (Finistère) Christian Troadec fera un compte rendu du comité de suivi du protocole de sortie de crise, mercredi 16 octobre 2024, à 18 h, devant l’hôpital.

Le maire de Carhaix Christian Troadec fera un compte rendu du comité de suivi du protocole de sortie de crise, mercredi soir à 18 h devant l’hôpital.

Le maire de Carhaix Christian Troadec fera un compte rendu du comité de suivi du protocole de sortie de crise, mercredi soir à 18 h devant l’hôpital. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Mercredi 16 octobre 2024, le deuxième comité de suivi du protocole de sortie de crise de l’hôpital de Carhaix (Finistère) se déroulera en préfecture, à Quimper, à partir de 14 h 30. Les défenseurs de l’hôpital attendent la réouverture 24 heures sur 24 du service des urgences de l’hôpital, quatre jours après la manifestation qui a attiré des milliers de personnes.

Christian Troadec, maire de Carhaix, annonce qu’il fera un compte rendu de cette réunion devant les défenseurs de l’hôpital à 18 h, mercredi soir. Rendez-vous est donné devant le hall d’entrée du centre hospitalier.

Les autres signataires invités

« Les autres signataires du protocole d’accord sont aussi évidemment invités à venir s’exprimer devant la population, explique-t-il. L’espoir est de pouvoir annoncer aux gens du Centre-Bretagne la réouverture 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 des urgences, conformément au protocole d’accord signé par l’État, le 27 octobre dernier, il y a presque un an. L’État doit tenir ses engagements. Un an ça suffit ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/urgences-de-carhaix-un-nouveau-rassemblement-organise-ce-mercredi-a-18-h-devant-lhopital-5957630a-8944-11ef-a747-441efd5dcd49

 

Ouest-France

REPORTAGE. Des milliers de Centre-Bretons en colère luttent pour leur hôpital, à Carhaix

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Entre 3 500 personnes, selon la gendarmerie, et 10 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté à Carhaix (Finistère) ce samedi 12 octobre 2024, pour exiger la réouverture permanente du service des urgences et défendre l’hôpital public.

Le rassemblement s’est déroulé devant l’entrée de l’hôpital carhaisien.

Le rassemblement s’est déroulé devant l’entrée de l’hôpital carhaisien. | KÉVIN GUYOT, OUEST-FRANCE

« La dégradation de notre patrimoine social est insupportable, en particulier concernant la santé. » En colère, Michel Mieussens et Françoise Le Clec’h, 70 ans, n’ont pas hésité longtemps avant de venir grossir les rangs de la manifestation pour exiger la réouverture 24 heures sur 24 des urgences de Carhaix (Finistère), ce samedi 12 octobre 2024.

Voir aussi : « On va gagner » : plusieurs milliers de manifestants pour les urgences de Carhaix, ce midi

À 11 h 30, la foule colorée par des dizaines de drapeaux et de pancartes est déjà massée devant l’estrade, à l’entrée de l’hôpital. Sur la façade de l’établissement, une grande banderole est déployée. « L’urgence, c’est l’hôpital », peut-on y lire. Les premiers « Carhaix, Carhaix, résistance ! » résonnent sous une pluie fine pendant que des fumigènes sont allumés sur le balcon du centre hospitalier.

Banderole et fumigènes au balcon de l’hôpital. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Selon la gendarmerie, 3 500 personnes participent au rassemblement, contre 10 000 selon les organisateurs. L’appel à la mobilisation a été entendu dans cette ville de 7 200 habitants, dont de nombreux commerces ont baissé le rideau en solidarité. À la tribune, les discours de personnalités politiques allant de Philippe Poutou, porte-parole du NPA - L’anticapitaliste, à Corentin Le Fur, député Droite républicaine des Côtes-d’Armor, s’enchaînent. Syndicalistes et défenseurs de l’hôpital prennent aussi la parole.

La foule s’est massée devant l’entrée de l’hôpital. Ils étaient entre 3 500 (selon la gendarmerie) et 10 000 (selon les organisateurs). | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

« Nous envisageons une action de groupe »

« Un grand effort a été fait car toutes les formations démocratiques prennent la parole pour soutenir ce combat transpartisan », salue Christian Troadec, maire régionaliste de Carhaix, figure de proue du mouvement.

Christian Troadec a pris la parole au début du rassemblement, demandant le respect du protocole de sortie de crise. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Mélanie Thomin, députée Parti socialiste du Finistère, fustige « l’absence de réaction de l’État, l’inaction de l’Agence régionale de santé » et les convocations en garde à vue de militants. Ce samedi, c’est plus largement l’hôpital public et l’accès aux soins pour tous qui sont défendus.

Mélanie Thomin, députée PS du Finistère. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Lire aussi : Défense de l’hôpital de Carhaix : « On n’a pas l’habitude de se laisser faire »

Tous réclament le respect du protocole de sortie de crise, signé en préfecture en octobre 2023, dont l’engagement principal était la réouverture des urgences. La pression est mise sur le comité de suivi, qui se réunit le 16 octobre à la préfecture de Quimper : « Nous envisageons une action de groupe pour manquement aux obligations de soin. On aura besoin de vos signatures pour porter ce recours en justice », lance Annie Le Guen, coprésidente du comité de défense.

Un cortège vers la gendarmerie

Peu après 13 h, Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance, invite la foule à prendre la direction de la gendarmerie, « symbole de l’État », située à quelques centaines de mètres. Sur place, malgré la présence du bagad de Carhaix en tête, la situation se tend légèrement avec des jets de pétards, avant un rapide retour au calme.

C’est la fin de la manifestation, mais pas des espoirs. La réouverture rapide des urgences est attendue, au risque de voir la colère passer une étape supplémentaire, dans une ville qui « ne lâchera rien ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/reportage-des-milliers-de-centre-bretons-en-colere-luttent-pour-leur-hopital-a-carhaix-df791944-8898-11ef-a747-441efd5dcd49

 

Ouest-France

REPORTAGE. Précis, rapides… Ils se sont affrontés pour savoir qui ouvrait le mieux les coquillages

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Le Concours régional des écaillers Bretagne nord se tenait à Morlaix (Finistère), samedi 12 octobre 2024. Trois épreuves avaient lieu, dont l’ouverture de 48 huîtres et la réalisation d’un buffet de fruits de mer, pour déterminer qui était le meilleur.

Tiphaine Seguin, chef de cuisine à la Maison de l’océan, à Brest, a participé au Concours régional des écaillers Bretagne nord, à Morlaix (Finistère), le 13 octobre 2024. En 2023, il l’avait emporté.

Tiphaine Seguin, chef de cuisine à la Maison de l’océan, à Brest, a participé au Concours régional des écaillers Bretagne nord, à Morlaix (Finistère), le 13 octobre 2024. En 2023, il l’avait emporté. | OUEST-FRANCE

« On cherche le savoir, le savoir-faire et le savoir-être », résume Hélène Clautour, présidente du syndicat des écaillers. Samedi 12 octobre 2024, le Concours régional des écaillers Bretagne nord avait lieu, à Morlaix (Finistère). Cinq concurrents se sont affrontés, lors de trois épreuves.

La première était une épreuve de connaissance, avec dix questions sur le monde conchylicole. La deuxième épreuve, plus spectaculaire, consistait à ouvrir 48 huîtres, « 24 creuses, numéro 3, 12 plates et 12 spéciales », énumère Stéphanie Collec, secrétaire du Comité régional de la conchyliculture Bretagne nord, le plus rapidement possible, tout en dressant le mieux possible son plateau.

Lors du Concours régional des écaillers Bretagne nord à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024, les cinq concurrents ont notamment dû ouvrir 48 huîtres et les présenter correctement. | OUEST-FRANCE

« On vise l’excellence »

Rapidement, le départ est donné. Certains travaillent des gants, d’autres non. Rapides, assurés, les professionnels ouvrent les huîtres, sous les yeux des curieux. Chez eux, pas d’hésitation dans le geste. Catherine Alvado, ostréicultrice à Plougasnou, à Térénez, est jury pour la première fois. Elle décrit : « Il ne faut pas que le manteau, la partie noire à l’intérieur du coquillage, soit baissé. L’huître doit être posée bien à plat, pour être bien étalée, et qu’elle ait toujours son eau. Elles ne doivent pas se chevaucher les unes les autres. »

Avec des gestes rapides et assurés, les concurrents du Concours régional des écaillers Bretagne nord qui avait lieu à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024, ouvrent les huîtres et les disposent sur un plateau. | OUEST-FRANCE

Pour les professionnels, savoir ouvrir correctement une huître et bien la présenter est important. Il faut plusieurs années, pour avoir un mollusque de qualité. Un membre du jury résume : « Trois ans de travail peuvent être gâchés par une mauvaise ouverture. On vise l’excellence. »

Un jury analyse la qualité de l’ouverture des huîtres des compétiteurs du Concours régional des écaillers Bretagne nord, à Morlaix (Finistère), le 12 octobre 2024. | OUEST-FRANCE

Tiphaine Seguin, chef de cuisine à la Maison de l’océan, à Brest, vainqueur du concours en 2023, donne quelques conseils, pour bien ouvrir les fameux coquillages. « Pour une huître creuse, il faut la prendre aux deux tiers », décrit-il en positionnant sa main autour de la coquille, jusqu’à laisser seulement un tiers visible. « Vous tomberez sur le côté, reprend-il. Ensuite, il faut jouer un peu avec l’huître, vous l’inclinez, poursuit-il en insérant son couteau, vous sectionnez le nerf, et vous avez une huître bien ouverte. » Facile.

Il faut empoigner par-derrière les huîtres plates, « jouer un peu avec le couteau, une fois que vous êtes rentré, on incline et on sectionne le nerf ». Le professionnel conseille de se protéger les mains, « avec un torchon par exemple », pour éviter de se couper avec le coquillage. Lors de la dernière épreuve, les cinq concurrents ont à nouveau dû ouvrir différents coquillages, pour préparer un buffet de fruits de mer.

Au terme de la compétition, c’est Gabriel Hantrais, venu d’Ille-et-Vilaine, qui l’a emporté, devant le brestois Tiphaine Seguin. Tous deux sont qualifiés pour la finale nationale, qui aura lieu en février à Paris.

https://www.ouest-france.fr/insolite/reportage-precis-rapide-ils-se-sont-affrontes-pour-savoir-qui-ouvrait-le-mieux-les-coquillages-0bdbdbf0-8887-11ef-a747-441efd5dcd49 

 

Ouest-France

À Morlaix, 150 personnes réunies en soutien à Gaza et au Liban, ce samedi

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À Morlaix (Finistère), 150 personnes ont répondu à l’appel à manifester de l’Association France Palestine solidarité, samedi 12 octobre 2024, à 17 h.

Environ 150 personnes manifestent en soutien à la Palestine.

Environ 150 personnes manifestent en soutien à la Palestine. | OUEST-FRANCE

À Morlaix (Finistère), 150 personnes ont répondu à l’appel à manifester de l’Association France Palestine solidarité (AFPS), samedi 12 octobre 2024, à 17 h. La mobilisation a pris le départ depuis la place Puyo, près de la Manufacture. « Stop aux bombardements, de Gaza au Liban », scandent les manifestants. Ils portent de nombreux drapeaux de la Palestine et certains arborent aussi des photos d’habitants de Gaza, décédés dans le conflit. « Beyrouth, Gaza, cessez-le-feu immédiat », crient-ils également.

Les manifestants en soutien à Gaza et au Liban étaient environ 150 à Morlaix (Finistère), samedi 12 octobre 2024. | OUEST-FRANCE

Dans le cortège, deux jeunes hommes, Thomas et Antoine, qui participent habituellement peu à ce genre de mobilisation. Mais « de voir que le conflit s’élargit, s’intensifie et prend vraiment une dimension régionale », les a incités à se déplacer aujourd’hui.

D’autres associations associées à la mobilisation

En plus de l’AFPS, la Ligue des droits de l’Homme, Amnesty International, le Mouvement pour la paix, les syndicats FSU et Solidaires, le Parti socialiste, le Parti communiste français, France insoumise, EELV, l’UDB (union démocratique bretonne) font partie de la manifestation.

Le cortège de 150 manifestants en soutien à la Palestine et au Liban c’est arrêté place des Otages, à Morlaix (Finistère), samedi 12 octobre 2024. | OUEST-FRANCE

Comme depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, l’association demande un cessez-le-feu immédiat sur Gaza, mais aussi l’arrêt de «l’agression israélienne contre le Liban », explique-t-elle.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-150-personnes-reunies-en-soutien-a-gaza-et-au-liban-ce-samedi-265b56ae-8869-11ef-a747-441efd5dcd49

 

Ouest-France

Centrale à gaz de Landivisiau : huit manifestants condamnés à la prison avec sursis

Adélaïde HASLE TIENGOU

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À la suite de manifestations contre la construction d’une centrale à gaz à Landivisiau, en février et mars 2019, huit personnes ont été condamnées à de la prison avec sursis par la cour d’appel de Rennes.

Huit personnes ont été condamnées par la cour d’appel de Rennes (photo d’illustration).

Huit personnes ont été condamnées par la cour d’appel de Rennes (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Huit personnes ont été condamnées par la cour d’appel de Rennes, vendredi 11 octobre 2024, à de la prison avec sursis. Elles étaient notamment poursuivies pour des dégradations de biens, en l’occurrence des barrières de sécurité, en marge de manifestations contre la construction d’une centrale à gaz, en février et mars 2019, à Landivisiau (Finistère).

Une vive tension

Le 23 février 2019, une centaine de personnes s’étaient introduites sur le site des travaux de construction de la centrale, en marge d’une manifestation. La tension avait été vive et des personnes avaient repoussé les forces de l’ordre.

Le 23 janvier 2020, le tribunal correctionnel de Brest avait condamné sept d’entre elles, à des peines amende pour refus de prélèvement ADN. Six avaient été relaxées pour dissimulation de leur visage. Les huit prévenus avaient été rejugés par la cour d’appel de Rennes le 13 septembre 2024.

Prison avec sursis

Dans une décision du 11 octobre 2024, sept des prévenus sont condamnés à deux mois de prison avec sursis pour dégradation de biens ; le huitième, à trois mois avec sursis pour dégradation de biens et violences aggravées sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Trois d’entre eux ont également été condamnés à des peines amende de 300 euros (de 100 à 200 euros assorties du sursis) pour refus de prélèvement ADN.

Sur la réparation des dommages s’élevant à 26 217 euros concernant la dégradation du matériel de la Centrale électrique, la cour d’appel a confirmé le jugement de première instance pour six des prévenus.

La cour d’appel a, cependant, débouté la SAS Compagnie électrique concernant un éventuel préjudice moral.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/centrale-a-gaz-de-landivisiau-huit-manifestants-condamnes-a-la-prison-avec-sursis-2115f45a-87e3-11ef-9d52-666b76e7521b

 

Ouest-France

INFO OUEST-FRANCE. Pourquoi la SNSM ne peut toujours pas utiliser ses nouveaux navires de sauvetage

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La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) renouvelle ses vedettes hauturières, ses plus gros navires. Les premières unités ont été livrées en retard mais les tests donnent entière satisfaction. Sauf que la SNSM et les affaires maritimes s’opposent sur deux points. Selon nos informations, les discussions, houleuses, sont remontées jusqu’au ministre de la Mer. Et pour l’instant, la SNSM n’a pas le droit de les utiliser pour sauver des vies.

Le nouveau NSH1 « Mona Rigolet II », de la station SNSM de Goury, près de La Hague (Manche).

Le nouveau NSH1 « Mona Rigolet II », de la station SNSM de Goury, près de La Hague (Manche). | OUEST-FRANCE

Pour la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), cela aurait dû être Noël avant l’heure. La célèbre institution commence, depuis cet été, à recevoir ses nouveaux navires. Nom technique : NSH1, pour navire de sauvetage hauturier de première classe.

Plus gros navires de la flotte de la SNSM, qui compte plus de 800 unités (du jet-ski aux plus gros navires), les navires hauturiers de classe 1 sont utilisés pour sauver des vies en haute mer, dans des conditions parfois extrêmes. Les nouveaux modèles, longs de 17,5 mètres, viennent remplacer les canots tout temps (CTT).

Ils abordent aussi une nouvelle livrée. Exit le vert et orange traditionnel, le célèbre designer français Philippe Starck a imaginé un mélange blanc, gris et orange.

Après le drame de l’Aber Wrac’h en 1986, où cinq bénévoles de la SNSM ont perdu la vie en sortant secourir un voilier, un « grand plan national a été mis en place pour moderniser la flotte. Les premiers canots tout temps arrivent à la fin des années 80, début des années 90. Leur durée de vie est de 30 à 35 ans, donc aujourd’hui, il faut les remplacer », explique Baptiste Fantin, directeur technique national de la SNSM et bénévole depuis 1995.

C’est un chantier girondin, Couach, qui a remporté l’appel d’offres. « Nous avons commandé 10 navires en 2022, cinq de plus en 2023. Et nous travaillons en ce moment pour les commandes à passer en 2025 », poursuit le directeur technique.

Nouvelles commandes en 2025

La SNSM aurait besoin de commander « 4 ou 5 navires hauturiers de plus en 2025 », révèle Olivier Stosskopf, le directeur technique adjoint. Mais la SNSM est freinée par son budget, déjà réduit de 2 millions d’euros par l’État lors de la présentation du projet de loi de finance 2025 ce jeudi 10 octobre.

En plus des dons et de ce budget alloué par l’État, le SNSM dépend fortement des subventions accordées par les départements et régions. Or « certains départements et régions nous ont déjà prévenus qu’ils vont les réduire. Et donc nous, on réduit nos commandes », poursuit-il, sans souhaiter donner de noms des collectivités concernées.

Tous les canots tout temps ne seront pas remplacés, ou certains le seront par des unités plus petites et moins coûteuses. « Dans certains ports, le nombre de pêcheurs a fortement diminué en 30 ans, les besoins ne sont plus les mêmes », relève ainsi Olivier Stosskopf.

Pour le moment, deux NSH1 ont été livrés. Un à la station de La Cotinière, sur l’île d’Oléron et l’autre à celle de Goury, près de La Hague. La station de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) devrait recevoir son navire très prochainement. Celle de l’Herbaudière, sur l’île de Noirmoutier, en possède également un, mais il s’agit d’un prototype, opérationnel depuis février 2024. Celui-ci aborde d’ailleurs l’ancienne livrée verte et orange.

Bateau « nouvelle génération »

Stéphane Lebreton, président de cette station, l’apprécie grandement. « Tout a été pensé pour la sécurité. À l’intérieur, dans la timonerie, on a de l’espace. Ça apporte beaucoup de confort. On sent que c’est un bateau nouvelle génération », liste-t-il.

La direction technique de la SNSM a pu échanger avec le patron de la station de Goury, qui a testé le navire « dans des creux de 4 mètres, en sortant du bassin d’Arcachon », relate Olivier Stosskopf. « Selon lui, le bateau est extraordinaire. Sur les anciens canots, nous devions porter des casques à l’intérieur tellement c’était bruyant. Ce n’est plus le cas sur les nouveaux modèles », poursuit-il.

L’ergonomie a été entièrement repensée, et un nouveau système de récupération des naufragés, installé. « Ce système dit d’écope ressemble à un plateau grillagé. Il descend dans l’eau et permet de remonter un naufragé à l’horizontale. C’est beaucoup plus pratique que sur les anciens CTT où nous avions une potence et où il fallait passer la personne secourue dans un harnais », apprécie-t-il.

Problème des radeaux de survie

Mais le programme a pris du retard. Le navire de la station de Goury par exemple, devait être livré fin janvier 2024. Pour cause de « problèmes d’homologation », rapportaient à ce moment nos confrères du marin, la livraison a été repoussée au printemps, et a eu lieu finalement fin juillet. Sauf… que les équipes de la SNSM ne peuvent toujours pas les utiliser en condition réelle, a appris Ouest-France. Seule la formation est autorisée.

Deux points, demandés par les affaires maritimes, sont à revoir. Le premier concerne « les navires de la Cotinière et de Goury. Les affaires maritimes n’ont pas validé la position des radeaux de survie, et ont demandé au chantier Couach de la revoir. Il faut réétudier un emplacement, le valider, refaire le support, donc cela demande des études, un prototype, l’industrialisation… nous espérons que cela ne prenne qu’un mois ou deux », révèle Olivier Stosskopf.

Les émissions de la discorde

Mais dans un courrier des affaires maritimes adressé à Ouest-France début octobre, un autre point d’achoppement entre les deux organismes émerge. Le dossier des NSH1 « est bien connu et a fait l’objet de très nombreux échanges avec la SNSM. […] À ce stade, la SNSM estime qu’elle n’est pas en mesure de respecter la réglementation environnementale spécifique à la zone Manche-Mer-du-Nord, s’agissant de l’annexe VI de la convention MARPOL relative aux émissions de Nox (oxyde d’azote), connue sous le nom de TIER 3 ».

Un point qui paraît bien technique, mais qui a des répercussions immédiates pour la SNSM. Il s’agit d’une obligation, sur certains navires puissants naviguant dans ces deux mers, d’installer un dispositif anti-pollution. Un « pot catalytique », image Olivier Stosskopf, ce système qui réduit les émissions de nos voitures.

Mais ce pot catalytique pèse, pour les NSH1, « entre 700 et 900 kg. Et il nous coûte 150 000 € de plus par bateau », explique le directeur technique adjoint.

La SNSM a rapporté ce problème aux affaires maritimes, expliquant aussi ne pas avoir reçu de réponse des industriels concernant les conséquences d’une rentrée d’eau de mer dans ce système qui fonctionne « à partir de 250 degrés ». Armée de ces arguments, la SNSM a demandé une dérogation aux affaires maritimes.

Ces dernières, dans leur courrier, expliquent « avoir accordé, le 21 avril 2023, un délai de deux ans afin que la SNSM puisse proposer une solution de sortie cohérente ».

Mais d’après la SNSM, ce délai était « ambigu. Nous l’avons interprété comme voulant dire que les bateaux mis en construction à partir d’avril 2025 devraient être équipés de ce dispositif. Alors que pour eux, ça voulait dire qu’à partir de cette date, tous les navires, même ceux construits avant, devront en être équipés », affirme Olivier Stosskopf.

Selon le directeur technique adjoint, ce dispositif obligatoire ne serait utilisé « que pendant 30 % du temps en mer. Or les navires de pêches de cette taille sortent des milliers d’heures par an. Nos navires sortent, en moyenne, entre 50 et 100 heures par an ».

Négociations au plus haut niveau

Autre argument : selon lui, les sociétés de sauvetage en mer d’autres pays, comme le Royaume-Uni, ont le droit de bénéficier d’exemption. La SNSM demande donc le même passe-droit. Pour le moment, cette obligation concerne seulement le navire de la station de Goury, qui navigue en Manche et en mer du Nord.

Mais des négociations internationales sont en cours pour faire appliquer prochainement la même obligation en Méditerranée . « Et un jour, ce sera au tour de l’Atlantique », suppose Olivier Stosskopf. Si la SNSM doit équiper ses 15 navires commandés, cela représenterait un surcoût de 2,25 millions d’euros. Plus, encore, si elle commande comme prévu d’autres NSH1 en 2025.

Les deux parties ont confirmé à Ouest-France que ce sujet est négocié ces jours-ci entre l’amiral Emmanuel de Oliveira, président de la SNSM, et le nouveau ministre de la Mer, Fabrice Loher.

En attendant la fin de ces échanges, les anciens canots tout temps sont « conservés. Le temps que les équipes se familiarisent avec les nouveaux moyens, il y a une période de tuilage », conclut de son côté Baptiste Fantin. Les sauvetages en haute mer sont donc toujours assurés, mais pour le confort et la sécurité des équipages de la SNSM, il faudra encore patienter.

https://www.ouest-france.fr/mer/snsm/info-ouest-france-pourquoi-la-snsm-e-peut-toujours-pas-utiliser-ses-nouveaux-navires-de-sauvetage-385e7000-8622-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

Hôpital de Carhaix : à quoi s’attendre lors de la manifestation pour les urgences du 12 octobre ?

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La mobilisation de ce samedi 12 octobre 2024 pour exiger la réouverture 24 heures sur 24 des urgences de Carhaix (Finistère) s’annonce très suivie. Où se garer ? Qui sera présent ? À quelle heure ? Voici le programme de la journée.

Ici, en mars 2023, une mobilisation concernant la sauvegarde du service de maternité avait réuni plus de 5 000 personnes.

Ici, en mars 2023, une mobilisation concernant la sauvegarde du service de maternité avait réuni plus de 5 000 personnes. | ARCHIVES THIERRY CREUX, OUEST-FRANCE

C’est ce samedi 12 octobre 2024 qu’est organisé le rassemblement pour exiger la réouverture complète des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère). Une matinée dédiée à la revendication mais aussi à la recherche de solutions. Voici comment la manifestation va s’organiser à Carhaix.

Où cela se déroulera-t-il ?

La matinée va s’organiser en deux temps. Le premier, c’est au Karaez Park, à partir de 8 h 30 où un forum sur la gestion hospitalière en Bretagne est organisé par l’association Bretagne majeure. De nombreux élus, professionnels de santé et comités de défense d’hôpitaux sont attendus.

Le deuxième, c’est à partir de 11 h 30 devant l’entrée de l’hôpital de Carhaix, à l’appel du comité de défense et du comité de vigilance de l’hôpital. Le rassemblement sera rythmé de prises de paroles.

Qui sera présent ?

Les appels à manifester ont été lancés par dizaines ces dernières semaines de la part d’élus locaux, d’associations, de collectivités, de syndicats, de commerces, de professionnels de santé… Des appels relayés au-delà du Centre Ouest Bretagne. Des parlementaires et des comités de défenses d’autres hôpitaux ont annoncé se joindre à cette mobilisation. Les habitants seront aussi présents. Sans oublier la catapulte, symbole de la lutte pour l’hôpital.

À combien de manifestants s’attendre ?

C’est difficile à prédire, mais on peut s’attendre à une forte mobilisation. La première manifestation concernant les urgences en septembre 2023 avait réuni 1 500 personnes. Quelques mois plus tôt, alors que l’avenir du service maternité inquiétait, ce sont 5 000 à 10 000 personnes qui avaient défilé en ville.

S’il préfère ne pas donner un chiffre, Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance, estime qu’un objectif est déjà atteint : « On a réussi à faire bouger toute la Bretagne. Il y a des collages à Rennes, à Redon, à Vitré… On a fédéré du monde. Quand je vois le nombre d’appels à manifester, c’est énorme. Il y a une unité générale. On espère que ça se concrétisera par une présence physique. »

Où se garer ?

L’hôpital de Carhaix se situe à quelques centaines de mètres du centre-ville, qui compte de nombreux parkings. Mais la circulation pourrait être compliquée car des travaux ont actuellement lieu sur une portion de l’axe principal du centre-ville, rue Félix-Faure.

Le parking de la place de Verdun, devant l’église Saint-Trémeur, ou celui de l’école de la République sont situés à proximité de l’hôpital. Un peu plus loin, il sera aussi possible de stationner sur la place de la Tour-d’Auvergne, sur le parking situé de l’église de Plouguer, rue de Brest, mais également sur celui de la rue Ernest-Renan.

Attention, il ne sera en revanche pas possible de laisser sa voiture sur la place du Champ-de-Foire en raison du marché hebdomadaire.

Le service Hep Le Bus ! suspendu

Poher communauté fait savoir que le service de transport gratuit Hep Le Bus ! sera suspendu entre 11 h 30 et 13 h ce samedi, le temps de la manifestation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/hopital-de-carhaix-a-quoi-sattendre-lors-de-la-manifestation-pour-les-urgences-du-12-octobre-b3c0ed28-879d-11ef-a747-441efd5dcd49

 

Ouest-France

Isabelle Huppert, Public Enemy… De New York à Paris, le photographe des stars expose à Morlaix

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Connu pour ses photos de mode et ses portraits de stars, Geoffroy de Boismenu, qui vit dans le quartier de Primel à Plougasnou (Finistère), expose jusqu’au 24 novembre 2024 à Morlaix, au Sew et au Tempo.

Geoffroy de Boismenu, photographe facétieux de la presse de mode depuis les années 90.

Geoffroy de Boismenu, photographe facétieux de la presse de mode depuis les années 90. | OUEST-FRANCE

Il fallait oser photographier les chaussettes dépareillées de Francis Ford Coppola que le cinéaste enfile, pour se prouver tous les matins qu’il est libre. Geoffroy de Boismenu l’a fait. Photo décalée au milieu des portraits tout aussi décalés. « Je n’ai jamais cessé de faire des portraits », souligne l’homme qui a, en ce moment, les honneurs de la Galerie du Léon et du Tempo au Sew. L’artiste y expose ses photos jusqu’au dimanche 24 novembre 2024.

Humour, dérision et regard décalé

Dans cette exposition soutenue par Wart et La Salamandre, s’épanouissent l’humour, la dérision et le regard décalé sur le monde de ce photographe de mode. Elle réunit plus d’une centaine de photos. Une partie en noir et blanc « parce que plus réaliste, même si j’ai de la couleur. » Une grande partie est constituée de photos de commandes publiées dans la presse magazine.

Les portraits imposants de Geoffroy de Boismenu au Tempo. | OUEST-FRANCE

Ses premiers portraits, réalisés dans la perspective d’amorcer « une série cohérente, furent ceux du curé du village de ma mère, de son coiffeur, de la marchande d’articles de pêche et des paysans alentour. Je les ai tous photographiés en noir et blanc, en lumière naturelle et sur un fond blanc. Ce sont eux que j’ai présentés aux journaux quand j’ai commencé à montrer mon travail », raconte le photographe qui a ses attaches à Primel.

Il a « shooté » Public Enemy

Installé à New York dans les années 90, il shoote des artistes dont la cote commence alors à exploser comme Biggie avant son premier album, le groupe de RZA et Prince Paul, des légendes comme Public Enemy, célèbre groupe de hip-hop. Il travaille pour des labels et des magazines, s’intègre vite au circuit hip-hop de la ville et se constitue un beau fonds photographique personnel.

« Plus tard, je me suis mis à la couleur et j’ai essayé une autre façon de faire, une autre mise en scène. C’est mon expérience de photographe de mode qui m’a permis de passer ce cap… Pas de lumière ajoutée, pas de pied photo, pas d’assistant, pas d’action superficielle, une focale normale, des prises de vues in situ, ce genre de choses. »

Portraits de stars, galerie du Léon. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : Dans le pays de Morlaix, un projet innovant pour penser l’Ehpad de demain

Il restait caché derrière un buisson, une porte entrouverte ou coincé entre deux poubelles. « Le modèle n’était parfois plus très conscient de l’endroit exact où je me trouvais. C’est comme ça que j’ai photographié Isabelle Huppert. »

Puis il revient au noir et blanc, avec des photos «   sur fond blanc qui met davantage en avant la chair et les tissus. » D’une grande force, leur mise en scène sur les murs du Tempo ne devrait laisser personne indifférent.

Pratique : exposition jusqu’au dimanche 24 novembre 2024, galerie du Léon au Sew et au Tempo.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/isabelle-huppert-public-enemy-de-new-york-a-paris-le-photographe-des-stars-expose-a-morlaix-9d51623e-8630-11ef-b6fa-b23d57e555f7

 

Ouest-France

Voiles de Camaret : des démissions dans l’air

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Alain Sevellec, le président historique de l’association Voiles de Camaret (Finistère) annonce avoir démissionné. Deux autres administrateurs quittent également l’aventure.

Le port de Camaret-sur-Mer était à la fête dimanche 18 août 2024, pour la seconde journée des Voiles de Camaret.

Le port de Camaret-sur-Mer était à la fête dimanche 18 août 2024, pour la seconde journée des Voiles de Camaret. | OUEST-FRANCE

Dans une newsletter transmise aux abonnés numériques de l’événement maritime, mercredi 25 septembre 2024, le président historique de l’association Voiles de Camaret annonce avoir démissionné et s’en explique. « Après une fête réussie, j’ai malheureusement constaté une prise de distance d’une partie majoritaire du conseil d’administration par rapport à mes convictions, à mon engagement, à ma personne ».

Vers « de nouvelles aventures »

Dimanche 29 septembre, nouveaux départs. Ils sont aussi annoncés par le président démissionnaire et via les listes de mailing de l’association. « Après ma démission, deux membres du conseil d’administration, Frédéric Letur, cheville ouvrière du site internet, et Marithé, mon épouse, ont aussi signifié leur désir de quitter Voiles de Camaret et s’impliquer avec moi dans de nouvelles aventures, plus près des marins, plus près des bateaux. »

« Pas plus longtemps dans cette ambiance »

Dans sa lettre de démission consultable sur internet, Frédéric Letur, basé en Haute-Savoie, détaille en plusieurs paragraphes « l’attitude de certains membres du conseil d’administration qui a consisté depuis cette fête à ne faire que critiquer ce qui a été fait […] J’ai le sentiment de me trouver face à des personnes qui ne font rien […] Je ne me vois pas travailler plus longtemps dans cette ambiance. »

À découvrir

Contacté jeudi 10 octobre 2024, Alain Sevellec explique : « Rien n’est officiellement fait et reste soumis à la prochaine assemblée générale de l’association ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/camaret-sur-mer-29570/voiles-de-camaret-des-demissions-dans-lair-d69ab1c8-8665-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

À Morlaix, où sont les 1,5 million d’euros de Rebond industriel ? Le sénateur Fichet s’en inquiète

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En 2023, Morlaix communauté était lauréat du dispositif financier Rebond industriel, qui débloquait une enveloppe d’1,5 million d’euros pour soutenir les projets industriels du secteur. En 2024, alors que cinq entreprises avaient été identifiées, seules deux ont bénéficié de fonds. Le sénateur Jean-Luc Fichet va écrire au Premier ministre, pour en savoir plus.

Morlaix communauté a été la première agglomération bretonne lauréate du dispositif Rebond industriel.

Morlaix communauté a été la première agglomération bretonne lauréate du dispositif Rebond industriel. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le sénateur du Finistère, Jean-Luc Fichet, a évoqué, jeudi 10 octobre 2024, le dispositif Rebond industriel. En janvier 2023, Morlaix communauté en avait été lauréat, ce qui lui donnait accès à une enveloppe d’1,5 million d’euros, pour soutenir le développement de projets industriels dans le secteur.

Un bureau d’études à 150 000 €

Un bureau d’études, « payé 150 000 € », pointe le sénateur, avait été missionné pour identifier les entreprises qui cochaient toutes les cases pour bénéficier de cet argent. Cinq avaient été retenues, susceptibles d’obtenir un financement. Il s’agissait d’Hemarina, Ineo defense, Sermeta, Bosch et Primel gastronomie. Un comité de pilotage territorial avait également validé ces entreprises.

Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, fait le point sur les dossiers de la rentrée. | OUEST-FRANCE

Finalement, en mai 2024, à la surprise de plusieurs acteurs du secteur, dont le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot, seules deux entreprises avaient bénéficié de fonds, sans que l’enveloppe totale d’1,5 million d’euros ne soit consommée. Il s’agissait de Bosch, à Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, et Primel gastronomie, à Plougasnou. « Les trois autres sont en attente », note le sénateur.

Pour lui, ce retour en arrière par rapport aux avis du bureau d’études et du Copil (Comité de pilotage) est « un désastre pour le territoire de Morlaix communauté. Nous avions incité ces entreprises à aller vite », pointe-t-il. « Je pars du principe qu’à partir du moment où on paye un bureau d’études 150 000 € pour étudier cinq dossiers, on peut imaginer que tous les obstacles sont levés et que les dossiers vont aller vite et être financés si les crédits sont en place », s’agace-t-il.

Ministre, Premier ministre : le sénateur veut une réponse

Rapidement, au printemps 2024, le sénateur avait écrit au ministre de l’Industrie, sans réponse. Il avait inscrit une question orale, afin d’avoir un retour, mais l’Assemblée nationale a été dissoute. Il a ensuite écrit un courrier au Premier ministre Gabriel Attal, là aussi sans réponse.

Il annonce donc : « Je vais réécrire à Michel Barnier, le nouveau Premier ministre. » La situation pose plusieurs questions : à savoir, qu’est devenu le restant de l’enveloppe d’1,5 million d’euros, mais aussi, « quid des entreprises ciblées mais qui n’ont pas fait l’objet de financement à l’heure actuelle ? ». Il espère cette fois-ci que ses demandes ne resteront pas lettre morte.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-ou-sont-les-1-5-million-deuros-de-rebond-industriel-le-senateur-fichet-sen-inquiete-68f58716-871d-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

Ces fonds vont peut être servir a régler le loyer des gendarmeries ?

 

Ouest-France

Loups en Finistère : une délégation de la Coordination rurale reçue par le préfet

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Mercredi 9 octobre 2024, le préfet du Finistère, Alain Espinasse, a rencontré une délégation de la Coordination rurale du département. L’objet de cette réunion : échanger sur les prédations de loups.

Un loup d’Europe. Photo d’illustration.

Un loup d’Europe. Photo d’illustration. | THIERRY CREUX/ARCHIVES OUEST-FRANCE

Mercredi 9 octobre 2024, le préfet du Finistère, Alain Espinasse, a rencontré une délégation de la Coordination rurale du département. L’objet de cette réunion : échanger sur les prédations de loups.

« Avec Stéphane Buron, directeur de la DDTM [Direction départementale des territoires et de la mer], ils s’accordent sur le fait qu’il y a au moins un loup en Finistère, et que la possibilité d’un nombre supérieur était effectivement à envisager, au regard du grand nombre de prédations à différents endroits du Finistère », précise la Coordination rurale 29, dans un communiqué.

À la question des analyses salivaires à titre expérimental, « demandées par la Coordination rurale depuis deux ans sur les cadavres des animaux prédatés », le préfet « semble donner une suite favorable dans des conditions à définir : établir un protocole, trouver un laboratoire et mobiliser des financements ».

Communiquer avec les services de l’État

Au sujet des tirs de défense, et comme pour les dégâts de prédateurs, « Alain Espinasse souligne l’importance de communiquer avec les services de l’État et de faire des demandes écrites à la suite des actes de prédation, afin qu’elles soient étudiées par ses services », poursuit le syndicat agricole.

L’importance de bien informer les éleveurs des démarches à suivre lors d’une prédation a été mise en avant. Ces éléments devraient être présentés lors du prochain comité départemental loups, mi-novembre.

https://www.ouest-france.fr/animaux/loup/loups-en-finistere-une-delegation-de-la-coordination-rurale-recue-par-le-prefet-bc27a682-8720-11ef-b49e-ab2f8fa8efa0

 

Le Diben jeudi 10 octobre 2024

Plougasnou. Le GR34 fermé pour combien de temps ?

Photo pyb29

 

Ouest-France

Santé mentale : le maire de Morlaix a adressé une lettre au Premier ministre, pour alerter

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Le maire de Morlaix (Finistère) Jean-Paul Vermot a adressé une lettre au Premier ministre, Michel Barnier, pour l’alerter sur plusieurs situations inquiétantes liées à la prise en charge des personnes ayant besoin d’un suivi psychiatrique.

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère).

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Incendie rue du Mur, à l’été 2023, coups de couteau, plus récemment… Dans une lettre adressée au Premier ministre Michel Barnier, le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot, l’a alerté sur la situation de la prise en charge des personnes ayant besoin de soins psychiatriques. Dans les deux cas cités ci-dessus, « à deux reprises, ces personnes ont été maintenues dans le milieu ordinaire, malgré la gravité des alertes », estime-t-il.

Lire aussi : Incendie rue du Mur à Morlaix : irresponsable pénalement, il est envoyé à l’hôpital psychiatrique

Lors de sa déclaration de politique générale, le nouveau Premier ministre a indiqué que la santé mentale était un « enjeu qui lui tenait à cœur », et celle-ci est même Grande cause nationale 2025. Face à cela, Jean-Paul Vermot écrit : « Vous comprendrez la colère et les craintes des victimes, mais également de nos concitoyennes et concitoyens, qui peuvent voir réapparaître dans l’espace public des auteurs de faits d’une rare gravité. »

Pour l’élu, « l’attente d’une judiciarisation de ces situations ne peut être la seule option, alors qu’une réponse en termes de prévention et de prises en charge de la santé mentale de ces auteurs […] devrait être une voie plus efficace ».

Ne pas pointer du doigt un acteur en particulier

Le maire indique se tenir à « l’entière disposition » du Premier ministre, « pour échanger sur ces situations, qui je l’espère, pourront vous mener à un travail gouvernemental ouvrant de nouvelles perspectives quant à l’évitement de ces faits graves ».

Il conclut : « Vous comprendrez qu’il ne s’agit en aucune façon de pointer un acteur en particulier, mais bien de réinterroger la fluidité et l’efficacité de toute la chaîne des acteurs publics : police, justice, santé mentale, addictologie, action sociale et le rôle des collectivités territoriales confrontées à ces cas problématiques. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/sante-mentale-le-maire-de-morlaix-a-adresse-une-lettre-au-premier-ministre-pour-alerter-91949252-81af-11ef-8449-517f3066b99b

 

Ouest-France

Algues vertes en baie de Morlaix : deux associations interpellent l’Agence régionale de santé

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Les associations Défense des victimes des marées vertes et Force 5 ont alerté, par courrier, l’Agence régionale de santé de Bretagne sur la présence d’algues vertes en putréfaction dans la baie de Morlaix (Finistère).

Yves-Marie Le Lay (à gauche) et Jean-Yves Quéméneur, sur le site du Frout, en août 2024.

Yves-Marie Le Lay (à gauche) et Jean-Yves Quéméneur, sur le site du Frout, en août 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le secrétaire de l’association Défense des victimes des marées vertes, Yves-Marie Le Lay, et Jean-Yves Quéméneur, président de l’association environnementale Force 5, ont interpellé l’Agence régionale de Santé de Bretagne quant à la présence d’algues vertes en baie de Morlaix.

Alertées par des riverains, vivant à la frontière de Taulé et Locquénolé, « incommodés par des odeurs permanentes d’œufs pourris caractéristiques de la présence du gaz hautement toxique, l’hydrogène sulfuré », dégagées par les algues vertes.

Les deux associations se sont rendues sur les lieux, « équipées de masque à gaz et de détecteurs », écrivent-ils. Elles auraient détecté des concentrations d’hydrogène sulfuré de 100 ppm (particules par million, des mesures supérieures au seuil d’alerte fixé à 1 ppm), avec des pics proches de 200 ppm, « et cela à 25 mètres des premières habitations ». Des observations similaires auraient été faites au Frout, à Carantec.

Une faune quasi inexistante

Les deux associations rapportent aussi avoir constaté, vendredi 4 octobre 2024, au bord des rives de Locquénolé, une faune quasi inexistante, alors que la baie de Morlaix est réputée « pour l’abondance des espèces littorales ». Une seule gravette a été recensée, « aucune autre trace de vie, seulement de mort : coquillages vides qui émergent çà et là, dispersés ou en tas. En l’absence de nourriture, les échassiers ont fui les lieux. »

Selon les deux associations, la couleur noire qui imprègne le sédiment est caractéristique de la présence d’algues vertes séchées.

Elles demandent à l’ARS une meilleure information de la population sur les risques encourus et que des mesures préventives soient prises en amont.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-baie-de-morlaix-deux-associations-interpellent-lagence-regionale-de-sante-ae71f802-86db-11ef-b49e-ab2f8fa8efa0

 

Ouest-France

Maël de Calan. « Nos politiques sont menacées par l’ampleur de ce qui est en train de se produire »

Rosemary BERTHOLOM.

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« Je suis très en colère face à ces déclarations mensongères et révoltantes. » Le président du conseil départemental du Finistère monte au front. Selon lui, « les discours qui ciblent les collectivités locales en disant que celles-ci sont une cause importante du déficit public de la nation et dont on déduit un effort soi-disant de 5 milliards d’euros qui est en réalité de 10 milliards d’euros sont mensongers et révoltants ».

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère.

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Je suis très en colère, et Dieu sait que je crois que l’équilibre des comptes publics à l’échelle de la nation est nécessaire, mais là c’est la pire des manières », déclare le président du conseil départemental du Finistère.

« Le discours est profondément mensonger, à la limite de la malhonnêteté »

Maël de Calan affirme qu’il pèse son propos. « C’est la première fois que j’emploie des mots aussi durs en direction de l’État depuis le début de mon mandat. Je pense chacun de ces deux mots : ce sont des discours mensongers et révoltants. » Il ajoute : « Et encore, je peux vous dire que je suis un des plus modérés de mes collègues présidents de Département. »

Pour l’élu de droite, les discours de l’État sont « mensongers car l’effort qui sera demandé aux collectivités locales est plus proche de 10 milliards d’euros que de 5 milliards d’euros si on regarde le détail. L’effort sera donc considérablement plus fort qu’indiqué. » Il complète : « L’État s’endette pour financer son fonctionnement à force de mal gérer. Les collectivités locales, elles, s’endettent uniquement pour financer leurs investissements. »

Le président appuie : « Ce discours est révoltant parce que la quasi-totalité des augmentations des dépenses des Départements est liée à des transferts de charges de l’État. » Et donne une illustration : « Au milieu de l’été, la veille de la démission du gouvernement Attal, la ministre des Solidarités de l’époque nous a rajouté pour plusieurs centaines de millions d’euros (5 millions en Finistère) d’extension du Ségur à des populations qu’on oubliait les oubliés du Ségur. »

« La quasi-totalité des augmentations des dépenses des Départements est liée à des transferts de charges de l’État ».

Maël de Calan donne trois exemples « concrets » : « les augmentations des salaires du Ségur, décidés par l’État dans le champ du médico-social laissé à la charge des Départements. C’est près de 40 millions d’euros, au total, en Finistère. Deuxième exemple : l’extension de la Prestation de compensation du handicap (PCH). C’est décidé par l’État, payé par les Départements. Troisième exemple : réduction des effectifs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Qui intervient derrière ? Les Départements avec l’aide sociale à l’enfance ».

« Que les fruits de ces efforts restent dans les collectivités plutôt que d’aller financer les paniers percés de Paris »

Pour le président du conseil départemental, « les collectivités peuvent contribuer à l’effort de redressement des comptes publics même si c’est l’État qui a creusé le déficit, même si c’est l’État qui a complètement laissé déraper le déficit ».

Comment ? « En limitant la hausse de ses dépenses, en faisant des économies supplémentaires sur le fonctionnement et les dépenses. Deux conditions : qu’on arrête les transferts – assumés ou déguisés – de charges. On ne peut pas payer quatre fois. Deuxième condition : garder le fruit des économies réalisées. On peut parfaitement réduire le déficit en faisant des économies sur la dépense. On peut participer au redressement des comptes de la nation. À titre personnel, je pense que c’est nécessaire et souhaitable. Tout le monde y contribue. Chacun à sa juste part et en arrêtant ces transferts de charges. »

Il martèle : « Entendez qu’on souhaite participer à l’effort mais il faut qu’il soit proportionné aux responsabilités et que les fruits de ces efforts restent dans les collectivités plutôt que d’aller financer les paniers percés de Paris. »

« Si cette proposition était mise en œuvre, aboutirait à raboter les moyens des Ehpad, des pompiers, du handicap… »

Maël de Calan était à Paris ce mercredi 9 octobre 2024. « Nous sommes plusieurs présidents de Départements à nous retrouver à l’Assemblée des Départements de France, à Paris, ce mercredi. On savait que cela arrivait donc nous avions décidé de nous réunir. »

Une riposte des élus se prépare. « On va se battre. Je vais écrire à nos huit députés et quatre sénateurs pour leur demander de se positionner, publiquement, sur cette proposition qui, si elle était mise en œuvre, aboutirait à raboter les moyens des Ehpad, des pompiers, du handicap… Est-ce que c’est vraiment ce que souhaitent nos représentants au plan national ? Je pense que non. »

« Un gigantesque coup de massue »

Quelles pourraient être les conséquences sur le budget du Département ? « Il est sûr que l’équation qui était déjà extrêmement difficile avec l’effondrement des DMTO, l’explosion des dépenses obligatoires avec le Ségur non compensé et transféré par l’État, si en plus, alors qu’on attendait des recettes supplémentaires, on nous les enlève. C’est un gigantesque coup de massue. Qu’on ne nous parle plus de partenariat avec les territoires. »

Concrètement ? « On devra faire un budget extrêmement complexe. On a absorbé toutes les dépenses obligatoires supplémentaires, on a absorbé la baisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO, moins 55 millions d’euros en deux ans) et on a fait des économies partout dans le Département – ce que l’État a été incapable de faire sur son administration. Là, c’est la goutte d’eau. Toutes nos politiques sont menacées par l’ampleur de ce qui est en train de se produire. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/mael-de-calan-nos-politiques-sont-menacees-par-lampleur-de-ce-qui-est-en-train-de-se-produire-7d64422a-8662-11ef-b49e-ab2f8fa8efa0

 

Ouest-France

À Locquirec, La zone artisanale de Trougourezou s’agrandit

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Le conseil municipal de Locquirec (Finistère), réuni jeudi 3 octobre 2024, poursuit le projet de développement de sa zone artisanale. Plusieurs lots y seront aménagés dans le but d’accueillir de nouvelles entreprises.

De nouvelles entreprises pourront s’installer dans la zone Trougourezou.

De nouvelles entreprises pourront s’installer dans la zone Trougourezou. | OUEST-FRANCE

Une extension de la zone artisane de Trougourezou de près de 7 000 m² est programmée à l’horizon 2026, sur la parcelle AK198 de 6 754 m², acquise par la commune en juin 2024. Le conseil municipal a lancé une consultation auprès d’architectes afin de réaliser une esquisse d’aménagement de cette parcelle en plusieurs lots destinés à l’installation d’entreprises.

Le choix du cabinet de géomètres AT Ouest et de l’architecte Gildas Kernaleguen a été validé à l’unanimité pour accompagner le conseil dans sa réflexion. Le montant de la prestation s’élève à 3 770 €.

« Nous allons tâcher d’optimiser au mieux ce terrain, explique le maire, Gwenolé Guyomarc’h. En prenant en compte la réglementation concernant la voirie pour gérer la circulation des véhicules des artisans et de leurs clients et partenaires. Nous y accueillerons des entreprises artisanales, commerciales ou tertiaires grâce à différents dispositifs, comme la location ou la location avec option achat. »

LIRE AUSSI : Contre l’installation d’une antenne Orange, Locquirec saisit, à nouveau, le tribunal administratif

Les riverains de Pennenez entendus

Le 5 septembre, la réunion publique de présentation du projet de la future zone d’activité de Pennenez, avait suscité plusieurs remarques de la part des riverains. Les élus en ont tenu compte et déposé une demande de permis modificatif. « Nous avons pris en considération la demande des habitants de l’impasse des Pâquerettes, de supprimer des places de parking de stationnement initialement prévu le long de leur impasse. En compensation, deux places de stationnement seront créées plus loin sur le terrain. Un local poubelle et un lieu de stationnement pour les vélos seront aménagés. »

De plus, un élargissement de la voie va permettre de faciliter la circulation, ainsi que l’entrée et la sortie de l’impasse. Il améliorera la visibilité sur le croisement et la possibilité d’accéder en double file à la cuve de récupération des eaux de pluie et au local poubelle. Dans ce nouveau projet, « la rue des Pâquerettes reste une impasse », rassurent les élus.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-locquirec-la-zone-artisanale-de-trougourezou-sagrandit-4b5e45c0-8638-11ef-b6fa-b23d57e555f7

 

Ouest-France

Samedi à Morlaix, une manifestation « offensive et animée » en soutien à la Palestine et au Liban

Zoé BOIRON.

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L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et de nombreuses associations, ONG et partis politiques appellent à manifester samedi 12 octobre 2024, à 17 h, à Morlaix (Finistère). Le départ se fera place Puyo, près de l’IUT.

François Rippe, de l’AFPS, lors d’une précédente manifestation à Morlaix (Finistère).

François Rippe, de l’AFPS, lors d’une précédente manifestation à Morlaix (Finistère). |  ARCHIVES OUEST-FRANCE

Après plus d’une vingtaine de mobilisations durant un an, et une timide reprise le 20 septembre 2024, l’Association France Palestine Solidarité du pays de Morlaix espère une manifestation « offensive et animée », samedi 12 octobre 2024.

« Tourbillon meurtrier »

Le rendez-vous est fixé à 17 h, pour ne pas empiéter sur l’appel à manifester devant l’hôpital de Carhaix, à 11 h 30 le même jour. Le départ se fera place Puyo, près de l’IUT de Morlaix, puis le défilé gagnera l’hypercentre de Morlaix.

Ligue des droits de l’Homme, Amnesty international, le Mouvement pour la paix, les syndicats FSU, Solidaires, le Parti socialiste, le Parti communiste français, France insoumise, EELV, l’UDB (union démocratique bretonne) : de nombreux acteurs s’associent à cette manifestation.

« Nous sommes rentrés dans un tourbillon guerrier, meurtrier », commente François Rippe. Le président de l’antenne morlaisienne de l’AFPS craint un nouveau désastre humanitaire avec l’évacuation de la partie nord de la bande de Gaza, ordonnée par Israël. Il s’inquiète pour les hôpitaux du secteur et les déplacements forcés de population.

Lire aussi : En un an de guerre à Gaza, combien de personnes ont-elles été tuées, blessées ou déplacées ?

L’AFPS et ses partenaires demandent, toujours, l’obtention « d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et l’arrêt de l’agression israélienne contre le Liban ». Ils souhaitent aussi une suspension de l’accord qui lie l’Europe à Israël, et une position claire de l’État français, des actes forts, qui passeraient par une reconnaissance de l’État de Palestine.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/samedi-a-morlaix-une-manifestation-offensive-et-animee-en-soutien-a-la-palestine-et-au-liban-9a18a1d4-8650-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

Comment le Port-musée de Douarnenez tente de conserver des traces du «Roca» avant sa déconstruction

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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Alors que le vétuste langoustier Notre-Dame-de-Rocamadour pourrait quitter Douarnenez pour être déconstruit à Brest (Finistère) à la mi-octobre 2024, le Port-musée, propriétaire, multiplie les initiatives pour faire vivre sa mémoire. Il lance notamment un appel aux artistes locaux pour valoriser des morceaux du navire.

Le langoustier « Notre-Dame-de-Rocamadour » mouille depuis des années dans le bassin à flot du Port-Rhu de Douarnenez.

Le langoustier « Notre-Dame-de-Rocamadour » mouille depuis des années dans le bassin à flot du Port-Rhu de Douarnenez. | VILLE DE DOUARNENEZ

Les planètes seront-elles alignées lors des grandes marées du 18 octobre 2024, pour permettre enfin au vieux langoustier Notre-Dame-de-Rocamadour  de quitter le bassin à flot du Port-Rhu de Douarnenez (Finistère) afin d’être déconstruit à Brest ? Le Port-musée, propriétaire, croise les doigts. En attendant la date fatidique, l’établissement multiplie les initiatives pour garder des traces de ce dernier vestige de l’époque de la pêche à la langouste dans les eaux mauritaniennes.

Des éléments conservés

« Nous avons documenté au maximum le bateau, explique Sarah Chanteux, directrice par intérim. L’intérieur et l’extérieur ont été photographiés et scannés. Nous avons réussi à faire de la numérisation 3D. Des films ont été réalisés avec des témoignages d’anciens pêcheurs qui ont mené des campagnes à bord du Roca. »

Le Port-musée cherche des artistes qui seraient intéressés pour récupérer des morceaux du langoustier « Notre-Dame-de-Rocamadour » avant sa déconstruction. | OUEST-FRANCE

Plusieurs pièces (hublots, portes des frigos…) ont également été conservées comme objets de la collection en mémoire du navire. Et le souvenir de la pêche dite « mauritanienne » devrait vivre à travers le Kromagoul. Cette annexe du langoustier Jep, en cours de restauration sur le chantier de la place de l’Enfer, pourrait, à terme, entrer dans le parcours permanent du Port-musée.

Appel aux artistes

Plus original, l’établissement douarneniste lance un appel aux artistes locaux pour récupérer quelques morceaux du Notre-Dame-de-Rocamadour, en bois ou en métal, et les travailler au gré de leur inspiration.  « Ça serait une belle façon symbolique de mettre en valeur le Roca. Les personnes intéressées peuvent nous contacter. Mais il faut faire vite », prévient Sarah Chanteux.

La cabine de pilotage du « Notre-Dame-de-Rocamadour », retirée en 2018 puis entreposée tout au bout de la jetée du Flimiou, au port du Rosmeur, a été intégralement déconstruite à l’été 2024. | VILLE DE DOUARNENEZ

À noter que la cabine de pilotage, qui a été retirée en 2018 puis entreposée tout au bout de la jetée du Flimiou, au port du Rosmeur, a été intégralement déconstruite cet été. Les moteurs, stockés dans un hangar, sont également partis.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/comment-le-port-musee-de-douarnenez-tente-de-conserver-des-traces-du-roca-avant-sa-deconstruction-e4505bbe-860c-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Le Diben mercredi 09 octobre 2024

Force 5 : Faune littorale bretonne menacée

Force 5 Association

Lire aussi : Algues vertes : la baie de Morlaix menacée, alerte une association (Reporterre)

Photo pyb29

Diaporama : Jean Yves Quéméneur, breton sentinelle de la nature

 

Ouest-France

Dans le pays de Morlaix, un projet innovant pour penser l’Ehpad de demain

Zoé BOIRON.

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Et si l’Ehpad devenait un réel lieu d’épanouissement pour nos aînés ? Dans le pays de Morlaix (Finistère), le projet « Les sages ont un message » est lancé par vingt établissements du territoire pour recueillir la parole des résidents et améliorer leur qualité de vie.

Katia Barege, Morgane Hamon, Séverine Kerouanton, Gabrielle Cortes, Marie-Claire Miseriaux-Huard, Laurence Troadec, Murielle Cazeb, Karine Lesné, Jasmine Crenn, Sébastien Portier et Bleuenn Yvinec, portent le projet « Les sages ont un message » pour améliorer la vie en Ehpad dans le pays de Morlaix (Finistère).

Katia Barege, Morgane Hamon, Séverine Kerouanton, Gabrielle Cortes, Marie-Claire Miseriaux-Huard, Laurence Troadec, Murielle Cazeb, Karine Lesné, Jasmine Crenn, Sébastien Portier et Bleuenn Yvinec, portent le projet « Les sages ont un message » pour améliorer la vie en Ehpad dans le pays de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Le projet s’intitule « Les sages ont un message ». Porté par vingt Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du territoire et la filière gériatrique des pays de Morlaix, il a vu le jour grâce à un appel à projet lancé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), le 12 janvier 2023. Le thème : « La participation des personnes vivant en établissement : relever le défi de l’effectivité ».

Camille Barbaud, cheffe de projet pour la filière gériatrique, le handicap et la santé mentale, a présenté le dossier du territoire courant 2023. Il est l’un des sept lauréats retenus sur les 48 projets proposés. Ces lauréats sont financés à plus d’1, 2 million d’euros.

Comment améliorer la vie en Ehpad ?

En partant des souhaits des résidents. Pour cela, il faut recueillir leur parole. L’objectif : que les résidents soient acteurs de leur vie en Ehpad, de les replacer au cœur du fonctionnement de ces résidences.

Comment les professionnels se sont-ils investis ?

Un groupe de dix-huit professionnels, en grande majorité des animatrices et quelques aides-soignant(e)s, ont été formés, pendant six mois, afin de monter en compétences dans l’animation, la créativité et la façon d’utiliser l’intelligence émotionnelle et collective de la meilleure manière.

Cette période de formation leur a aussi permis de faire corps, de former un groupe soudé. « Les animatrices en Ehpad sont souvent la dernière roue du carrosse. C’était aussi un temps pour elle pour se retrouver et être valorisées », indique Sarah Noll, formatrice au laboratoire Open Factory de l’Université Bretagne occidentale (UBO).

Comment recueillir la parole des résidents ?

Une réunion, au Sew de Morlaix, lundi 7 octobre 2024, a déjà permis une première restitution face à une quarantaine de personnes. L’assemblée a été très attentive et source de remarques pertinentes. Les animatrices comptent désormais sur le bouche-à-oreille pour associer le plus grand monde à la réflexion.

Au sein des Ehpad, tous les résidents n’ont pas la capacité de s’exprimer. Les animatrices ont donc conçu des jeux pour délier les cœurs, à défaut de délier les langues. Il y a par exemple un jeu type Roue de la fortune® qui se base sur les époques de la vie ou un jeu de cartes qui permet d’associer les moments de la journée et des émotions.

Lire aussi : Ils décident d’ouvrir un bar dans un Ehpad : « tous les habitants peuvent venir prendre l’apéro ! »

Que faire de cette parole ?

Les souhaits des résidents et pistes d’amélioration vont être consignés dans des cahiers. « Charge à nous de mener des actions sur le territoire » à partir de ces recueils, explique Camille Barbaud.

Pour cela, une mise en commun des idées sera faite avec les élus et acteurs du territoire lors de trois instances. Elles auront lieu à chaque fois salle Paugam, au centre hospitalier des pays de Morlaix de 10 h 30 à 12 h, les lundis 20 janvier, 9 juin et 6 octobre 2025.

Lire aussi : À Morlaix, l’Ehpad de Bélizal pourrait devenir une résidence pour les étudiants

Pourquoi c’est un projet innovant ?

Le Labers (Laboratoire d’étude et de recherche en sociologie) de Brest et le laboratoire d’innovation Open Factory vont suivre cette expérimentation. S’il est concluant, le modèle créé en pays de Morlaix pour s’exporter.

https://www.ouest-france.fr/societe/ehpad/dans-le-pays-de-morlaix-un-projet-innovant-pour-penser-lehpad-de-demain-a91d94d0-8571-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

À Perros-Guirec, « pas d’immeuble, mais un pôle santé » sur la place du Marché, plaide un collectif

Victor GUILLAUD-LUCET.

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Orange cherche à revendre une partie de ses anciens locaux situés sur la place du Marché de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Parmi les projets à l’étude, un immeuble d’habitation qui inquiète les riverains du quartier. Réunis en collectif, ils proposent d’y bâtir un pôle santé réunissant le laboratoire d’analyse et différents praticiens.

Jouxtant la place du Marché, les anciens locaux d’Orange pourraient accueillir un pôle santé regroupant un laboratoire d’analyse et une maison médicale « deux fois plus grande que celle déjà existante ».

Jouxtant la place du Marché, les anciens locaux d’Orange pourraient accueillir un pôle santé regroupant un laboratoire d’analyse et une maison médicale « deux fois plus grande que celle déjà existante ». | OUEST-FRANCE

« Construire des logements, c’est important, mais ça n’aurait pas de sens ici », entament Loïc Badouard et Jean-Christophe Lavaux. Les deux membres du collectif de la place du Marché de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) refusent de voir un immeuble d’habitation d’une vingtaine de logements se construire sur les anciens locaux d’Orange, situés à proximité immédiate de leurs maisons.

Une parcelle idéalement située, mais…

Mis en vente partielle depuis plusieurs mois, ce terrain de 2 900 m² et le bâtiment bâti au sein de la parcelle sont idéalement situés sur les hauteurs de Perros-Guirec. Pourtant, peu d’offres ont été transmises au propriétaire, affirment les membres du collectif. « C’est à cause des 250 m² qui accueillent aujourd’hui des équipements techniques d’Orange, et qui devront rester en l’état et propriété de l’entreprise », précise Loïc Badouard, voisin direct des anciens locaux. Sans compter les réseaux de câbles souterrains qui empêchent la construction de parking ou de nouvelles fondations en sous-sol.

Du fait de ce cahier des charges complexe, peu d’entreprises se sont jusqu’alors présentées pour la reprise de ce terrain. Mais dernièrement, un promoteur immobilier de Rennes (Ille-et-Vilaine) se serait positionné en tant qu’acheteur, avec la volonté d’y bâtir un immeuble d’une vingtaine de logements. Un projet qui ne ravit pas le voisinage : « Ils m’ont même approché pour essayer d’acheter ma maison pour agrandir leur projet, reprend Loïc Badouard. C’est un quartier paisible, et ce projet immobilier entraînerait la disparition des arbres sur le terrain. »

Mais le collectif ne s’envisage pas « comme des agitateurs s’opposant bêtement à cette opération. Nous proposons plutôt, à travers un autre projet structuré et bien avancé, d’y installer un nouveau pôle santé ».

Loïc Badouard et le collectif voulaient originellement défendre les arbres de la parcelle voisine de la sienne. Le projet de pôle santé permettrait de protéger les pins noirs d’Autriche tout en attirant de nouveaux praticiens dans la commune. | OUEST-FRANCE

Un laboratoire d’analyse et des spécialistes

Cette idée de réhabilitation, le collectif de la place du Marché l’a construite en s’appuyant sur l’expertise d’un consultant indépendant, lui aussi habitant du quartier, mais qui souhaite pour l’instant resté anonyme. Ils ont d’ores et déjà contacté plusieurs promoteurs qui pourraient s’emparer de ce dossier. Et potentiellement permettre à Eurofins, laboratoire d’analyse médicale déjà implanté dans la commune, de s’y installer : « Ils sont à l’étroit et cherchent de nouveaux locaux », assure le consultant indépendant.

Aux côtés du laboratoire pourraient s’installer des cabinets de médecins spécialistes, « notamment des ophtalmologues ou des dentistes. Nous explorons en ce moment plusieurs pistes », note le porteur de projet, en précisant que des visites ont déjà eu lieu. « Les autres praticiens sont les bienvenus : il y a de l’espace sur le site ! »

Lire aussi : Pénurie de médecins en Trégor : l’ARS revoit sa copie pour faciliter leur installation

Pour les membres du collectif, l’installation d’un grand pôle médical à proximité de cette place centrale de la cité des Hortensias tombe sous le sens : « À l’heure où l’on parle de déserts médicaux, c’est une chance inouïe de réunir plusieurs praticiens différents sur un seul et même site. C’est important pour nos aînés, mais aussi pour les nouveaux habitants qui viennent en ce moment s’installer dans la commune. »

Un projet encore incertain

Reste qu’en l’état, tout ceci n’est encore qu’un projet que le collectif présentera à Orange d’ici la fin octobre. « Le hic, c’est que nous ne sommes pas au prix : nous sommes 15 % en dessous, reconnaît le consultant. Mais nous avons l’écoute d’Orange, parce que notre proposition ne consiste qu’en une réhabilitation qui pourrait voir le jour bien plus vite qu’un projet immobilier », assure Loïc Badouard.

Le collectif compte également sur le soutien de la commune pour que ce projet « sensé et structuré » puisse voir le jour : « Nous avons bon espoir que cela puisse se faire : parmi les projets de la ville figure la construction d’une nouvelle maison médicale. L’occasion est là », conclut le collectif.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/a-perros-guirec-pas-dimmeuble-mais-un-pole-sante-sur-la-place-du-marche-plaide-un-collectif-2198e290-8485-11ef-91d9-7f562215fe95

 

Ouest-France

Guerre des stupéfiants à Rennes : Et dans les autres villes, la police municipale est-elle armée ?

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Les événements violents qui marquent la capitale bretonne, depuis deux mois, en lien avec le trafic de stupéfiants, font ressurgir la question de l’équipement des policiers municipaux. Et ailleurs, comment cela se passe-t-il ? Exemples dans d’autres villes de France.

À Nantes (323 204 habitants), le débat sur l’armement des policiers municipaux n’est pas éteint.

À Nantes (323 204 habitants), le débat sur l’armement des policiers municipaux n’est pas éteint. | FRANCK DUBRAY / ARCHIVES OUEST FRANCE

Nice (351 011 habitants), la plus dotée. Elle a été la première ville à créer sa police municipale en 1961, avec quatre anciens militaires du 22e bataillon de chasseurs alpins. Quatorze années plus tard, la brigade dépasse le cap des 100 policiers. À son arrivée à la mairie en 2008, Christian Estrosi (UMP devenu Horizons) avait recruté 230 policiers municipaux (PM) (portant à 550 l’effectif).

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, Nice est la ville comptant le plus de policiers municipaux, avec 490 « PM » à la fin de l’année 2020. Cette police municipale est armée, équipée de gilets pare-balles et de caméras piétons.

Nantes (323 204 habitants), le débat pas éteint. « Les policiers municipaux ont le sentiment de ne pas être en sécurité, face à une délinquance de plus en plus violente. Comme les policiers nationaux, nous sommes des cibles », déclarait le syndicat FO police municipale, en 2022. Les élus d’opposition (droite et En Marche) y sont favorables. « Car la réalité, c’est que la PM sillonne le même terrain que la police nationale (PN) et est exposée à une population ultra-violente. L’uniforme, quel qu’il soit, est devenu une cible », s’était inquiétée, en séance de conseil municipal, Laurence Garnier, à la tête de l’opposition de droite et du centre à Nantes.

Lire aussi : Pourquoi de plus en plus de policiers municipaux s’équipent de caméras piétons

À Bordeaux (261 804 habitants), un référendum demandé. En écho à une rixe entre bandes rivales sur fond de trafic de stupéfiants, dimanche 29 septembre 2024, le sujet de l’armement de la police municipale s’est invité dans l’enceinte municipale. Au conseil municipal du 1er octobre, les groupes municipaux d’opposition de gauche (Bordeaux en luttes) et de droite (Bordeaux Ensemble) ont demandé un référendum d’initiative locale, pour que les Bordelais décident eux-mêmes si la police municipale doit être armée.

Les effectifs de la PM sont en progression de près de 23 % depuis 2020. L’objectif reste d’atteindre les « 250 agents actifs en 2026 », dont 200 policiers municipaux. Les agents bordelais avaient déposé, cet été, un droit d’alerte sociale, avec l’armement létal figurant dans leurs revendications. Mais en début d’année, le maire écologiste Pierre Hurmic estimait que les rôles de la police municipale et de la police nationale ne doivent pas être confondus.

À Grenoble (157 477 habitants), le refus assumé. Le maire écologiste Éric Piolle a défendu, en septembre, son refus d’équiper les agents municipaux d’arme létale. Il avait été pris à partie par des élus de droite, après qu’un agent municipal de la ville a été tué par balles. « Éric Piolle est un maire qui n’est pas sécuritaire et autoritaire, il ne parle que de prévention », avait jugé le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons). Ce à quoi l’élu avait répondu : « En tant qu’employeur, je considère qu’armer d’armes à feu notre police municipale, c’est les exposer à la fois à des missions qui ne sont pas les leurs, et à des risques que je ne suis pas prêt à prendre pour eux. »

Brest (139 619 habitants) sans police municipale. La métropole finistérienne est la dernière ville française de plus de 100 000 habitants sans police municipale. En 2020, le candidat investi par la République en marche, Marc Coatanea, avait fait campagne pour la création d’une police municipale d’au moins 50 agents. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, en 2021, les coups et blessures volontaires touchaient 6,6 % habitants à Brest.

Saint-Grégoire (10 075 habitants), la police armée depuis sept ans. Dans cette commune de la métropole rennaise, les policiers municipaux étaient équipés d’un pistolet Magnum 357 en 2017. « Armer la police, je n’y pensais pas nécessairement, reconnaissait le maire d’alors Pierre Breteau, centriste. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, de plus en plus d’agents de sécurité privée sont armés, donc la demande de notre police méritait d’être écoutée. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/guerre-des-stupefiants-a-rennes-et-dans-les-autres-villes-la-police-municipale-est-elle-armee-09d70632-8598-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

Guerre des stupéfiants à Rennes : l’armement de la police municipale est-il une solution ?

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Après les épisodes violents qui ont marqué la capitale bretonne, ces derniers jours, le sujet de l’équipement des agents municipaux en arme létale refait surface. Elle est réclamée par les syndicats de la police municipale et par les élus de l’opposition municipale. Décryptage.

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, au 31 décembre 2021, sur le territoire national, 58 % des policiers municipaux avaient une arme à feu. En 2020, ils étaient 53 %.

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, au 31 décembre 2021, sur le territoire national, 58 % des policiers municipaux avaient une arme à feu. En 2020, ils étaient 53 %. | OUEST-FRANCE

Quelle différence entre police nationale et police municipale ?

Leurs missions et leur fonctionnement sont différents. Un agent de la police municipale (PM) est placé sous l’autorité du maire, qui l’emploie. La PM de Rennes assure donc les missions que lui confie Nathalie Appéré à travers ses pouvoirs de police. Elle tisse un lien de proximité avec la population, sur les questions de sécurité.

Elle a pour vocation d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Si elle peut intervenir dans les situations de flagrant délit, elle ne dispose d’aucun pouvoir d’investigation et d’enquête, réservé à la police nationale. Elle travaille en étroite collaboration avec la police nationale dont elle assure le relais.

Une convention de coordination répartit les tâches entre agents municipaux et agents nationaux.

Lire aussi : Face à la délinquance, quels sont leviers dont disposent les communes pour agir

Quelle est la « panoplie » du policier municipal à Rennes ?

L’équipement de la police municipale a évolué ces dernières années. À Rennes, elle est actuellement dotée de gilets pare-balles, de pistolets à impulsion électrique, de bombes lacrymogènes, de tonfas (arme composée d’une matraque et d’une poignée ergonomique).

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, au 31 décembre 2021, sur le territoire national, 58 % des policiers municipaux avaient une arme à feu. En 2020, ils étaient 53 %.

Et la vidéoprotection ?

Elle était connotée à droite, quand en 2007, Nicolas Sarkozy, le président de la République d’alors, avait fait de la vidéosurveillance l’un des axes de sa lutte contre le terrorisme. Rebaptisée « vidéoprotection », elle permet l’appui des patrouilles lors de leurs interventions.

Dans un entretien accordé à Ouest-France , en septembre, la maire Nathalie Appéré annonçait le chiffre de « 125 caméras de vidéoprotection d’ici la fin de l’année. Le nombre montera à 155, en 2025. C’est au-delà de ce qui était prévu dans le Contrat de sécurité intégrée (CSI) signé avec Jean Castex (alors Premier ministre), en 2021, précisait-elle. On ajuste le dispositif, parce que le trafic se déplace. »

Lire aussi : À la police municipale de Rennes, les chiens comme arme de dissuasion massive

Le nombre d’un policier municipal pour mille habitants, avancé par l’opposant municipal Charles Compagnon, est-il pertinent ?

La police municipale qui se veut « une police de proximité » était passée de 61 à 73 agents, à Rennes, en 2017. L’année suivante, une brigade canine a été créée, et dotée de quatre agents avec chacun leur chien.

Les effectifs totaux sont aujourd’hui portés à 115 policiers municipaux, dans la capitale bretonne. « Mais il y a onze postes vacants, nuance Jérôme Jourdan, représentant FO pour la police municipale. Nous avons quatre départs annoncés, et un seul recrutement. »

Depuis deux ans, ces agents interviennent quotidiennement de 7 h à 2 h 30. « 1/1 000 c’est ambitieux, reconnaît Jérôme Jourdan. Ce serait souhaitable, sur un fonctionnement H24. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/guerre-des-stupefiants-a-rennes-larmement-de-la-police-municipale-est-il-une-solution-c611eab0-8575-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

 

Ouest-France

« La plus belle poubelle de Carantec »: une sculpture de poisson métallique va servir de bac à marée

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Le sculpteur métallier d’Henvic, Christophe Castellan, alias Xtophe, récidive à Carantec. Après son impressionnant dragon de métal installé, en août 2023, sur le mur d’une propriété au port, il vient de réaliser, pour le compte de la commune, un poisson qui va servir de bac à marée. Une belle façon d’associer l’art à l’environnement.

La satisfaction de l’œuvre bien faite pour Christophe Castellan (à droite) et Olivier Raoult, lundi, à Callot.

La satisfaction de l’œuvre bien faite pour Christophe Castellan (à droite) et Olivier Raoult, lundi, à Callot. | OUEST-FRANCE

 Je suis ravi que ce gros poisson puisse fédérer les citoyens autour d’un projet commun : la préservation de l’environnement de notre si belle baie , a développé l’artiste Christophe Castellan, alias Xtophe, lors de l’inauguration de son œuvre, lundi 7 octobre 2024.

 Tout a démarré lors de la balade artistique organisée le 19 mai par Flavie Despretz et l’association Train fatal. J’ai alors monté le projet avec Flavie. Et avec l’aide de mon collègue Olivier Raoult, lui aussi sculpteur métallier, j’ai réalisé l’œuvre en une journée , a ajouté Christophe Castellan, la qualifiant avec humour de  plus belle poubelle de Carantec . D’ailleurs validée par l’Architecte des bâtiments de France (ABF).

Lire aussi : Le dragon « Dreki », œuvre d’un sculpteur finistérien, veille désormais sur le port de Carantec

Une œuvre d’art pour recevoir les déchets

 Nous avons eu le souci de mettre du beau - une œuvre d’art - pour recevoir les déchets , a expliqué Nicole Ségalen-Hamon, la maire.  C’est le septième bac à marée installé dans la commune depuis notre arrivée en 2020, et le deuxième à Callot , a rappelé Alban Le Roux, premier adjoint, prolixe sur le sujet des déchets :  Notre objectif est de réduire le nombre de poubelles sur le territoire de la commune. Toutefois, une poubelle va être installée près du poisson de Xtophe. On observe que les gens font de plus en plus attention à leurs propres déchets et c’est une excellente chose. Par contre, il y a toujours autant de déchets marins. 

Lire aussi : « Il y a une forme de fierté » : un artichaut en métal sculpté et offert à la Ville à Saint-Pol-de-Léon

Un gros poisson de métal

Comme à son habitude, Xtophe a utilisé uniquement des anciennes pièces agricoles ou marines, et les a recyclées. Ainsi, par exemple, les nageoires latérales sont des vieux fers à cheval. Et la nageoire dorsale est constituée de tenailles.

Les promeneurs, très nombreux à Callot, ne pourront pas manquer le fameux poisson. Il trône à l’entrée du premier parking de l’île, après avoir été rivé sur une dalle en ciment par les services techniques de la commune. Et, dans les jours qui viennent, des informations utiles sur les déchets à trier seront apposées à côté de l’œuvre.  Merci pour l’emplacement symbolique que vous m’avez accordé , a conclu Xtophe à l’adresse des élus.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-plus-belle-poubelle-de-carantec-une-sculpture-de-poisson-metallique-va-servir-de-bac-a-maree-a42780a0-84ca-11ef-aa60-e9ecd5d09830

 

Ouest-France

L’association d’élèves infirmiers veut « créer du lien » entre eux et avec la communauté de Morlaix

Zoé BOIRON.

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Les élèves infirmiers et aides-soignants de l’IFSI-Ifas de Morlaix (Finistère) ont créé l’association Breizh Esi. Le but : créer du lien entre les promotions, organiser des événements, mais aussi se lier avec les commerçants du territoire.

Margaux Bossard, présidente de Breizh Esi, est en 2e année d’études d’infirmières à Morlaix (Finistère).

Margaux Bossard, présidente de Breizh Esi, est en 2e année d’études d’infirmières à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Breizh Esi, pour étudiants en soins infirmiers : c’est le nom de la nouvelle association créée par les élèves de l’IFSI-Ifas (Instituts de formations en soins infirmiers et Institut de formation des aides-soignants) de Morlaix (Finistère) en septembre 2024. Elle remplacera Adésif.

Son but premier est de fédérer les promotions entre elles. Avec les cours, les stages en milieu hospitalier, les 80 élèves de chaque niveau d’études de l’Ifsi et les 50 élèves de la promotion d’aides-soignants ne se croisent pas beaucoup.

Financer des sorties et rencontrer des employeurs

Vente de gâteaux dans les locaux de l’école, de pulls en partenariat avec À l’aise Breizh sur le site HelloAsso : les élèves se bougent pour récolter des fonds et pouvoir financer des sorties, des voyages.

Pour la convivialité, mais pas seulement. « L’an prochain, on aimerait aller à Paris pour la journée de l’infirmière en novembre. Il y a aussi des Salons où on peut discuter avec des employeurs. Ça peut être intéressant si on envisage par exemple d’aller travailler au Canada », développe MArgaux Bossard, présidente de la jeune association, étudiante de 2e année.

Lire aussi : Dans cet hôpital du Finistère, ils veulent créer un livret de naissance bilingue breton-français

Breizh Esi veut aussi « créer du lien avec la communauté de Morlaix, les commerçants ». Ils viennent de nouer un partenariat avec la conserverie de Carantec, Chikolodenn, pour revendre ses produits avec le logo de l’association dessus : mugs, gourdes personnalisables, et conserves.

Engagement pour Octobre rose

Les étudiants infirmiers veulent aussi se bouger et montrer l’exemple. En octobre, ils vendront des rubans pour Octobre rose au sein de leur école : « Les sommes seront reversées à la Ligue contre le cancer. »

Lire aussi : « J’ai de gros frais de gasoil » : ces étudiants qui vivent à la campagne racontent leurs difficultés

Ils souhaitent aussi relever un défi de kilomètres, Octobre rose connectée. « Tout le monde peut rejoindre l’équipe Breizh Esi ! » invite, et insiste, Margaux Bossard.

Présidente : Margaux Bossard ; secrétaire : Solène Coursimaud ; trésorière : Morgane Clec’h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/lassociation-deleves-infirmiers-veut-creer-du-lien-entre-eux-et-avec-la-communaute-de-morlaix-9f1e6c6a-8090-11ef-8449-517f3066b99b

 

Ouest-France

Dette publique et collectivités locales. « Attention à ne pas chercher des boucs émissaires »

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Courrier des lectrices et des lecteurs. « On ne répétera jamais assez qu’aucune collectivité locale n’a jamais emprunté un euro pour payer ces salaires, car cela leur ait rigoureusement interdit. Dès lors, en quoi ces embauches, qui ne génèrent pas d’emprunts, ont un rapport avec le déficit public ? »

«Oui, on peut leur imputer l’augmentation des impôts locaux, mais pas celui de la dette publique ! » Ici, un employé communal chargé du ramassage des déchets dans les rues de Rennes.

«Oui, on peut leur imputer l’augmentation des impôts locaux, mais pas celui de la dette publique ! » Ici, un employé communal chargé du ramassage des déchets dans les rues de Rennes. | OUEST-FRANCE, MARTIN ROCHE, ARCHIVES

Serge Leyronnas (Loire-Atlantique)

« Une petite musique bien connue réapparaît : la responsabilité des collectivités locales dans l’explosion de la dette publique. Bien sûr les collectivités locales ont certainement des efforts à faire pour améliorer leur gestion en optimisant l’emploi des fonds publics qu’elles gèrent. Bien sûr, l’augmentation du « mille-feuille territoriale » (région, département, intercommunalité, communes…) n’est pas toujours source de rationalité et d’économie.

Mais, quand en plein débat sur le déficit de la France, la Cour des comptes, relayée par de nombreux médias, vient pointer la responsabilité présumée des collectivités locales qui auraient embauché 100 000 agents en 10 ans, de qui se moque-t-on ?

D’abord, il faudrait mettre ces embauches en parallèle avec les compétences et missions transférées par l’État aux collectivités locales durant ces 10 ans et pointer les économies qu’aurait dû enregistrer l’État durant la même période.

Et puis, on ne répétera jamais assez qu’aucune collectivité locale n’a jamais emprunté un euro pour payer ces salaires, car cela leur ait rigoureusement interdit. Dès lors, en quoi ces embauches, qui ne génèrent pas d’emprunts, ont un rapport avec le déficit public ?

Oui, on peut leur imputer l’augmentation des impôts locaux, mais pas celui de la dette publique ! Sauf à imaginer que les ressources qui ont payé ces salaires auraient pu autofinancer des travaux et réduire le recours à l’emprunt. Mais quand une Région construit un lycée, ou un Département bâtit un collège, est-il souhaitable d’autofinancer ces travaux ? C’est-à-dire de faire payer « cash » en une année (par les contribuables) un équipement qui sera utilisé par plusieurs générations d’usagers. N’est-il pas de bonne gestion d’emprunter pour lisser dans le temps le financement ?

Les causes de l’explosion de la dette publique sont nombreuses, mais attention à ne pas chercher des boucs émissaires. »

https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/courrier-des-lecteurs/dette-publique-et-collectivites-locales-attention-a-ne-pas-chercher-des-boucs-emissaires-8fbff91c-8489-11ef-91d9-7f562215fe95

 

Ouest-France

Trophées 2024 du meilleur journal communal et communautaire du Finistère : voici les lauréats

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Ce jeudi 3 octobre 2024, à Brest, la remise des Trophées du Grand Prix 2024 du meilleur journal communal et communautaire du Finistère a clos la première journée du Carrefour des communes, où les maires du Finistère se rencontrent pendant deux jours. La Martyre est la plus petite commune récompensée.

Les sept collectivités lauréates représentées par leurs maires et président de communautés de communes.

Les sept collectivités lauréates représentées par leurs maires et président de communautés de communes. | OUEST-FRANCE

Par ce trophée, ce sont « les gens qui travaillent dans les mairies qui sont récompensées », a introduit Dominique Cap, président de l’Association des maires du Finistère, ce jeudi 3 octobre 2024, à la fin de la première journée du 10e Carrefour des communes. L’événement se tient au Quartz de Brest pendant deux jours et réunit les élus du département.

« Certains font le portage eux-mêmes »

Quels sont les meilleurs journaux communaux et communautaires du Finistère ? Dix-neuf publications communales ont été récompensées dans sept catégories, selon plusieurs critères : diversité, pertinence du contenu, originalité, mise en page. « Certains font le portage eux-mêmes, ça a été pris en compte par le jury. » Ce dernier était composé de techniciens, de partenaires et d’élus.

Sept catégories

Le palmarès a débuté par les communes de moins de 1 000 habitants. Le magazine de La Martyre termine premier devant ceux de Ploudiry et Laz. Ensuite, les catégories se sont enchaînées par strate de population. Le Faou, Melgven, La Forêt-Fouesnant, et Guipavas tirent leur épingle du jeu. La soirée s’est terminée par le trophée pour les communautés de communes. Concarneau Cornouaille agglomération et Quimperlé communauté finissent ex aequo devant le Pays bigouden sud.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/trophees-2024-du-meilleur-journal-communal-et-communautaire-du-finistere-voici-les-laureats-ffdc8c8c-81a6-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Ouest-France

INFO OUEST-FRANCE. Dans le grand Ouest, des établissements de santé victimes d’une cyberattaque

Coline PAISTEL.

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Depuis vendredi 4 octobre 2024 au soir, le groupe Hospi Grand Ouest, qui compte neuf établissements de Santé en Bretagne et Pays-de-la-Loire, est victime d’une cyberattaque entraînant de fortes perturbations sur son réseau.

La clinique La Sagesse, ainsi que d’autres établissements du groupe Hospi Grand Ouest, a été victime d’une cyberattaque.

La clinique La Sagesse, ainsi que d’autres établissements du groupe Hospi Grand Ouest, a été victime d’une cyberattaque. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Il est encore tôt pour évaluer l’ampleur de l’attaque. Dans la soirée du vendredi 4 octobre 2024, le groupe Hospi Grand Ouest, qui gère neuf établissements (1) de santé en Bretagne et Pays-de-la-Loire, a été victime d’une cyberattaque, selon nos informations. Plusieurs établissements seraient touchés.

« Nous n’avons plus d’internet », confiaient dans la nuit des salariés de la clinique de la Sagesse.

L’attaque toujours en cours

Ce samedi après-midi, l’attaque n’a pas encore été endiguée et le groupe doit faire face à des tentatives d’intrusion sur son réseau. Si l’accueil des patients se déroule normalement, l’accès aux prescriptions en ligne et aux dossiers patients peut être compromis selon les établissements. Une réunion d’urgence est prévue à 16 h.

Plus d’informations à venir…

(1) Les établissements du groupe Hospi Grand Ouest : Côtes-d’Armor : La Polyclinique du Trégor à Lannion, l’hôpital Privé des Côtes-d’Armor à Plérin ; Morbihan : la clinique mutualiste de la Porte de l’Orient à Lorient ; Finistère : la clinique mutualiste de Bretagne Occidentale à Quimper ; Ille-et-Vilaine : la clinique mutualiste La Sagesse à Rennes ; Loire-Atlantique : la clinique mutualiste de l’Estuaire à Saint-Nazaire, le centre SMR Jules Verne à Saint-Sébastien-sur-Loire ; Vendée : SSR Villa Notre Dame à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et la clinique Sud Vendée à Fontenay-le-Comte.

https://www.ouest-france.fr/societe/cyberattaque/info-ouest-france-dans-le-grand-ouest-des-etablissements-de-sante-victimes-dune-cyberattaque-e870f94c-8319-11ef-91d9-7f562215fe95

 

Ouest-France

Finistère. Une ville signe pour accueillir des personnes condamnées à des travaux d’intérêt général

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La Ville de Morlaix (Finistère), a signé une charte afin d’accueillir des personnes condamnées à réaliser des travaux d’intérêt général, le 1er octobre 2024. Une première dans le département.

La Ville de Morlaix (Finistère) a signé la charte travaux d’intérêt général, le 1er octobre 2024.

La Ville de Morlaix (Finistère) a signé la charte travaux d’intérêt général, le 1er octobre 2024. | MAIRIE DE MORLAIX

La Ville de Morlaix (Finistère) a signé, mardi 1er octobre 2024, une charte de partenariat avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), en tant que structure d’accueil de travail d’intérêt général (TIG) - travail non rémunéré (TNR).

Un groupe de personnes déjà accueilli à Morlaix

Concrètement, cette charte vise « à garantir la qualité des relations entre les partenaires du travail d’intérêt général, travail non rémunéré, ainsi qu’une exécution de la peine la plus profitable possible aux personnes qui y sont condamnées », écrit la mairie de Morlaix.
La charte est gage, notamment, « d’accueil des personnes avec bienveillance, sans préjugé ou discrimination, de faire de ces mesures judiciaires un temps utile dans le parcours de la personne, de favoriser l’insertion socioprofessionnelle de la personne […] ».

En lien avec la signature de cette charte, la Ville de Morlaix a reçu le premier groupe de personnes réalisant des travaux d’intérêt général dans les cimetières de la ville, du 18 au 30 septembre 2024. Ils étaient sept, originaires du secteur.

La cité du Viaduc est la première du département à signer cette charte et à recevoir le logo qui l’accompagne.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/finistere-une-ville-signe-pour-accueillir-des-personnes-condamnees-a-des-travaux-dinteret-general-10d4b4d0-8254-11ef-b32a-9779a0da911c

 

Ouest-France

Entre Brest et Plounérin, huit mois de travaux pour renouveler les voies ferrées

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Les travaux, commencés en septembre, visent à moderniser 12 km de rails sur la ligne Rennes-Brest. Ils entraînent une légère perturbation de la circulation des trains les soirs de semaine.

Certains trains seront remplacés par des cars pour la durée des travaux sur la ligne Rennes-Brest.

Certains trains seront remplacés par des cars pour la durée des travaux sur la ligne Rennes-Brest. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

Depuis le mois de septembre 2024, la SNCF a entrepris des travaux sur la ligne Rennes-Brest. Ces aménagements, qui interviennent dans le cadre du plan national de rénovation du réseau ferroviaire, devraient se prolonger jusqu’en août 2025. Ils se concentrent sur la portion entre Brest (Finistère) et Plounérin (Côtes-d’Armor), où 12 km de renouvellement de rails seront effectués.

Lire aussi : Un Ouigo Paris-Rennes supplémentaire et des trains plus rapides vers Brest et Quimper

Les TGV Paris-Brest limités

Les travaux, d’un montant de 23 millions d’euros, « seront réalisés de nuit, du lundi soir au vendredi matin (hors jours fériés), de 22 h à 5 h 30 », fait savoir SNCF Réseaux. Certains trains seront remplacés par des cars le temps des travaux.

Sur l’offre TGV, la compagnie informe d’une « limitation des deux derniers TGV Paris-Brest ». Le train de 18 h 35 effectuera son terminus à Saint-Brieuc jusqu’au 10 octobre, puis à Morlaix. Le train de 19 h 50 effectuera également son terminus à Saint-Brieuc. Ainsi, les voyageurs souhaitant rejoindre Brest devront emprunter le TGV de 17 h 53 pour une arrivée à Brest à 21 h 35.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/sncf/entre-brest-et-plounerin-huit-mois-de-travaux-pour-renouveler-les-voies-ferrees-6d4a0202-822b-11ef-91d9-7f562215fe95

 

Ouest-France

Contre l’installation d’une antenne Orange, Locquirec saisit, à nouveau, le tribunal administratif

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Opposée à l’installation d’un pylône de téléphonie mobile, la commune de Locquirec (Finistère) a été enjointe par le tribunal administratif d’accepter le projet en juillet 2024. Début octobre, le maire a fait savoir qu’il allait intenter une action en justice.

Le projet d’antenne de l’entreprise Totem, porteuse du projet Orange, sera proche des maisons dans le secteur de parc Treiz.

Le projet d’antenne de l’entreprise Totem, porteuse du projet Orange, sera proche des maisons dans le secteur de parc Treiz. | OUEST-FRANCE

La commune de Locquirec (Finistère) s’était opposée en avril 2021 au projet d’installation d’une antenne d’Orange. En juillet 2024, elle s’est vue contrainte, par le tribunal administratif de Rennes, de délivrer une non-opposition. « Ce n’était pas notre choix », rappelle Gwenolé Guyomarc’h, le maire de Locquirec, lors du conseil municipal du 3 octobre.

Cet arrêté de non-opposition accorde une déclaration préalable autorisant l’entreprise Totem, dorénavant porteuse du projet Orange, à poser un pylône mono tube de 25 mètres de hauteur, à mettre en place des armoires techniques et à installer une clôture.

LIRE AUSSI : Locquirec. Le maire contre l’antenne à Parc-Treis

Protéger les intérêts de la commune

Les riverains de parc Treiz, directement concernés par l’installation du pylône, avaient demandé la suspension de l’arrêté municipal du 11 juillet 2024. Aujourd’hui, ils viennent de déposer une requête en annulation devant le tribunal administratif à l’encontre de cette décision.

Il appartiendra au tribunal de se prononcer sur les arguments développés par les riverains dans leur requête tels que le problème des ondes, l’intégration au site et la perte de valeur des biens immobiliers.

« En 2021, nos premiers arguments étaient basés sur le droit du Code de l’urbanisme et du Plan local d’urbanisme, des arguments évacués par le tribunal », regrette le maire par ailleurs.

Le début d’une bataille en justice

De son côté, la commission urbanisme va prendre position sur un argumentaire pour protéger les intérêts de la commune, ont expliqué les élus lors du conseil, autorisant le maire à ester en justice en faisant appel au cabinet d’avocat Ares pour défendre au mieux la commune.

« Ce contentieux peut durer des années », souffle Gwenolé Guyomarc’h selon qui : « Depuis que Totem a repris le projet, on est plus sur le domaine du commercial, et non plus sur la couverture d’une zone blanche défendue dans un premier temps par Orange. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/contre-linstallation-dune-antenne-orange-locquirec-saisi-a-nouveau-le-tribunal-administratif-8eab59fe-824f-11ef-aa60-e9ecd5d09830

 

Ouest-France

Un partenariat de 3 millions d’euros entre la Région et Morlaix communauté

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Le partenariat permettra des investissements dans l’ensemble du territoire de Morlaix communauté (Finistère). Ils concerneront les logements, la culture, la santé, le sport et les commerces.

Laurence Fortin et Jean-Paul Vermot ont signé un partenariat de trois ans à 3 millions d’euros entourés d’élus locaux.

Laurence Fortin et Jean-Paul Vermot ont signé un partenariat de trois ans à 3 millions d’euros entourés d’élus locaux. | OUEST-FRANCE

Laurence Fortin, vice-présidente de la région Bretagne, aux territoires, économie et habitat et Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté (Finistère) ont signé, mercredi, une convention de partenariat sous l’appellation : Bien vivre partout en Bretagne. Cette convention s’étalera sur trois ans pour un montant d’investissement de près de 3 millions d’euros.

LIRE AUSSI : La Banque des territoires booste l’investissement en région

Adapter les communes à leur démographie

« Ce partenariat est un engagement fort au service des habitants », souligne Laurence Fortin. La région Bretagne va financer, d’ici 2025, des projets identifiés par les deux parties. Ces projets intéresseront la création de logements, de réhabilitation de salles de sport, de lieux culturels ou de commerces. Selon les élus, « des investissements qui offriront une meilleure qualité de vie en termes d’habitat, de mobilité et de services, tout en accompagnant les territoires dans les transitions ».

Ce programme répond à trois objectifs majeurs : accélérer les transitions et favoriser l’adaptation au changement climatique, adapter l’offre de logement et améliorer l’habitat face à l’urgence sociale et améliorer l’accès aux services de proximité, enfance, culture, sport, commerces, santé, tiers lieux, etc.

De nombreuses rénovations

Ainsi, la parcelle d’un ancien établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes deviendra une crèche à Plouigneau. À Plougasnou, le bâtiment de l’ancienne école va être rénové et agrandi pour devenir une médiathèque. La création d’un centre de santé et la rénovation de la salle de sport à Plounéour-Ménez seront étudiées. Vingt et un autres projets structurants seront aidés par la Région.

À Morlaix, l’ouverture de la Maison de la langue et de la culture bretonnes en 2025, la rénovation de la salle de sport Aurégan, de l’école Jean-Jaurès et de la MJC ont, entre autres, été évoquées, tout comme la création de commerces et logements sur l’îlot Dossen et la réhabilitation de la cité d’Aumont.

Des logements seront aussi livrés à Henvic, au Cloître-Saint-Thégonnec, Locquirec et Pleyber-Christ. Enfin, la réhabilitation du bar tabac et du restaurant à Plougonven et de la salle polyvalente à Garlan sera également examinée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/un-partenariat-de-3-millions-deuros-entre-la-region-et-morlaix-communaute-2f4678e8-80c6-11ef-9672-b5992577815b

 

Ouest-France

À Morlaix, cette directrice d’asso était-elle « très impliquée » ou avait-elle « une emprise » ?

Zoé BOIRON.

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L’ancienne directrice de l’association de réinsertion Les Chiffonniers de la joie, à Morlaix (Finistère), a saisi le conseil des prud’hommes pour contester son licenciement, décidé après un rapport alarmant de la Cour régionale des comptes en 2022. La justice a étudié son cas, ce jeudi 3 octobre 2024.

Les Chiffonniers de la joie existent depuis 1984 à Morlaix et permettent à leurs bénévoles une aide, parfois un hébergement et surtout de la réinsertion sociale.

Les Chiffonniers de la joie existent depuis 1984 à Morlaix et permettent à leurs bénévoles une aide, parfois un hébergement et surtout de la réinsertion sociale. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le rapport de la Cour régionale des comptes du 9 mars 2022 sur la gestion des Chiffonniers de la joie, association de réinsertion de Morlaix (Finistère), avait fait grand bruit. Mise en cause tout au long des 70 pages, la directrice avait été licenciée le 5 avril 2022 pour « insuffisance professionnelle ».

Pour contester les griefs à son encontre, elle a saisi le conseil des prud’hommes qui s’est penché sur son cas ce jeudi 3 octobre 2024. Me Kellig Le Roux, avocate au barreau de Rennes, a plaidé sa cause.

Pas de soutien, ni de formation à la gestion

« Elle s’est retrouvée à tout gérer, sans le soutien du comité de gestion et de ses co-présidents », a plaidé le conseil de l’ex-directrice, dont le premier métier était éducatrice spécialisée. « Les formations n’existent pas pour les salariés », indique Me Kellig en référence aux remarques de la Cour des comptes, « mais elles n’existent pas non plus pour [la directrice] ».

Malgré cela, poursuit l’avocate, la plaignante est une directrice « très impliquée », qui « se démène corps et âme ». Elle assure plusieurs réunions et déplacements pour défendre l’association et chercher des financements.

Au cours de sa plaidoirie, Me Le Roux insiste sur la solitude de la directrice des Chiffonniers de la joie face à toutes les missions à mener, quand la Cour régionale des comptes évoquait une « dissolution des responsabilités et une concentration des pouvoirs sur la seule directrice ».

Elle souligne l’absence, durant des années, d’entretiens annuels, et donc l’absence de mise en garde sur les problèmes de gestion, avant que le couperet ne tombe en 2022. « Avec 16 ans d’ancienneté, on ne peut pas parler d’insuffisance professionnelle », répète-t-elle, en relevant en parallèle les bons résultats financiers de l’association.

Lire aussi : Bretagne. Gestion financière trouble, harcèlement… Une association de Morlaix dans la tourmente

« C’est le fusible »

« La décision de la licencier vient d’une pure opportunité à ce moment-là », poursuit Me Kellig. « En réalité, elle a été le fusible qu’on a fait sauter et c’est particulièrement injuste au bout de 16 ans. »

La plaignante a demandé le versement de dommages et intérêts à hauteur de 13,5 mois de salaires, le maximum, et 5 000 € au titre du préjudice moral. Pour l’avocate de l’association, Me Gaïd Perrot, du barreau de Brest, cette demande n’est pas entendable. Elle a rappelé que la directrice avait bénéficié de ses indemnités de chômage.

Des co-présidents « découragés »

Me Perrot a bien sûr pris le contre-pied de la plaidoirie de sa consœur, en listant une « accumulation de manquements ». « Beaucoup de demandes des administrateurs n’ont pas été entendues », avance-t-elle en citant, entre autres, l’exemple d’un avertissement fait à un salarié par la directrice, contre l’avis de ses co-présidents. Cette absence de dialogue aurait mené à la valse des co-présidents, « découragés ».

Un recours abusif aux personnes en réinsertion

Elle pointe une « confusion des genres, une confusion vie privée et vie professionnelle », lorsque la directrice fait venir des « compagnons » (des personnes suivies par l’association), chez elle pour effectuer des travaux ou garder ses animaux pendant ses vacances. Elle s’appuie ensuite sur plusieurs témoignages et parle d’un « dévouement total » des « compagnons », de « soumission » et d’une « forme d’emprise ».

Sur le plan financier, « on a aucune connaissance de la façon dont l’argent rentre et sort ». Me Perrot a aussi rappelé les liens suspects entre l’activité de l’association et celle d’une entreprise créée en 2020 par la directrice et son adjointe. Spécialisée dans le commerce de gros de textiles, cette entreprise serait suspectée d’avoir recours, de manière abusive, à des personnes accompagnées par l’association.

Le délibéré de l’audience a été fixé au 25 janvier 2025.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/a-morlaix-cette-directrice-dasso-etait-elle-tres-impliquee-ou-avait-elle-une-emprise-cf935a76-819a-11ef-8449-517f3066b99b

 

Ouest-France

Cet Ehpad du Finistère pourrait devenir une résidence pour les étudiants

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À Morlaix (Finistère), le centre hospitalier prévoit de construire un nouveau bâtiment pour son Ehpad. L’ancien bâtiment, qui n’est plus totalement adapté pour accueillir des seniors, pourrait devenir une résidence étudiante.

L’Ehpad Bélizal, à Morlaix (Finistère), pourrait, dans plusieurs années, devenir une résidence étudiante.

L’Ehpad Bélizal, à Morlaix (Finistère), pourrait, dans plusieurs années, devenir une résidence étudiante. | ARCHIVES OUEST FRANCE / BEATRICE LE GRAND

Le projet n’est pas pour tout de suite, mais il est séduisant.

À Morlaix (Finistère), le centre hospitalier a pour objectif de construire un nouveau bâtiment pour l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Bélizal. Les locaux actuels, avec leurs nombreuses chambres doubles, sans sanitaires, ne correspondent plus aux normes actuelles des établissements pour seniors.

Une centaine de chambres, environ

En revanche, ils pourraient très bien accueillir « des étudiants du secteur et des internes en médecin », souligne Fabrice Liszak de Maszary, directeur de l’hôpital. Les chambres « une centaine », environ, sont déjà en place, et des espaces comme la cuisine ou les sanitaires pourraient être partagées.

Le projet n’a pas encore budgété, mais le directeur indique : « Il n’y a pas beaucoup de réhabilitation à prévoir. »

Les travaux pour le nouvel Ehpad pourraient commencer en 2027, et la transformation de l’ancien en résidence étudiante, plus tard encore.

https://www.ouest-france.fr/sante/cet-ehpad-du-finistere-pourrait-devenir-une-residence-pour-les-etudiants-1e6154ee-8198-11ef-8449-517f3066b99b

 

Ouest-France

« Notre avenir n’est pas à vendre », déplorent des étudiants de l’université de Brest

Laurence GUILMO.

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Après un report d’une semaine suite à une manifestation d’étudiants, le conseil d’administration de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) va voter son passage en Établissement public expérimental (EPE) ce jeudi 3 octobre 2024, à Brest (Finistère). Mais la séance se déroule à l’Ensta Bretagne, école d’ingénieurs rattachée au ministère des Armées. Des étudiants protestent.

Jeudi, midi, à l’appel d’Union pirate, une quinzaine d’étudiants se sont réunis devant la fac Segalen avant de prendre la direction de l’Ensta Bretagne, école d’ingénieurs rattachée au ministère des Armées, où le conseil d’administration de l’UBO doit voter le passage de l’établissement universitaire en EPE (établissement public expérimental).

Jeudi, midi, à l’appel d’Union pirate, une quinzaine d’étudiants se sont réunis devant la fac Segalen avant de prendre la direction de l’Ensta Bretagne, école d’ingénieurs rattachée au ministère des Armées, où le conseil d’administration de l’UBO doit voter le passage de l’établissement universitaire en EPE (établissement public expérimental). | OUEST-FRANCE

« L’avenir de notre université ne sera pas décidé en son sein. C’est une violence symbolique ! Un nouveau coup de force du président de l’UBO, Pascal Olivard ! » dénoncent Axell Youinou et Sylvain Le Guillou, représentants étudiants à l’Union pirate.

Ce jeudi 3 octobre 2024, à Brest, en début d’après-midi, à l’appel du syndicat, une quinzaine d’étudiants se sont réunis devant la faculté Segalen avant de prendre la direction de l’Ensta Bretagne, à Kergaradec, en périphérie du centre-ville. C’est dans cette école d’ingénieurs rattachée au ministère des Armées, que se déroule un nouveau conseil d’administration de l’UBO (Université de Bretagne occidentale) qui doit voter le passage de l’établissement universitaire en EPE (établissement public expérimental). Les étudiants protestataires ont peu de chances de passer les grilles de l’établissement !

Un vote reporté d’une semaine

Le changement de statut est contesté par l’Union pirate qui craint une privatisation de l’enseignement. Déjà, la semaine dernière, une cinquantaine d’étudiants s’étaient rassemblés devant la présidence de l’université finistérienne où se tenait un conseil d’administration, pour protester. Pascal Olivard était venu à la rencontre mais aucun

Lire aussi: À Brest, devant l’UBO, des manifestants craignent «la libéralisation de l’enseignement supérieur»

Un «manque de démocratie» selon le syndicat étudiant

Une semaine marquée également par un message de Pascal Olivard en interne, adressé aux seuls personnels. L’Union pirate qui déplore le « manque de démocratie » sur ce projet, a dénoncé une nouvelle manière, « sauvage », de « mettre les étudiants à l’écart de ce qui les concerne ». Sofiane, étudiant à Rennes 2, met en garde contre la dérive des « appels à projets aux financements temporaires, qui privilégient les sciences dures et oublient les sciences humaines et sociales ».

Mercredi, le syndicat a organisé un débat sur la question à la faculté des sciences, qui a attiré environ 70 personnes. Des représentants d’universités déjà passées sous statut EPE ont témoigné pour expliquer qu’un tel statut n’empêche pas les déficits. A contrario, le premier vice-président de l’UBO a expliqué la nécessité d’un tel statut pour développer l’UBO. En cette occasion, il a annoncé le déplacement du nouveau conseil d’administration à l’Ensta Bretagne, laquelle sera partenaire de l’EPE de l’UBO dans un comité stratégique qui accueillera aussi le CNRS et Ifremer, mais ne sera pas un état membre.

Lire aussi: «La peur d’un glissement vers une privatisation de l’UBO»

Il est prévu la création d’un Institut national polytechnique (INP) regroupant trois établissements qui relèvent de l’UBO : l’Esiab (École supérieure d’ingénieurs en agroalimentaire de Bretagne atlantique), l’Enib (l’École nationale d’ingénieurs de Brest) et l’IAE (l’école de management de l’UBO).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/notre-avenir-nest-pas-a-vendre-deplorent-des-etudiants-de-luniversite-de-brest-31221c1c-8184-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Ouest-France

Sur ces îlots bretons, une grande opération de chasse aux rats pour protéger les oiseaux menacés

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L’opération de chasse, lancée le 2 septembre 2024, s’achèvera mi-octobre. Initiée par Bretagne Vivante, elle vise à préserver la biodiversité des habitats uniques que sont les îlots de la baie de Morlaix, particulièrement vulnérables aux espèces invasives que sont le rat surmulot, alias rat d’égout, et le vison d’Amérique. Ce n’est que la première étape d’une stratégie de protection à long terme.

Tous les intervenants à l’opération réunis mardi devant la plage du Kélenn et la baie de Morlaix.

Tous les intervenants à l’opération réunis mardi devant la plage du Kélenn et la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

L’opération de chasse aux rats surmulot, alias rat d’égout et aux visons d’Amérique, lancée le 2 septembre 2024, s’achèvera mi-octobre. Initiée par Bretagne Vivante, elle vise à préserver la biodiversité des habitats uniques que sont les îlots de la baie de Morlaix (Finistère), particulièrement vulnérables à ces espèces invasives.

Lire aussi. Pourquoi et comment les professionnels du tourisme en baie de Morlaix sont formés à la biodiversité ?

Pourquoi une telle opération ?

 Elle est indispensable pour la faune locale. En effet, les îlots de la baie abritent des espèces d’oiseaux marins et côtiers qui s’y reproduisent, comme les aigrettes, les goélands, les cormorans et les sternes. Leur survie est menacée par la présence du rat surmulot, un prédateur qui s’attaque aux œufs et aux jeunes oisillons, mettant en péril le renouvellement de certaines populations », explique Yvon Créau, co-conservateur de la réserve ornithologique de la baie de Morlaix avec Quentin Rochas, chargé de mission biodiversité auprès de l’association Bretagne Vivante.

Un vaste domaine d’intervention

Si l’opération en cours est ciblée sur les sept îlots identifiés de la réserve ornithologique, elle est, en fait, plus vaste.  Nous intervenons sur 14 îles ou îlots », précise Louis Dutouquet, gérant de la société Help, basée à Plomodiern (29) et spécialisée dans la préservation du patrimoine naturel et culturel des îles.  Nous déployons une méthode de lutte à l’aide de pièges et d’appâts sélectifs. Le bateau de la réserve ornithologique, avec son pilote, assure la logistique et l’acheminement de l’équipe et du matériel sur le terrain. Nous y installons des postes d’appâtage avec des appâts brochetés. À ce jour, 543 appâts ont été consommés. À cette période de l’année, il n’y a plus d’oiseaux sur les îlots et les rats n’ont donc plus rien à manger », a ajouté Louis Dutouquet lors de la réunion de tous les intervenants, mercredi 2 octobre.

Lire aussi. Dans la baie de Morlaix, une campagne de sensibilisation pour la tranquillité des oiseaux

Qui va payer ?

Le coût de cette opération coup de poing est annoncé par Quentin Rochas à environ 86 000 €. Une somme rondelette qui, comme l’expliquent Hubert Catroux, responsable du volet biodiversité, et Sandie Lemenu, chargée du dispositif Fonds vert, tous deux salariés de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne (AELB), sera prise en charge en totalité par leur organisme et par les subventions Fonds vert du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

Et après ?

Le soutien financier de l’Agence de l’eau va permettre à l’équipe de gestion locale de la réserve d’assurer une surveillance et un contrôle sur les deux années à venir, garantissant que les îlots ne soient pas de nouveau réinfectés par des rongeurs. « De plus, une belle opportunité se présente avec le programme Life Espèces Marines Mobiles 2024-2030, porté par l’Office Français pour la Biodiversité (OFB), dont l’objet est de stopper ou inverser la perte de population de 23 espèces marines d’ici 2030 », a ajouté Sidonie Girard, de l’OFB.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/sur-ces-ilots-bretons-une-grande-operation-de-chasse-aux-rats-pour-proteger-les-oiseaux-menaces-c244a9fa-80c4-11ef-9672-b5992577815b

 

Ouest-France

À Quimper, un collectif dit « non » au service national universel

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Le collectif finistérien « Non au service national universel », basé à Quimper (Finistère), organise une réunion publique, vendredi 4 octobre 2024 en soirée.

Le collectif finistérien « Non au service national universel », basé à Quimper (Finistère), organise une réunion publique, vendredi 4 octobre 2024, en soirée.

Le collectif finistérien « Non au service national universel », basé à Quimper (Finistère), organise une réunion publique, vendredi 4 octobre 2024, en soirée. | PHOTO D’ILLUSTRATION / ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Le service national universel (SNU) et la militarisation de la jeunesse ? Nous n’en voulons pas ! » C’est le titre d’un tract distribué par le collectif « Non au SNU » de Quimper (Finistère). « Le président Macron affiche une orientation très inquiétante au travers de ses déclarations sur la « nécessité d’un réarmement civique et moral de la jeunesse » et par le biais de la généralisation du SNU à l’école » , écrivent ses membres.

Une réunion publique

Pour une information « plus complète » et pour en discuter collectivement, le collectif finistérien « Non au SNU » organise une réunion publique, vendredi 4 octobre 2024, à 20 h, à l’espace associatif Waldeck-Rousseau, à Quimper (Finistère).

À découvrir

Vendredi 4 octobre 2024, à 20 h, à l’espace associatif Waldeck-Rousseau, 1, allée Jean-René-Le Calloch à Quimper.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/a-quimper-un-collectif-dit-non-au-service-national-universel-51f97186-7ff6-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Ouest-France

Morlaix. Un coup de pouce aux 16-25 ans pour un coup de main

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À travers le dispositif du Pass’engagement, les jeunes reçoivent un coup de pouce de la part de Morlaix Communauté, contre un coup de main, une aide bénévole à des personnes ou à des associations.

La Mission locale, la CAF, le Résam, partenaires de Morlaix Communauté et du service jeunesse de la MJC, lors du lancement du Pass’engagement à destination des 16-25 ans.

La Mission locale, la CAF, le Résam, partenaires de Morlaix Communauté et du service jeunesse de la MJC, lors du lancement du Pass’engagement à destination des 16-25 ans. | OUEST-FRANCE

Comment ça marche ?

Le Pass’engagement, c’est quoi ?

Le Pass engagement est un dispositif qui initie les jeunes de 16 à 25 ans à une citoyenneté active et responsable. Le jeune s’engage quelques heures par semaine pendant huit à dix mois dans une association, un centre social ou dans une mairie. En contrepartie, il peut prétendre à une aide financière de 300 à 1 000 € pour soutenir un projet personnel. « Lors d’une enquête menée en 2022, les jeunes ont fait remonter des besoins dans les domaines du logement et de la mobilité », souligne Brigitte Mel, déléguée à la politique jeunesse de l’agglomération.

Quels genres de projets peuvent être soutenus via ce dispositif ?

Cette bourse peut aider à financer une partie du permis de conduire, un voyage lié aux études ou à la formation, ou encore l’accès au premier logement, jusqu’à deux mois de loyer. « Plusieurs types d’aides existent dans le cadre du droit commun, cependant certains jeunes sont confrontés à des situations excluantes, par exemple les jeunes étudiants qui ne peuvent prétendre à aucune aide pour le permis. Dans d’autres cas, le calcul d’attribution de certaines aides est en lien avec les revenus de la famille, or certains jeunes sont en rupture avec les leurs. » Cette bourse universelle n’est pas conditionnée aux ressources afin de la rendre accessible au plus grand nombre.

Comment faire sa demande de bourse ?

Les jeunes sont invités à récupérer le dossier d’inscription auprès du service information jeunesse de la MJC ou auprès de la Mission Locale, partenaire. Après un entretien avec un professionnel, il faut trouver une association, aide aux devoirs par exemple, pour effectuer ses heures d’engagement (30 heures en huit mois pour obtenir une aide de 300 €, 80 heures pour 1 000 €) puis compléter un dossier.

Quand déposer son dossier ?

Le jeune doit déposer son dossier avant le 30 novembre pour une réponse en décembre. Une deuxième session aura lieu entre janvier et mars pour une réponse en avril. Le bénéficiaire s’engage à respecter le volume horaire convenu pour une durée de dix mois maximum. « C’est une question de confiance et du respect de l’engagement. »

Renseignements auprès du SIJ à la MJC, place du Dossen ou auprès de la Mission Locale, 1, rue Jean-Careou à La Boissière.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-un-coup-de-pouce-aux-16-25-ans-pour-un-coup-de-main-6c1b4174-7fd4-11ef-9672-b5992577815b

 

Ouest-France

« Ils sont débordés » : des parents du collège de Sizun soutiennent la grève des surveillants

Zoé BOIRON.

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Les assistants d’éducation du collège du Val d’Élorn de Sizun (Finistère) ont posé un préavis de grève illimité pour contester la suppression d’un demi-poste dans leur équipe depuis septembre 2024. L’internat sera fermé toute la semaine, a annoncé l’établissement aux parents. Certains d’entre eux soutiennent la mobilisation. Ils expliquent pourquoi.

Margaux Petit, Sophie Derieppe et Romain Leroy, assistants d’éducation au collège du Val d’Élorn de Sizun (Finistère), observent une grève. Conséquence : l’internat est fermé jusqu’à vendredi 4 octobre 2024.

Margaux Petit, Sophie Derieppe et Romain Leroy, assistants d’éducation au collège du Val d’Élorn de Sizun (Finistère), observent une grève. Conséquence : l’internat est fermé jusqu’à vendredi 4 octobre 2024. | DR

« J’ai une fille qui vient de partir au lycée et un fils de 13 ans, en 4e : on ressent le manque de surveillants entre l’an dernier et cette rentrée » : cette maman, installée au Tréhou, est inquiète du manque d’encadrement.

Elle soutient la mobilisation des assistants d’éducation du collège du Val d’Élorn, à Sizun (Finistère), commencé lundi 30 septembre 2024. Ces derniers protestent contre la suppression d’un demi-poste à la rentrée : seuls 3,5 postes subsistent. Pas assez pour mener toutes leurs missions à bien, selon eux. Plusieurs parents d’élèves approuvent.

« Qui veille sur mon fils ? »

« La plupart des enfants viennent en car dès le matin, car les parents travaillent. Mon fils a, par exemple, trois heures de permanence le matin, reprend la mère de famille. S’il n’y a pas de surveillant pour prendre en charge mon fils, parce qu’ils ne peuvent pas être dans trois salles en même temps, alors que fait mon fils ? Qui veille sur lui ? Je ne sais pas. »

« Un cas de harcèlement peut être loupé, parce qu’ils ne sont pas assez nombreux », regrette-t-elle aussi.

Internat fermé toute la semaine

Lors d’une réunion avec la Directrice académique des services de l’Éducation nationale du Finistère (Dasen), Catherine Moalic, mardi 1er octobre, celle-ci a préconisé une réorganisation de l’organisation pour absorber la charge de travail. En réponse, les assistants d’éducation ont décidé de poursuivre la grève, avec un préavis illimité.

Ce même mardi, l’établissement a annoncé, dans un mail aux parents d’élèves, la fermeture de l’internat jusqu’au vendredi 4 octobre.

Lundi, plusieurs parents racontent une journée ubuesque : l’établissement a assuré que les cours étaient assurés, or beaucoup d’enseignants ont suivi la grève. Des enfants se seraient blessés, les sorties n’étaient pas contrôlées, et un interne a aussi pris la poudre d’escampette avant d’être retrouvé par la gendarmerie, ce que confirment les militaires.

« Beaucoup de parents m’ont dit vouloir ne pas envoyer leurs enfants en cours, car ils estiment qu’ils ne sont pas en sécurité », raconte la Tréhousienne. Laëtitia Chavanne-Cojan, de Locmélar, en fait partie. « C’est aussi une manière de soutenir le mouvement. »

« On leur confie la prunelle de nos yeux » âgés de 12 ans

Sa fille, Elsa, fait partie des 17 internes du collège. « C’est la deuxième année et elle avait hâte d’y revenir, dès le 15 août. » Mais la mère de famille constate, un vendredi soir, que le surveillant est débordé entre la surveillance de la cour, des sorties du collège, et la gestion de l’internat où les élèves doivent récupérer leurs valises.

« Ils courent partout. Ils arrivent à faire bonne figure, mais ils ont pris sur eux et je comprends pourquoi ils en sont arrivés là, témoigne-t-elle. On leur confie la prunelle de nos yeux et ils s’en occupent très bien. Mais il ne faut pas oublier que c’est un internat de collégiens. Il y a un besoin d’accompagnement, d’encadrement plus important avec des enfants de 11, 12 ans. »

Une autre mère de famille, d’Hanvec, conclut : « Ils sont débordés. Si la situation ne se règle pas, il y a un risque d’arrêts maladie, et ça sera pire pour eux et pour nos enfants. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/sizun-29450/ils-sont-debordes-des-parents-du-college-de-sizun-soutiennent-la-greve-des-surveillants-56a5f72a-80c0-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Ouest-France

Pourquoi « huit experts visiteurs » vont passer au crible l’hôpital de Lannion pendant cinq jours

Alexis VIGNAIS.

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Après avoir obtenu « sous conditions » sa certification pour la qualité des soins en 2023, le centre hospitalier de Lannion-Trestel (Côtes-d’Armor) va devoir montrer, tout au long de la semaine, patte blanche face à huit « experts visiteurs » mandatés par la Haute autorité de santé (HAS).

Le centre hospitalier avait obtenu une certification pour la qualité des soins « sous conditions » en 2023, entraînant la programmation d’une nouvelle évaluation.

Le centre hospitalier avait obtenu une certification pour la qualité des soins « sous conditions » en 2023, entraînant la programmation d’une nouvelle évaluation. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’établissement reçoit, depuis mardi 1er octobre 2024, la visite de huit « experts visiteurs ». Ces derniers, tous des professionnels de santé, sont mandatés pour la Haute autorité de santé (HAS), autorité indépendante qui a pour objectif d’améliorer la qualité du système de santé.

L’objectif : obtenir une certification pour la qualité des soins. Il s’agit « d’une obligation légale pour l’ensemble des établissements de santé qu’ils soient privés ou publics », souligne Yvon Goarvot, directeur délégué du centre hospitalier. L’évaluation va durer une semaine, jusqu’à vendredi.

Qu’est-ce que va évaluer précisément la HAS ?

Les experts vont vérifier si les pratiques du centre hospitalier sont « bien conformes », précise Roland Lhospitalier, directeur de la qualité, de la gestion des risques et des situations exceptionnelles. Pour cela, ils vont se baser sur un référentiel traduisant, notamment sous forme de questions, l’ensemble des attendus.

« Par exemple, pour éviter la diffusion d’une bactérie, d’un virus, dans l’établissement, il y a des règles de lavage des mains, avec un nombre de frictions quotidiennes qui sont obligatoires », illustre Ronan Lhospitalier.

Comment les professionnels de santé du centre hospitalier vont y participer ?

Par toute une série d’entretiens. L’équipe encadrante sera d’abord interrogée. Ensuite, viendra le tour des équipes. Des cas pratiques seront également mis en place. Un expert peut ainsi demander comment a été pris en charge tel patient, comment ces soins médicaux ont été suivis ou les règles d’hygiène respectées… « L’expert va regarder tous les éléments fournis par l’équipe, que ce soit via des témoignages, la consultation du dossier médical et au bout de la procédure, s’il est d’accord, interroger le patient », précise Roland Lhospitalier.

Comment se sont déroulées les anciennes évaluations pour le centre hospitalier ?

L’évaluation a lieu tous les quatre ans, mais la dernière date seulement de 2023. Et pour cause : le centre hospitalier avait bien obtenu sa certification, mais « sous conditions ». La Haute autorité de santé pointait quatre axes d’amélioration à solutionner avant une nouvelle visite programmée dans l’année suivante.

Les voici pêle-mêle : former le personnel à l’utilisation des médicaments à risque et créer des listes propres aux différents services ; accueillir les mineurs dans des locaux adaptés, avec du personnel formé à l’accueil des mineur ; améliorer et sécuriser le dossier patient (notamment en vue de la numérisation de ces dossiers) et renforcer l’appropriation de la démarche qualité et gestion des risques (risques liés à l’état des locaux, de chute, électrique…)

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/pourquoi-huit-experts-visiteurs-vont-passer-au-crible-lhopital-de-lannion-pendant-cinq-jours-707ecaec-7e35-11ef-b0af-cd5a10d409e1

 

Ouest-France

Gestion des déchets dans le Centre Ouest Bretagne : ce que dit le rapport de la chambre des comptes

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La chambre des comptes s’est penchée sur le syndicat intercantonal de répurgation du pays cob (Sircob) dont le siège est à Carhaix (Finistère). Si le bon état des équipements est souligné, des irrégularités sont pointées et d’importantes recommandations sont formulées.

L’unité de valorisation énergétique des déchets, à Carhaix.

L’unité de valorisation énergétique des déchets, à Carhaix. | OUEST-FRANCE

Le Sircob (syndicat intercantonal de répurgation du pays Cob) regroupe les communautés de communes des Monts d’Arrée, du Poher, du Kreiz-Breizh (CCKB) et de la Haute Cornouaille en ce qui concerne la gestion des déchets. Il est présidé par Christian Troadec, maire régionaliste de Carhaix (Finistère).

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La chambre régionale des comptes (CRC) s’est penchée sur la gestion et les finances de ce syndicat sur la période 2019 - 2023 et formule douze recommandations, publiées le 27 septembre 2024. Elle note que la production de déchets par habitant est plus élevée que la moyenne nationale.

« Un défaut d’ambition commune »

Le document pointe d’emblée la conservation de la gestion de deux déchèteries par la CCKB et recommande « d’étudier le transfert de ces deux installations au Sircob ». Ce que la présidente de l’intercommunalité Sandra Le Nouvel s’est engagée à étudier. Par ailleurs, la présidente de la CCKB et le président du Sircob se sont engagés à étudier le transfert de la gestion de l’installation de stockage de déchets non dangereux vers le syndicat. Située à Glomel, elle est aujourd’hui gérée par l’intercommunalité, ce qui constitue une « irrégularité », selon le rapport, qui rappelle que ce transfert résulte d’une « obligation légale ».

La CRC pointe que « les indemnités des vice-présidents du Sircob se sont avérées injustifiées pendant plusieurs années », car ils ne disposaient « d’aucune prérogative formelle ». « Ils avaient des prérogatives, mais ça n’était pas notifié tel que la CRC le demande », assure Christian Troadec, ce mardi 1er octobre 2024. Ce dernier a régularisé la situation en novembre 2023.

Le rapport soulève un « défaut d’ambition commune et de coordination » entre les intercommunalités. « Le Sircob rend le service qu’on attend de lui », répond Christian Troadec.

Des équipements en bon état

La CRC estime que les équipements sont « en bon état » et qu’ils permettent « l’autonomie du territoire ». Elle détaille que le centre de tri de Glomel « a permis une contribution appréciable à la culture du tri ». Mais rappelle ses « dimensions limitées » et ajoute qu’il devra « cesser son activité à plus ou moins brève échéance », au regard du « processus de rationalisation du parc de centre de tri au niveau national » au détriment des plus petits centres. « Il n’y a pas de décision prise en ce sens de la part du Sircob », assure Christian Troadec.

L’unité de valorisation énergétique des déchets est qualifiée d’ancienne mais « encore performante. » Enfin, « le syndicat évoque un projet de second site de valorisation énergétique. Un tel équipement, relativement coûteux, n’est pas justifié par les seuls besoins de traitement des déchets du territoire syndical. Sa création appelle un arbitrage régional », selon la CRC. « Cela se fera en concertation avec les acteurs de la filière. On n’est qu’aux prémices d’un possible projet », répond le président.

Des comptes qui « n’offrent pas une image fidèle »

Côté finances, la CRC reproche au Sircob d’avoir des comptes « qui n’offrent pas une image fidèle du résultat de la gestion ». Dans son rapport, elle mentionne l’analyse de deux marchés publics où elle a relevé « plusieurs irrégularités qui peuvent exposer le syndicat à des risques juridiques significatifs ». Sur le volet financier, Christian Troadec assure que « le Sircob est bien géré. On essaie au mieux de répondre aux recommandations qui peuvent être réalisées ».

Si la CRC remarque que l’emprunt pour la construction de l’incinérateur a été « intégralement remboursé », elle demande au Sircob de se doter « d’une véritable prospective financière à même d’éclairer les choix des dirigeants ». Une remarque « prise en compte », selon Christian Troadec.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/gestion-des-dechets-dans-le-centre-ouest-bretagne-ce-que-dit-le-rapport-de-la-chambre-des-comptes-125d9814-7e6f-11ef-b0af-cd5a10d409e1

 

Ouest-France

« Elle n’est plus seule » : en Finistère, ces motards apportent leur soutien à une élève harcelée

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Mardi 1er octobre 2024, en fin d’après-midi, une délégation de huit motards de l’association Ubaka Breizh, qui se bat contre le harcèlement scolaire, est venue apporter son soutien à une élève du collège Saint-Joseph, à Landivisiau (Finistère), au moment de la sortie et de la montée dans les cars scolaires.

Éric (bonnet sur la tête) président de la section UBAKA Breizh et 7 motards venus du Finistère, des Côtes-d’Armor et du Morbihan, ont attendu la sortie de fin de journée pour apporter leur soutien à la jeune collégienne harcelée…

Éric (bonnet sur la tête) président de la section UBAKA Breizh et 7 motards venus du Finistère, des Côtes-d’Armor et du Morbihan, ont attendu la sortie de fin de journée pour apporter leur soutien à la jeune collégienne harcelée… | OUEST-FRANCE

Huit motards, adhérents de l’association Urban bulldogs against kids abuse (Ubaka, bouledogues urbains contre le harcèlement des enfants), concept créé aux États-Unis il y a une cinquantaine d’années, étaient présents, mardi 1er octobre 2024, à l’heure de la fin des cours devant le collège Saint-Joseph, à Landivisiau (Finistère). La raison de leur présence : « Soutenir une jeune collégienne de 5e, victime de harcèlement depuis le mois de mai et montrer à tous ses camarades qu’elle n’est plus seule à faire face à ses agresseurs. »

Bardés de cuir, les bikers ne sont pas passés inaperçus, surtout lorsque la collégienne est venue les saluer personnellement pour leur soutien. La présence de ces papys motards, dont certains ont eu également affaire à des harcèlements chez leurs enfants et petits-enfants, a débuté par une plainte déposée par la famille auprès de la gendarmerie et une rencontre avec le directeur de l’établissement et le conseiller principal d’éducation (CPE).

Un harcèlement en vrai et sur les réseaux

L’histoire aurait commencé par la menace d’une élève à l’encontre d’une de ses amies au printemps 2024. Cartable écrasé, téléphone détérioré… La collégienne à l’origine de ces dégâts aurait même constitué un groupe et les embêtements de la jeune collégienne ne se seraient pas arrêtés avec l’été, mais se seraient poursuivis à travers les réseaux sociaux.

« Courageuse et voulant régler son problème toute seule, la jeune fille s’est même rendue au domicile de sa harceleuse pour demander des explications », notaient ses parents. Ceci n’aurait pas dissuadé ses harceleurs et lors d’un bilan psychologique chez un spécialiste, ce dernier lui a décerné un certificat médical avec des jours d’interruption scolaire.

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Une présence intimidante

La direction diocésaine de l’enseignement catholique ayant été mise au courant par Étienne Ovigny, directeur de l’établissement, a dépêché, à la rentrée, des personnels pour venir rencontrer la classe de la jeune fille et celles de ses harceleuses. Cherchant à comprendre la raison de ce harcèlement, les intervenants ont pointé du doigt les conséquences de cet acte et tenté de libérer les paroles.

Un agent du collège Saint-Joseph a également « affiché la réglementation en matière de harcèlement dans toutes les classes, ainsi que les peines susceptibles d’être prononcées envers les harceleurs en cas de plainte et de passage devant le tribunal pour enfants », confie l’un d’entre eux.

Durant son travail, cette même personne a mené diverses interventions afin d’amener les élèves à prendre conscience collectivement de cet acte.

La présence des motards suffira-t-elle à influencer la poursuite ces événements ? Les parents de la jeune harcelée, présents à la sortie mardi 1er octobre, espèrent de tout cœur que cette présence intimidante fonctionnera.

L’association Ubaka est déjà intervenue pour cinq cas dans un collège-lycée brestois et elle va, prochainement, faire de la prévention dans des écoles à Plouédern, Plougonvelin et Lannilis.

https://www.ouest-france.fr/education/ecole/elle-nest-plus-seule-en-finistere-ces-motards-apportent-leur-soutien-a-une-eleve-harcelee-d555deec-8010-11ef-9672-b5992577815b

 

Ouest-France

Grève de surveillants au collège de Sizun : l’internat fermé ce mardi soir

Zoé BOIRON.

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Après un premier mouvement de grève très suivi, lundi 30 septembre 2024, au collège du Val d’Elorn à Sizun (Finistère), celui-ci se poursuit au sein des assistants d’éducation, qui protestent contre la suppression d’un demi-poste depuis la rentrée de septembre 2024. Conséquence : l’internat a fermé ce mardi soir. La grève pourrait se poursuivre.

Une délégation de six personnes du collège du Val d’Élorn, établissement de Sizun (Finistère), a été reçue à la direction des services de l’Éducation nationale à Quimper, mardi 1er octobre 2024.

Une délégation de six personnes du collège du Val d’Élorn, établissement de Sizun (Finistère), a été reçue à la direction des services de l’Éducation nationale à Quimper, mardi 1er octobre 2024. | DR

Le mouvement de grève, commencée lundi 30 septembre 2024, au sein du collège du Val d’Élorn, à Sizun (Finistère), perdure. En cause : la suppression d’un demi-poste d’assistant d’éducation (AED) depuis la rentrée de septembre 2024. Les surveillants sont ainsi passés de 4 à 3,5 postes.

Plus qu’un la nuit à l’internat

Insuffisant, à leurs yeux, pour assurer toutes leurs missions. « Il n’y a pas assez de monde pour la surveillance générale, la surveillance du portail, les permanences, pour s’occuper des absences, et suivre les élèves au quotidien », alerte Valérie Plouchard, enseignante au lycée du Val d’Elorn et secrétaire départementale Force ouvrière.

Le collège compte 259 élèves et dix-sept sont accueillis en internat. « Il y a quelques années, deux assistants d’éducation veillaient sur l’internat la nuit. Maintenant il n’y en a plus qu’un », regrette Valérie Plouchard.

Grève très suivie lundi

Lundi, le mouvement a été très suivi. AED, enseignants, AESH : seize membres du personnel sur 22 ont fait grève, indique la secrétaire Force ouvrière. En guise de soutien, des parents d’élèves ont aussi écrit à la nouvelle Directrice académique des services de l’Éducation nationale du Finistère (Dasen), Catherine Moalic : « La vie scolaire risque de passer à côté d’un harcèlement ou d’un mal-être puisqu’ils n’ont plus le temps de discuter », écrivent-ils notamment.

Réunion à Quimper

La mobilisation a été moindre ce mardi 1er octobre, mais les assistants d’éducation ont, eux, poursuivi leur mouvement. Conséquence : l’internat est fermé ce mardi soir.

Les parents ont été informés durant l’après-midi pour prendre leurs dispositions. Ils seront tenus au courant des évolutions au fil de la semaine.

Revoir l’organisation

Une délégation a été reçue à 11 h, ce mardi, à la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) à Quimper. Contactée, Catherine Moalic explique : « Cette suppression d’un demi-poste fait suite à une baisse du nombre d’élèves : environ 35 sont partis depuis cinq ans. »

Cette grève est une « situation qui me préoccupe car les élèves doivent être à l’école », ajoute-t-elle. Et d’ajouter : « Avec 29 adultes et des classes de vingt élèves, le taux d’encadrement est plus favorable que dans l’éducation prioritaire. Désormais, le travail qui a commencé à être conduit sera de voir comment on s’organise, comment on organise la vie scolaire. Un travail que nous ferons avec le CPE, le chef d’établissement et les AED. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/sizun-29450/greve-de-surveillants-au-college-de-sizun-linternat-ferme-ce-mardi-soir-47c5cdec-8003-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Ouest-France

À Morlaix, une marche contre le nouveau gouvernement a réuni près de 300 personnes

Zoé BOIRON.

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Entre 280 et 300 personnes ont défilé ce mardi 1er octobre 2024 à Morlaix (Finistère), pour demander l’abrogation de la réforme des retraites et contester le nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier.

Entre 280 et 300 personnes ont défilé ce mardi 1er octobre 2024 à Morlaix (Finistère).

Entre 280 et 300 personnes ont défilé ce mardi 1er octobre 2024 à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Abrogation de la réforme des retraites, contestation du nouveau gouvernement et revendications en faveur des plus précaires et des services publics : tels étaient les mots d’ordre de la manifestation de Morlaix (Finistère), mardi 1er octobre 2024.

LIRE AUSSI : Impôts, « lignes rouges »… Ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Michel Barnier

La candidate du NFP en soutien

Entre 280 et 300 personnes se sont rassemblées place des Otages à 11 h avant le traditionnel défilé dans le centre-ville. La Ral’Ko à l’Ouest, chorale militante de Morlaix, a entonné plusieurs chants militants dans le cortège.

La candidate du Nouveau front populaire (NFP) aux dernières élections législatives, Sylvaine Vulpiani, était dans le cortège.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-marche-contre-le-nouveau-gouvernement-a-reuni-pres-de-300-personnes-53c758fc-800a-11ef-9a58-a26a92eb9920

 

Ouest-France

L’envol des parachutistes à l’aéroport divise les élus de Lannion

Virginie GUENNEC.

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L’association Rendez-nous le silence dans le Trégor s’est invitée au conseil municipal de Lannion (Côtes-d’Armor), lundi 30 septembre 2024. Le vote d’une motion de soutien pour la réduction des activités de parachutisme à l’aéroport a divisé les élus.

Depuis 2016, les vols liés au parachutisme se développent à Lannion et perturbent la vie des riverains.

Depuis 2016, les vols liés au parachutisme se développent à Lannion et perturbent la vie des riverains. | ARCHIVES

La question des vols liés au parachutisme et, par ricochet, celle de l’avenir de l’aéroport ont atterri avec fracas au conseil municipal de Lannion (Côtes-d’Armor) ce lundi 30 septembre 2024. Alors que les élus s’apprêtaient à voter une motion de soutien à la réduction des activités de parachutage sur l’aérodrome de Lannion, l’association Rendez-nous le silence dans le Trégor s’est invitée en mairie.

Profitant d’une interruption de séance, une quinzaine de membres, est venue dire son ras-le-bol des nuisances sonores liées à l’école de parachutisme. « L’aviation générale n’est soumise à aucune réglementation environnementale. Nous n’avons donc aucun moyen juridique à notre disposition pour faire bouger les lignes. Notre seul recours c’est votre soutien pour aller vers un compromis équitable et respectueux », a expliqué l’association.

Les riverains ont lu un texte aux élus dans lequel ils détaillent les conséquences des nuisances sur les habitants du quartier. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : Projet unique en Bretagne : les drones permettront-ils à l’aéroport de Lannion de redécoller ?

Face à eux, la majorité a mis au vote une motion de soutien. La municipalité y déplore le développement de la société de parachutisme «  au-delà de ce qui avait été annoncé à ses débuts », avec « jusqu’à vingt rotations quotidiennes » aux beaux jours. Surtout, elle pointe le bruit de l’avion utilisé qui équivaut à « 180 tondeuses à gazon au-dessus de nos habitations ». Une pollution sonore qui perturbe la vie des riverains et leur santé, avec des « effets somatiques indirects (stress) ». Trois familles auraient déjà déménagé en raison de ces nuisances.

Pour ou contre, les élus s’expriment

Mais cette motion divise les élus. À l’heure où l’avenir de l’aéroport se pose avec le désengagement du Département, le sujet est forcément brûlant. D’autant que l’Agglo souhaite y développer l’activité des drones. Michel Diverchy, en charge de la transition écologique, soutient les riverains. Il dénonce les risques sanitaires et l’inhalation de kérosène par les sportifs au stade Condom qui jouxte l’aéroport. L’élu regrette également que l’Agglo n’ait pas consulté les habitants concernant le développement d’une « activité à grande échelle de drones ». Nicolas Feat, élu de la majorité, lui, imaginerait bien des logements à la place des pistes.

Lire aussi : Accusée de nuisances, l’école de parachutisme de Lannion se défend

D’autres élus, au contraire, comme Anne Le Guen, du groupe d’opposition Sous le chêne vert de Lannion, ou Danielle Marec, de Révélons Lannion, n’ont pas souhaité voter pour cette motion la trouvant trop à charge. Anne Le Guen qui a voté contre, y voit « une attaque contre le parachutisme et la remise en cause de l’aéroport ». L’élue veut croire en l’avenir de l’aéroport et aux « technologies encore inconnues qui pourraient se développer. »

Mettant fin au débat, le maire, Paul Le Bihan, a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’être « pour ou contre l’aéroport. » « Le but n’est pas d’interdire, mais de réguler. Ça me semble nécessaire et cela ne peut passer que par une évolution réglementaire ou législative », insiste l’édile. La motion a finalement été adoptée, malgré deux votes contre et sept abstentions. Avec cette motion, la Ville s’engage à faciliter le dialogue via la commission consultative de l’environnement et à solliciter les députés pour examiner la possibilité d’une évolution législative.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lenvol-des-parachutistes-a-laeroport-divise-les-elus-de-lannion-148d8e96-7fc8-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Ouest-France

Avec le programme Erasmus +, cette école primaire se tourne vers l’Europe, près de Saint-Brieuc

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Après des mois de préparation, le projet Erasmus + de l’école primaire Letonturier, à Plédran (Côtes-d’Armor), a pris forme. Grâce à ce programme financé par l’Union européenne, l’établissement encourage la mobilité de l’équipe pédagogique et des élèves dans d’autres pays. Virginie Pecha, la directrice, dresse un bilan des premiers échanges.

Virginie Pecha a beaucoup travaillé sur ce projet Erasmus +, aussi bien pour les encadrants que pour les enfants. Son but est d’ouvrir son école à l’Europe.

Virginie Pecha a beaucoup travaillé sur ce projet Erasmus +, aussi bien pour les encadrants que pour les enfants. Son but est d’ouvrir son école à l’Europe. | OUEST-FRANCE

L’école élémentaire Letonturier, à Plédran (Côtes-d’Armor), a concrétisé un projet de longue haleine, commencé en 2020 : celui d’Erasmus +, un programme de l’Union européenne qui permet de financer différentes actions éducatives (mobilité, partenariats, citoyenneté…).

« Nous avons lancé, avec trois collègues, un parcours mobilité adulte dans le cadre d’un consortium, mis en place par le Département avec l’Irlande et Malte. Ça m’a plu et j’ai eu envie de poursuivre ce projet Erasmus +, explique Virginie Pecha, directrice de l’école. On a monté un dossier de mobilité pour les encadrants. Ce projet validé, nous avons ensuite monté un dossier pour une mobilité des enfants. Les premiers échanges pour la mobilité adulte ont eu lieu dès le mois de mars ».

« On ouvre nos écoles à l’Europe »

La cheffe d’établissement était venue présenter ce dossier aux élus de la commune, lors du conseil municipal, le 24 septembre 2024. Plédran est la seule école du département à bénéficier de ce projet Erasmus +, financé cette année à hauteur de 30 836 € par l’Union européenne.

À lire aussi : Erasmus à Dinan : chaque année, deux cents jeunes séjournent en Europe

En mars, des adultes (enseignantes, élue et agents municipaux) sont partis en Islande et en Suède pour découvrir les systèmes éducatifs de ces pays, à travers des visites d’écoles, des conférences et une formation axée sur le leadership et l’observation. « Treize pays étaient présents, nous avons échangé et tissé des liens, se réjouit Virginie Pecha. Nous allons mettre en place une correspondance scolaire entre les élèves. On ouvre nos écoles à l’Europe. »

L’Espagne, la Finlande et le Portugal à venir

En octobre et novembre de cette année, les échanges adultes se poursuivent avec des voyages en Espagne, en Finlande et au Portugal. « Les systèmes éducatifs sont différents d’un pays à un autre. Pour chaque séjour, on prévoit un éventail de personnes différentes pour travailler ensemble et de façon pérenne, précise la directrice. Au sein de l’école nous développons la bienveillance, nous mettons en place les classes flexibles et les classes dehors, des ateliers cuisine, bois, couture… On s’inspire de ce que l’on a vu. »

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En avril 2025, les deux classes de CM2 de l’école Letonturier partiront à l’étranger. Le projet Erasmus +, valable pour cinq ans, fera découvrir un pays différent chaque année aux CM2, qui seront hébergés sur place. Il n’y aura aucune charge financière pour les familles, la subvention de l’Union européenne variant en fonction du nombre d’enfants qui partent.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pledran-22960/avec-le-programme-erasmus-cette-ecole-primaire-se-tourne-vers-leurope-pres-de-saint-brieuc-0f770fa4-7f37-11ef-a34f-5c09141a9b70

 

Le Diben mardi 01 octobre 2024

Morlaix Rassemblement du mardi 1er octobre 2024

Vidéo : Morlaix Rassemblement du mardi 1er octobre 2024

Diaporama : Rassemblement du mardi 1er octobre 2024 à Morlaix

 

Ouest-France

Politique. À Morlaix, Sylvaine Vulpiani (NFP) interpelle la députée Sandrine Le Feur

Zoé BOIRON

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Candidate du Nouveau front populaire (NFP) lors des dernières élections législatives, Sylvaine Vulpiani interpelle la députée, Sandrine Le Feur (Renaissance), qui a rempilé dans la 4e circonscription du Finistère. Une passe d’armes à quelques heures du discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, à l’Assemblée nationale.

Sylvaine Vulpiani, candidate NFP dans la 4e circonscription en juin et juillet 2024, et Sandrine Le Feur, députée Renaissance réélue.

Sylvaine Vulpiani, candidate NFP dans la 4e circonscription en juin et juillet 2024, et Sandrine Le Feur, députée Renaissance réélue. | OUEST-FRANCE

« Demain, Sandrine Le Feur, la circonscription vous regarde. Députée du groupe Ensemble pour la République, vous soutenez le gouvernement Barnier du bout des lèvres. Mais un soutien est un soutien. »

C’est ainsi que Sylvaine Vulpiani interpelle la députée de la 4e circonscription du Finistère, quelques jours après que celle-ci a commenté la composition du nouveau gouvernement. « Certains choix de personnalités ministérielles suscitent des interrogations », voire de « profonds désaccords », écrivait-elle, tout en souhaitant, « dans un esprit de responsabilité […] la réussite de ce gouvernement ».

« Absence de position claire »

La candidate du Nouveau front populaire (NFP) aux dernières élections législatives rappelle que la circonscription est « profondément marquée par les défis agricoles, environnementaux et sociaux ». Elle poursuit : « Face à cette absence de prise de position claire, il est temps de vous rappeler, chère Sandrine Le Feur, que la responsabilité d’une députée n’est pas d’être le relais silencieux d’un gouvernement, mais bien le porte-voix des citoyens qu’elle représente. […] La circonscription mérite une élue capable de se dresser contre des décisions contraires à l’intérêt général, une élue capable de censurer les dérives d’un exécutif de plus en plus à droite, pour ne pas dire d’extrême droite.»

Et conclut : « Nous avons besoin d’une députée qui défende réellement ses convictions, même si cela signifie aller à contre-courant de son propre groupe. Sandrine Le Feur, il est temps d’agir avec fermeté, ou de laisser la place à celles et ceux qui auront ce courage. »

Lire aussi : Suivez notre direct consacré au discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier ce mardi 1er octobre

La députée réplique

Contactée ce mardi 1er octobre 2024, la députée a réagi, à quelques heures du discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, à l’Assemblée nationale. « Je ne juge pas sur les visages mais sur les actes. En quoi censurer le gouvernement par posture, avant même que le discours de politique générale du Premier ministre ne soit prononcé, ferait avancer la situation des agriculteurs de ma circonscription par exemple ? » interroge Sandrine Le Feur.

« La formation du gouvernement suscite des interrogations, j’ai des désaccords avec certains de ses membres, mais la période inédite qui peut mettre le pays en danger, ainsi que mon double rôle de députée et présidente de la Commission développement durable à l’Assemblée nationale me confèrent une immense responsabilité. […] C’est en dialoguant que l’on construira, et je participerai activement à ce dialogue, notamment sur les sujets que je défends comme celui de la mobilité durable, tout en restant attentive et en préservant ma liberté de vote dans l’hémicycle. »

https://www.ouest-france.fr/politique/politique-a-morlaix-sylvaine-vulpiani-nfp-interpelle-la-deputee-sandrine-le-feur-fd2d4aac-7fe5-11ef-8b46-245c814f5bd8

 

Le Diben mardi 01 octobre 2024

"Réunion publique – Elagage pour déploiement de la fibre optique.

Publié le 27 septembre 2024

Réunion d’informations sur l’élagage des plantations avançant sur le domaine public, dans le cadre du déploiement de la fibre optique.
Dans le cadre du projet de déploiement de la Fibre Optique, réalisé par le Syndicat Mixte Mégalis Bretagne, il est identifié que des plantations de végétaux empiètent sur la voie publique.
L’élagage des végétaux jouxtant les lignes téléphoniques étant à la charge des riverains, nous vous invitons à venir prendre connaissance des tronçons à traiter, lors d’une réunion qui se tiendra : le lundi 30 septembre 2024 à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.
Par ailleurs, les services de la Mairie restent bien sûr à votre disposition pour toute information complémentaire relative aux conditions de réalisation de ces opérations."

https://www.plougasnou.fr/reunion-publique-elagage-pour-deploiement-de-la-fibre-optique/ 

Petite participation de la population à cette réunion

Réunion publique – Elagage pour déploiement de la fibre optique 30 septembre 2024. Photo pyb29 Réunion publique – Elagage pour déploiement de la fibre optique 30 septembre 2024. Photo pyb29 Réunion publique – Elagage pour déploiement de la fibre optique 30 septembre 2024. Photo pyb29

Photos pyb29.

Courrier reçu par la population concernée

 

Ouest-France

De gros travaux vont libérer l’embouchure du Lapic, à Locquirec

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À Locquirec (Finistère), le pont sur le Lapic, au Moulin de la Rive, sera refait au printemps 2025. Des travaux préparatoires, coupe de ligneux et débroussaillage du site, sont prévus du 7 au 11 octobre sur la RD 64.

Le chantier est prévu au niveau du pont au niveau de la route départementale, en amont de l’embouchure du Lapic au Moulin de la Rive.

Le chantier est prévu au niveau du pont au niveau de la route départementale, en amont de l’embouchure du Lapic au Moulin de la Rive. | OUEST-FRANCE

Le service public de l’eau An Dour, pilote, pour Morlaix communauté (Finistère), les actions du grand cycle de l’eau dans son territoire. C’est dans ce cadre que figure la reconquête du bon état écologique de la masse d’eau du ruisseau de Locquirec, Lapic, au titre de la directive-cadre européenne sur l’eau.

Des travaux pour favoriser la vie aquatique

Situé au Moulin de la Rive, l’ouvrage de la départementale n° 64 constitue le premier obstacle à la remontée des espèces piscicoles. L’aqueduc, suivi d’une buse, est sous-dimensionné et vétuste. Sa chute d’eau empêche la remontée des poissons et entrave le transit sédimentaire. « Il s’agit d’un obstacle à la continuité écologique sur le cours d’eau », souligne Yann Larhantec, chargé de mission des milieux aquatiques.

An Dour prévoit le remplacement de cet ouvrage au printemps 2025. Afin de préparer, des travaux, des interventions préliminaires auront lieu du 7 au 11 octobre 2024. « Elles prévoient la coupe de peupliers, le rognage de souches et le débroussaillage du site. »

Déviation par Pen ar Guer

Durant cette période, la route départementale sera fermée à la circulation routière de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 40 à 17 h. Une déviation sera mise en place par la RD 64 et la route communale n° 4 entre Pen ar Guer et le bourg de Guimaëc. « Ces horaires restreints permettront d’assurer la continuité de service pour les transports scolaires et la ligne de bus n° 30 et ainsi minimiser les perturbations. »

An Dour est accompagné par deux maîtres d’œuvre, Verdi et ING Concept, pour la réalisation de ce projet. Le remplacement de l’ouvrage par un pont cadre de vingt mètres de long, positionné 60 cm en dessous du niveau actuel, permettra de rétablir la continuité écologique. Un voile béton sera positionné en entrée d’ouvrage et permettra le débordement du cours d’eau sur la zone humide amont (roselière) en période de crues. Le cours d’eau, en amont et en aval, sera rechargé en pierres et blocs afin de diversifier les habitats et favoriser la vie aquatique.

Coût estimé à 390 000 €

Le projet, validé par les propriétaires des terrains, a fait l’objet d’un dossier « Loi sur l’eau ».

Une réunion publique sera organisée en janvier 2025 pour présenter le projet aux habitants. Le coût estimé des travaux est de 390 000 €, dont le financement est assuré par l’agence de l’eau Loire Bretagne (50 %), le conseil régional de Bretagne (20 %) et Morlaix communauté (30 %).

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/de-gros-travaux-vont-liberer-lembouchure-du-lapic-a-locquirec-2e0756b0-7e4a-11ef-a34f-5c09141a9b70

 

Ouest-France

Vol de moteurs de bateaux en Bretagne : une filière roumaine à la barre du tribunal de Rennes

Ewen BAZIN.

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Trois ressortissants roumains comparaissaient devant la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes (Jirs), lundi 30 septembre 2024, pour de multiples vols de moteurs de bateau commis dans le Morbihan, Finistère et en Ille-et-Vilaine. Un préjudice estimé à près de 70 000 €.

Plusieurs ressortissants roumains ont été condamnés par le tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour avoir participé à une association de malfaiteurs, visant à voler des moteurs de bateaux dans plusieurs départements bretons.

Plusieurs ressortissants roumains ont été condamnés par le tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour avoir participé à une association de malfaiteurs, visant à voler des moteurs de bateaux dans plusieurs départements bretons. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Ils agissaient dans le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, et les Côtes-d’Armor. Ce lundi 30 septembre 2024, trois hommes âgés de 35 à 40 ans, comparaissaient à la barre de la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes (Jirs), pour association de malfaiteurs, dans le cadre d’une succession de vols de moteurs de bateaux, commis entre le 1 er  février et le 12 avril 2023.

Lire aussi : Bretagne. Une filière internationale de vol de moteurs de bateaux démantelée

Des vols dans trois départements Bretons

Tout commence à La Mézière (Ille-et-Vilaine) dans la nuit du 11 au 12 avril 2023. Le propriétaire de l’entreprise R Marine, spécialisée dans la vente et location de bateaux, est averti que son alarme vient de se déclencher.

Il alerte alors plusieurs voisins qui se rendent immédiatement sur place, et font face à plusieurs cambrioleurs qui abandonnent leur fourgon, dans lequel sont entreposés dix moteurs de la société. Lors de la fouille du véhicule, les gendarmes découvrentun carnet avec des annotations. Ces dernières concernent d’autres entreprises Bretonnes. Les enquêteurs remontent la piste de trois autres vols, à Erquy, Lannebert (Côtes-d’Armor) et Sarzeau (Morbihan).

Lire aussi : En Ille-et-Vilaine, ils forçaient la serrure et faisaient main basse sur les bijoux, argent, parfums

70 384 € de préjudice

Le lendemain des faits à La Mézière, un homme de 40 ans, ressortissant roumain, se rend à la gendarmerie, et reconnaît sa responsabilité dans le vol. Il indique avoir agi sous la contrainte d’un homme activement recherché par plusieurs mandats d’arrêts européens pour des dossiers de proxénétismes et stupéfiants . « Je n’étais que chauffeur », se justifie le prévenu, qui reconnaîtra également être allé déposer plusieurs cargaisons de moteurs de bateaux en Roumanie pour le compte d’un homme qui menaçait sa famille.

Grâce aux prélèvements effectués sur les lieux et dans le fourgon, les policiers retrouvent la trace de deux autres ressortissants roumains impliqués dans les vols, dont le frère du premier prévenu. Introuvable, l’homme qui le menaçait, sera finalement jugé en son absence.

Lire aussi : Ils volaient des moteurs de bateau dans la région de Saint-Malo : trois Polonais condamnés

Une équipe de bras cassés ?

« On va arrêter de se raconter des histoires à un moment donné », s’agace la substitute du procureur de la République face à ses justifications, l’accusant de minimiser son rôle dans l’opération. « Les éléments du dossier nous démontrent qu’il a joué un tout autre rôle que ce qu’il veut nous faire croire. »

Bien que reconnaissant qu’il s’agit d’une « équipe de bras cassé », qui se présente ce jour au tribunal, la magistrate pointe le rôle du trafic de moteur de bateaux, dont certains sont réutilisés dans le cadre de trafics maritimes, de stupéfiants ou d’êtres humains. Outre les différents moteurs volés, trois remorques de bateaux auront également été subtilisées lors de l’opération à Sarzeau, portant le préjudice total à plus de 70 384 €.

La substitute du procureur, Audrey Galaud, décidera de requérir à leur encontre des peines allant de deux à quatre ans d’emprisonnement avec sursis. Les prévenus écoperont finalement d’une sentence plus douce, avec des peines allant de huit mois à deux ans d’emprisonnement avec sursis (aménageable sous la forme d’une surveillance électronique), avec obligation de trouver du travail et de réparer leur préjudice.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/vol-de-moteurs-de-bateaux-en-bretagne-une-filiere-roumaine-a-la-barre-du-tribunal-de-rennes-8c1a24e8-7f40-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

Rencontres océanes : l’hommage du film « Les Premiers chaluts » aux marins de Douarnenez

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Les Rencontres océanes 2024 ont débuté, vendredi 27 septembre 2024, à Douarnenez (Finistère), avec la projection d’un court-métrage de Loïc Hascoët. Un hommage aux marins de la région.

Claude Laurent, ancien patron du « Théolen », est venu témoigner à l’issue de la projection du film.

Claude Laurent, ancien patron du « Théolen », est venu témoigner à l’issue de la projection du film. | OUEST-FRANCE

Loïc Hascoët, le réalisateur du court-métrage Les premiers chaluts, tourné en 1987, en 35 mm, était présent vendredi 27 septembre 2024, au cinéma La Balise, où la majorité des spectateurs étaient marins.

Le film rendait hommage aux familles de Douarnenez (Finistère), Concarneau et Lorient (Morbihan), dont les chalutiers ont illustré l’une des plus belles pages de la pêche bretonne au Nord de l’Irlande et à l’Ouest de l’Écosse. « C’est une œuvre d’art qui risque de disparaître, raconte Jean-Loup Thivet, le patron d’Ys Blue, partenaire de la 4e édition des Rencontres océanes. La pêche telle qu’elle était à l’époque et qui met en lumière tous ces marins disparus et cette pêche douarneniste disparue. »

« L’emprise de la mer »

De 1985 à 1987, quarante-six bateaux sont devenus des fortunes de mer.  J’ai été frappé de l’emprise par la mer et la pêche sur les familles douarnenistes. Quand on rentrait dans les foyers, on voyait, dans les couloirs, les portraits d’un tel avec un ruban noir, c’était dans toutes les familles », raconte Jean-Christophe Fimbault médecin généraliste.

Pour tourner son court-métrage, Loïc Hascoët a risqué sa vie sur le Théolen.  Les Bretons étaient réputés les seuls à pêcher par gros temps. C’est l’une des plus grandes pages méconnues de notre histoire maritime  , rapporte le réalisateur, qui s’inquiète pour la conservation de son film.

Claude Laurent a navigué vingt-huit ans à bord du Pors Théolen, qui a coulé le 1er octobre 2000, en Irlande, avec huit marins, dont un Trébouliste.  Le film est très réaliste, c’est tout à fait ça. Depuis, les bateaux se sont améliorés. J’ai fait 450 voyages et si c’était à refaire, je le ferais », a-t-il raconté.

Quant à Sylvie, femme de marin de souligner :  Ils n’étaient pas au courant des trois-quart de ce qui se passait à la maison, et ça se passait bien ! 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/rencontres-oceanes-lhommage-du-film-les-premiers-chaluts-aux-marins-de-douarnenez-76081ae8-7d6f-11ef-a34f-5c09141a9b70

 

Ouest-France

Morlaix communauté a lancé un diagnostic des besoins de la population concernant la santé

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Centre de santé, association… Dans le territoire de Morlaix communauté (Finistère), l’accès aux soins n’est pas toujours facile mais des initiatives existent. L’agglomération a lancé un diagnostic pour faire le point sur les attentes et les besoins des habitants.

Morlaix communauté a lancé un diagnostic pour en savoir plus sur les besoins des habitants en matière de santé. Les premiers résultats devraient être connus en décembre.

Morlaix communauté a lancé un diagnostic pour en savoir plus sur les besoins des habitants en matière de santé. Les premiers résultats devraient être connus en décembre. | ARCHIVES JOËL LE GALL / OUEST-FRANCE

L’interview de rentrée du maire de Morlaix (Finistère), Jean-Paul Vermot, a été l’occasion de faire le point sur les projets, mais aussi sur ce qui est déjà lancé. Ainsi, le centre de santé, qui a ouvert ses portes en 2023, compte désormais « trois médecins. On vise quatre médecins à temps plein, un recrutement est en cours », indique l’élu. Les médecins sont salariés par la fondation Ildys, tandis que la municipalité finance le portage immobilier des locaux.

Un diagnostic en cours

D’autres initiatives maillent le territoire, avec à Plounéour-Ménez, l’Atelier en santé, des professionnels de santé organisés sous forme d’association, « ou le travail d’appui mené à Plougasnou », qui n’a plus de médecins depuis le 1er janvier 2024.

Désormais, Morlaix communauté veut mener « un diagnostic sur l’ensemble du territoire pour en savoir plus sur les besoins de santé. La volonté de l’agglomération est de construire un programme pour coller aux besoins de la population ». C’est ce qui permettra ensuite, de « choisir les modalités d’intervention », conclut l’élu.

Des travaux sont déjà en cours, et les premiers comptes rendus sont attendus début décembre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-a-lance-un-diagnostic-des-besoins-de-la-population-concernant-la-sante-ef15fc10-7e65-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

Travaux, énergie, sécurité… On fait le point sur les projets avec le maire de Morlaix

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Le maire de Morlaix (Finistère) et président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot, s’est livré à l’exercice de l’interview de rentrée. Voici ce qu’il faut retenir, pour les mois, voire les années à venir.

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère) et président de Morlaix communauté.

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère) et président de Morlaix communauté. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère) et président de Morlaix communauté, a livré son interview de rentrée, fin septembre 2024.

Projets, satisfactions, points de vigilance pour les mois à venir… Voici ce qu’il faut retenir.

Que va-t-il se passer quai du Léon ?

Espace des sciences, IUT, Sew… Les abords de la Manufacture bougent beaucoup et cela va impliquer le « réaménagement du quai du Léon », explique le maire. Il l’annonce déjà : « On ne va pas redessiner le tracé, mais une équipe d’architectes travaille pour avoir un rehaussement, verdissement et apaisement du lieu. […] Il y a une vraie déambulation dans ce secteur, cette question devient une nécessité. »

Le quai du Léon connaîtra prochainement des travaux à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Concrètement, la possibilité d’une passerelle, le long du quai, n’est pas exclue. Jean-Paul Vermot pointe cependant : « Je ne validerai pas des plans avant de savoir qu’ils sont tous réalistes. »

Où en est Nerzh Bro Montroulez ?

Nerzh Bro Montroulez, société au sein de laquelle Morlaix communauté a investi 500 000 € en 2023, qui a pour but, notamment, de favoriser le développement des énergies renouvelables dans le territoire et d’investir dans certains projets en lien, va entrer concrètement en action dans les prochains mois.

Jean-Paul Vermot indique : « On espère dans les 12 prochains mois aboutir à de grands projets de chaufferies bois sur le territoire et en approvisionner une grande partie par du bois local. On pourrait passer en chaufferie bois le site Aurégan, le lycée et éventuellement raccorder l’hôpital. Nous sommes en cours de finalisation des études. »

Le jardin éphémère a été pointé du doigt pour des nuisances cette année, que répondez-vous ?

« Le jardin éphémère, place des Otages, est agréable, reconnu pour sa qualité », dit le maire. Pour autant, certains commerçants ont dénoncé le sentiment d’insécurité qu’il pouvait provoquer, notamment en raison de la présence de personnes parfois alcoolisées. Face à cela, pas d’abandon de la part de la municipalité. « On va construire le jardin de l’année prochaine avec l’appui des forces de police, pour qu’on puisse gérer sa fréquentation et surtout, il restera ouvert à tous, mais dans le respect des uns et des autres », annonce l’élu.

Le jardin éphémère de Morlaix (Finistère) a suscité beaucoup d’inquiétudes cet été, notamment chez les commerçants du centre-ville, en raison d’incivilités récurrentes. | OUEST-FRANCE

D’autres mesures vont-elles être prises face au sentiment d’insécurité ?

Cambriolages, agressions, trafic de drogue… La cité du Viaduc, tout comme le restant de l’Hexagone, n’est pas épargnée par ces phénomènes. La municipalité a fait appel au « référent départemental sécurité pour avoir une stratégie de déploiement de la vidéo protection. On voit bien que c’est un appui aux enquêtes souvent utile. On espère avoir prochainement une mouture construite avec les professionnels. » Des caméras mobiles sont envisagées.

Quel regard portez-vous sur les élections législatives de 2024 ?

Choisi comme candidat par les siens, le Parti socialiste, le maire de Morlaix, en raison d’un accord national, a laissé la place à gauche à la candidate Génération. s Sylvaine Vulpiani, qui ne l’a pas emporté. Malgré tout : « Aucun regret, aucun remords, dit le maire. […] Du moment qu’il y a eu un accord, à aucun moment je n’ai pensé le remettre en question. Si on veut avoir un minimum de crédibilité, celle-là se construit auprès des citoyens. Je ne peux pas appeler à un accord électoral et ne pas m’y tenir. »

Les élections municipales de 2026 sont-elles déjà dans le viseur ?

Le maire glisse : « 2026, c’est proche et c’est loin… […] On a encore un peu de temps. Il faudra dans les mois qui viennent avoir une réflexion. Certaines choses que nous avons mises en place vont au-delà de notre mandat. » Il conclut : « Évidemment, on y pense mais ça se fera avec un programme. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/travaux-energie-securite-on-fait-le-point-sur-les-projets-avec-le-maire-de-morlaix-ee68bc6e-7d96-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

À Brest, un outil « à l’avant-garde » pour le diagnostic et le traitement des cancers

Bleunn ROBERT.

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L’Institut de cancérologie et d’imagerie de Brest (Finistère) s’est doté d’une machine unique en France. Appelée « Biograph Vision Quadra TEP grand champ », elle permet une prise en charge plus rapide et plus efficace des patients atteints de cancer.

Le « Biograph Vision Quatra TEP grand champ », développé par Siemens Healthineers, a été inauguré à l’Institut de cancérologie et d’imagerie de Brest.

Le « Biograph Vision Quatra TEP grand champ », développé par Siemens Healthineers, a été inauguré à l’Institut de cancérologie et d’imagerie de Brest. | OUEST-FRANCE

« Cette technologie représente une avancée majeure dans le dépistage du cancer », assure le Professeur Pierre-Yves Salaün, chef de service d’imagerie moléculaire et radiothéranostique au CHU de Brest (Finistère). Inauguré le 26 septembre et installé dans les locaux du tout nouvel Institut de cancérologie et d’imagerie, le Biograph Vision Quadra TEP grand champ est une rareté en France, et « offre des capacités jusqu’ici inaccessibles ». À commencer par la possibilité d’avoir une vision complète du corps en un seul instant.

Un temps d’examen drastiquement réduit

Si le coût de l’appareil développé par Siemens Healthineers est considérable (12 millions d’euros, entièrement autofinancés par l’hôpital), il permet de « diviser par dix le temps d’acquisition, pour une qualité d’image quasiment identique », explique le Pr Salaün. Le temps d’examen ainsi réduit est un confort pour les patients, mais aussi pour le personnel du service d’imagerie, qui traite un plus grand nombre de patients dans la journée. La quantité de produit radioactif injecté aux patients est également réduite.

Dès l’année prochaine, le Pr Salaün, souhaiterait mettre à profit ce gain de temps pour explorer la fonction de dépistage du nouvel équipement auprès de populations à risque. Avec ce nouvel équipement, l’Institut de Cancérologie et d’Imagerie du CHU de Brest se place « à l’avant-garde des avancées technologiques en matière de dépistage » et de traitement du cancer.

https://www.ouest-france.fr/sante/cancer/a-brest-un-outil-a-lavant-garde-pour-le-diagnostic-et-le-traitement-des-cancers-bad2a27e-7b53-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

À Concarneau, 140 personnes manifestent pour l’ouverture d’un sentier côtier attendu depuis 48 ans

Catherine GENTRIC.

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En Bretagne, le sentier côtier de la presqu’île du Cabellou, à Concarneau (Finistère), est en partie fermé aux piétons car plusieurs propriétés du bord de mer ne respectent pas la servitude de passage obligatoire. Dix-sept des 30 parcelles fermées doivent laisser aux promeneurs trois mètres de passage. Mais certains propriétaires sont réticents.

140 manifestants ont participé dimanche à la marche citoyenne organisée par le collectif pour l’ouverture du sentier côtier du Cabellou à Concarneau (Finistère).

140 manifestants ont participé dimanche à la marche citoyenne organisée par le collectif pour l’ouverture du sentier côtier du Cabellou à Concarneau (Finistère). | OUEST-FRANCE

« J’habite le Cabellou depuis très longtemps. Avant de quitter ce monde, j’aurais bien aimé faire le tour de la Presqu’île librement », lance Jeanine, 93 ans, vêtue de son ciré jaune. Ce dimanche matin, malgré la pluie cinglante et le vent tempétueux, Jeanine comme 140 autres manifestants, n’aurait pour rien au monde raté la deuxième marche citoyenne organisée par le collectif pour l’ouverture du sentier côtier du Cabellou à Concarneau (Finistère). Un sentier de près trois kilomètres pour partie fermé aux piétons en raison des nombreuses propriétés du bord de mer qui ne respectent pas la servitude de passage obligatoire.

« Cela fait 48 ans que nous attendons. Nous n’en pouvons plus de ces lenteurs administratives et de l’obstruction de certains propriétaires qui ne veulent pas céder une partie de leur terrain pour laisser passer les piétons. Sur des centaines de mètres, il est encore impossible de passer. On doit descendre sur les rochers, ce qui est très dangereux », s’emporte un marcheur sûr de son droit.

Une propriété ouverte sur dix-sept concernées

« Sur des centaines de mètres, il est encore impossible de passer. On doit descendre sur les rochers, ce qui est très dangereux », explique un membre du collectif pour l’ouverture du sentier du Cabellou. | OUEST-FRANCE

Car les propriétaires du Cabellou, comme tous ceux possédant des parcelles de bord de mer en France sont soumis à la loi Littoral du 31 décembre 1976. Elle leur impose une Servitude de passage des piétons le long du littoral (SPPL), d’une largeur de trois mètres sur leur propriété.

Au Cabellou, il a fallu attendre près de quarante ans pour que les choses bougent. En 2015, l’étude des services de l’État définissant le tracé de la SPPL aboutit. Mais sept propriétaires renâclent et font un recours auprès du tribunal administratif de Rennes qui leur donne raison en 2018. « Pour vice de forme », précise Bruno Blouch, l’un des porte-parole de la manifestation.

En 2022, le collectif pour l’ouverture du sentier se crée pour relancer le dossier. Sur les 30 parcelles fermées au public, 17 sont soumises à l’arrêté préfectoral SPPL. La municipalité concarnoise s’engage à faire les aménagements sur ces terrains. Début 2024, un piquetage sur ces propriétés est effectué par les services de l’État pour délimiter le sentier.

140 personnes ont participé à la marche citoyenne pour l’ouverture du sentier du Cabellou. | OUEST-FRANCE

« Seule une propriété a été ouverte à ce jour », s’exaspère Bruno Blouch qui pointe « la lenteur des aménagements » et regrette les moyens utilisés par les propriétaires pour retarder l’échéance « comme les demandes de décaissement sur des falaises ». Ou le refus de piquetage, « ce qui nous a fait perdre cinq mois ».

« L’avancement du chantier est conforme au calendrier »

Dimanche, les manifestants ont tenté symboliquement d’entrer dans une propriété pour qui la SPPL est déjà accordée. La police s’y est opposée dans un premier temps. Avant de laisser passer une délégation, avec Jeanine en tête. « La SPPL est validée sur la moitié des parcelles du Cabellou. Nous allons maintenir la pression populaire pour accélérer les aménagements », déclare le collectif.

Dimanche, les manifestants ont tenté symboliquement d’entrer dans une propriété pour qui la SPPL est déjà accordée. La police s’y est opposée dans un premier temps. Avant de laisser passer une délégation. | OUEST-FRANCE

Le 9 septembre, la mairie a répondu dans Ouest-France que « l’avancement de l’ouverture du chantier est conforme au calendrier annoncé ». Elle s’inquiète de la contre-productivité de ces rassemblements « devant et même dans une propriété par certains membres du collectif. Ces agissements ne peuvent en aucun cas accélérer l’ouverture, bien au contraire. Ils peuvent en effet rendre difficile les relations avec des propriétaires, alors que ceux-ci n’ont pratiqué aucun recours et ne s’opposent donc pas à la réalisation du sentier »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/a-concarneau-ils-manifestent-pour-ouvrir-le-sentier-cotier-d8f11914-7e6b-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

« Un salon du livre qui monte en puissance » à Lannion

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L’association du Dragon rouge du Trégor-Goëlo a organisé samedi 28 septembre 2024, aux Ursulines, à Lannion (Côtes-d’Armor), son second salon du livre. Une cinquantaine d’écrivains bretons y ont dédicacé leurs œuvres.

Denez Prigent présente « Gwerz Denez », un livre de 800 pages publié aux Éditions Ouest-France. On peut le lire en breton et aussi en français.

Denez Prigent présente « Gwerz Denez », un livre de 800 pages publié aux Éditions Ouest-France. On peut le lire en breton et aussi en français. | OUEST-FRANCE

« L’an passé, le salon regroupait principalement des écrivains locaux et il avait lieu à l’espace Sainte-Anne », explique Claude Thomas, un des organisateurs de l’association du Dragon rouge du Trégor-Goëlo. Cette année, la deuxième édition de la manifestation est montée d’un cran et s’est adressée à une cinquantaine d’écrivains venus des quatre départements bretons. Tous venus présenter des œuvres diverses et variées à ce rendez-vous « orienté vers Brest et le Finistère. »

Et cette année, c’est la salle des Ursulines qui a servi d’écrin à cet évènement où quelques peintres, une dizaine, présentaient également une sélection de leurs œuvres.

Une variété de styles

Parmi eux, il y a Axelle Rallier du Baty, qui vient tout droit de Logonna-Daoulas (Finistère) avec un recueil de onze nouvelles sous le bras, Jean-Benjamin Jouteur, de Concoret (Morbihan), là pour dédicacer des « polars généralistes », Jean-Pierre Soubié, de Plestin, peintre et écrivain installé sur les hauteurs de Saint-Michel-en-Grève, Jean Houdard, peintre trégorrois…

Au hasard du détour et d’une autre d’allée, c’est Denez Prigent, désormais installé à Lanvellec, qui est assis devant une table. Il a écrit Gwerz Denez, un gros volume de 800 pages. « Il renferme 136 gwerz écrites en breton, et en français en traduction littéraire », précise l’auteur-compositeur interprète de chants en langue bretonne. Son livre, est « publié aux éditions Ouest-France » et on le trouve également, « dans les deux langues », à Gwalarn, la librairie d’à côté.

Il est là incognito. Aujourd’hui l’invité vedette c’est Jean-Luc Coatalem, écrivain brestois, lauréat de nombreux prix. « Il a carte blanche pour s’exprimer, notamment à propos de ses nombreux voyages en Extrême-Orient », explique-t-on à l’organisation.

Quel bilan tire Claude Thomas de ce salon ? Il « constate qu’il monte en puissance » et qu’il n’a pas encore « terminé sa croissance. » Sans que l’on puisse parler de foule, il y a quand même eu un flot continu de visiteurs tout au long de la journée. Les écrivains, eux, ont « aimé l’ambiance » mais les quelques-uns, interrogés sur le sujet, regrettent les belles années de la fièvre acheteuse. Ce sera pour l’an prochain, peut être ?

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/un-salon-du-livre-qui-monte-en-puissance-a-lannion-3ee3a3de-7e73-11ef-a34f-5c09141a9b70

 

Ouest-France

Un nouveau commandant de la brigade de recherches à la gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix

Zoé BOIRON.

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Thomas Corlay, 47 ans, a pris ses nouvelles fonctions au sein de la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix (Finistère). Commandant de la brigade de recherches, il dirige une unité de six personnes.

Thomas Corlay, 47, nouveau commandant de la brigade de recherches à la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix (Finistère).

Thomas Corlay, 47, nouveau commandant de la brigade de recherches à la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Natif de Brest », Thomas Corlay, 47 ans, est le nouveau commandant de la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix. Le Breton, marié et père de trois enfants âgés de 22 ans, 20 ans et de 17 ans, est heureux de se rapprocher de « sa terre natale et du bord de mer ».

Thomas Corlay est devenu gendarme à 20 ans. D’abord gendarme auxiliaire à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), il occupe le poste de gendarme adjoint à Châteauneuf-du-Faou (Finistère), avant d’intégrer l’école de sous-officier à Chaumont.

Il intègre la brigade de gendarmerie de Ballon-Saint-Mars, en Sarthe en 2002. Cinq ans plus tard, il retrouve la Bretagne, d’abord à la brigade de Janzé (Ille-et-Vilaine) où il passera plus de neuf ans.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. Polytechnicien de 20 ans, il raconte ses quatre mois auprès des gendarmes du Finistère

Enquêtes sensibles

Thomas Corlay rejoint ensuite la brigade de recherche de Vitré durant sept ans. « Les deux dernières années, j’étais chef de groupe des enquêtes sensibles, c’est-à-dire à caractère sexuel », ajoute-t-il.

Son rôle au sein de la compagnie de Plourin-lès-Morlaix, placée sous les ordres de la commandante Marion d’Hérouville, est « d’appuyer », avec son unité, « les brigades pour les dossiers judiciaires plus importants ». « On peut aussi être directement saisi par les autorités judiciaires ou la hiérarchie. » Son unité est composée de six personnes, cinq hommes, une femme.

La brigade de recherches demande une grande flexibilité et « d’aimer le judiciaire ». Elle peut autant travailler de nuit, en lien avec des signalements de cambriolages dans un secteur, être appelé pour une intervention rapide, ou effectuer un travail au long cours, ponctué de réquisitions multiples auprès, par exemple, d’un médecin légiste, ou d’opérateurs téléphoniques.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/un-nouveau-commandant-de-la-brigade-de-recherches-a-la-gendarmerie-de-plourin-les-morlaix-e3ccd592-7b52-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

Les maires ruraux cueillis à froid par la coupe dans les services postaux

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L’annonce a fait l’effet d’une bombe parmi les maires ruraux. Le budget qui permet à La Poste de financer sa présence sur l’ensemble du territoire sera entaillé de 50 millions d’euros, provoquant l’indignation des élus.

Le fonds qui assure la présence des services postaux en milieu rural ou les quartiers populaires des villes doit fondre de 50 millions d’euros et ce, dès cette année. Photo d’illustration.

Le fonds qui assure la présence des services postaux en milieu rural ou les quartiers populaires des villes doit fondre de 50 millions d’euros et ce, dès cette année. Photo d’illustration. | JOËL LE GALL / OUEST FRANCE

Coup de tonnerre pour le service public : l’annonce vendredi d’une coupe claire de Bercy dans le budget qui permet à La Poste de financer sa présence sur l’ensemble du territoire a provoqué l’indignation des maires ruraux, réunis en congrès en Côte-d’Or, rapporte l’AFP.

« C’est un énorme cataclysme »

Selon le PDG du groupe La Poste, Philippe Wahl, la décision est déjà prise : sur 174 millions d’euros par an (pouvant aller jusqu’à 177), le fonds qui assure la présence des services postaux en milieu rural ou les quartiers populaires des villes doit fondre de 50 millions d’euros et ce, dès cette année.

La nouvelle, annoncée en marge du congrès des maires ruraux à Saint-Julien (Côte-d’Or), a fait l’effet d’une bombe parmi les élus, souvent interpellés par leurs administrés sur la baisse du niveau de services publics dans les campagnes ou les zones périurbaines.

« Ça veut dire qu’on va effacer d’un coup du paysage 10 000 points relais commerçants et agences postales communales parce qu’on ne pourra plus les payer, c’est un énorme cataclysme », s’indigne Xavier Cadoret, maire de Saint-Gérand-le Puy dans l’Allier.

L’élu, également vice-président de l’Observatoire national de la présence postale (ONPP), a interpellé vendredi la nouvelle ministre de la Ruralité Françoise Gatel, venue rencontrer les maires ruraux.

Les bureaux de poste, financés par La Poste, ne sont pas concernés, à l’inverse des agences postales communales - créées justement pour compenser la disparition d’un bureau de poste - et des points relais commerçants.

« La présence postale est un moteur essentiel de la vie de nos villages. La notion de service va encore plus s’éloigner de nos territoires ruraux », regrette Gilles Noël, maire de Varzy (Nièvre).

La loi postale de 2010 née de l’ouverture à la concurrence du secteur oblige La Poste à maintenir au moins 17 000 « points de contacts » (bureaux de poste, agences communales et intercommunales, relais postaux commerçants, France Services, etc.) en vertu de sa mission de service public d’aménagement du territoire.

« On touche le fond »

L’objectif étant de permettre à au moins 90 % des habitants d’accéder aux services postaux essentiels (courriers, recommandés, petits retraits ou dépôts d’argent) à moins de cinq kilomètres et vingt minutes en voiture de leur domicile.

Cette mission de service public, forcément déficitaire, est évaluée à 348 millions d’euros et compensée par un fonds de péréquation de l’État dans le cadre d’un contrat de « présence postale territoriale » signé entre l’État, La Poste et l’Association des maires de France (AMF).

« En pratique, ces 174 millions ne sont jamais versés et il nous manquait déjà entre 15 et 30 millions d’euros, mais là on touche le fond », a réagi auprès de l’AFP Eric Verlhac, directeur général de l’AMF.

Outre le fonctionnement des services postaux, le fonds de péréquation finance les personnels des agences postales communales, qui perçoivent 1 200 € par mois, ainsi que l’ensemble des travaux nécessaires, hors bureaux de poste.

« Plus largement, c’est l’égalité territoriale et le rôle social des agences postales qui est menacé. C’est particulièrement vrai en Outre-mer, mais aussi pour les retraités en milieu rural ou dans les quartiers classés “politique de la ville” », observe Eric Verlhac, rappelant que pendant la crise Covid, la fermeture brutale des bureaux de poste avait suscité un tollé général.

Si l’activité courrier de La Poste ne représentait plus que 16 % de ses recettes en 2023, obligeant le groupe à réduire la voilure, sa présence reste néanmoins cruciale pour accompagner les habitants dans leurs démarches administratives, là où les services publics ont déjà été réduits à peau de chagrin.

C’est notamment vrai pour l’accompagnement numérique. « Dans mon département de l’Allier, cela représente 75 000 € par an », souligne Xavier Cadoret.

« Les habitants ont besoin d’une présence humaine. Dans mon village de 332 habitants, j’ai encore une factrice guichetière, c’est vraiment un symbole auquel les ruraux sont très attachés », témoigne Jean-Paul Carteret, maire de Lavoncourt (Haute-Saône), qui plaide aussi pour le « maintien des distributeurs depuis que les banques privées se sont éloignées de nous ».

Si la coupe se confirme pour 2024, les élus redoutent une amputation à l’identique en 2025. Ce qui, de l’avis même du PDG de La Poste, pourrait conduire à une interruption de service.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/la-poste/les-maires-ruraux-cueillis-a-froid-par-la-coupe-dans-les-services-postaux-a75e4986-7da7-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

La députée Sandrine Le Feur réagit à la composition du nouveau gouvernement

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La députée du Finistère Sandrine Le Feur, basée à Morlaix (Finistère), a réagi à la composition du nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier.

Sandrine Le Feur, quelques minutes après sa victoire aux élections législatives. Elle est réélue députée de la circonscription de Morlaix (Finistère).

Sandrine Le Feur, quelques minutes après sa victoire aux élections législatives. Elle est réélue députée de la circonscription de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Dans un communiqué de presse, Sandrine Le Feur, députée de la quatrième circonscription du Finistère, à Morlaix (Finistère), a réagi à la composition du nouveau gouvernement, nommé par le Premier ministre Michel Barnier.

« Des désaccords parfois profonds existent avec certains de ces nouveaux ministres »

Elle écrit : « J’avais exprimé le souhait de voir émerger un gouvernement de coalition qui reflète les équilibres politiques de l’Assemblée nationale. Cependant, force est de constater que le résultat ne répond pas pleinement à ces aspirations. Le nouveau gouvernement se traduit par un rapprochement entre le centre et la droite, et certains choix de personnalités ministérielles suscitent des interrogations. Je ne le cache pas, des désaccords parfois profonds existent avec certains de ces nouveaux ministres. »

« Je souhaite la réussite de ce gouvernement »

Elle relève cependant « la situation inédite dans l’histoire récente de notre pays. Chaque pas que nous faisons doit être mesuré et réfléchi […]. C’est dans cet esprit de responsabilité que je souhaite la réussite de ce gouvernement. »

Elle attend désormais que les orientations et priorités du nouveau gouvernement soient clarifiées. Elle conclut : « Pour le bien de la France, ce gouvernement doit réussir. Toutefois, je resterai attentive aux choix opérés par certains ministres, et je préserverai ma liberté de vote au sein de l’hémicycle, en fonction des propositions qui seront faites. »

https://www.ouest-france.fr/politique/la-deputee-sandrine-le-feur-reagit-a-la-composition-du-nouveau-gouvernement-059d4a64-7b15-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

L’Union syndicale des retraités CGT du Finistère appelle à la mobilisation, mardi 1er octobre

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L’Union syndicale des retraités CGT du Finistère était réunie en assemblée générale, vendredi 27 septembre 2024, à Châteaulin. Elle appelle à la mobilisation lors du mouvement national, mardi 1er octobre.

L’Union syndicale des retraités CGT du Finistère était réunie en assemblée générale, vendredi 27 septembre 2024, à Châteaulin. Elle appelle à la mobilisation lors du mouvement national, mardi 1er octobre.

L’Union syndicale des retraités CGT du Finistère était réunie en assemblée générale, vendredi 27 septembre 2024, à Châteaulin. Elle appelle à la mobilisation lors du mouvement national, mardi 1er octobre. | UNION SYNDICALE DES RETRAITÉS CGT DU FINISTÈRE

L’Union syndicale des retraités CGT du Finistère était réunie en assemblée générale, vendredi 27 septembre 2024, à Châteaulin. Elle appelle à la mobilisation lors du mouvement national, mardi 1er octobre.

Lors des débats, les membres du syndicat ont exprimé leur « colère face au mépris dont a fait preuve le Président Macron après les résultats des urnes en nommant un premier ministre de droite dont le parti est arrivé en 4e position aux élections (législatives) ».

L’Union syndicale s’inquiète « des mesures négatives sur les pensions : alors que 2,9 millions de retraités touchent moins de 1 000 € par mois dont 74 % de femmes, et que 55 % des 17 millions de retraités sont en dessous du Smic actuel, il est nécessaire de revaloriser immédiatement de 10 % les pensions ! »

Au cours de l’assemblée, les syndiqués ont également évoqué l’accès aux soins, les Ehpad en difficulté financières et de recrutement, la réforme des retraites, la lutte contre le Rassemblement national, etc.

https://www.ouest-france.fr/societe/manifestation/lunion-syndicale-des-retraites-cgt-du-finistere-appelle-a-la-mobilisation-mardi-1er-octobre-33f10ca4-7d8e-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

Quels sont les chantiers à Plougasnou, cet automne ?

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Le calendrier des chantiers entrepris par la commune de Plougasnou est chargé d’ici à la fin de l’année 2024. Les projets de la médiathèque, dans la rue de Primel, et des abords du collège, vont nécessiter des déviations de la circulation.

Le chantier de la médiathèque démarre mi-octobre et durera une quinzaine de mois.

Le chantier de la médiathèque démarre mi-octobre et durera une quinzaine de mois. | OUEST-FRANCE

Deux chantiers concernent de la réfection avec la pose d’un enrobé, route de Lantrenou et du Cosquerou, et du côté de Perherel à Saint-Samson. Soit 1,5 km au total », détaillent Hervé Le Ruz, adjoint en charge des travaux, et David Cocalnap, responsable des services techniques à propos des travaux en cours sur la voirie.

Au niveau de la Métairie, les terrassements ont été réalisés pour accueillir le terrain multisport sur l’emplacement du pas de tir et proche des équipements de glisse. Le pas de tir est déplacé au fond du stade  où l’orientation sera meilleure pour les tireurs. Une plateforme en dur va être réalisée, elle sera équipée de cibles amovibles. Tous ces travaux seront terminés avant les vacances de la Toussaint. Si la météo le permet ».

D’autres travaux sont en cours à Primel pour la réfection de trottoirs, dans la rue du camping et au Diben, au niveau de la rue du Port-Blanc et de la venelle Perros.« À Terenez, des travaux vont concerner une extension du stationnement et la réfection de la cale. »

Médiathèque et abords du collège

Ces deux gros chantiers vont démarrer courant octobre. Celui de la médiathèque, d’une durée d’au moins quinze mois, va impacter la circulation, dans la rue Primel,  où une restriction de la chaussée sera appliquée pour que les camions et fourgons des entreprises puissent se garer ».

Le deuxième chantier se rapporte à la restructuration de la rue Jean-Jaurès devant le collège. Une première tranche commence le 21 octobre et concernera l’impasse de Coubertin, qui sera fermée durant les vacances de la Toussaint. Un plan de déviation va être mis en place pendant toutes les phases jusqu’au début des vacances de Noël.

Les prémices de la fibre optique

Les travaux de déploiement de la fibre optique ont débuté dans la commune : dix armoires vont être installées, cinq, autour du bourg, d’autres au bois de Pin du Diben, à Primel :  Les propriétaires de terrains concernés par le passage de lignes ont été invités à procéder à l’élagage des arbres, poursuit Hervé Le Ruz. Une réunion publique aura lieu, ce lundi 30 septembre à 18 h, à la salle municipale. Mégalis a promis le raccordement de la commune à la fibre en 2026. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/quels-sont-les-chantiers-a-plougasnou-cet-automne-88ea2e9c-7b3c-11ef-977d-be93a24a1048

 

Ouest-France

Contre le « Berger du quartier », des soutiens de droite et de gauche pour François Cuillandre

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Le député Pierre-Yves Cadalen (LFI) a diffusé un communiqué pour soutenir le maire socialiste de Brest, François Cuillandre, face à Nazim Yenier, qui se fait appeler le « Berger du quartier ». Le président de l’Association des maires du Finistère prend aussi sa défense.

François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole.

François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole. | KEVIN GUYOT/OUEST-FRANCE

François Cuillandre, maire socialiste de Brest, a été condamné à 1 000 € d’amende, jeudi 26 septembre 2024. Il était poursuivi pour injure publique envers Nazim Yenier, qu’il avait comparé à « l’extrême droite turque la plus violente ».

Les faits s’étaient déroulés en plein conseil municipal, le 6 février. Le plaignant avait pris la parole, sans y être invité, pour invectiver le maire.

Pierre-Yves Cadalen, député LFI de la circonscription, parle d’une condamnation qui « interroge ». Il poursuit : « La banalisation de la violence verbale de l’extrême-droite est préoccupante, tout comme la réticence à en qualifier des représentants aussi évidents que M. Nazim Yenier. »

« Les maires, toujours en première ligne »

Pendant la campagne des législatives 2024, lui aussi a été la cible de celui qui se fait appeler le « Berger du quartier », sur les réseaux sociaux.

Dominique Cap, maire divers droite de Plougastel-Daoulas et président de l’Association des maires du Finistère, prend aussi la défense de François Cuillandre. Selon lui, « les maires sont toujours en première ligne. Comme quand François Cuillandre se fait condamner parce qu’il a défendu son conseil municipal… »

« Nous assumons le combat politique »

Jeudi soir, ce sont les élus de la majorité municipale (PS, EELV, LRDG, PRG, UDB, PCF, BNC, Génération. s) qui défendaient le maire de Brest, dans un communiqué commun. « Les élus locaux doivent être protégés des campagnes d’intimidation et des violences des groupes d’extrême-droite qui se multiplient sur notre territoire […] Élues brestoises et élus brestois, nous ne baisserons jamais les yeux face à l’extrême droite, écrivaient-ils. Nous assumons le combat politique face à Monsieur Yenier. »

François Cuillandre, de son côté a indiqué qu’il faisait appel de cette condamnation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/contre-le-berger-du-quartier-des-soutiens-de-droite-et-de-gauche-pour-francois-cuillandre-3495af58-7ce8-11ef-89ff-f6efc6b94492

 

Ouest-France

À Morlaix, le projet d’une passerelle sur le Queffleuth plébiscitée

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Depuis le printemps, une concertation a été engagée auprès des habitants pour imaginer avec eux le Cœur de ville en 2030. Les élus morlaisiens ont annoncé des solutions concrètes.

Le projet de passerelle sur le Queffleuth fera la liaison entre la rue de Brest et la rue de l’Hospice.

Le projet de passerelle sur le Queffleuth fera la liaison entre la rue de Brest et la rue de l’Hospice. | OUEST-FRANCE

La métamorphose du centre-ville de Morlaix est déjà en cours, au niveau du quartier de la MJC par exemple. À l’avenir, « de nouveaux espaces sont à imaginer ensemble », a rappelé le maire, Jean-Paul Vermot, après analyse de la concertation engagée depuis le printemps 2024.

Registre d’observations à disposition du public, balade urbaine, et atelier citoyen ont permis de « faire émerger des idées pour le centre-ville » dans le cadre de cette vaste consultation baptisée Action Cœur de ville 2030. Le bilan a été présenté jeudi 26 septembre 2024 en conseil municipal.

La reconquête des îlots dégradés situés au niveau de la rue de Paris et de l’îlot du Dossen avec la MJC, et du secteur du Queffleuth, site actuel du cinéma Rialto, fait consensus. L’objectif est de résorber l’habitat insalubre et de revaloriser leur image par des aménagements paysagers et patrimoniaux. « Environ 90 logements, plusieurs surfaces commerciales et la restructuration de la MJC sont envisagés », a décrit l’adjoint aux travaux, Patrick Gambache.

Une passerelle sur le Queffleuth

Le quartier du Dossen fait partie des priorités de la Ville avec la restructuration de la place, la revalorisation de la venelle et la création d’une traversée de l’îlot.

Vingt-cinq petits logements (étudiants, personnes âgées, public non motorisé) y sont envisagés et 1 570 m² de bâtiments recevant du public sont réservés au projet de mise aux normes énergétiques, d’accessibilité PMR de la MJC et à la création d’une maison des associations. « Le projet de créer 25 logements a été bien accueilli par les habitants, à condition de privilégier le locatif social pour éviter les locations Airbnb. »

Les points forts de l’aménagement sont le jardin public, la revalorisation de la venelle Saint-Laurent et le projet plébiscité de l’ouverture d’une passerelle sur la rivière en reliant la rue de Brest à l’îlot de l’actuel cinéma, rue de L’hospice, à la place du mur de soutènement du Rialto qui sera déplacé à Saint-Fiacre.

La rue a été décrite comme étant sombre et manquant de vitalité. | OUEST-FRANCE

Le troisième volet concerne la rue de Paris, aujourd’hui considérée comme « un espace où les voitures sont nombreuses et roulent vite . Le secteur du Poan Ben avec sa passerelle et son allée présente un fort potentiel touristique. Une réhabilitation de logements, l’implantation de cellules commerciales et de services et enfin la possibilité d’intégrer des bâtiments de la rue de Paris dans le périmètre de l’opération sont envisagés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-le-projet-dune-passerelle-sur-le-queffleuth-plebiscitee-6e4c91ce-7ccc-11ef-a34f-5c09141a9b70

 

Ouest-France

Insécurité à Morlaix : éducation, santé mentale… Le maire appelle à une action publique plus forte

Zoé BOIRON.

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Cambriolages, agressions, trafic de stupéfiants… Ce jeudi 26 septembre 2024, lors du premier conseil municipal de Morlaix (Finistère) depuis la rentrée, Jean-Paul Vermot s’est exprimé longuement sur le sujet de l’insécurité. Il alerte sur une action publique, à l’échelle nationale, qui fait parfois défaut sur l’éducation, l’accompagnement social et la santé mentale.

Le jardin éphémère de Morlaix (Finistère) a suscité beaucoup d’inquiétudes cet été, notamment chez les commerçants du centre-ville, en raison d’incivilités récurrentes.

Le jardin éphémère de Morlaix (Finistère) a suscité beaucoup d’inquiétudes cet été, notamment chez les commerçants du centre-ville, en raison d’incivilités récurrentes. | OUEST-FRANCE

Réunis ce jeudi 26 septembre 2024, les élus du conseil municipal ont abordé rapidement la quatrième délibération à l’ordre du jour : la demande d’octroi de protection fonctionnelle pour le maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot. Ce dernier a porté plainte le 11 septembre pour diffamation au commissariat de Morlaix, après qu’un commentaire diffamatoire sur les réseaux sociaux a ciblé ses enfants, en lien avec des voitures incendiées.

S’il n’en avait pas fait la publicité jusqu’à cette date, ce jeudi, Jean-Paul Vermot a  voulu marquer le coup, pour que cela nous serve collectivement d’alerte. Il ne faut pas franchir les limites de la loi, d’autant plus quand on est derrière un ordinateur , a-t-il déclaré.

« Les gens hésitent à sortir le soir »

Le sujet de l’insécurité s’est alors invité dans les débats pendant près d’une heure. Dans l’opposition, Georges Aurégan a ouvert le bal en relevant  une multiplication d’actes comme des cambriolages et vols  .  Morlaix n’a pas été épargné ces dernières semaines, a-t-il ajouté, mais on ne peut pas se satisfaire durablement en disant que l’on n’est pas à Marseille. Je connais pas mal de gens qui maintenant, hésitent à sortir le soir à Morlaix. »

Le maire a confirmé cette inquiétude dans la population, recueillie lors des réunions de quartier. Lorsqu’Alain Daniellou, élu d’opposition, s’est interrogé sur la question de l’éclairage public le soir, le maire a écarté tout lien entre l’absence d’éclairage et la délinquance, en se basant sur ses échanges avec la police.

Stupéfiants omniprésents

Cannabis, cocaïne, substance de synthèse…« Les liens avec la consommation et le trafic de stupéfiants sont quasi systématiques », a assuré le maire, en s’appuyant, là aussi, sur ses contacts réguliers avec la police en tant que premier édile. « On a désormais un profil de consommateurs qui touche toutes les strates de la société, du chef d’entreprise à l’étudiant, au chômeur, en passant par le cadre supérieur […] un phénomène qui touche toute la France. »

Cet été, des incivilités causées par des personnes présentes sur le jardin éphémère de la place des Otages ont aussi généré beaucoup d’inquiétude en centre-ville.  Nous veillerons à en faire un lieu paisible et agréable », a promis le maire.

Côté sécurité, si les effectifs de la police municipale sont passés de trois à sept agents, ceux-ci sont dédiés à la tranquillité publique, a-t-il rappelé. Mais il a souhaité  face à ces événements , un« renforcement » de la police nationale, qui compte 60 fonctionnaires dans la cité du viaduc.

Santé mentale : le maire écrit au Premier ministre

Surtout, le maire de Morlaix a mis en avant la question de santé publique que cela posait. En juillet 2023, un homme provoquait un incendie dans des habitations de la rue du Mur. Jeudi 19 septembre, un Morlaisien de 19 ans a asséné des coups de couteau à son voisin, au cou et à la nuque. Tous deux souffrent de troubles psychiatriques. Pour différentes raisons, les deux auteurs n’ont pas été pris en charge durablement dans le milieu médical.

Le maire a annoncé avoir écrit au Premier ministre Michel Barnier, alors que celui-ci envisage de faire de la santé mentale, la « grande cause nationale » de 2025. Police, justice et prise en charge médicale : le maire a appelé à un renforcement de chaque maillon de la chaîne de l’action publique.  Sans prise en charge médicale, on ne s’en sortira pas ! 

Enfin, il a mis en avant l’action sociale en notant le jeune âge des personnes ayant commis des actes de délinquance.  Je parle bien de nos enfants, a-t-il aussitôt déclaré pour contrer « des propos racistes  qu’il a déjà pu entendre. « Il faut maintenir nos enfants au sein de l’école. Il faut une réponse éducative renforcée. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/insecurite-a-morlaix-education-sante-mentale-le-maire-appelle-a-une-action-publique-plus-forte-5166f41e-7c31-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

Le maire de Morlaix porte plainte à la suite d’un commentaire diffamatoire sur les réseaux sociaux

Zoé BOIRON.

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Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère), a porté plainte pour diffamation mercredi 11 septembre 2024. Un commentaire sur les réseaux sociaux, au sujet de voitures incendiées, ciblait ses enfants.

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère).

Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le maire de Morlaix (Finistère), Jean-Paul Vermot, a porté plainte pour diffamation, au commissariat de Morlaix le 11 septembre 2024.

En cause : un commentaire sur les réseaux sociaux, en lien avec des voitures incendiées, qui ciblaient ses enfants. C’est ce qui a motivé sa décision de porter plainte.

« J’ai voulu marquer le coup »

« J’ai voulu marquer le coup, pour que cela nous serve collectivement d’alerte. Il ne faut pas franchir les limites de la loi, d’autant plus quand on est derrière un ordinateur », a-t-il déclaré lors du conseil municipal du jeudi 26 septembre.

Lire aussi : « De la pure bêtise » : le maire de Morlaix portera plainte contre un mail néonazi reçu à la mairie

Afin de déclencher des mesures de protection et d’assistance prévues dans le Code général des collectivités territoriales, et de permettre la prise en charge des frais, le cas échéant, d’un avocat, le maire de la cité du Viaduc a demandé l’octroi de la protection personnelle. La délibération a été approuvée par les élus.

Dans l’opposition, Georges Aurégan a relevé « une dégradation » des comportements, sur internet et dans l’espace public.

Cette décision sera transmise au préfet du Finistère.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-maire-de-morlaix-porte-plainte-a-la-suite-dun-commentaire-diffamatoire-sur-les-reseaux-sociaux-514b85cc-7c26-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

L’association 100 pour un toit a dû refuser une trentaine de familles à Saint-Brieuc, faute de dons

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L’association, créée en 2020 à Saint-Brieuc, a pour objectif de mettre à l’abri des familles migrantes déboutées du droit d’asile. Mais elle manque de moyens et de dons citoyens. Sa situation est délicate.

Josiane Le Métayer, présidente de l’association 100 pour un toit, à Saint-Brieuc.

Josiane Le Métayer, présidente de l’association 100 pour un toit, à Saint-Brieuc. | OUEST-FRANCE

Créée en 2020 comme collectif autour d’une famille géorgienne, la mission de l’association de Saint-Brieuc 100 pour 1 toit s’est élargie. Il s’agit aujourd’hui de « mettre à l’abri des familles migrantes déboutées du droit d’asile », explique Josiane Le Métayer, présidente de l’association.

Lire aussi : Saint-Brieuc : une série d’événements pour aider des familles déboutées du droit d’asile

« Le nombre de donateurs s’étiole »

C’est essentiellement par la générosité des donateurs que l’association accueille actuellement dix familles, dont quatre ont été régularisées. D’une part, l’association s’occupe du volet financier en s’acquittant du loyer et des charges. De l’autre, c’est un véritable soutien quotidien qui leur est apporté via la constitution d’un comité de soutien composé de citoyens. Ils les aident ainsi dans leurs démarches administratives, dans les cours de soutien. C’est alors entre la famille et l’association un « contrat d’engagement moral réciproque » et des réunions mensuelles d’échange qui commencent. L’association reste à taille humaine : « On veut maîtriser l’engagement qu’on a pris en créant cette association ».

Un concert de soutien le 12 octobre

Cependant, en dépit de la nécessité de sa mission, 100 pour 1 toit est en péril. Cette année, elle a dû refuser environ une trentaine de familles. « Le nombre de donateurs s’étiole », s’alarme Josiane Le Métayer. Il manque entre 1000 à 1 500 € de dons par mois pour honorer les engagements. La recherche de bénévoles, prêts à donner de leur temps et de leurs compétences sur le long terme est une chose, mais les dons financiers demeurent une urgence.

Ainsi, par solidarité, le donateur et chanteur Dominique Babilotte donnera un concert autour de Serge Reggiani, le 12 octobre à 20 h 30, à la salle Palante à Hillion. La place de concert est fixée à 12 €, l’ensemble des dons sera reversé à l’association.

Pour faire un don en ligne (qui bénéficie d’un reçu fiscal), rendez-vous sur Hello Asso. Pour tout renseignement : https://100pour1toit-stbrieuc.e-monsite.com/ email : 100pour1toit.st-b@laposte.net

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/lassociation-100-pour-un-toit-a-du-refuser-une-trentaine-de-familles-a-saint-brieuc-faute-de-dons-1ef338bc-7989-11ef-baa4-02fdc42b3515

 

Ouest-France

GR34 aux Roches blanches, la servitude de passage dans l’attente de l’avis du préfet

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À la suite de la délibération votée, jeudi 19 septembre 2024, lors du conseil municipal de Douarnenez (Finistère), les élus ont validé le don, par la SAS Les Roches Blanches, de deux parcelles à la Ville pour qu’elle aménage un cheminement piéton sécurisé. Jean Hascoët, de baie de Douarnenez environnement (BDZE), s’interroge sur la conformité de cette délibération.

En mai 2022, lors d’une marche à l’initiative de baie de Douarnenez environnement, pour réclamer un droit de passage sur le site de l’ex-colonie du Mans pour accéder au GR 34 sans longer la route.

En mai 2022, lors d’une marche à l’initiative de baie de Douarnenez environnement, pour réclamer un droit de passage sur le site de l’ex-colonie du Mans pour accéder au GR 34 sans longer la route. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Le préfet est responsable de l’application de la loi Littoral. » Jean Hascoët, de baie de Douarnenez environnement (BDZE), insiste bien sur cette responsabilité en réagissant au vote, lors du conseil municipal, jeudi 19 septembre, d’une délibération portant sur la donation de deux parcelles de l’ex-colonie de la Ville du Mans, afin d’aménager un cheminement piéton sécurisé, côté route. Un choix de la Ville alors que le GR34, sentier côtier, n’est plus accessible le long du mur d’enceinte, côté mer, de la propriété appartenant aujourd’hui à deux promoteurs réunis au sein de la SAS Les Roches Blanches. Pour Jean Hascoët, le droit d’accès au public à ce sentier côtier n’est pas respecté. D’où le courrier envoyé au préfet.

« Pas sûrs de lancer une procédure »

« Notre avocat a interrogé le préfet sur la conformité de cette libération, informe Jean Hascoët. Nous assurons notre rôle d’alerte. » BDZE intenterait-elle une action en justice contre la Ville ? « Nous n’en sommes pas du tout certains, poursuit-il. D’abord, il faut savoir si le préfet valide cette délibération. Si oui, nous consulterons alors notre avocat. Pour lancer une procédure, il faut un acte administratif. Pour l’instant, nous n’en avons pas. Ce qui est sûr, c’est que le GR34 n’est pas une priorité pour la Ville. »

Jocelyne Poitevin prend acte du courrier envoyé en préfecture. « Je ne suis pas contre ce chemin côtier. C’est la fragilité du mur d’enceinte qui m’inquiète. » Car si une servitude de passage était appliquée sur ce sentier côtier, la Ville serait alors propriétaire de ce mur et les frais de restauration et de sécurisation lui incomberaient. « Je ne veux pas engager la Ville dans des centaines de milliers d’euros de dépenses alors que nous aurons d’autres frais liés à l’érosion, sur d’autres ouvrages de Douarnenez ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/gr34-aux-roches-blanches-la-servitude-de-passage-dans-lattente-de-lavis-du-prefet-911cc20c-7b3a-11ef-822e-4d3ac9af3b93

 

Ouest-France

Projet de travail de 12 heures à l’hôpital de Morlaix : la CGT s’y oppose à son tour

Zoé BOIRON.

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Mercredi 25 septembre 2024, le syndicat CGT a, à son tour, dénoncé le projet de passage en douze heures de travail pour trois services de l’hôpital de Morlaix, dans le sillage de la CFDT et de Sud santé.

Le syndicat CGT dénonce, ce mercredi 25 septembre 2024, le projet de passage en douze heures de travail pour trois services de l’hôpital de Morlaix, dans le sillage de la CFDT et de Sud-Santé.

Le syndicat CGT dénonce, ce mercredi 25 septembre 2024, le projet de passage en douze heures de travail pour trois services de l’hôpital de Morlaix, dans le sillage de la CFDT et de Sud-Santé. | ARCHIVES OUEST-FRANCE/ BEATRICE LE GRAND

Dans le sillage des syndicats CFDT et Sud-Santé, la CGT de l’hôpital de Morlaix (Finistère) manifeste son opposition au projet de passage en douze heures envisagé par la direction, dans une pré-étude, pour trois services du centre hospitalier des pays de Morlaix (CHPM), ce mercredi 25 septembre 2024.

« On va sacrifier des postes »

« Nous sommes contre, car cela implique une réduction des effectifs. On va sacrifier des postes. On pense aussi à la santé des personnels : troubles de l’attention, fatigue, troubles musculosquelettiques et cancer du sein provoqué par le stress lié à la charge de travail, indique Julie Hamon, déléguée CGT. Cela va aussi dégrader la prise en charge des patients. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/projet-de-travail-de-12-heures-a-lhopital-de-morlaix-la-cgt-sy-oppose-a-son-tour-73890bde-7b48-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

« Humainement à bout » : en Finistère, les agents de l’électricité et du gaz appelés à faire grève

Recueilli par Emmanuelle FRANÇOIS.

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La CGT Mines Énergie a déposé un préavis de grève à partir du 1er octobre et jusqu’au 13 décembre 2024, dans le Finistère.

Le 4 novembre 2023, après la tempête « Ciaran », Enedis s’attelait à réparer la ligne électrique à Brasparts (Finistère).

Le 4 novembre 2023, après la tempête « Ciaran », Enedis s’attelait à réparer la ligne électrique à Brasparts (Finistère). | MATHIS HARPHAM / OUEST-FRANCE

La CGT Mines Énergie appelle les quelque 850 salariés finistériens (Enedis, GRDF, RTE…) à faire grève mardi 1er octobre 2024 – suivant ainsi un mouvement national pour l’abrogation de la réforme des retraites et la revalorisation des salaires dans les services publics.

Lire aussi : Réforme des retraites : un appel à la grève le 1er octobre lancé par les syndicats

Le préavis de grève court jusqu’au vendredi 13 décembre. Entretien avec Johan Laurent, représentant départemental de la CGT Mines-énergies.

Pour quelle raison appelez-vous à la grève ?

On a fait une visite de tous les sites du département pour prendre la température sociale. On a constaté un ras-le-bol généralisé. Les agents sont fatigués et usés du manque de reconnaissance alors que nous avons des contraintes liées au service public qui fait que nous sommes mobilisables 24 heures/24 et 7 jours/7. À Enedis, la grille salariale n’a quasiment pas été revue depuis 1995, sauf le bas de grille qui se faisait rattraper par le Smic… Nous sommes en sous-effectifs alors que nous continuons à assurer les dépannages liés à Ciaran.

Johan Laurent, pour le syndicat CGT Mines Energie du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

En quoi Enedis subit toujours les contrecoups de la tempête Ciaran de novembre 2023 ?

Le premier mois, on s’est occupés du rétablissement provisoire des clients avec la Force d’intervention rapide électricité (Fire). Ensuite, ces agents sont partis et il a fallu renforcer, remettre aux normes, voire enterrer le réseau. Les chargés de dossier croulent sous les demandes et son humainement à bout. Il y a encore du provisoire qui dure, et sur les 1 200 poteaux à remplacer dans le département, peut-être que 30 % ont dû être faits. Les véhicules arrivent en bout de course, mais la direction bretonne n’a plus d’argent pour les remplacer.

Les particuliers doivent-ils s’attendre à des coupures de courant ?

Non, nous avons une obligation de service public, même grévistes. Mais si on écoute le Premier ministre, il faut s’interroger : comment avoir un bon service public si on nous annonce un rabotage des finances ?

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/enedis/humainement-a-bout-en-finistere-les-agents-de-lelectricite-et-du-gaz-appeles-a-faire-greve-a9bde1c0-7b43-11ef-822e-4d3ac9af3b93

 

Ouest-France

Projet de travail en 12 h à l’hôpital de Morlaix : ces agents et syndicats ruent dans les brancards

Zoé BOIRON.

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Une pré-étude du centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère) pour un passage à douze heures, dans trois services, est arrivée aux oreilles des agents et syndicats. Mardi 24 septembre 2024, la CFDT, Sud-Santé et plusieurs agents ont fait savoir leur refus à la direction. Celle-ci avance que rien n’est encore décidé.

Florence Porhel, Francis Landouar, du syndicat Sud-Santé, et Stéphanie Primel, de la CFDT, dénoncent le projet de passage en douze heures de travail envisagé pour trois services de l’hôpital de Morlaix (Finistère).

Florence Porhel, Francis Landouar, du syndicat Sud-Santé, et Stéphanie Primel, de la CFDT, dénoncent le projet de passage en douze heures de travail envisagé pour trois services de l’hôpital de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Le centre hospitalier des pays de Morlaix (Finistère) a lancé une pré-étude concernant un éventuel passage à douze heures de travail pour trois services : la pédiatrie, la chirurgie viscérale (digestive et urologique) et la chirurgie orthopédique et traumatologique.

Cela concernerait entre 70 et 80 personnes, selon Florence Porhel, déléguée Sud-Santé. Les équipes travailleraient donc douze heures, et bénéficieraient de plus grandes plages de repos dans la semaine.

« Aucune décision prise »

Les équipes l’ont « appris de façon fortuite », regrette Véronique Maxence, directrice générale des soins. « Nous n’étions pas rendus au stade de la concertation. Aucune décision n’est encore prise. »

Une réunion a donc été organisée mardi 24 septembre 2024 au sein de l’hôpital afin « de les écouter, et les rassurer sur la méthodologie », mais la directrice des soins déclare « n’être pas sûre » que cet objectif ait été atteint.

En effet, à la sortie de la réunion, une vingtaine d’agents, accompagnés des représentants des syndicats CFDT et Sud-Santé, ont fait savoir à la presse les raisons de leur mécontentement.

« Risque d’erreur »

Ils s’appuient sur des études de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) et leur propre expérience. « Au bout de huit ou neuf heures, vous n’êtes plus bons. Il y a un risque plus grand d’erreur médicale, d’accident du travail, d’accidents d’exposition au sang (AES) », développe Florence Porhel, de Sud-Santé.

L’hôpital estime que cette mesure permettrait aux patients d’être suivis par un même soignant. De leur côté, les agents présents mardi, pointent plutôt « un manque de suivi si on revient moins ».

Un argument pour recruter

Ces derniers craignent aussi de devoir renoncer à des primes de nuit, « attribuées en lissant sur l’année », s’ils viennent à effectuer différents quarts de douze heures différents. Le déséquilibre entre vie professionnelle/vie familiale est aussi pointé du doigt.

C’est pourtant cet argument qui est avancé par la direction de l’hôpital pour justifier ce projet. Les jeunes soignants seraient demandeurs du travail en douze heures, lors du recrutement, pour des raisons pratiques.

Moins de déplacements et de dépenses de carburant, moins de contraintes de gardes d’enfant. Instaurer ce système jouerait donc en faveur de l’attractivité de l’hôpital.

Au sein du CHPM, les services d’urgence et de réanimation fonctionnent déjà sur douze heures, et les trois services concernés par la pré-étude, « d’une vingtaine de lits chacun », ont été « identifiés comme étant potentiellement adaptés pour ce passage aux 12 heures », indique la directrice des soins.

En cas de refus, nouvelle affectation

Le passage aux douze heures est basé sur le volontariat. « En cas de refus, la personne sera affectée à un autre service », poursuit-elle. Pour les syndicats et agents mécontents, cela revient à « une mobilité contrainte et forcée », relève Francis Landouar, de Sud-Santé, avec un risque de désertion des services.

« Toutes les informations ne sont pas écrites, il y a une transmission orale importante, relève une infirmière. Mélanger anciens et nouveaux oui, mais avec les douze heures, nous n’aurons plus le temps de la transmission. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/projet-de-travail-en-12-h-a-lhopital-de-morlaix-ces-agents-et-syndicats-ruent-dans-les-brancards-84ad6ffe-7b16-11ef-822e-4d3ac9af3b93

 

Ouest-France

À Carantec, les photographes amateurs ont capturé avec brio les chemins de l’estran

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Samedi 14 septembre 2024, à l’espace André-Jacq de Carantec (Finistère), le jury a récompensé les cinq meilleurs clichés du concours photo lancé en juin pour mettre en lumière les chemins de l’estran.

Lors de la remise des prix. Jean-Claude Langot (à gauche) et Loïck Mével (à droite) entourent les lauréats en présence de Marion Picart, adjointe à la culture.

Lors de la remise des prix. Jean-Claude Langot (à gauche) et Loïck Mével (à droite) entourent les lauréats en présence de Marion Picart, adjointe à la culture. | OUEST-FRANCE

Réunis à l’espace André-Jacq, à Carantec (Finistère), les dix-sept participants du concours de photo ont retenu leur souffle, samedi 21 septembre 2024. Parmi, la cinquantaine de clichés, Jean-Claude Langot, président de l’association Carantec culture ; Valérie Daubé, artiste plasticienne de Morlaix ; Kristof Kiger, photographe morlaisien spécialisé dans la photo argentique et Loïc Quémener, animateur Pays d’art et d’histoire auprès du pays de Morlaix ont dû faire un choix cornélien.

Des clichés de qualité

« À l’origine, nous devions récompenser les trois premiers clichés sélectionnés mais, devant la difficulté du choix, nous avons décidé d’en récompenser cinq », a avoué Loïck Mével, trésorier de Carantec culture.

Le concours avait débuté en juin. Les participants avaient été invités à capturer la beauté des paysages littoraux de Carantec et notamment des chemins de l’estran.

Le premier prix a ainsi été attribué à Pierre-Henri Jézéquel pour sa photo baptisée Ru Lann (homme avec chien). « J’ai pratiqué les chemins de l’estran carantécois depuis tout petit », a déclaré le lauréat originaire de Morlaix qui habite désormais à Auray (Morbihan) et préside le club photo de Vannes.

VOIR AUSSI : EN IMAGES. Découvrez les plus belles photos du Morbihan envoyées par nos internautes

Mettre en lumière le paysage méconnu

Le cliché intitulé Viaduc d’algues vertes, de l’Ignacienne Édith Morelet-Roy, a décroché le deuxième prix. Photographe autodidacte, elle a l’œil artistique puisqu’elle pratique aussi la peinture, la sculpture et la céramique. Le troisième prix revient à l’étudiante japonaise Shion Fukai, parisienne d’adoption, avec son Sentier d’eau 2. Le premier accessit revient à Patrice Patee pour Crépuscule sur le chantier 1. Et le deuxième et troisième à Alain Le Pourhiet pour Pardon de l’île Callot et Matin d’hiver-Chemin des huîtres à Penn al Lann.

« La qualité des œuvres présentées met en évidence à la fois la richesse des paysages et la variété des découvertes que l’on peut encore faire en parcourant les chemins de l’estran », s’est réjouie Loïck Mével, ajoutant : « Depuis quelque temps, j’ai commencé l’inventaire des chemins de l’estran, certains naturels, d’autres façonnés par l’homme. Il fallait un évènement porteur pour porter à l’attention des Carantécois ce patrimoine méconnu. »

Amoureux de la photo, envoyez-nous vos plus beaux clichés de l’Ouest

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-les-photographes-amateurs-ont-capture-avec-brio-les-chemins-de-lestran-fa927f7c-78bc-11ef-b5cf-40938043f4bd

 

Ouest-France

Enfance, jeunesse, accès au numérique… Les décisions de Morlaix communauté dans le champ du social

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté (Finistère) va bénéficier d’un soutien de la Caisse d’allocations familiales pour financer des postes dans le champ du social, sur la période 2024 - 2026. De son côté, la collectivité met à disposition des communes un conseiller numérique.

Réunis en conseil lundi 23 septembre 2024, les élus de Morlaix communauté ont voté deux conventions dans le champ du social, allant de la petite enfance à la vieillesse, en passant par l’accès aux droits et la maîtrise du numérique.

Réunis en conseil lundi 23 septembre 2024, les élus de Morlaix communauté ont voté deux conventions dans le champ du social, allant de la petite enfance à la vieillesse, en passant par l’accès aux droits et la maîtrise du numérique. | DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE

Lundi 23 septembre 2024, les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont approuvé la convention d’objectifs et de financements avec la Caisse d’allocations familiales (CAF) du Finistère dans le cadre du Bonus territoire pilotage 2024 - 2026.

La CAF apporte un soutien financier de 126 000 € pour cette période, afin de financer 5,25 ETP (équivalent temps plein). Pour Morlaix communauté, cela concerne notamment un poste de chargé de coopération jeunesse (un ETP), un poste tourné vers la petite enfance (0,75 ETP), un poste dédié à l’enfance (un ETP, sous réserve de création de poste) et un poste de chargé de coopération accès aux droits (un ETP sous réserve de création de poste).

Un poste de chargé de coopération enfance jeunesse est dédié à la ville de Morlaix (un ETP).

Relais de terrain et conseil aux élus

Un ETP est évalué à 24 000 € par la CAF. Morlaix communauté a un reste à charge de 10 à 15 000 €.

« Ce projet territorial de cohésion sociale va nous permettre de garantir l’accès aux droits. Les chargés de coopération sont des acteurs clés qui devront identifier des besoins et enjeux locaux, servir de relais auprès des acteurs locaux, assurer une veille et un suivi des actions engagées et accompagner les élus dans leurs orientations stratégiques », a rapporté Anne-Catherine Lucas, vice-présidente de Morlaix communauté.

Apprentissage du numérique

En conseil, les élus de Morlaix communauté ont aussi approuvé une convention de mise à disposition du conseiller numérique communautaire à destination de toutes les communes, pour garantir « une égalité de traitement », notait Renaud de Clermont-Tonnerre, vice-président. Les communes concernées devront rembourser à la communauté de communes le montant de la rémunération, des charges sociales et frais de gestion afférant à cet agent mis à disposition.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/enfance-jeunesse-acces-au-numerique-les-decisions-de-morlaix-communaute-dans-le-champ-du-social-31fb2a26-7a94-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

« L’aéroport, bientôt premier centre d’essai drones de Bretagne » : l’annonce de l’Agglo de Lannion

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Alors que les élus de l’Agglo planchaient sur l’avenir de l’aéroport de Lannion dont le Département des Côtes-d’Armor va se retirer, le président de Lannion-Trégor communauté y est allé de son annonce, ce mardi 24 septembre 2024. Il a appuyé son « ambition » d’y développer l’activité de drones par la récente « intégration de la filière (nationale et européenne) des centres d’essais ».

Gervais Egault a indiqué la volonté de l’Agglo d’encourager le développement de l’activité autour des drones à l’aéroport de Lannion, dont LTC va récupérer la gestion.

Gervais Egault a indiqué la volonté de l’Agglo d’encourager le développement de l’activité autour des drones à l’aéroport de Lannion, dont LTC va récupérer la gestion. | OUEST-FRANCE

« C’est un succès incontestable qui nous permettra d’accueillir des entreprises souhaitant mener des tests en vol. Elles vont avoir besoin de hangars, de matériel… ». Ce mardi 24 septembre 2024, c’est auprès de l’assemblée des élus réunis en conseil communautaire que Gervais Egault a choisi de rendre publique l’information reçue quelques jours plus tôt. À savoir que « l’aéroport de Lannion accueillera le premier centre d’essai drones de Bretagne ».

« Demandes de grands groupes européens »

Une annonce qui fait suite l’intégration de « l’association très fermée de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera) », décrite comme « une première étape significative dans cette ambition pour développer l’activité de drones sur l’aéroport », l’a présentée le président de Lannion-Trégor communauté.

« Et on ne parle pas seulement de ces drones de jardin », a pris soin de préciser Gervais Egault, à l’évocation de « la diversité des drones du futur, notamment ceux de transport de personnes. »

Lire aussi : Cette entreprise bretonne veut développer une voiture volante : un concept « unique au monde »

Déterminé à faire de l’aéroport (déficitaire et orphelin de sa ligne régulière Paris-Orly depuis 2018) « un futur espace de développement économique », Gervais Egault veut miser sur « l’accueil de nouvelles activités, innovantes et moins polluantes ». Et révèle à ses homologues « les demandes émanant d’entreprises comme Thalès, de l’aérospatiale… On parle là de grands groupes européens ».

Face au choix du Département des Côtes-d’Armor de se retirer progressivement de l’aéroport de Lannion, l’Agglo va en récupérer la gestion. | OUEST-FRANCE

Une « prise de risque » assumée

L’annonce de cette « étape symbolique » est arrivée à point nommé, ce mardi soir, à l’heure où les élus de cette assemblée trégorroise planchaient sur le protocole d’accord sur le retrait progressif du Département de l’aéroport de Lannion et la récupération de sa gestion par l’Agglo. Avec tout l’enjeu du devenir de cette plateforme. « On va prendre des risques et avoir de l’ambition » avait revendiqué en préambule Gervais Egault, pour mieux introduire son annonce.

Pris de court, des élus d’opposition ont déploré comme Sylvain Camus « l’effet waouh » de cette annonce tardive, « obstacle à un vote éclairé » pour Françoise Le Men. « On apprend seulement ce soir l’existence d’un projet qui ferait de l’aéroport la source d’un nouvel essor économique », s’étonne ouvertement l’élue lannionnaise du groupe Gouvernance partagée respectueuse. « Tout ça nous fait changer d’avis mais on se montrera vigilant », prévient Olivier Houzet, le maire de Saint-Quay-Perros.

« Une opportunité à saisir »

Dans ce contexte imprévu, aucune opposition n’est venue entraver la route tracée par Gervais Egault pour l’avenir de l’aéroport. « Mais il doit se réinventer et être écologiquement exemplaire », fait valoir l’écologiste Marie-Annick Guillou, également conseillère départementale.

D’autres voix s’élèvent pour soutenir sans réserve, au contraire, cette reprise de l’aéroport par l’Agglo et son orientation « drones » proposée par Gervais Egault. À commencer par son prédécesseur, Joël Le Jeune, le maire de Trédrez-Locquémeau : « Les drones constituent une industrie à fort potentiel. C’est une opportunité à saisir ». Dans les rangs de droite aussi, Danielle Marec salue cette ambition de « réinventer de l’aéroport ».

À ce stade, seule l’entreprise Référence Drone loge à l’aéroport, où tout un écosystème reste à bâtir.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/laeroport-bientot-premier-centre-dessai-drones-de-bretagne-lannonce-de-lagglo-de-lannion-70da9412-7ab6-11ef-822e-4d3ac9af3b93

 

Ouest-France

Au moins trois loups seraient passés en Finistère en deux ans selon cette étude « en phase test »

Zoé BOIRON.

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En comparant plusieurs centaines d’images, des membres du Groupe Loup Bretagne concluent qu’au moins trois loups seraient passés en Finistère entre 2022 et 2024, sans que cela signifie qu’ils y soient encore. Leur étude, « Reconnaître les loups », est publiée ce mardi 24 septembre 2024 sur leur site internet.

Le Groupe Loup Bretagne appelle à multiplier la pose de caméras et pièges photos pour étoffer les connaissances sur les loups en Bretagne, afin d’apprendre à reconnaître chaque individu et leur caractère.

Le Groupe Loup Bretagne appelle à multiplier la pose de caméras et pièges photos pour étoffer les connaissances sur les loups en Bretagne, afin d’apprendre à reconnaître chaque individu et leur caractère. | ARCHIVES THIERRY CREUX / OUEST FRANCE

Promenons-nous en Bretagne : « Loup, y es-tu ? Que fais-tu ? » La célèbre comptine pour enfants pose finalement les mêmes questions que les membres du Groupe Loup Bretagne. Mais eux, veulent y répondre.

Ce mardi 24 septembre 2024, ce collectif publie une étude scientifique comparative, à partir d’images, photos et vidéos, autour de la présence du loup en Bretagne. Intitulée Reconnaître les loups, elle est disponible sur le site internet loup.bzh.

Qui a mené cette étude ?

Le Groupe Loup Bretagne est un collectif né en 2020, issu de l’association Bretagne vivante et de l’association Groupe mammalogique breton. Le principal signataire est Alain Jean, vétérinaire à la retraite, basée à Lorient (Morbihan), aux côtés de François de Beaulieu, ethnologue basé à Morlaix et auteur de Le loup en Bretagne, Hier et aujourd’hui, Philippe Defernez, naturaliste à Sixt-sur-Aff (Ille-et-Vilaine), Franck Simonnet, chargé de mission « études et conservation » du Groupe mammalogique breton, à Sizun (Finistère).

Leur but : recenser les loups en Bretagne, en distinguant un individu A d’un individu B, grâce à la comparaison d’images, photos et vidéos.

Combien y a-t-il eu de loups en Bretagne selon cette étude ?

Quatre phénotypes, c’est-à-dire quatre ensembles de caractéristiques apparents d’un individu, sont identifiés. Ils correspondent aux loups observés à Berrien en 2022, au Cloître-Saint-Thégonnec en janvier 2023, de nouveau au Cloître en juillet 2024, et un dernier à Sizun en avril 2024. Tous des mâles.

Mais les scientifiques de l’association prennent en compte une marge d’erreur possible, les critères physiques pouvant évoluer dans le temps, avec l’âge, bien que le Groupe Loup Bretagne ait retenu « les critères les plus stables dans le temps ».

Ils estiment donc qu’entre 2022 et 2024, au moins trois loups sont passés par le Finistère. « Ça ne veut pas dire qu’ils y sont encore », précise François de Beaulieu, le loup étant capable de parcourir de grandes distances. Par exemple, le loup, aperçu à Sizun en avril 2023, a été repéré en fin d’année 2022 en Belgique.

Quelle est leur méthodologie ?

Alain Jean a établi une liste de dix critères physiques, allant du masque facial à la ligne médiane de la queue en passant par les taches maxillaires ou sous-orbitales. « Le signalement des chevaux se fait aussi avec une feuille standard de repères graphiques, comme cela existe pour les cétacés ou les phoques d’ailleurs », explique-t-il.

Le Groupe Loup Bretagne s’est retroussé les manches pour étudier chaque image en leur possession. Il disposait de 105 images : parmi elles, 48 photos, le reste étant tiré de 28 séquences vidéo.

Pourquoi cette conclusion provisoire centrée sur le Finistère ?

Cette matière leur a permis de produire une carte, non pas de répartition réelle, mais de répartition des sites où des observations de loup ont été effectuées. Le Finistère arrive en tête, étant le département breton le mieux doté en caméras et pièges photos.

À quoi cela servira et quelle suite ?

Avec cette première publication, le Groupe Loup Bretagne cherche à « dispenser une information vérifiée, à donner un outil pour mieux cerner la réalité sur le terrain ».

« Ce ne sont que des premiers résultats que l’on compte améliorer, tempère d’emblée François de Beaulieu, ethnologue. C’est en multipliant les images qu’on pourra en savoir plus, y compris sur des comportements individuels qui pourront servir, pour les éleveurs, à anticiper des actions de prévention du loup qui peut être présent dans un secteur ».

Le Groupe Loup Bretagne annonce n’être qu’au début de cette « méthode en phase test, mais très prometteuse ». Elle invite tout un chacun à leur faire parvenir toutes les images possibles via leur site afin d’étoffer la connaissance sur la présence du loup sur nos terres.

https://www.ouest-france.fr/animaux/loup/au-moins-trois-loups-seraient-passes-en-finistere-en-deux-ans-selon-cette-etude-en-phase-test-74ec7524-7a58-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

50 000 € d’aide pour des travaux à l’Hôtel de l’Europe : un premier pas vers une 4e étoile ?

Zoé BOIRON.

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Morlaix communauté a voté une aide de 50 000 € pour des travaux de rénovation à l’Hôtel de l’Europe (Finistère) qui visent à décrocher une quatrième étoile. Une aide de 20 000 € supplémentaires est conditionnée à la création de quatre emplois sous trois

À Morlaix (Finistère), l’Hôtel de l’Europe remonte au XVIIe siècle. Il est aujourd’hui classé trois étoiles.

À Morlaix (Finistère), l’Hôtel de l’Europe remonte au XVIIe siècle. Il est aujourd’hui classé trois étoiles. | OUEST-FRANCE

À l’été 2023, le mythique Hôtel de l’Europe, de la rue d’Aiguillon à Morlaix (Finistère), avait changé de mains : Guillaume Pellerin avait vendu l’établissement de 58 chambres, classé trois étoiles, à Jean et Elena de Kertanguy. Désormais, le couple souhaite entamer d’importants travaux pour décrocher une quatrième étoile.

La bâtisse date du XVIIe siècle : c’est dire si le bâtiment peut montrer des signes de vieillissement. Le couple De Kertanguy souhaite améliorer la qualité d’accueil, le confort de la clientèle, mais aussi les conditions de travail des salariés en créant une salle de pause et avec une meilleure organisation du service petit-déjeuner. Sont aussi prévus dans les travaux un ravalement de la façade extérieur, et la refonte du site internet.

Le coût total de ce chantier s’élève à 571 700 € HT. Lundi 23 septembre 2024, en conseil communautaire, les élus ont approuvé une aide 50 000 € au titre de l’aide à l’immobilier de tourisme. Cette aide sera bonifiée de 20 000 € dans le cas de la création de quatre emplois sous trois ans.

Nouvelle étoile, nouveau nom ?

Jean et Elena de Kertanguy, sont les propriétaires de l’hôtel de L’Europe depuis l’été 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Si l’établissement reçoit une quatrième étoile, les propriétaires envisagent de changer son nom pour Le Grand Hôtel de l’Europe. De quoi donner un nouveau coup de boost à l’attractivité de Morlaix, classée station tourisme depuis le 1er septembre 2023.

La bâtisse a été un hôtel particulier, à partir de 1 647 pour l’orfèvre et négociant Jean Oriot et sa famille. Il est alors baptisé hôtel du Grand Turc. En 1816, il devient un véritable hôtel touristique et prend le nom d’hôtel de l’Europe, puis hôtel de Paris, avant de revenir à l’Europe.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands l’ont occupé jusqu’au 8 août 1944, jour de la Libération de Morlaix. Les Américains sont alors devenus les nouveaux locataires jusqu’à la fin de la guerre. De nombreuses personnalités y ont séjourné : le maréchal Foch, Nina Ricci, Bourvil, Claude François, Yannick Noah, Bernard Lavilliers, ou encore l’enfant du pays, l’artiste Brigitte Fontaine

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/50-000-euros-daides-pour-des-travaux-de-lhotel-de-leurope-un-premier-pas-vers-une-4e-etoile-e437fb26-7a88-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

Dans sa revue, cette association exhume des éléments « inédits » de la grève des sardinières

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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Année du centenaire oblige, l’association Mémoire de la ville, à Douarnenez (Finistère), consacre le nouveau numéro de sa revue à la grande grève des sardinières de Douarnenez. L’ouvrage aborde la mobilisation de façon originale, loin d’un récit chronologique.

Arlette Julien (à gauche), Jean Pencalet et Élisabeth Hascoët tiennent dans leurs mains, le passionnant numéro de la revue de Mémoire de la ville consacré à la grande grève des sardinières.

Arlette Julien (à gauche), Jean Pencalet et Élisabeth Hascoët tiennent dans leurs mains, le passionnant numéro de la revue de Mémoire de la ville consacré à la grande grève des sardinières. | OUEST-FRANCE

Dévouée à la transmission de l’histoire locale, Mémoire de la ville ne pouvait pas passer à côté du centenaire de la grande grève des sardinières ! L’association douarneniste consacre ainsi le 42e numéro de sa revue à ce mouvement social majeur.

Tiré à 1 000 exemplaires, l’ouvrage, intitulé 46 jours de grève à Douarnenez, en 1924 – Drame social en V actes, est actuellement en vente dans les librairies de Douarnenez au prix de 19 €(1). Il sera présenté à l’auditorium du Port-musée, vendredi 27 septembre 2024, à 18 h 30. Cette présentation, la première depuis le Covid-19, ouvrira la période de célébration des cent ans de la grève.

Approche « inédite »

Pour un rendu « vivant » et « agréable à lire », Mémoire de la ville a choisi d’aborder la mobilisation sous des angles « inédits », loin du traditionnel récit chronologique. Pendant un an, les bénévoles ont approfondi les événements à partir des archives départementales, des articles - parfois orientés – de la presse locale et de témoignages de descendants. Un gros travail de recherches qui a abouti à 180 pages, articulées autour de neuf chapitres.

« Nous avons présenté ça un peu comme une pièce de théâtre », explique Arlette Julien, présidente de l’association. Seules les vingt premières pages de la revue reprennent « les grandes phases de ces 46 jours de grève, du déclenchement du conflit au dénouement de la crise ».

Une fois le décor planté, les chapitres suivants racontent la grève par différents aspects : ses protagonistes (portraits de patrons d’usines, gardiens de la sécurité publique, marins, figures emblématiques et anonymes du comité de grève…), ses costumes, ses dialogues, sa « bande-son »…

Dix contributeurs

Dans « l’épilogue », Mémoire de la ville donne un coup de projecteur sur les épisodes qui ont suivi la mobilisation, de l’incontournable élection de Joséphine Pencalet au conseil municipal de Douarnenez, au procès oublié des briseurs de grève.

« Nous avons vraiment essayé d’exhumer des éléments nouveaux, sans répéter tout ce qui a déjà été dit dans les nombreux livres, thèses et mémoires consacrés à la grève et à ses personnages connus, résume Élisabeth Hascoët, vice-présidente de l’association. Nous souhaitions que les lecteurs apprennent des choses. »

Pour l’élaboration des textes, dix contributeurs ont prêté leur plume. Pour l’illustration, le numéro regorge de dessins de l’auteur de bandes dessinées Youenn Kergoat et de nombreuses cartes postales anciennes et photos issues de collections particulières. « La graphiste Marianne Larvol nous a également autorisés à prendre en photo deux de ses collages qui composent la balade street-art  dans les rues de Douarnenez », précise Arlette Julien.

« Et nous avons une superbe reproduction en couleur de la peinture de Charles Kérivel de l’Usine rouge », ajoute le facétieux conteur Jean Pencalet qui signe un petit récit à la toute fin de la revue.

Une dédicace aura lieu à la Maison de la presse de Douarnenez, samedi 28 septembre, de 10 h 30 à 12 h 30.

(1) Le prix a augmenté de 4 € en raison de la hausse du coût du papier et du nombre de pages plus important que dans le numéro précédent. « Cela nous permet de rentrer dans nos frais », précise Arlette Julien.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/dans-sa-revue-cette-association-exhume-des-elements-inedits-de-la-greve-des-sardinieres-2409b42a-79a7-11ef-baa4-02fdc42b3515

 

Ouest-France

Salon de l’habitat de Morlaix: peut-il se tenir dans la halle Jézéquel ? Le maire de Garlan en doute

Zoé BOIRON.

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À Garlan, aux portes de Morlaix (Finistère), le grand hall du parc des expositions Langolvas étant endommagé depuis la tempête Ciaran, l’édition 2024 du Salon de l’habitat et de la gastronomie est envisagée à la halle Jézéquel. Joseph Irrien, maire de Garlan, a alerté sur le manque de sécurité dans cette halle, lors du conseil de Morlaix communauté lundi 23 septembre 2024.

La Halle Jézéquel, au parc des expositions de Langolvas, accueille une activité hippique depuis de nombreuses années. Envisagée pour le Salon de l’habitat à l’automne 2024, la halle ne ferait pas l’affaire selon le maire de Garlan, Joseph Irrien.

« Je pense que ce Salon n’aura pas lieu, car sur la sécurité, il n’y a rien de fait. » Joseph Irrien, maire de Garlan, aux portes de Morlaix (Finistère), a lancé un débat lors du conseil communautaire du lundi 23 septembre 2024, alors que les élus venaient d’approuver à l’unanimité des tarifs complémentaires pour la fourrière animale et la halle Jézéquel. C’est sur l’état de cette halle, qui appartient à l’ensemble de Langolvas, le parc des expositions du territoire communautaire situé à Garlan, que le maire a tiré la sonnette d’alarme.

Toiture du grand hall fragilisée

La halle Jézéquel accueille, depuis longtemps, des activités hippiques. Elle a d’ailleurs fait récemment l’objet de travaux pour améliorer l’accueil des chevaux et cavaliers. Cette année, Morlaix communauté envisage d’y organiser l’édition 2024 du Salon de l’habitat et de la gastronomie.

Ce salon, qui a lieu chaque année à la fin toute fin du mois d’octobre et/ou tout début novembre, se tient habituellement dans le Grand Hall. Or, l’an dernier, la partie habitat avait été annulée en raison des dégâts causés par la tempête Ciaran, survenue dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. La toiture en fibrociment du grand hall de Langolvas avait été fragilisée.

« Je ne prends pas cette responsabilité »

« Il est impossible d’utiliser ce bâtiment, a noté, ce lundi, François Girotto, vice-président de Morlaix communauté. Il a donc été décidé de transférer le Salon dans la halle Jézéquel. »

« Je ne prends pas la responsabilité d’organiser un salon dans une halle comme ça », a aussitôt réagi le maire de Garlan, relevant que le dossier pour le passage de la commission sécurité doit être entre les mains de la sous-préfecture et des pompiers, au minimum deux mois avant l’événement. « Niveau eau, il n’y a pas de pression. Niveau électricité, il n’y a pas de puissance. C’est une catastrophe. »

La halle Jézéquel en salle polyvalente : une marche trop haute ?

Au-delà du calendrier, Joseph Irrien a invité à « mener une réflexion » sur les usages de la halle Jézéquel. Il estime que les travaux pour en faire, à la fois, un espace d’hippisme et une salle polyvalente seraient conséquents.

Lire aussi : Pour garantir la sécurité d’une nouvelle discothèque à Brest, Nadia Le Gall ne laisse rien au hasard

Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, lui a répondu en deux temps. Sur le sujet du Salon, il a rappelé que Morlaix communauté était tenu, par une convention, avec les organisateurs, qui ont eux-mêmes contractualisé avec les exposants. « Nous cherchons la moins pire des solutions dans les espaces exploitables. »

« Une réflexion globale » à mener sur Langolvas

Sur la question des autorisations préfectorales, le président s’est voulu rassurant. « Pour l’avoir constaté pour des manifestations, la préfecture peut faire preuve de célérité », a-t-il déclaré, soulignant que les contraintes dues à la tempête Ciaran seront probablement prises en compte dans le retard pris pour soumettre le dossier.

Enfin, Jean-Paul Vermot a, lui aussi, estimé qu’une réflexion était nécessaire pour que la halle Jézéquel soit plus « modulable » et « utilisée plus largement ». « Cela rentrera dans une réflexion globale sur Langolvas », a-t-il conclu.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/salon-de-lhabitat-de-morlaix-peut-il-se-tenir-dans-la-halle-jezequel-le-maire-de-garlan-en-doute-2ed2e5da-7a46-11ef-a25e-ad5d3544d350

 

Ouest-France

De Lanmeur à la Mostra de Venise, ces Bretons teasent le public avec la sortie d’un single

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Enregistré à Lanmeur (Finistère), leur EP Corbbel, dont un des titres apparaît dans la bande originale de Jouer avec le feu primé à la Mostra de Venise, devra attendre la sortie du film pour arriver à l’oreille du public. En attendant, Pierrick Corbel, Éric Cervera et Romane Rosser sortent un single inédit.

Romane Rosser, Pierrick Corbel et Eric Cervera en studio avant la sortie d’un single prévue mercredi 25 septembre.

Romane Rosser, Pierrick Corbel et Eric Cervera en studio avant la sortie d’un single prévue mercredi 25 septembre. | OUEST-FRANCE

« C’est une belle surprise ! » L’un des titres de son prochain album fait partie de la bande originale du film Jouer avec le feu de Delphine et Muriel Coulin, deux fois primé début septembre à La Mostra de Venise. L’auteur-compositeur Pierrick Corbel est fier : « Vincent Lindon a reçu le prix du meilleur acteur et le film a reçu le Lionceau d’or, un prix décerné par les étudiants . »

Du coup, la sortie de l’EP du projet intitulé Corbbel , enregistré au studio Near Deaf, à Lanmeur (Finistère) a été repoussée en janvier 2025 pour coller au moment de la sortie du film sur les écrans. En attendant, un single deux titres sera livré sur les réseaux, mercredi 25 septembre 2024.

Un single et un clip en ligne mercredi

Imaginé en 2017, Corbbel, c’est avant tout un texte, une histoire cinématographique, avec des influences seventies, de Leonard Cohen entre autres. « À 10 ans, je chantais en écoutant mes disques sur une platine en plastique, en particulier le Double bleu des Beatles, mais aussi Neil Young et du jazz pour le timbre », décrit le songwriter de Pontivy.

C’est le côté folk et dark folk qui plaît à Éric Cervera du studio Near Deaf. « On a repris tous les arrangements avec l’idée de chercher l’identité sonore et artistique du projet pour mettre en valeur sa voix et ses textes sur nos amours, nos fantasmes, nos déceptions et nos espoirs. »

LIRE AUSSI : À la découverte du studio B de Near Deaf Experience, à Brest

Dans l’écrin sonore du studio de Lanmeur, les textes en anglais de Pierrick Corbel se lovent dans de nouveaux univers, celui développé par le maître des lieux, enrichis, par la présence d’une jeune ingénieure du son de Brest. « L’arrivée de Romane Rosser à la voix et aux claviers apporte encore plus de densité. »

Le single doublé d’une vidéo, sort mercredi 25 septembre sur tous les réseaux. De quoi les pardonner de faire nous faire patienter.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/de-lanmeur-a-la-mostra-de-venise-ces-bretons-teasent-le-public-avec-la-sortie-dun-single-26b10662-78ce-11ef-b5cf-40938043f4bd

 

Ouest-France

Suppressions de 60 postes au conseil départemental des Côtes-d’Armor : la majorité très critiquée

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Après l’annonce de la suppression de 60 postes au Département, le syndicat Force ouvrière des agents du conseil départemental des Côtes-d’Armor et l’opposition de l’Union du centre et de la droite tirent à boulet rouge sur la majorité et le président Christian Coail.

Le conseil départemental des Côtes-d’Armor envisage la suppression de soixante postes. Archives Ouest-France

Le conseil départemental des Côtes-d’Armor envisage la suppression de soixante postes. Archives Ouest-France | ARCHIVES

Les réactions se multiplient depuis l’annonce, la semaine dernière, de la suppression de 60 postes au conseil départemental des Côtes-d’Armor.

Le syndicat Force ouvrière des agents du Département a été le premier s’offusquer de cette coupe claire dans les effectifs.

Lire aussi : Finances, Ehpad, rocade : la rentrée musclée du président du conseil départemental des Côtes-d’Armor

« Quelles missions de service public sont concernées par ces suppressions de postes ? Quels impacts sur la vie quotidienne des Costarmoricains », s’interroge en substance le syndicat dans un communiqué.

FO attend des réponses et demande à Christian Coail, président du Département, « d’assumer ses responsabilités », en présentant lui-même ses choix aux personnels, lors des rencontres prévues avec les agents dès cette semaine.

L’opposition du centre et de la droite « stupéfaite »

De son côté, l’opposition de l’Union du centre et de la droite se dit « stupéfaite » par cette décision, qui « sonne comme un aveu d’échec ». « L’exécutif départemental est semble-t-il rattrapé par la dégradation budgétaire qu’il n’a pas voulu admettre depuis le début de ce mandat », ironise, dans un communiqué, le groupe présidé par Mickaël Chevalier.

L’affirmation n’est pas exacte. En 2023 déjà, Vincent Alleno, vice-président en charge des finances alertait sur la situation financière « dégradée » de la collectivité et depuis le président Coail n’a eu de cesse de le répéter.

La protection de l’enfance, priorité du mandat

L’opposition, à la manœuvre jusqu’en 2021, rappelle avoir indiqué « dès 2017, l’impérieuse nécessité de maîtriser les charges en lien avec les ressources humaines, en anticipation de la baisse prévisible des recettes de droits de mutation (DMTO) ». Elle dit sa surprise de voir des postes supprimés, « alors qu’au budget 2022, la majorité de gauche décidait de créer 35 postes dans le domaine de l’enfance » Pour rappel, le président Coail a affirmé que les assistants familiaux ne seraient pas concernés par ce plan, la protection de l’enfance étant la priorité de son mandat.

« Violence de la décision »

À rebours de son groupe, Romain Boutron, ancien président du conseil départemental, assure dans un communiqué à part, ne pas être « stupéfait, au contraire » par ces suppressions de postes. « Nous savions que les réductions d’effectifs réalisées au mandat précédent étaient nécessaires (une centaine en six ans), cela valide notre politique […] » Le conseiller dénonce cependant « la violence de la décision du président qui ne permet pas d’une part, de négocier dans un climat apaisé avec les syndicats et risque d’ébranler le fonctionnement de la collectivité ». En septembre 2021, Christian Coail, fraîchement élu, exprimait dans nos colonnes sa volonté de « rétablir le dialogue social ». Avec cette décision, cela s’annonce peut-être compliqué.

Nadia LE SAUX

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/suppressions-de-60-postes-au-conseil-departemental-des-cotes-darmor-la-majorite-tres-critiquee-fb9f85f0-7992-11ef-baa4-02fdc42b3515

 

Le Diben lundi 23 septembre 2024

Tranches de vie de Jean-Yves Quéméneur mis en images par PED

Marché de Morlaix samedi 23 juillet 2016. Photo pyb29

Marché de Morlaix samedi 23 juillet 2016. Photo pyb29

Rencontre avec Jean-Yves Quéméneur, qui nous parle de sa jeunesse, de son travail de ses passions et de son engagement. Un projet Bobine en Bourg pour l'association Projets, Echanges & Développement, réalisé en mars 2024 lors d'un atelier vidéo.

Tranches de vie de Jean-Yves Quéméneur mis en images par PED

 

Ouest-France

Dans le Finistère, le film Été 44 reçoit l’Ordre du mérite de l’initiative mémorielle

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Le film des lycéens de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) retraçant l’histoire des martyrs de la Seconde guerre mondiale, a reçu, samedi 21 septembre 2024, le prix de l’initiative mémorielle de la part de la délégation départementale de l’Ordre du mérite, une institution créée par le général de Gaulle.

Le président Dominique Pette a le prix 2024 de l’initiative mémorielle à l’ensemble de l’équipe du film « Été 44 » et notamment à Olivier Salaün, professeur d’histoire à Saint-Pol-de-Léon (Finistère).

Le président Dominique Pette a le prix 2024 de l’initiative mémorielle à l’ensemble de l’équipe du film « Été 44 » et notamment à Olivier Salaün, professeur d’histoire à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). | OUEST-FRANCE

L’engouement autour du film Été 44 , réalisé par les lycéens de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), n’est pas près de s’atténuer. Samedi 21 septembre 2024, alors que la salle comble du cinéma Majestic peine à se remettre du visionnage éprouvant de cette fiction qui replonge la commune au cœur de la Seconde guerre mondiale, un porte-drapeau avance jusqu’à la scène où ont pris place les acteurs du projet. Des hommes porteurs de décorations apparaissent dans le halo lumineux. Il s’agit de l’association nationale de l’ordre national du mérite (ANMONM) venue décerner le prix 2024 de l’initiative mémorielle à l’ensemble des personnes impliquées : lycéens, professeurs et personnels du lycée Notre-Dame-du-Kreisker.

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Un devoir de mémoire réussi

« L’ordre national du mérite, crée en 1963 par le général de Gaulle, a pour valeur : honneur, solidarité, mémoire. C’est ce 3e volet qui nous réunit aujourd’hui », ont déclaré, en ouverture, les membres de la délégation départementale de l’ANMONM. « Votre projet a retenu notre attention. Dès la parution des premiers articles dans la presse, le comité m’a chargé de me rapprocher de vous », a expliqué Hervé Bodeur au nom de la délégation.

Il faut dire que le film a fait beaucoup parlé de lui depuis sa sortie à tel point que des séances de projection ont été ajoutées tout au long de l’été dans les cinémas de la région.

L’idée d’un film est née dans la tête du maire de Saint-Pol-de-Léon, Stéphane Cloarec. En vue des commémorations des événements tragiques saint-politains de l’été 1944, l’édile a « sollicité Olivier Salaün, professeur d’histoire au lycée Notre-Dame-de-Kreisker pour un court-métrage ». Le professeur avait montré ses aptitudes à diriger et filmer lors d’un précédent projet pédagogique sur la Première guerre 1914-1918.

De l’initiative locale au succès national

Après une phase de collectage auprès des témoins de cette période trouble et une écriture à plusieurs mains, une vingtaine de lycéens, professeurs et personnels s’est mobilisée à partir de novembre 2023 : de la réalisation à la première projection le 4 août 2024, 80 ans jour pour jour après la tuerie perpétrée par les Nazis sur des civils. « Ce projet a pris une ampleur que personne n’avait soupçonnée. Savoir un aboutissement de 90 minutes, sous forme d’une fiction inspirée d’une triste réalité », a déclaré Stéphane Cloarec. Depuis sa première, il n’y a peu de sièges vides dans les salles où le film est projeté. Le groupe assure la promotion à chaque fois.

LIRE AUSSI : Ordre national du Mérite : plusieurs Finistériens nommés

Face à ce travail de qualité, le comité départemental de l’ANMONM a pris une autre résolution. Le président, Dominique Pette, a indiqué « transmettre le dossier au siège national de l’ordre national du mérite pour concourir pour le prix national de l’initiative mémorielle qui sera décerné au cours du 1er trimestre 2025 ». Le succès est total.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-pol-de-leon-29250/dans-le-finistere-le-film-ete-44-recoit-lordre-du-merite-de-linitiative-memorielle-7a3aefbc-78cb-11ef-b5cf-40938043f4bd

 

Ouest-France

Plouezoc'h. L’exposition Instants de vie prolongée d’une semaine

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| ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les Journées du patrimoine sont terminées mais jusqu’à dimanche, il sera encore possible de découvrir une centaine de clichés de Pierre Le Gall, à Plouezoc’h.

Dans son exposition Instants de vie, à la chapelle Saint-Antoine, l’artiste surprend le public avec des scènes du quotidien pleines de tendresse et d’humour. Les photos font sourire et interrogent sur le passé récent.

Mercredi, à 18 h, le photographe sera présent à l’occasion d’une soirée-discussion.

Jusqu’à dimanche, exposition à la chapelle Saint-Antoine, Plouezoc’h. Entrée gratuite. Ouvert de 14 h à 18 h jusqu’à jeudi, de 10 h à 18 h, samedi et dimanche. Visite possible pour les groupes sur rendez-vous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/lexposition-instants-de-vie-prolongee-dune-semaine-5d58fa9a-febd-401e-b768-211d9505d170

 

Ouest-France

Terminal ferry à Saint-Malo : Des recours gracieux déposés par une association, la Région répond

Narjisse EL GOURARI. Publié le

Depuis le mardi 13 août 2024, le projet de modernisation du terminal ferry de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), porté par la Région Bretagne semble avancer avec la signature du permis de construire de la gare. Une association a déposé plusieurs recours gracieux contre ce projet en l’état. L’élu Stéphane Perrin-Sarzier leur répond.

Projet de modernisation du terminal ferry du Naye et de la gare maritime de Saint-Malo – visuels de janvier 2024

Projet de modernisation du terminal ferry du Naye et de la gare maritime de Saint-Malo – visuels de janvier 2024 | ©AREP/MYLUCKYPIXEL

Mardi 13 août 2024, le maire de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Gilles Lurton, a signé le permis de construire de la gare maritime du Naye, rentrant dans le projet plus global de modernisation du terminal ferry. Un projet engagé depuis 2019 par la Région Bretagne propriétaire du port, et précisé depuis 2022. Ce futur chantier est déjà considéré comme le plus gros investissement du mandat avec 150 millions d’euros de budget.

Lire aussi : Feu vert pour le terminal ferry du Naye à Saint-Malo : retour sur les grandes étapes de ce projet

Pour l’Appsam (Association pour la protection et la préservation du patrimoine matériel et immatériel de Saint-Malo), qui s’oppose à la conception actuelle du projet, l’annonce de cette signature, avait été vécue « comme un mardi noir ». Mercredi 18 septembre, près d’un mois après, Patrick Margron, le président, indiquait que la bataille contre ce projet « en l’état » n’est pas terminée. Elle se traduit « pour le moment » à coups de recours gracieux.

Que visent ces recours gracieux ?

Un premier recours a été déposé début septembre, « tout juste dans les temps », à l’encontre d’une délibération du 8 juillet 2024 du Conseil régional, par laquelle la commission permanente « avait déclaré d’intérêt général » le projet. Pour l’association, la collectivité « a balayé d’un revers de main les conclusions et recommandations du commissaire enquêteur sous des motifs fallacieux ».

Un document qui, entre une multitude d’autres, a servi de base au maire, Gilles Lurton, pour signer le permis de construire de la gare du Naye. Un second recours gracieux spécifiquement sur ce permis va donc être déposé « dans les prochains jours, promet le président. Nous allons demander son retrait ».

Lire aussi : Gare maritime à Saint-Malo. « Je n’ai reçu aucune pression pour signer », réfute Gilles Lurton

Les dimensions de la gare inquiètent l’Appsam

Ce qui oppose l’Appsam et la Région depuis des années reste principalement l’impact visuel de la gare sur les remparts, notamment depuis le quartier des Bas-Sablons. Le bâtiment prévu avec deux étages fera huit mètres « et pas un centimètre de plus », avait insisté Gilles Lurton. Qu’à cela ne tienne, il reste toujours trop haut pour l’association. « Cela fait deux ans qu’on les alerte sur le sujet », martèle Patrick Margron, qui ne comprend pas l’utilité d’un tel dimensionnement.

Gilles Beraud Sudreau, Gérard Collin et Patrick Margron sont à la tête de l’association pour la protection et la préservation du patrimoine matériel et immatériel de Saint-Malo (APPSAM), anciennement Collectif Sablons. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Sur ce point de crispation, Stéphane Perrin-Sarzier, vice-président à la Région, élu en charge du port de Saint-Malo, contacté jeudi 19 septembre, annonce « qu’à la suite de l’avis du commissaire enquêteur, nous avons réalisé un film à hauteur d’hommes, pour montrer le faible impact. » Il sera rendu public « dans les prochaines semaines » Et de rappeler : « Nous avons obtenu un avis favorable des architectes des bâtiments de France. » 

Pour Patrick Margron, la Région doit absolument revoir sa copie. « L’activité ferry est utile, il faut la développer, on l’a toujours dit. Nous n’avons d’ailleurs rien contre le trafic qui augmente. Mais nous ne voulons pas une gare de cette à cette échelle-là. Ce que nous demandons ne provoque aucun bouleversement général du projet. » Il dénonce « une mystification qui consiste à faire croire que les travaux de modernisation du terminal ne peuvent se faire sans cette gare, que la conception actuelle soit la seule possible. »

Argument vivement retoqué par l’élu régional  : « On a passé du temps à parler de la dimension de la gare. Si on devait aujourd’hui remettre en cause le bâtiment, il faudrait manger sur le terre-plein alors qu’il nous faut éviter l’engorgement des flots de véhicules. » Cela concernerait aussi « l’utilisation des sédiments ». Le bâtiment, le chenal, l’outillage… « Les trois sont liés. Remettre la conception à zéro reviendrait à revenir deux ans en arrière. »

« Si nous avons besoin d’autant de surface, poursuit-il. C’est pour les services de douanes, de la police aux frontières, pour les locaux techniques. Pour assurer la fluidité des temps de passages qui vont s’avérer plus long pour les voyageurs avec les nouveaux dispositifs de sécurité. »

« Nous n’allons pas construire un nouveau Roissy – Charles-de-Gaulle »

Quid des surfaces commerciales ? « Nous sommes une gare de terminus. Nous ne sommes ni un aéroport, ni une gare SNCF, indique Patrick Margron, qui s’indigne contre l’idée par exemple d’installer à l’étage un « restaurant qui servirait de belvédère ».

Stéphane Perrin-Sarzier, vice-président à la Région, élu en charge du port de Saint-Malo, | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Stéphane Perrin-Sarzier de son côté précise fermement « que le deuxième étage qui pourrait effectivement accueillir un restaurant panoramique ne sera pas expressément construit pour ça. Ce serait totalement faux de le dire. » Les surfaces commerciales, qui représenteront 8 % de la surface de plancher, seront réfléchies « en co-construction avec la municipalité. Il ne faut pas donner l’impression que nous allons construire un nouveau Roissy – Charles-de-Gaulle. »

Submersion marine : « Les élus ne sont pas pris de folies administratives »

Autre point de discorde, les risques de submersion marine. L’Appsam s’inquiète de la montée des eaux que risque de connaître la cité corsaire. « Même en l’absence d’études scientifiques claires, ça va monter plus vite et plus haut », lance Patrick Margron.

Gilles Lurton avait indiqué, lors de la signature, qu’il aurait aimé avoir les conclusions du nouveau plan de prévention du risque de submersion marine (PPRSM), actuellement en révision, pour se prononcer. « Il ne sera pas prêt avant 2026 », indique Stéphane Perrin-Sarzier. Pour autant, « Nous avions demandé à l’État des précisions. » Et il l’assure : « La gare maritime n’est pas classée en zone inondable. Sauf une partie qui se trouve en zone d’aléa faible. À partir de 2100, le niveau de la mer a une chance sur 100, chaque année, qu’elle dépasse la côte à 8,34 m. Le rez-de-chaussée de la gare sera à 8,36 m. » Il souhaite rappeler « la responsabilité » dont les élus font preuve. « Il faut arrêter de penser qu’ils soient pris de folies administratives. Nous avons fait, avec les équipes de la municipalité, les choses de manière ordonnée, rationnelle et conforme au droit. »

Que va-t-il se passer à présent ?

Du côté de la Région, on espère le début des travaux de dragage à l’horizon 2025. «  L’autorisation environnementale par la préfecture devrait être délivrée dans les prochains jours », indique Stéphane Perrin-Sarzier.

L’Appsam, quant à elle, annonce déjà préparer des recours contentieux devant le tribunal administratif de Rennes si elle n’était pas entendue. Un recours qui pourrait s’avérer suspensif sur les travaux si le tribunal le décidait. À cela, Stéphane Perrin-Sarzier dénonce « un chantage au recours et une forme de refus de s’engager dans un dialogue constructif ». Même s’il ne se dit « pas inquiet », sur l’issue.

Au vice-président de conclure : « On a commencé la concertation sur ce projet en 2020. Il y a quatre ans. À un moment, elle doit déboucher sur une décision. On peut raisonnablement dire qu’elle a été faite correctement. Nous l’avons réalisée sous l’égide de la commission nationale du débat public. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/transport-maritime/terminal-ferry-a-saint-malo-des-recours-gracieux-deposes-par-une-association-la-region-repond-838558c2-7598-11ef-a1b1-27949002d4f5

 

Ouest-France

Des facteurs bretons encouragés à neutraliser « des pièges redoutables » pour des petits animaux

Alexis VIGNAIS. Publié le

Dans le cadre d’un partenariat avec la Ligue de protection des oiseaux, des facteurs de La Poste en Bretagne sont encouragés à détecter des cavités pièges. Des petits trous où peuvent mourir de nombreux animaux en y restant bloqués. Exemple à Minihy-Tréguier, dans les Côtes-d’Armor.

À Minihy-Tréguier, les postiers ont participé à une opération de recherche de cavités qui peuvent être fatales pour des moineaux, des lézards, par exemple.

À Minihy-Tréguier, les postiers ont participé à une opération de recherche de cavités qui peuvent être fatales pour des moineaux, des lézards, par exemple. | OUEST-FRANCE

« Oh il y en a un ici ! » « Ah non, il est bouché celui-là… » À deux pas des locaux de La Poste de Minihy-Tréguier, dans les Côtes-d’Armor, c’est une étrange « chasse au trésor » qui se profile. Les chasseurs ? Des postiers. Et les chassés ? « Des cavités pièges. »

La nouvelle mission à laquelle les facteurs sont encouragés à participer consiste à repérer, pendant leurs tournées, ces « trous ou creux de plus de cinq centimètres de diamètre, possédant des parois lisses et qui peuvent être remplis d’eau », selon la définition donnée par Olivier Retail, directeur de la Ligue de protection des oiseaux en Bretagne, partenaire de l’opération.

Des poteaux creux, aérations, conduits de cheminées…

Les repérer puis les reboucher car ces cavités pièges sont des repères mortels pour de nombreux animaux comme des moineaux, des lézards ou encore des hérissons. « Les poteaux creux, les gaines d’aération, les conduits de cheminée sont autant de pièges redoutables pour de nombreuses espèces », confirme la direction de La Poste. Certains points d’eau comme les bassines, les mares ou les bassines sont aussi considérés comme des cavités pièges.

Et une fois repéré, il existe plusieurs techniques afin d’éloigner le danger. La LPO met, par exemple, à disposition des bouchons pour couvrir les poteaux. Mais il est également possible d’utiliser des bouts de bois ou divers cailloux. « Pour les espaces publics, on peut intervenir mais il ne faut pas dégrader le lieu. Chez les privés, vous pouvez aller parler avec eux ou déposer un flyer », détaille Olivier Retail. Des flyers qui indiquent les endroits où peuvent se situer ces pièges, ainsi que des actions simples pour les neutraliser.

« Est-ce qu’on aura vraiment le temps de faire ça ? »

Et du côté des facteurs, on en pense quoi ? « C’est positif et en plus ça ne prend pas beaucoup de temps, car il n’y a pas beaucoup à chercher : ça saute aux yeux », souligne Laura, factrice à Minihy-Tréguier.

Laëtitia, responsable opérationnelle, sur le même site confirme : « On a pu constater que tous les poteaux n’ont pas de cache. Et à la prochaine tournée, je vais bien regarder », promet l’intéressée. Pour autant, elle met en garde : « Mais est-ce qu’on aura vraiment le temps de faire ça ? Je ne sais pas. Le timing peut être parfois serré. » Aucun temps dédié ne sera ajouté aux tournées pour effectuer cette nouvelle mission.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/la-poste/des-facteurs-bretons-encourages-a-neutraliser-des-pieges-redoutables-pour-des-petits-animaux-8cb510f6-769a-11ef-a1b1-27949002d4f5

 

Ouest-France

Cette ville du Finistère veut faire la chasse aux pigeons

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Les fientes acides des pigeons abîment l’église de Lanmeur (Finistère) pourtant en pleine rénovation. Filets, grilles…, rien n’y fait. La commune recherche d’autres solutions efficaces pour se débarrasser de ces volatiles qui causent des dégâts sur l’ensemble des bâtiments et maisons.

Toute neuve, la dalle en béton du clocher de l’église de Lanmeur (Finistère) commence à être recouverte de fientes de pigeons.

Toute neuve, la dalle en béton du clocher de l’église de Lanmeur (Finistère) commence à être recouverte de fientes de pigeons. | OUEST-FRANCE

L’église Saint-Mélar à Lanmeur (Finistère) est depuis plusieurs années la proie des pigeons. Une bonne centaine de ces oiseaux ont élu domicile sous les toits. Un souci pour le patrimoine car le nombre impressionnant de fientes provoque des dégâts importants. Du fait de leur acidité, elles salissent et abîment la pierre. Par ailleurs, les excréments peuvent être porteurs de maladies. « Les pigeons peuvent transporter des puces, des acariens, des tiques, des poux et d’autres insectes », indique, sur son site, l’entreprise de dépigeonnage (1) APA et à qui la mairie, impuissante, a fait appel.

« Rien n’y fait »

L’augmentation du nombre de pigeons est exceptionnelle partout dans la commune : au niveau de l’école, de la chapelle de Kernitron mais aussi sur les maisons… « Les habitants se plaignent des salissures sur les ravalements tout neufs, plusieurs m’ont rapporté qu’ils picoraient les fenêtres », déplore la maire, Cathy Lucas.

Pourtant la municipalité a tenté de s’en débarrasser et y a mis le budget. « Nous avions stérilisé les œufs il y a dix ans, mais rien n’y fait. Le filet posé l’an dernier lors des travaux sur le clocher a été déchiré, ils sont de nouveau présents. »

Le filet posé au niveau du clocher est troué et les pigeons s’y engouffrent. | OUEST-FRANCE

Gouffre financier pour la Ville

En pleins travaux de rénovation, le monument continue d’être dégradé par les volatiles. Posée cet été, la dalle pour étanchéifier la partie haute du clocher est recouverte de fientes. « Nous avons installé des grillages au niveau des accès dans la tour pour les empêcher de s’engouffrer dans l’escalier », détaille Yvon Denis, adjoint en charge du chantier de l’église. Mais cela ne suffit pas, constatent les élus. Le pigeon est malin et trouve toujours un moyen de passer et de s’installer. Ils nidifient sous les combes de l’église.

« C’est un vrai problème et un gros budget pour la Mairie qui doit faire appel à une entreprise spécialisée. Nous allons essayer les pics anti-oiseaux et les effaroucheurs proposés par l’expert parasitaire », explique l’édile de Lanmeur qui propose de « lancer des campagnes de stérilisation. Le pigeon n’est pas un animal protégé ».

(1) Le dépigeonnage permet de contrôler les populations de ces oiseaux. C’est une intervention qui doit se faire dans le respect de certaines réglementations et législations, et qui est encadrée par le Code rural.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/cette-ville-du-finistere-entre-en-guerre-contre-les-pigeons-853fec6e-774a-11ef-b5cf-40938043f4bd

 

Ouest-France

Ces « arbres du futur » absorbent dix fois plus de CO2 que les autres et s’épanouissent en Finistère

Zoé BOIRON. Publié le

La start-up ArbrePaulownia et deux frères agriculteurs travaillent main dans la main pour promouvoir le Paulownia, un arbre à la croissance exceptionnelle et aux vertus environnementales. Jérôme et Stéphane Guéguen ont planté 1 450 arbres sur deux hectares, à Locmélar, dans le Finistère. Pour eux, c’est aussi une façon de valoriser certaines de leurs parcelles.

Jérôme et Stéphane Guéguen, agriculteurs à Locmélar, près de Landivisiau (Finistère), se sont lancés dans la culture du Paulownia sur deux hectares, depuis 2022.

Jérôme et Stéphane Guéguen, agriculteurs à Locmélar, près de Landivisiau (Finistère), se sont lancés dans la culture du Paulownia sur deux hectares, depuis 2022. | OUEST-FRANCE

Ils sont la vitrine du Paulownia en Finistère. Stéphane et Jérôme Guéguen, agriculteurs laitiers au Gaec du Rohou, à Locmélar, ont planté 1 450 pieds de Paulownia sur deux parcelles d’un hectare chacune, à un an d’intervalle.

Les plants ont été fournis par la start-up ArbrePaulownia.fr, à Plougoulm, partenaire de la société allemande WeGrow. « Nous les travaillons en laboratoire en Allemagne, mais tout est naturel. Nous fournissons à l’international. Pour les pays les plus lointains, comme l’Azerbaïdjan ou l’Inde, nous envoyons des graines », explique Indra Schulz, directrice des ventes.

Entretien facile

Ces arbres aiment particulièrement la chaleur. Pourtant, malgré les cclimatlichés sur le temps breton, l’une des variétés développées par WeGrow, le Phoenix One®, s’épanouit à la pointe de la Bretagne. Protégés des vents et bien exposés au soleil, ces deux terrains étaient idéaux pour la culture du Paulownia.

Tiny house, planches de surf

Lundi 16 septembre 2024, une quarantaine de curieux visitent leur exploitation, à la recherche, comme les deux frères, de sources de diversification dans leur exploitation ou simplement par attrait pour la nouveauté.

Car les Paulownia sont qualifiés d’arbres du futur par Julien Kloesmeyer, gérant d’ArbrePaulownia. « Il produit un bois d’œuvre de très grande qualité, très vite », le Paulownia étant l’un des arbres qui poussent le plus vite au monde. « Il peut servir à de l’ameublement, à construire des tiny houses ou des planches de surf, ce bois étant très léger. »

La taille d’une feuille de Paulownia. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Bilan carbone

Surtout, « ils captent dix fois plus de CO2 que n’importe quel arbre ». « Ce n’est pas un bois de chauffage, donc le CO2 reste dans l’arbre », ajoute Julien Kloesmeyer.

Cet argument a convaincu les deux frères. « On avait envie de faire un effort pour l’environnement. Et puis, aujourd’hui, toutes les grandes entreprises ont un bilan carbone à présenter. Ça arrivera un jour pour les exploitants agricoles, donc on a voulu anticiper », explique Jérôme Guéguen.

le Paulownia, un arbre qui pousse très rapidement. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Non invasifs

Décriés pour son aspect invasif, les Paulownia de WeGrow « sont stérilisés », rassure Indra Schulz. Quant au choix de ne cultiver que du Paulownia sur deux hectares, cela a été fait de manière éclairée par les deux frères : « C’étaient des parcelles de maïs, de céréales, peu accessibles. Le terrain est en pente, donc le travail avec les engins agricoles était dangereux. »

Côté débouchés, la filière doit encore se développer en France. Mais la société allemande et les deux frères agriculteurs y croient : l’Union européenne ayant voté la fin des importations de produits issus de la déforestation d’ici 2030, les Paulownia pourraient être une solution sans attaquer les massifs forestiers français.

Pour pallier les difficultés d’écoulement, WeGrow propose un contrat, non obligatoire, de rachat du bois, à raison de 140 € le mètre cube.

https://www.ouest-france.fr/environnement/ces-arbres-du-futur-absorbent-dix-fois-plus-de-co2-que-les-autres-et-sepanouissent-en-finistere-0770c218-7664-11ef-a1b1-27949002d4f5

 

Ouest-France

Coût des travaux en hausse pour la salle du Kélenn de Carantec

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Lors du conseil municipal de jeudi 19 septembre 2024, les élus de Carantec (Finistère) ont validé à la majorité un ensemble d’avenants concernant les travaux de la salle du Kélenn. Ce qui génère un coût supplémentaire de 43 820 €. Six conseillers, dont un de la majorité, se sont abstenus.

Après le départ à la retraite d’Annie Saliou, sa prédécesseure, en juin dernier, Morgane Salaün (photo), la nouvelle directrice générale des services de la commune, a vécu, jeudi, son premier conseil municipal « en solo ». | OUEST-FRANCE

En l’absence de la maire, Nicole Ségalen-Hamon, le conseil municipal de Carantec (Finistère), jeudi 19 septembre 2024, a été présidé par le premier adjoint, Alban Le Roux. D’emblée, ce dernier a donné son avis sur le chantier de rénovation de la salle du Kélenn, premier sujet à l’ordre du jour : « C’est une belle opération, réalisée à un prix acceptable et qui s’achèvera en novembre. »

Un avis qui n’a pas été partagé par les cinq membres de la minorité, ni par Philippe Auzou, conseiller de la majorité. Tous se sont abstenus lors du vote des avenants présentés. Le montant total de ces derniers s’élève à 43 820 €, ce qui porte le montant total actualisé du marché à 1 387 763 € (1 665 315 € TTC). « Il faut replacer cette délibération dans son contexte : c’est la troisième série d’avenants sur les travaux de la salle, après ceux de septembre et décembre 2023, pour un montant total de 133 700 €, soit un peu plus de 10 % du montant du marché initial, au-delà de la tolérance généralement admise pour ce type de chantier de rénovation », a fustigé Philippe Auzou.

Effacements de réseaux dans quatre rues

En ce qui concerne la consommation de l’électricité, les élus ont voté à l’unanimité la signature d’une convention entre le Syndicat d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef) et la commune concernant la rue Neuve, la rue du Maréchal-Foch, la rue Bouvet et la rue du Clouët. Les travaux, qui concernent l’effacement de l’électrification et de l’éclairage public ainsi que la communication électronique, seront effectués dans les tout prochains mois. Pour les trois premières rues indiquées, le financement du Sdef s’élèvera à 162 000 € et celui de la commune à 55 000 €. Pour la rue du Clouët, les prises en charge respectives seront de 106 125 € et de 37 375 €.

La chapelle de l’île Callot illuminée à Noël ?

L’architecte des Bâtiments de France (ABF) ayant retoqué le projet initial, dont la réalisation avait commencé sur le terrain, il a fallu ajuster le programme de travaux sous une autre forme. Les travaux, estimés au départ à 51 000 €, dont 36 000 € à la charge de la commune, sont portés à 59 354 €, dont 41 354 € à la charge de la commune. « Nous n’avions pas été assez vigilants au départ », a concédé Alban Le Roux en réponse aux questions de la minorité. Le vote est, toutefois, acquis à l’unanimité. Mise en lumière espérée pour Noël.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/cout-des-travaux-en-hausse-pour-la-salle-du-kelenn-de-carantec-413a224e-772e-11ef-b5cf-40938043f4bd

 

Ouest-France

Guerlesquin, Petite cité de caractère, à l’heure d’une visite de contrôle

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Guerlesquin, labélisée Petite cité de caractère en 1976, a reçu, lundi 16 septembre 2024, la commission de contrôle pour évaluer le respect de la charte. Une visite qui a lieu tous les cinq ans.

La commission de contrôle des petites cités de caractère a arpenté le centre historique, lundi pour vérifier que la charte est bien respectée.

La commission de contrôle des petites cités de caractère a arpenté le centre historique, lundi pour vérifier que la charte est bien respectée. | OUEST-FRANCE

Dès la création de l’association des Petites cités de caractère, en 1976, Guerlesquin (Finistère) a été labellisée avec cinq autres communes. Aujourd’hui, l’association compte 31 communes homologuées ou en cours d’homologation en Bretagne et plus de 200 à travers toute la France. Tous les cinq ans, une commission de contrôle visite ces communes pour vérifier le respect de la charte nationale. Lundi 16 septembre 2024, c’était au tour de la commune de recevoir cette visite de contrôle.

LIRE AUSSI : Locronan, Roscoff… Découvrez les Petites cités de caractère nichées au cœur du Finistère

Contrôle du respect de la charte

Plusieurs critères de la charte sont passés au crible, dont le respect des engagements, dont la création d’un site patrimonial remarquable, et du cahier de charges d’entretien et de valorisation dans divers domaines, comme l’espace public, le bâti public et privé.

Les conditions en faveur de l’accueil du public et de l’animation et l’engagement de la commune à participer à la vie du réseau sont aussi scrutés à la loupe par la commission.

Mener à bien la politique de valorisation du patrimoine

« Cela permet aux collectivités labellisées de bénéficier de l’ensemble du dispositif qu’offre le réseau, de s’engager dans une politique de valorisation de qualité et d’inscrire la sauvegarde du patrimoine comme levier de développement du territoire », souligne Thérèse Cornic, en charge du patrimoine à la mairie. « La réunion avec la commission de contrôle est avant tout un tour de table et d’accompagnement avec les différents acteurs », explique-t-elle.

Étaient présents lors de cette visite de la commission des Petites cités de caractère, la direction régionale des affaires culturelle (Drac), l’unité départementale d’architecture et du patrimoine (UDAP), le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) et le conseil régional et départemental, entre autres.

LIRE AUSSI : ENTRETIEN. « Nos Petites cités de caractère ne sont pas des musées ! »

Verdict connu au printemps

Concrètement, la journée a débuté par une visite guidée du centre historique, effectuée par Henri Bideau, médiateur culturel à Morlaix communauté, et Thérèse Cornic. L’après-midi s’est poursuivi avec les acteurs du tourisme du pays de Morlaix, à savoir Christophe Michaud et Nathalie Bernard, vice-présidents de Morlaix communauté, et Bruno Le Lan, directeur de tourisme communautaire baie de Morlaix. En fin d’après-midi, la commission s’est réunie pour délibérer.

Pour connaître leur décision, la patience s’impose. Elle sera connue lors de l’assemblée générale des Petites cités de caractère en avril ou mai 2025 !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guerlesquin-29650/guerlesquin-petite-cite-de-caractere-a-lheure-dune-visite-de-controle-d7db8e50-7679-11ef-80dd-ab7e9513bf83

 

Christian Troadec perd sa vice présidence régionale et étrille Chesnais-Girard

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Ce vendredi 20 septembre, Christian Troadec a perdu sa vice-présidence à la Région Bretagne, lors d’une session extraordinaire au cours de laquelle il a étrillé le président Chesnais-Girard.

Le scénario était cousu de fil blanc : après avoir obtenu le ralliement de trois conseillers régionaux de “centre gauche” venus du groupe macroniste, il y a quelques jours, le président du Conseil régional de Bretagne, Loïg Chensais-Giarard disposait enfin d’une majorité claire qui lui manquait depuis a réélection en 2021. Il n’avait surtout plus besoin de Christian Troadec, le maire de Carhaix, élu sur sa liste en il y a 4 ans et auquel il avait confié une vice-présidence aux langues de Bretagne et aux Bretons du Monde.

Loïg Chesnais-Giard avait retiré ces délégations à Christian Troadec en février 2024, suite à un accident de la route et un retrait de permis pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Le maire de Carhaix restait néanmoins vice-président, car le priver de cette fonction exigeait un vote de l’assemblée.

Fort de sa nouvelle majorité, Chesnais-Girard a donc décidé d’installer une nouvelle équipe et retirer sa vice-présidence à Christian Troadec. Ce dernier reste cependant à la commission permanente qui ne comprend également plus Gilles Pennelle (RN) parti au parlement européen. Émanation de l’assemblée régionale, la commission permanente “se réunit une fois par mois pour mettre en œuvre les décisions prises par les élus en session plénière et affecter les crédits et subventions qui y sont liés. Élue à la proportionnelle des groupes politiques représentés au sein de l’assemblée, elle est composée de 27 membres dont le Président de Région.”

Ce 20 septembre, le maire de Carhaix a donc été élu par l’assemblée. “Ainsi, j’aurai accès à tous les dossiers et je pourrais intervenir sur tous les sujets”, assure l’élu centre breton qui estime “avoir retrouvé sa liberté de parole”.

Du côté de l’entourage de Loïg Chesnais-Giard, on s’étonne de certaines accusations de Christian Troadec et on précise que la président de Région était favorable au maintien de Christian Troadec à la commission permanente dans la cadre du groupe régionaliste où il siège avec Paul Mollac et Kaourintine Hulaud.

Réaction de Christian Troadec

Une parole qu’il a reprise une fois l’élection de la commission permanente passée, pour fustiger des “manœuvres politiques visant à favoriser les mancronistes”…

Il a fustigé le ralliement des trois conseillers régionaux de la majorité présidentielle : ” Ainsi donc les Macronistes qui ont terminé 4ème aux élections régionales de 2021 rejoignent la majorité régionale de Loïg Chesnais-Girard alors même que celles et ceux qui avaient accordé leur suffrage à la liste du président sortant avaient signifié clairement le rejet de la politique de M. Macron. Pas certain à nouveau que les électrices et les électeurs s’y retrouvent.”

Il a regretté l’absence de volonté politique sur l’autonomie et les langues régionales : “J’aurais évidemment préféré que cet élargissement de la majorité se fasse réellement à gauche par le soutien de l’UDB et du groupe Breizh a Gleiz. Les actions en faveur de la langue bretonne , qui trouvent bien du mal à se réaliser malgré le plan de réappropriation des langues de Bretagne voté à l’unanimité il y a quelques mois, se seraient ainsi vues conforter et renforcer, tout comme la question de l’autonomie de la Bretagne et de son identité. Il n’y aura plus de vice-président pour représenter cette sensibilité. Je le regrette vivement.”

Décisions désastreuses de l’Etat français

Christian Troadec estime que : ” Pendant ce temps là,  les Bretonnes et les Bretons voient sans cesse leur pouvoir d’achat diminuer, le système de santé français s’effondrer avec des déserts médicaux qui ne cessent de s’étendre, les urgences des hôpitaux restent désespérément fermées ; Diwan connait de grosses difficultés financière et la langue bretonne est toujours en grave situation de danger. Le fossé se creuse entre l’est et l’ouest de la Bretagne et on assiste à un véritable déménagement du territoire… Pendant ce temps-là, la Macronie s’accroche au pouvoir à Paris et retrouve des couleurs en Bretagne…”

Il a donc refusé de prendre part au vote : “Les électrices et les électeurs attendent autre chose. Face à ses petits jeux d’appareils et face aux défis qui surgissent, seule la construction d’une grande force populaire favorable à l’autonomie de la Bretagne nous permettra d’éclairer un chemin devenu bien sombre par les décisions verticales, incompréhensibles et désastreuses de l’Etat français…”

https://www.lepoher.fr/christian-troadec-chesnais-girard-region-bretagne-commission-permanente-vice-presidence-politique-regionalisme/

 

Ouest-France

« La défaillance d’un homme » où le retrait de sa vice-présidence de la région à Christian Troadec

Christel MARTINEAU-MARTEEL. Publié le

En un peu plus de deux heures, ce vendredi 20 septembre 2024, la session extraordinaire du conseil régional de Bretagne a acté l’éviction définitive de Christian Troadec de l’exécutif. Dénonçant « un acharnement », Le maire de Carhaix (Finistère) a réglé ses comptes avec Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région, dans l’hémicycle. Preuve que derrière l’aspect réglementaire de la commission permanente, c’est la question du positionnement des groupes qui était aussi au cœur des débats.

Christian Troadec n’est plus vice-président de la région Bretagne.

Christian Troadec n’est plus vice-président de la région Bretagne. | OUEST-FRANCE

S’il fallait résumer en trois mots la session extraordinaire qui s’est déroulée ce vendredi 20 septembre 2024 au conseil régional de Bretagne, nous pourrions dire : clarification, règlements de comptes et jeux de dupes. Clarification, parce qu’après la démission de Gilles Pennelle, il y avait une obligation légale à voter sur la composition de la nouvelle version de la commission permanente.  En fait je suis un peu faiseur de roi. C’est grâce à ma démission pour incompatibilité avec mon nouveau mandat que cette session a lieu », s’amuse le nouveau député européen RN qui continuera de siéger dans l’hémicycle régional en tant que simple conseiller d’opposition.

Effectivement, c’est le point de départ qui a donc permis de voir comment chaque groupe politique se positionnait, sachant que la proportionnalité est un fait établi et que la parité est imposée par la présidence dans cette instance où se décide, à huis clos, la mise en œuvre des politiques régionales. Ainsi, comme nous l’avions déjà imaginé, Claire Desmares, pour Les Écologistes de Bretagne, perd son siège qui sera désormais occupé par Ronan Pichon du groupe Les écologistes. Deux autres nouveaux entrants sont à noter : Stéphane de Sallier Dupin à la place d’Isabelle le Callennec pour la droite et Patrick le Fur pour le RN.

La commission permanente étant composée de l’ensemble de l’exécutif, la session extraordinaire a permis, comme nous l’évoquions déjà ce mercredi, de régler définitivement le sort du maire de Carhaix (Finistère) Christian Troadec. Ainsi, le président Loïg Chesnais-Girard a annoncé la démission de l’ensemble des 13 vice-présidents et l’élection dans la foulée d’un exécutif à 12… à savoir la même équipe sans Christian Troadec.

Rappelons en effet qu’après un accident de la route sous emprise d’alcool en février 2024, le président de la Région avait retiré ses délégations au vice-président en charge des langues régionales et des Bretons du monde (N.D.L.R. contrairement à ce que nous avons indiqué par erreur dans notre édition du 20 septembre, le retrait des délégations à Christian Troadec a entraîné le retrait des indemnités).

« Vous assumerez votre manière de faire »

C’est là que de la clarification, la session a pris des allures de règlements de compte à OK Corral. Même s’il continuera de représenter le groupe autonomiste et régionaliste présidé par Paul Molac au sein de la commission permanente, le maire de Carhaix a profité de l’assemblée pour prendre la parole.  Ainsi, en Bretagne, le but du passage de 13 à 12 vice-présidents vise à garder au chaud des postes pour de nouveaux entrants dans la majorité, quitte à sacrifier des alliés de l’élection de 2021 », dénonce Christian Troadec. Oubliant visiblement que le président de son groupe, Paul Molac, est aussi un ancien macroniste, le maire de Carhaix dénonce des manœuvres politiques.  Si l’idée d’élargir une majorité n’est pas condamnable, on peut s’étonner du non-respect du verdict des urnes. La France, qui a placé la gauche en tête des législatives se retrouve avec un Premier ministre de droite et la Bretagne, qui a élu la gauche, voit les macronistes rejoindre la majorité .

Visiblement agacé, Loïg Chesnais-Girard s’est contenté d’une réponse courte et sans appel :  Je ne condamne pas un groupe politique mais la défaillance d’un homme. Vous assumerez votre manière de faire qui n’est pas conforme aux échanges avec votre groupe .

S’estimant victime  d’un acharnement. Il y a une volonté de m’éliminer , Christian Troadec, en marge de l’assemblée trouve que la suppression de sa vice-présidence est  disproportionnée. Je reconnais l’erreur, mais je suis un bon vivant, comme des milliers de Bretons. À quel titre Loïg Chesnais-Girard peut-il juger le comportement d’un homme ? De ce qui est moral ou pas ? Au nom de quoi aurait-il ce pouvoir-là ? 

Dans ce contexte, comment Christian Troadec pourra-t-il continuer de siéger au sein de la majorité jusqu’à la fin du mandat en 2028 ? La question se pose…

Courage politique ou loyauté ?

Enfin, cette session extraordinaire a aussi donné un sentiment de jeux de dupes quant à l’arrivée probable du groupe Les Écologistes avec Ronan Pichon, Goulven Oillic et Christine Prigent dans la majorité. Si Ronan Pichon assure que les discussions se poursuivent avec le président Chesnais-Girard, il semblerait qu’un accord ait été trouvé. Pourquoi donc ne pas l’officialiser ? Probablement pour tenter d’apaiser les tensions en interne avec Europe Écologie les Verts. Mais si l’on en croit l’intervention de Claire Desmares dans l’hémicycle, cela semble mal parti. Estimant être  à la juste place dans l’opposition , l’élue évoque une question  de loyauté vis-à-vis des militants écologistes .

La question qui se pose aux trois écologistes, et notamment à Ronan Pichon élu à Brest, est plutôt de savoir s’il vaut mieux intégrer la majorité ou garder le soutient d’EELV, sachant que les élections municipales de 2026 pèsent forcément dans la balance.

Incontestablement, dans ce contexte, le ralliement à la majorité des trois ex-macronistes apparaît comme une simple formalité. D’autant qu’il n’y a pas eu de négociations avec le président, mais une adhésion au projet. Raymond le Brazidec, au nom du nouveau groupe Bretagne centre gauche, a ainsi justifié leur choix.  Être dans une opposition constructive c’est bien, mais adhérer à une majorité pour porter collectivement des projets d’avenir pour la Bretagne, c’est mieux .

Faisant mine de ne pas comprendre la nécessité de cet élargissement de la majorité, Isabelle le Callennec a demandé  pour quelle politique  au président Loïg Chesnais-Girard. Une question qu’il n’a pas manqué de lui retourner.  Nous verrons bien ce que vous aurez à dire du gouvernement du nouveau Premier ministre Michel Barnier .

Un point sur lequel Daniel Cueff, qui a rallié la majorité dès l’entre-deux tour en 2021, a estimé que  le rassemblement des forces, singulièrement à gauche dans un esprit d’entente cordiale régionale, nous permettra d’être plus forts et force de propositions au niveau national .

En attendant, la session s’est achevée en laissant trois postes de vice-présidence à pourvoir… Et à saisir probablement, quand viendra l’heure de voter le budget 2025. À suivre donc.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-defaillance-dun-homme-ou-le-retrait-de-sa-vice-presidence-de-la-region-a-christian-troadec-3552f036-7748-11ef-baa4-02fdc42b3515

 

Ouest-France

La Fédération maritime de la baie de Douarnenez veut se remettre à flot

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La Maison du nautisme a accueilli, lundi 16 septembre 2024, la Fédération maritime de la baie de Douarnenez (Finistère), qui effectuait sa réunion de rentrée.

La future couverture du Guide des ports 2025 a été dévoilée aux membres de l’association, lundi soir, à la Maison du nautisme.

La future couverture du Guide des ports 2025 a été dévoilée aux membres de l’association, lundi soir, à la Maison du nautisme. | OUEST-FRANCE

La Maison du nautisme a accueilli, lundi 16 septembre 2024, la Fédération maritime de la baie de Douarnenez (Finistère), qui effectuait sa réunion de rentrée. Quinze personnes étaient présentes autour de Corinne Audigane et Claude Péron, les deux coprésidents.  Ce qui ressort des deux précédentes réunions c’est que la Fédération maritime est un collectif d’acteurs en lien avec la mer mais qui n’est pas assez connue », constate Corinne Audigane.

Et pourtant, la FMBDZ est membre du conseil de gestion du Parc marin d’Iroise.  Notre Fédération est une force de proposition. Nous échangeons sur pleins de problèmes que nous remontons lors du conseil de gestion », prévient Claude Péron. Parallèlement la FMBDZ est également membre du Copil, le comité de pilotage plan algues vertes en baie de Douarnenez.

L’association se veut être la représentation de toutes les forces maritimes de la baie de Douarnenez et exprime ses ambitions maritimes en tant qu’interlocuteur privilégié et qualifié auprès des différentes autorités publiques et privées.

Son but vise à mettre en commun les analyses et trouver ensemble les solutions d’avenir pour qu’une fois de plus la mer soit source de développement pour la baie de Douarnenez et ses villes alentour.  C’est un service municipal que l’on apporte  estime Claude Péron.  La Fédération maritime est surtout connue à travers son guide des ports qu’elle édite mais les gens des ports ne connaissent pas la finalité de cette association, les plaisanciers par contre la connaissent bien , constate Bernard Lozac’hmeur président de l’Amicale des plaisanciers du Rosmeur.

Le Guide des Ports 2025

Lors de la réunion, la couverture du Guide des ports 2025, a été dévoilée. Elle représente les enfants du centre de loisirs de Plonévez-Porzay, « Les Lapousig », postés devant un mandala sur une plage du fond de la baie de Douarnenez. Par ailleurs en début de réunion les membres présents ont pu tester des casques de réalité virtuelle a vision de 180° présentés par Livier Schweyer, technicien au Parc marin d’Iroise.

 Les films à trois dimensions représentent entre autres Les Herbiers de zostères », raconte l’agent de terrain.  Désormais les prochaines réunions de la FMBDZ, se feront avant les conseils de gestion du Parc marin d’Iroise afin de remonter les propositions et en débattre », souligne Corinne Audigane. Ce sera également l’occasion de proposer les thèmes des conférences qui seront présentées avec des experts du monde de la mer. La prochaine réunion de la FMBDZ se tiendra le 30 octobre à 18 h 30 à la Maison du nautisme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/la-federation-maritime-de-la-baie-de-douarnenez-veut-se-remettre-a-flot-7af5f1fa-6f47-11ef-a540-805921369439

 

Ouest-France

Plan social à Don Bosco: le Département du Finistère annonce 1 million d’euros d’aide exceptionnelle

Éloïse LEVESQUE. Publié le

Un plan de sauvegarde de l’emploi a été annoncé par Don Bosco, en Finistère, qui emploie 1 040 salariés dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Principal financeur de l’association, le conseil départemental vient d’annoncer une dotation exceptionnelle d’un million d’euros.

Le siège de l’association Don Bosco, à Landerneau (Finistère).

Le siège de l’association Don Bosco, à Landerneau (Finistère). | OUEST-FRANCE

Acteur majeur de l’économie sociale et solidaire en Finistère, l’association Don Bosco emploie actuellement 1 040 salariés dans le domaine du handicap, de l’insertion, de la petite enfance et de la protection de l’enfance. Affichant des déficits « dans tous ses dispositifs », la structure a annoncé, mercredi 11 septembre 2024, un Plan de sauvegarde de l’emploi, afin d’assurer sa survie.

Financée par l’État, le Département et le Fonds social européen, elle affiche aujourd’hui un déficit d’1,8 million d’euros. « Les financements n’ont pas évolué à mesure que les charges augmentaient », explique la direction.

« Il recevra les organisations syndicales de Don Bosco »

Mis en cause dans ses « choix politiques » par la direction et les syndicats, le conseil départemental vient d’annoncer, ce jeudi 19 septembre 2024, « une dotation exceptionnelle d’un million d’euros pour combler les déficits qu’elle a accumulés ». Et d’ajouter : « Il recevra dans les prochaines semaines les organisations syndicales de Don Bosco pour échanger sur l’avenir de l’association, puis l’ensemble des organisations du secteur médico-social pour tracer des perspectives et échanger sur des actions communes. »

« Il faut sécuriser le modèle »

Le directeur de Donc Bosco, Anthony Quéguineur, salue la démarche mais reste ferme : « Ce n’est pas un financement ponctuel qui pourra sécuriser un modèle. Ce plan de restructuration est un projet de long terme. On va poursuivre les discussions. » La présidente de Don Bosco, Isabelle Melscoët, appelle à la création « d’un espace de discussions, sous la forme d’états généraux, par exemple, sur le médico-social ».

De son côté, l’État « a pris l’initiative d’organiser », dans les prochaines semaines, un comité avec la direction et les principaux financeurs de la structure, pour partager un état des lieux et la stratégie à mettre en place.

https://www.ouest-france.fr/economie/social/plan-social-a-don-bosco-le-departement-du-finistere-annonce-1-million-deuros-daide-exceptionnelle-0ef820b2-76aa-11ef-a1b1-27949002d4f5

 

Ouest-France

À Quimper, solidarité rime aussi avec santé au Secours populaire

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Ce jeudi 19 septembre 2024, des professionnels de santé sont allés à la rencontre de bénéficiaires du Secours populaire à Quimper (Finistère) pour une opération gratuite de prévention et de dépistage.

Des professionnels de santé ont effectué des dépistages (diabète, présence de monoxyde de carbone dans l’organisme).

Des professionnels de santé ont effectué des dépistages (diabète, présence de monoxyde de carbone dans l’organisme). | OUEST-FRANCE

Le jeudi, c’est journée de distribution au Secours populaire quimpérois. Ce jeudi 19 septembre 2024, c’est aussi le jour de passage de l’unité mobile du pôle santé publique du Centre hospitalier de Cornouaille.

Devant les locaux de l’association, des professions de santé accueillent les bénéficiaires de l’association pour une mission gratuite et anonyme de prévention et de dépistage. Cette opération, intitulée « Sur la route », a pour mission d’aller à la rencontre des personnes les plus éloignées du système de soins.

Certaines s’arrêtent et discutent, partent effectuer un dépistage, essentiellement pour le diabète. D’autres ont des questions autour de l’alimentation, du sevrage alcoolique ou tabagique. D’autres encore passent leur chemin. « Notre rôle n’est pas de les mettre en difficulté, explique Morgane Canqueteau, cadre de santé. Nous sommes là pour les recevoir s’ils le veulent et les orienter vers des structures de santé si nécessaire. » Dans la matinée, une dame a ainsi été aiguillée pour une admission directe à l’hôpital.

« Nous essayons en amont de sensibiliser les gens pour qu’ils viennent. La plupart ont des problèmes de santé mais ne le savent pas », explique Didier Le Roux, secrétaire général du comité quimpérois du Secours populaire.

Faute d’avoir un médecin traitant, faute aussi d’avoir un dentiste, ces bénéficiaires voient leur état de santé se dégrader. Pourtant, très peu d’entre eux « se déplacent spécifiquement pour cette journée ».

Secours populaire : 14, avenue de la Libération, à Quimper. Tél. 02 98 53 40 59.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/a-quimper-solidarite-rime-aussi-avec-sante-au-secours-populaire-364383f0-7691-11ef-8ac3-f7eb9db10673

 

Ouest-France

« Il était traumatisé »: la fin tragique du jeune ukrainien dont le corps a été retrouvé en Bretagne

Catherine JAOUEN. Publié le

Son squelette a été retrouvé en août 2024, dans le jardin d’une résidence à Fouesnant (Finistère). Mykhailo, 28 ans, était un réfugié ukrainien traumatisé par la guerre. Selon la volonté de sa maman, il sera enterré à Fouesnant.

Les ossements du jeune réfugié ukrainien ont été découverts le 10 août 2024 par un chien dans le jardin d’une résidence située à Beg-Meil.

Les ossements du jeune réfugié ukrainien ont été découverts le 10 août 2024 par un chien dans le jardin d’une résidence située à Beg-Meil. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Il est mort à Fouesnant (Finistère), moins d’un an après son arrivée dans la commune. Mykhailo, réfugié ukrainien, avait 28 ans. Le 10 août 2024, son squelette a été découvert par un chien dans le jardin d’une résidence, dans le quartier de Beg-Meil. Entre un cabanon et un tas de bois.

À la demande de sa maman, Mykhailo sera enterré à Fouesnant. La commune s’est engagée à prendre en charge les frais d’inhumation.

Une première disparition

« Avec sa maman, il était l’un des derniers réfugiés à arriver dans la commune, en mai 2023, retrace Roger Le Goff, le maire de Fouesnant. Ils étaient hébergés dans le bâtiment de l’ex-Agro-campus, à Beg-Meil. Deux ou trois jours après son arrivée, il a quitté le centre. Sa maman a signalé sa disparition à la gendarmerie. Son téléphone avait borné du côté de Bénodet et Pont-l’Abbé. On l’avait retrouvé errant dans les rues de Pont-l’Abbé. Un mois après, il était revenu à Fouesnant, puis on l’a reperdu. C’est une triste fin. »

« Traumatisé »

Claude Rocuet, directeur général des services de la ville de Fouesnant,se souvient d’avoir aperçu le jeune homme « à la descente du bus, quand lui et sa mère sont arrivés à Fouesnant, le 23 mai 2023, avec une vingtaine d’autres réfugiés. Sa maman avait vu qu’il avait des soucis psychologiques, elle voulait le mettre au vert. Elle avait réussi à lui faire quitter l’Ukraine. Il était originaire d’Okhtyrka, une ville de l’est. »

Identifié grâce au test ADN

Affolée, la maman de Mykhailo a multiplié les démarches pour tenter de le retrouver. « Elle nous a dit qu’il avait fait la guerre, il était traumatisé, reprend Roger Le Goff. Le quartier où on l’a finalement trouvé n’est pas très habité l’hiver. »

L’identification formelle a été réalisée par comparaison avec l’ADN de la mère, près d’un mois après la macabre découverte. « Il n’y a eu aucune intervention d’un tiers dans ce décès », a indiqué le parquet, écartant définitivement la possibilité d’une intention homicide.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/il-etait-traumatise-la-fin-tragique-du-jeune-ukrainien-dont-le-corps-a-ete-retrouve-en-bretagne-b4ecbdc2-768a-11ef-8ac3-f7eb9db10673

 

Ouest-France

Fugues, un spectacle intimiste d’Alice Marchand présenté à Plouégat-Guerrand

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À Plouégat-Guerrand (Finistère), l’autrice, photographe et traductrice de la langue de Shakespeare présente cinq lectures musicales et photographiques, vendredi 20 septembre 2024, à La Dérive.

Alice Marchand avec son micro, qu’elle utilise comme un passeur de mots dans son spectacle.

Alice Marchand avec son micro, qu’elle utilise comme un passeur de mots dans son spectacle. | OUEST-FRANCE

Alice Marchand présente Fugues, un spectacle de cinq lectures musicales et photographiques, ce vendredi 20 septembre 2024, à La Dérive.

Passeuse essentielle des littératures d’ailleurs grâce à son métier de traductrice, Alice Marchand est aussi autrice et photographe. Celle qui arrivait d’Irlande et ne devait rester qu’un an en Bretagne, vit à Plougasnou depuis presque dix ans : « J’ai eu un coup de foudre pour la région, j’y ai trouvé tout le soleil que je voulais. » Le soleil, c’est tout un réseau de personnes croisées au fil des années avec qui elle collabore artistiquement.

LIRE AUSSI : REPORTAGE. Sainte-Tréphine, 186 habitants dont 62 Anglais, un village breton qui parle « franglish »

 

Franck Simonet à la clarinette avec Alice Marchand, autrice. | OUEST-FRANCE

 

Des fictions inspirées du réel

« Le point de départ de ce spectacle est une exposition de photos sur le corps dans tous ses états avec Aude Debeaurain et Solenn Hemart en 2020. Autour de ces photos, j’ai écrit cinq histoires, des fictions inspirées de faits réels. Pour chaque chapitre, je suis accompagnée par un musicien. »

Fugues raconte des personnages en situation d’oppression et qui trouvent une ouverture pour sortir de l’enfermement : « Je chante ou je slame mes textes, c’est assez dynamique. »

Ce spectacle est une création collective « car chacun des musiciens y développe son univers, Franck Simonet à la clarinette sur le chapitre de la mère, Clémentine Page à la basse ou Mohamed Fakir aux percussions sur celui concernant l’enfant, et enfin Michel Guastavino (piano, guitare et accordéon) pour évoquer, le vieux, le fou et la survivante. »

Vendredi 20 septembre 2024, à 19 h, à La Dérive. Entrée au chapeau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/fugues-un-spectacle-intimiste-dalice-marchand-presente-a-plouegat-guerrand-3d21be80-7669-11ef-80dd-ab7e9513bf83

 

Ouest-France

Ligne de train Morlaix - Roscoff : où en est-on ? On fait le point

Sarah HUMBERT. Publié le

Une étude sur la ligne de train Morlaix - Roscoff (Finistère), qui ne fonctionne plus depuis 2018, a été dévoilée en septembre 2024. Plusieurs options sont explorées, voici ce qu’il faut retenir.

Des cheminots de la CGT et l’APMR (Association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff), se mobilisent pour la ligne de train Morlaix-Roscoff (Finistère).

Des cheminots de la CGT et l’APMR (Association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff), se mobilisent pour la ligne de train Morlaix-Roscoff (Finistère). | OUEST-FRANCE

Cela fait déjà 6 ans que plus aucun train ne circule, entre Morlaix et Roscoff, dans le Finistère, en raison d’un effondrement de la voie, en 2018.

Le 3 juin 2018, un important effondrement se produisait sur la ligne Morlaix - Roscoff (Finistère), au niveau de Sainte-Sève. Un chantier qui vient s’ajouter à celui, indispensable, d’une rénovation globale. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 17 septembre 2024, des cheminots syndiqués à la CGT et des membres de l’APMR (Association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff) ont assisté à la présentation d’une étude lancée par la Région, l’État et les collectivités nommée Étude de définition des coûts de rénovation de la ligne ferroviaire entre Morlaix et Roscoff et d’exploration et de recherche de solutions alternatives, dans le cadre du Copil (comité de pilotage) sur la ligne. Voici ce qu’il faut retenir.

1. Le déferrement de la voie, ce n’est pas à l’ordre du jour

C’est une satisfaction pour la CGT et l’APMR : « Les élus présents, de Morlaix, Roscoff, Saint-Pol-de-Léon et Haut Léon communauté se prononcent contre le déferrement de la voie », explique Alain Robinet, cheminot CGT. Pas question donc, d’abandonner complètement l’idée de refaire vivre cette ligne.

La végétation a envahi la ligne de train qui reliait Morlaix à Roscoff. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Contactés, Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, et Jacques Edern, président de Haut Léon communauté, confirment ce positionnement.

Est-ce qu’on peut supprimer une voie ferrée en 2024 ?

— Sylvie Fillon présidente de l’APMR

2. Un chiffrage à 79 millions d’euros pour refaire circuler des passagers et du fret

Concernant la réfection de la voie, selon l’étude, cela reviendrait à « 79 millions d’euros, pour que le fret puisse circuler, et environ 76 millions d’euros sans fret, pour faire circuler des trains de type TER ou Telli », décrit Alain Robinet. Le Telli a l’avantage, par exemple, de pouvoir « basculer sur la ligne Paris - Brest », décrit Loïc Le Gall, cheminot CGT.

Lire aussi : ENTRETIEN. La ligne SNCF Morlaix-Roscoff « a marqué les esprits des gens du territoire »

3. Un coût qui surprend les cheminots

Du côté des cheminots, ces chiffres de 79 ou 76 millions d’euros environ font réagir. « En général, pour du renouvellement de voie, on tourne autour d’un million d’euros par kilomètre. Là, la ligne compte environ 25 km, cela fait donc 3 millions d’euros le kilomètre », pointent-ils.

4. L’option du fret en suspend

À ce jour, aucune des grosses entreprises du bassin léonard n’aurait manifesté d’intérêt pour du transport de fret sur cette ligne. Pour autant, avec les enjeux écologiques actuels, le transport ferroviaire pourrait rapidement revenir sur le devant de la scène. Pour Jacques Edern, sans activité économique, et donc sans transport de fret, pas question que Haut Léon communauté mette éventuellement la main à la poche pour la réfection de la ligne.

5. Le projet de voie verte chiffré

D’après l’étude, qui a exploré d’autres options que le train, transformer la ligne en voie verte coûterait environ « 20 millions d’euros », détaillent CGT et APMR. Cette option ne les séduit pas. Sylvie Fillon présidente de l’APMR questionne : « Est-ce qu’on peut vraiment supprimer une voie ferrée en 2024 ? »

Revoir la ligne pour y faire uniquement circuler un train touristique, à faible allure, a été chiffré à environ « 10 millions d’euros ».

Pour la CGT et l’APMR, l’idéal serait de mêler les deux, transport de locaux mais aussi de touristes. Rouvrir la ligne créerait « de l’emploi dans le pays de Morlaix, en lien avec le trafic ferroviaire, mais aussi avec le tourisme ».

6. Aucune décision actée

Si l’étude envisage plusieurs options, rien n’a été acté à ce jour. Aucun calendrier n’est avancé et la date du prochain Copil n’est pas fixée. Et pendant ce temps-là, la nature continue de reprendre ses droits sur la ligne et de la dégrader ce qui risque d’augmenter encore le coût de réfection, si c’est l’option choisie.

La CGT et l’APMR restent cependant optimistes. « Ce n’est pas la fin de l’histoire, mais le début d’une autre », disent-ils. Désormais, ils espèrent que la voie obtiendra des crédits financiers lors du prochain contrat de plan État-région, ce qui permettrait de pousser le projet, tout comme l’a été la ligne Dinan – Lamballe-Armor.

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/ligne-de-train-morlaix-roscoff-ou-en-est-on-on-fait-le-point-3b371c4a-75ac-11ef-8ac3-f7eb9db10673

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Les photos de Pierre Le Gall exposées à Plouezoc’h

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| PIERRE LE GALL

La chapelle Saint-Antoine, à Plouezoc’h, accueille l’exposition des photographies de Pierre Le Gall Instants de vie.

En 1972, ce photographe a reçu le prix Niépce, qui récompense chaque année le travail d’un photographe confirmé de moins de 50 ans. Il a fait de la Bretagne son territoire d’exploration. Il sera présent à l’occasion d’une soirée-discussion, mercredi 25 septembre, à 18 h.

À partir de samedi et jusqu’au dimanche 29 septembre, exposition à la chapelle Saint-Antoine. Entrée gratuite, ouvert de 14 h à 18 h, du lundi au vendredi et de 10 h à 18 h, samedi et dimanche. Visite pour les groupes sur rendez-vous.

Contact : jean.le.guillou@orange.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/les-photos-de-pierre-le-gall-exposees-a-plouezoch-ddf23b67-8be0-4637-b9ad-0d00a522454d

Page facebook : Pierre Le Gall

 

Ouest-France

À Morlaix, une nouvelle manifestation en soutien à la Palestine le 20 septembre 2024

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Une nouvelle mobilisation en soutien à la Palestine aura lieu à Morlaix (Finistère), le 20 septembre 2024, alors que le conflit dure depuis bientôt un an dans la bande de Gaza.

Un drapeau pour une Palestine libre a été accroché au premier étage du viaduc, lors d’une mobilisation début septembre 2024.

Un drapeau pour une Palestine libre a été accroché au premier étage du viaduc, lors d’une mobilisation début septembre 2024. | OUEST-FRANCE

Alors que le conflit dans la bande de Gaza dure depuis bientôt un an, l’AFPS (Association France Palestine solidarité), organise une manifestation à Morlaix (Finistère), vendredi 20 septembre, à 18 h, place des Otages.

Dans un communiqué de presse, l’AFPS souligne que dans la bande de Gaza, « les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants ».

Le cessez-le-feu réclamé depuis le début

Depuis le début du conflit, l’AFPS a les mêmes demandes, avec notamment « un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire, ainsi que la fin du blocus. »

https://www.ouest-france.fr/societe/manifestation/a-morlaix-une-nouvelle-manifestation-en-soutien-a-la-palestine-le-20-septembre-2024-d3adf07a-75cf-11ef-8ac3-f7eb9db10673

 

Ouest-France

Les défenseurs de l’hôpital de Carhaix veulent faire entendre leurs solutions

Mariam FOURNIER. Publié le

Toujours mobilisés pour la réouverture des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère), 24 heures/24, élus locaux et militants organisent, ce samedi 12 octobre 2024, un forum autour de la santé publique en Bretagne, suivi d’un rassemblement. Objectif : rassembler les populations du Pays Centre Ouest Bretagne (et au-delà) sur ces questions.

Élus et associations défendent toujours le retour à un fonctionnement sans régulation des urgences de Carhaix.

Élus et associations défendent toujours le retour à un fonctionnement sans régulation des urgences de Carhaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le rendez-vous était déjà pris depuis quelques mois par l’association Bretagne majeure, qui se penche sur différentes problématiques autour des services publics dans la région : un forum sur les questions de la santé était programmé à Carhaix (Finistère), dont l’accès aux urgences de l’hôpital est restreint depuis l’été 2023, samedi 12 octobre 2024. Mais le hasard du calendrier en fera un nouveau temps fort pour les défenseurs d’une réouverture des urgences 24 heures/24 et 7 jours/7. Car le 16 octobre, le comité de suivi du protocole de sortie de crise - signé un an plus tôt, en 2023 - doit se réunir en préfecture.

« Le fait de se rassembler le 12 octobre va nous permettre de peser sur les décisions qui seront prises quelques jours plus tard », espère Christian Troadec, le maire régionaliste de Carhaix.

Pour un débat

Via ledit protocole, l’État s’était notamment engagé par la voix de l’Agence régionale de santé (ARS) à rétablir un fonctionnement sans régulation. Mais depuis, sur ce point, rien n’a bougé. Les 80 000 habitants du Pays Centre Ouest Bretagne, qui regroupe cinq communautés de communes, doivent appeler le 15 pour être orientés à défaut de pouvoir se présenter aux urgences.

Lire aussi : 31 gardés à vue pour l’hôpital de Carhaix, la procédure qui verse du vinaigre sur la plaie

C’est en raison de l’absence d’avancée que la matinée du 12 octobre se déroulera en deux temps. Un premier, à partir de 8 h 30, consacré au forum lui-même, au complexe Karaez Park ; le second, à partir de 11 h 30, sera un rassemblement devant l’hôpital pour, de nouveau, « rappeler l’attachement au maintien et à la reprise des urgences » dans son fonctionnement initial, avant l’été 2023.

Mais au-delà de la contestation, les organisateurs veulent défendre le « temps des solutions ». « On a une liste de questions qu’on va prioriser avec les intervenants, détaille Gwenaël Henry, président de Bretagne majeure. Et ap rès, la salle sera conviée à poser des questions. » Et à avancer des propositions.

Un arrêté du maire à venir

« La rencontre du 12 tombe vraiment bien, parce qu’il y a plein d’initiatives d’élus », souligne Gaël Roblin, élu municipal de la minorité à Guingamp. Lui-même prône l’appel à des médecins cubains en renfort. Il est à l’origine de 56 arrêtés pris par des maires dans les Côtes-d’Armor réclamant à l’État « de respecter ses obligations en matière de santé ». Christian Troadec entend d’ailleurs suivre l’exemple : « Je prendrai l’arrêté dans les prochains jours », annonce-t-il.

Plus largement, toutes et tous veulent que les voix locales et les propositions soient entendues par les services de l’État et lancent un appel à tous les comités de défense des hôpitaux de Bretagne (et même au-delà) à participer au rendez-vous. « On s’est rendu compte qu’on était un peu spectateurs les uns des autres, observe Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix. Je pense que c’est vraiment le moment pour trouver des solutions. Je crois à l’effet boule de neige de ce rendez-vous-là. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/les-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix-veulent-faire-entendre-leurs-solutions-063c6ce0-75aa-11ef-a1b1-27949002d4f5

 

Ouest-France

Une appli made in Bretagne pour recenser le patrimoine routier

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Glad (patrimoine, en breton) est une application numérique qui permet d’enrichir l’inventaire des pépites croisées le long des routes via la participation des habitants. Elle sera présentée au public à l’occasion des Journée du patrimoine, samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, à la maison Penanault de Morlaix.

Participez à l’inventaire du patrimoine routier.

Participez à l’inventaire du patrimoine routier. | OUEST-FRANCE

Elle s’appelle Glad, « patrimoine » en breton. C’est une application qui permet d’inventorier le patrimoine breton : « Ergonomique et intuitive, cette appli financée par la région Bretagne va permettre de recenser le patrimoine routier, thème des Journées patrimoine 2024 », indique Loïc Quemeneur, chef de projet Pays d’art et d’histoire pour le pays de Morlaix.

Cet inventaire du patrimoine est mené de façon participative, en s’appuyant sur la mobilisation et l’engagement d’habitants dans les communes. « Il suffit de télécharger Glad pour y avoir accès. C’est une première en France : promeneurs, passionnés ou simples touristes, chacun peut créer une fiche et prendre une photo. Il faut ensuite renseigner sa localisation et la partager. »

Un inventaire participatif

Le patrimoine routier est défini par les panneaux de signalisation en ciment offerts par Michelin, tel celui de Plouezoc’h (photo), des morceaux d’anciennes gares ou encore les publicités peintes sur les murs, le long des routes et dont il reste des traces. « La plus connue est Dubo Dubon Dubonnet, cela concerne aussi d’anciennes plaques de cocher en relief sur fond bleu, l’une d’entre elles a été recensée dans une propriété privée de Plougasnou par Iwan Le Clec’h, géographe. En fait, c’est tout ce que l’habitant considère comme étant du patrimoine. C’est sa vision qui compte », précise Loïc Quemeneur.

Ce patrimoine raconte la façon dont on se déplaçait autrefois : « C’est par exemple toute l’histoire du tourisme développé par Michelin, qui a commencé par vendre des pneus, avant de concevoir les panneaux indicateurs et bornes kilométriques et enfin les guides touristiques. »

Cette démarche de l’inventaire du patrimoine routier sera présentée samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30, à la maison Penanault, à Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/une-appli-made-in-bretagne-pour-recenser-le-patrimoine-routier-52cb12b2-7598-11ef-80dd-ab7e9513bf83

 

18 septembre 2024

Rassemblement Morlaix, vendredi 20 septembre 18h - PLUS QUE JAMAIS EXIGEONS TOUS ENSEMBLE UN CESSEZ LE FEU À GAZA ET L'ARRÊT DES VIOLENCES COLONIALES EN CISJORDANIE

PLUS QUE JAMAIS EXIGEONS TOUS ENSEMBLE UN CESSEZ LE FEU À GAZA ET L'ARRÊT DES VIOLENCES COLONIALES EN CISJORDANIE
Nous sommes bientôt à un an de ce basculement dans l'horreur absolue du génocide en cours à Gaza. Depuis l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre 2023, qui a fait des victimes en majorité civiles, l’armée d’occupation israélienne multiplie les massacres et les destructions aveugles dans la bande de Gaza (41 300 morts et 95 000 blessés), ces mêmes agressions s’étendent à la Cisjordanie (674 victimes depuis le 8 oct) y compris Jérusalem-Est.
Cette guerre, présentée par Israël comme défensive est de fait une guerre d’agression contre tout le peuple palestinien qui cible particulièrement les civils avec l’appui des colons israéliens de plus en plus violents. C'est une sale guerre qui n'a rien résolu concernant la libération des otages israéliens, au contraire.
Plus que jamais, l'opinion publique internationale ne doit pas se taire, nous ne devons pas nous taire ! Pour que la situation absolument dramatique vécue par la population de Gaza puisse s'améliorer, la première chose à obtenir C'EST UN CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT !
C'est ce que demandent toutes les instances internationales, les ONG humanitaires, le mouvement de solidarité avec la Palestine et une grande partie des israélien-nes qui veulent à juste titre sauver les otages encore détenus à Gaza.
C'est aussi ce que nous demandons tous ensemble depuis bientôt un an en Pays de Morlaix ! l'AFPS du Pays de Morlaix propose un nouveau rassemblement à, ses partenaires associatifs, politiques et syndicaux et à toutes les personnes éprises de justice et d'égalité pour les peuple palestinien !
 
Les premiers soutiens reçus : Mouvement de la Paix, La gauche indépendantiste, LFI, NPA, Génération.s, UDB, Parti communiste français… La liste des signataires est mise à jour quotidiennement...

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2024/09/rassemblement-morlaix-vendredi-20-septembre-18h-plus-que-jamais-exigeons-tous-ensemble-un-cessez-le-feu-a-gaza-et-l-arret-des-violences-coloniales-en-cisjordanie.html

 

Ouest-France

Un documentaire va sortir sur le tournage du film « Algues vertes »

Recueilli par Tanguy HOMERY. Publié le

Le tournage du film Algues vertes, sorti en juillet 2023, a parfois été difficile en raison d’oppositions politiques. Un documentaire est en préparation pour raconter ce moment.

Kristen Falc’hon a documenté le tournage du film Algues Vertes.

Kristen Falc’hon a documenté le tournage du film Algues Vertes. | DR

Le journaliste Kristen Falc’hon a documenté le tournage du film Algues Vertes, sorti en juillet 2023. Il a ouvert une cagnotte pour financer la réalisation de ce film, dont il explique les raisons à Ouest-France.

Après la BD et le film sur les algues vertes, que comptez-vous apporter avec ce documentaire ?

L’idée c’est de continuer à faire des points d’étapes sur cette situation. La BD, elle a fait du bruit. Le film pareil. Mais le problème reste là. Et puis ce qui m’a marqué, c’était pendant les projections débats du film : la question « qu’est-ce qu’on peut faire ? » revenait régulièrement. Je voulais donc interroger le pouvoir des politiques sur ces bassins-versants.

Le documentaire est un prétexte pour aller interroger ce rôle politique ?

Oui, le tournage du film, c’était le point de départ. Effectivement, concrètement, il y a eu des difficultés à tourner ce film. Et ces difficultés, ça raconte quelque chose aussi sur ce que certains élus sont prêts à accepter ou pas.

Il y a eu des interdictions de tourner sur certaines communes, des difficultés pour accéder à l’unité de traitement des algues vertes, un éleveur de porcs qui devait accueillir une scène du film et qui, sous pression de sa coopérative, annule au dernier moment.

Vous avez fait le choix de l’autofinancement, pourquoi ?

Ce n’était pas le choix de départ, car une production devait me suivre. Mais on a eu des désaccords sur le fond. L’autofinancement, même s’il y a des contraintes notamment financières, permet aussi une liberté dans les sujets abordés et la manière de les traiter. Et puis c’est un film dont les associations, les citoyens pourront se saisir en organisant des projections, des débats.

Derrière les algues vertes, cagnotte ouverte sur www.helloasso.com

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/un-documentaire-va-sortir-sur-le-tournage-du-film-algues-vertes-dbf0a1a2-7448-11ef-9856-77086801e3cb

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

 

Ouest-France

L’ancien dirigeant de Tilly-Sabco n’aura pas à verser 3,5 millions d’euros à la partie civile

Adélaïde HASLE TIENGOU. Publié le

L’ancien dirigeant de Tilly-Sabco, entreprise d’abattage de volailles basée à Guerlesquin (Finistère), a été condamné en appel pour banqueroute à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Rennes, en septembre 2024. Cependant, il a été relaxé concernant le chef de détournement et n’aura donc pas à payer les trois millions d’euros de réparations à un créancier.

L’entreprise Tilly Sabco, à Guerlesquin (Finistère), avant sa fermeture.

L’entreprise Tilly Sabco, à Guerlesquin (Finistère), avant sa fermeture. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

En 2014, Tilly Sabco, entreprise d’abattage de volailles basée à Guerlesquin, près de Morlaix (Finistère), est proche de la faillite. Trois repreneurs, dont Idriss Mohamed, avec l’entreprise MS Foods se présentent. Malgré cela, le 29 juillet 2016, la société est placée en redressement judiciaire. Ce fiasco est alors imputé au directeur des opérations de MS Foods, Idriss Mohamed, devenu, entre-temps, président de Tilly-Sabco.

Soupçonné de détournement et de banqueroute, on lui reproche, notamment, d’avoir touché une rémunération excessive de 15 000 € par mois de 2015 à 2016, alors que l’entreprise est déjà en cessation de paiements. Fin 2015, elle a 11,5 millions d’euros de dettes. Un dossier qui est passé devant la cour d’appel de Rennes, le 4 juillet 2024.

« Une rémunération pas excessive »

Le 10 novembre 2022, le tribunal correctionnel de Brest l’avait condamné pour détournement et banqueroute à six mois de prison avec sursis, 50 000 € d’amende et l’interdiction de gérer une entreprise durant cinq ans. Il avait aussi été condamné à verser à la société Nutréa, partie civile, 3 450 983 € en réparation de ses préjudices.

Idriss Mohamed avait fait appel de cette condamnation. Il indiquait s’être retrouvé « seul à la tête de l’entreprise qui connaissait déjà des difficultés financières ». Quant à sa rémunération, le prévenu pointe qu’elle n’était pas « excessive au regard des normes applicables dans le secteur de l’agroalimentaire concernant des postes de direction ».

Des peines allégées

Le 12 septembre 2024, la cour d’appel a rendu sa décision et allégé les peines à l’encontre d’Idriss Mohamed. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour banqueroute. La peine d’interdiction de diriger une entreprise a été réduite à trois ans et la peine d’amende passe de 50 000 à 10 000 €. Surtout, il n’aura pas à payer les 3 450 983 € de réparations à la société Nutréa. La cour d’appel l’a relaxé du chef de détournement.

Elle considère que l’élément intentionnel n’est pas suffisamment caractérisé. Le prévenu a été « négligent » mais l’enquête n’a pas permis de « déterminer que le prévenu a été informé de la diminution de valeur de stocks de marchandises et s’il avait donné des consignes pour diminuer la valeur de ces stocks ».

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/lancien-dirigeant-de-tilly-sabco-naura-pas-a-verser-3-5-millions-deuros-a-la-partie-civile-7db84cfe-74dc-11ef-80dd-ab7e9513bf83

 

Ouest-France

Espace des sciences à Morlaix : l’agglo a distribué 80 000 entrées gratuites pour ses habitants

Publié le

Dans le Finistère, Morlaix communauté a décidé d’offrir à ses habitants des entrées gratuites pour découvrir l’Espace des sciences, un équipement culturel unique, installé dans l’ancienne Manufacture des tabacs, qui a ouvert en juillet 2024.

Marie-Laure Brandily, responsable de L’Espace des sciences de Morlaix (Finistère), dans la salle des Moulins de la Manufacture des tabacs.

Marie-Laure Brandily, responsable de L’Espace des sciences de Morlaix (Finistère), dans la salle des Moulins de la Manufacture des tabacs. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

C’est une bonne nouvelle que les habitants de Morlaix communauté (Finistère) ont reçu dans leur boîte aux lettres, mi-septembre 2024. L’agglomération a décidé d’offrir à chaque foyer des 26 communes deux places gratuites pour l’Espace des sciences de Morlaix, valables jusqu’au 29 décembre 2024.

Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, précise que cela représente « 80 000 » entrées.

Dans le courrier adressé aux habitants, avec les entrées, il écrit « l’Espace des sciences s’adresse à toutes les générations, à tous les habitants du territoire ».

Morlaix communauté a fait le choix d’offrir deux entrées gratuites à l’Espace des sciences de Morlaix (Finistère), à chaque foyer. | OUEST-FRANCE

Pour rappel, l’Espace des sciences est un équipement culturel unique, installé dans l’ancienne Manufacture des tabacs de la cité du Viaduc, qui a ouvert ses portes en juillet 2024.

Lire aussi : 17 000 entrées : le démarrage exceptionnel de l’Espace de sciences de Morlaix

Avec ses 2 400 m² d’exposition et ses huit salles, il revient notamment sur l’histoire du tabac, mais possède aussi une salle consacrée à la géologie et une autre au système solaire.

https://www.ouest-france.fr/culture/espace-des-sciences-a-morlaix-lagglo-a-distribue-80-000-entrees-gratuites-pour-ses-habitants-81f3499a-74d7-11ef-8ac3-f7eb9db10673

 

Le Diben mardi 17 septembre 2024

21 SEPTEMBRE JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX

Tous à Quimper ce samedi 21 septembre 10H30 Pont Médard
« L'affirmation de la paix est le plus grand des combats » Jean Jaurès

République Démocratique du Congo, Israël-Palestine, Ukraine, Yémen, Soudan… Cinquante-neuf conflits sont en cours sur la planète.2023 enregistre le plus grand nombre de conflits armés depuis 1946.
La recomposition armée des rapports de force mondiaux, l’exacerbation des concurrences capitalistes, la raréfaction des ressources naturelles, la course aux armements, l’hégémonie du dollar entraînent guerres, exactions, famines.
Les populations civiles, les femmes, les enfants en sont les premières victimes. On dénombre 330 000 morts en Afrique depuis 30 ans.
Les guerres régionales peuvent aboutir à un conflit généralisé. Il est urgent de rompre avec l’engrenage de la guerre et de sortir d’une logique de blocs pour faire respecter le droit international et la Charte des Nations Unies.
Le rôle de l’ONU doit être réaffirmé et respecté.
Les exigences des peuples à leur autodétermination,pour la paix et pour une organisation internationale plus juste doivent être respectées.Un nouvel ordre du monde fondé sur des coopérations solidaires entre peuples souverains et sur un nouvel ordre financier mondial doit émerger.
La France a un rôle à jouer en toute indépendance pour les droits et pour la sécurité collective des peuples.

La fédération du Finistère du Parti Communiste Français appelle à participer au rassemblement organisé par le Mouvement de la paix et le Collectif pour l’Interdiction des Armes Nucléaires à Quimper ce samedi 21 septembre 10H30 Pont Médard  pour la journée internationale de la Paix.

LE PCF EXIGE :

-La paix et la sécurité collective pour les peuples d’Europe, en toute indépendance de l’OTAN et des États-Unis, un cessez-le-feu en Ukraine
-Un cessez-le-feu immédiat à Gaza et une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, avec deux États établis sur la base des frontières de 1967
-Le respect de la souveraineté politique, militaire, économique et monétaire des peuples d’Afrique
-Une action pour la sécurité collective des peuples d’Asie
-La reprise des négociations pour un désarmement global et multilatéral et la signature par la France du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) de l’ONU
-Une réforme de l’ONU pour prendre en compte les nouvelles réalités mondiales

 

Ouest-France

Morlaix communauté propose un achat groupé d’électricité et de gaz naturel

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Habitants, entreprises, associations ou services publics peuvent bénéficier d’offres préférentielles en matière d’électricité et de gaz naturel, grâce à une initiative de Morlaix communauté (Finistère).

Morlaix communauté propose un achat groupé d’électricité et de gaz naturel pour faire baiser la facture.

Morlaix communauté propose un achat groupé d’électricité et de gaz naturel pour faire baiser la facture. | KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Après les pellets et le bois de chauffage, Morlaix communauté propose aux habitants un achat groupé d’électricité et de gaz naturel. Objectif : faire baisser la facture. En moyenne, plus de 150 € d’économies par an sont réalisables par foyer, indique Morlaix communauté sur son site.

Habitants, dirigeants d’entreprise et d’association, collectivités territoriales et services publics ont jusqu’au 30 septembre pour manifester leur intérêt en s’inscrivant sur le site achetonsgroupe.org/morlaix-communaute/

Lire aussi : Produire sa propre énergie renouvelable en pays de Morlaix avec l’aide d’Heol : comment ça marche ?

L’inscription est gratuite et sans engagement. Une fois les retours enregistrés, un appel d’offres auprès de fournisseurs d’énergie sera réalisé. Des propositions des offres retenues seront envoyées par mail. Les personnes pourront bénéficier des offres négociées si elles le souhaitent.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-propose-un-achat-groupe-delectricite-et-de-gaz-naturel-f85efe6c-7405-11ef-9856-77086801e3cb

 

Ouest-France

« Se mettre à son compte ne s’improvise pas » : à Morlaix, un forum sur la création d’entreprise

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L’entrepreneuriat continue d’attirer. Pour savoir si un projet est viable, la chambre de commerce et d’industrie du Finistère, la chambre des métiers et de l’artisanat et leurs partenaires organisent le 8e forum de la création d’entreprise. Rendez-vous lundi 30 septembre 2024, à Morlaix. Trente exposants y participeront.

Le forum de la création entreprise se tiendra le 30 septembre 2024, à Morlaix.

Le forum de la création entreprise se tiendra le 30 septembre 2024, à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Suis-je capable de créer ou reprendre une entreprise ? Entre l’hésitation et l’impression que l’on pourra y arriver tout seul, le parcours peut s’avérer fastidieux. « Se mettre à son compte ne s’improvise pas, il convient de se renseigner sur les démarches et les aides disponibles, tout en évaluant l’environnement économique », soulignent les représentants de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Finistère et de la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA). Tous deux organisent un nouveau forum de la création reprise et de la jeune entreprise, lundi 30 septembre 2024, dans les locaux de la CCI à Morlaix.

« En 2023, nous avons accueilli 500 créateurs de projets, dont 70 % de microentrepreneurs », détaille Sophie Ollivier, responsable de l’antenne de la CMA à Morlaix. Par ailleurs, l’espace entreprendre de la CCI a accompagné 400 dossiers dans un territoire englobant aussi le Haut-Léon, la Haute-Cornouaille et Poher communauté.

« Les interlocuteurs sous un même toit »

L’indépendance et l’entrepreneuriat continuent d’attirer les salariés. Mais avoir des compétences dans un domaine précis et savoir gérer une entreprise sont deux choses distinctes. Les démarches et les enjeux juridiques peuvent effrayer. C’est pour y voir plus clair et savoir si un projet est viable « que nous organisons ce salon professionnel. Tous les interlocuteurs seront sous un même toit », insiste Henri Billon, président du Pays de Morlaix, l’un des principaux partenaires de l’événement biennal, avec Morlaix communauté.

Ce rendez-vous se tiendra de 10 h 30 à 16 h 30. Au programme : des ateliers sur les indispensables de la création et de la reprise d’entreprise, comme réaliser une étude de marché et chercher des financement, des entretiens de simulation pour tester son projet auprès de professionnels, un speed dating dédié au financement participatif avec la plateforme bretonne kengo.bzh

Trente exposants

Trente exposants, répartis en six pôles thématiques (gestion, social, réseaux d’entreprises, innovation…), renseigneront sur les aides disponibles.

Inscription en ligne pour les ateliers sur www.bretagne.cci.fr/forum-creation-reprise-morlaix

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/se-mettre-a-son-compte-ne-simprovise-pas-a-morlaix-un-forum-sur-la-creation-dentreprise-82a0169a-710b-11ef-a540-805921369439

 

Ouest-France

Bretagne: 31 gardés à vue pour l’hôpital de Carhaix, la procédure qui verse du vinaigre sur la plaie

Laetitia JACQ-GALDEANO. Publié le

Trente et un défenseurs des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère), en Centre-Bretagne, ont été interrogés par les policiers de Quimper sous le régime de la garde à vue depuis mai 2024. Les enquêteurs tentent de savoir s’il y a bien eu « séquestration » et « violence en réunion sur personne chargée d’une mission de service public » le 14 septembre 2023, lors d’une manifestation en faveur des urgences de l’hôpital de Carhaix.

Jeudi 14 septembre 2023, manifestation pour les urgences de l’hôpital de Carhaix. Des manifestants pénètrent dans les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS), à Quimper (Finistère), alors qu’une réunion a lieu au même moment en présence de la directrice régionale de l’ARS.

Jeudi 14 septembre 2023, manifestation pour les urgences de l’hôpital de Carhaix. Des manifestants pénètrent dans les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS), à Quimper (Finistère), alors qu’une réunion a lieu au même moment en présence de la directrice régionale de l’ARS. | OUEST-FRANCE ARCHIVES

Entre eux, ils se nomment les « gardés à vue de l’hôpital ». Même la députée Nouveau Front populaire (NFP) du Finistère, Mélanie Thomin, a fini par les appeler ainsi, quand elle a tenté d’intercéder auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) et du préfet.

Lire aussi : En Bretagne, pourquoi l’accès des urgences de l’hôpital de Carhaix est restreint depuis plus d’un an

Il faut dire qu’égrener leurs noms un à un prendrait un certain temps. Depuis mi-mai 2024, 31 défenseurs des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère), en Centre-Bretagne, ont été interrogés par les policiers du commissariat de Quimper sous le régime de la garde à vue : des soignants, des aides-soignants, un pompier, des représentants syndicaux de la CFDT, de la CGT et de Sud Santé sociaux de l’hôpital de Carhaix et même des élus septuagénaires comme le maire de la petite commune de Roudouallec, proche de Gourin (Morbihan), Paul Cozic, 78 ans, doyen des gardés à vue. Tous ont connu le passage éprouvant dans les locaux du commissariat. « Psychologiquement, ça marque, indiquait Paul Cozic à sa sortie. On a beau être blindé, ça fait quand même mal. »

Manifestation contre la fermeture la nuit des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère) le 20 septembre 2023. Environ 1 500 personnes sont présentes. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST FRANCE ARCHIVES

« C’est un abandon de personnes »

Après la plainte de la directrice de l’ARS, de deux médecins chefs de service et de la directrice du CHRU de Brest-Carhaix, les enquêteurs tentent de savoir s’il y a bien eu « séquestration » et « violence en réunion sur personne chargée d’une mission de service public » le 14 septembre 2023.

Ce jour-là, une cinquantaine de manifestants carhaisiens ont occupé les locaux départementaux de l’ARS à Quimper, de midi à 17 h 30, après une réunion en présence de la directrice régionale de l’ARS, Élise Noguera.

« On ne peut pas parler de séquestration, plaide Christian Troadec, maire régionaliste de Carhaix qui fait partie des « gardés à vue ». Ce sont des gens qui ont légitimement demandé des comptes. »

Rompu aux rapports de force et aux manifestations pour la survie des services de l’hôpital de Carhaix qui ont émaillé son parcours politique (en 2008, 2017, 2022, 2023 et 2 024), l’élu réfute l’utilisation de méthodes jusqu’au-boutistes. « C’est l’État qui est violent envers les populations rurales, pas le contraire. Il y a un droit à la santé pour tous. À Carhaix, contrairement à d’autres villes, il n’y a pas d’alternatives. Nous sommes à une heure de tous les hôpitaux. C’est pire qu’une inéquité, c’est un abandon des personnes. »

Le 7 septembre 2023, manifestation contre la régulation du service des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère) devant la préfecture du Finistère de Quimper. Environ 200 manifestants dont le maire de Carhaix-Plouguer Christian Troadec, et Matthieu Guillemot porte-parole du comité de vigilance, sont présents. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE ARCHIVES

« Une méthode de dissuasion »

Face à une mobilisation soutenue par l’extrême-gauche, l’État a néanmoins judiciarisé sa réponse. Est-elle « disproportionnée » comme le juge Delphine Alexandre, vice-présidente du conseil régional de Bretagne chargée de la santé, qui a appelé à la « mesure » ? « Cette procédure n’est pas pertinente, observe Thomas Bourhis. Elle n’a fait qu’exacerber les tensions à un moment où il aurait fallu les apaiser. »

Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix et membre du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a lui aussi été gardé à vue : « C’est une méthode de dissuasion pour casser ce combat transpartisan, mais la détermination est là. On ne sait pas s’il y aura d’autres gardes à vue, mais on a tous gardé le silence. »

https://www.ouest-france.fr/sante/bretagne-31-gardes-a-vue-pour-lhopital-de-carhaix-la-procedure-qui-verse-du-vinaigre-sur-la-plaie-54183680-7346-11ef-85ef-f14e8299cf17

 

Ouest-France

Médecin, écoles, chantiers… La maire de Plougasnou fait le point sur les principaux dossiers

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Quels sont les effectifs dans les écoles ? Où en est la recherche d’un médecin ? Quand commence le chantier de la médiathèque ? La maire de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard, fait le point sur l’actualité.

La maire, Nathalie Bernard, avec l’architecte du projet de la médiathèque, Thibaut Robert.

La maire, Nathalie Bernard, avec l’architecte du projet de la médiathèque, Thibaut Robert. | OUEST-FRANCE

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point sur les principaux dossiers de la rentrée 2024. Écoles, médecin, chantiers… Tour d’horizon.

Plus de 300 élèves scolarisés

Les effectifs des élèves scolarisés dans les deux écoles primaires (184) et au collège (119) se maintiennent. « Ils sont même en augmentation à l’école Marie-Thérèse-Prigent, se réjouissent la maire, Nathalie Bernard, et l’adjointe chargée des affaires scolaires, Françoise Réguer. On retrouve le même nombre dans la petite école de Kérénot qu’en 2023, soit 34 élèves, avec la particularité qu’il n’y a pas, cette année, de CM2. L’école du bourg compte 150 élèves. »

Les parents de la plus grosse école ont manifesté pour obtenir l’ouverture d’une classe en maternelle, afin de soulager celle de la directrice qui, outre les CP et CE1, a pris en charge les onze élèves de grande section maternelle. « Ce qui lui fait 27 élèves, détaillent les deux élues. Mais il fallait bien alléger la classe de maternelle. Sans cette solution, elle aurait eu 38 élèves. D’autant plus que d’autres enfants vont arriver à la Toussaint. »

Nathalie Bernard est attachée à la présence des deux écoles primaires dans la commune : « Nous maintiendrons celle de Kérénot tant qu’il y aura un nombre d’élèves suffisant. C’est sympa de pouvoir y offrir une pédagogie différente. »

À noter qu’une dizaine de jeunes ménages vont commencer la construction de leur maison dans le lotissement des Hortensias.

 

Dans le lotissement des Hortensias, les premières maisons sortent de terre. | OUEST-FRANCE

 

À quand un médecin ?

Le recrutement de deux médecins avance dans cette commune sans praticien depuis fin 2023. « Jeudi, il y a même eu une rencontre en visio avec les médecins retraités de la commune, relate la maire. Le chemin est long, mais c’est positif. Déjà, il faut que ces deux personnes vendent leur propre cabinet. »

En attendant, l’équipe municipale travaille à la création d’un centre de santé temporaire avec sept ou huit médecins retraités de Plougasnou qui assureront, ensemble, un temps plein.

« Certains suivent des stages de remise à niveau. Le dossier étant lié à un projet de santé du territoire, il nous faut aussi obtenir de l’ARS (Agence régionale de santé) un numéro Finess, destiné aux établissements de santé où les médecins sont salariés. Je n’ai pas de date, mais j’espère le plus tôt possible. »

Un dispositif pour accompagner les artisans

La commune a mis en place un dispositif d’accompagnement lui permettant de constituer des réserves foncières et immobilières, en appliquant un droit de préemption sur d’anciens bâtiments, comme l’ancien Point vert. « Ceci pour répondre à la demande d’artisans et dans la mesure où la zone d’activité économique (ZAC) ne dispose plus de surface disponible. »

Les autres projets

Concernant les chantiers à venir, celui de la médiathèque, rue de Primel, sera lancé à la mi-octobre. « Le projet a obtenu un financement du Fonds vert, ce qui porte les subventions à hauteur de 70 %. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/medecin-ecoles-chantiers-la-maire-de-plougasnou-fait-le-point-sur-les-principaux-dossiers-fe57e7d4-727a-11ef-b79d-a742fa838b5d

 

Ouest-France

Soupçons de séquestration et violences à l’ARS de Quimper : une nouvelle soignante auditionnée

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Une aide-soignante de l’hôpital de Carhaix (Finistère) va être auditionnée sous le régime de la garde à vue au commissariat de Quimper, ce jeudi 19 septembre 2024. Elle est soupçonnée de séquestration et violence après l’action de septembre 2023 dans les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS).

Le jeudi 5 septembre une centaine de personnes était venue devant le commissariat de Quimper (Finistère), pour soutenir les deux élus auditionnés.

Le jeudi 5 septembre une centaine de personnes était venue devant le commissariat de Quimper (Finistère), pour soutenir les deux élus auditionnés. | OUEST-FRANCE

La liste s’allonge. Après deux élus au début du mois, c’est au tour d’une aide-soignante de l’hôpital de Carhaix (Finistère) d’être auditionnée sous le régime de la garde à vue, au commissariat de Quimper, ce jeudi 19 septembre 2024, à 10 h.

Elle est soupçonnée de « séquestration » et « violence » lors de l’action menée au siège départemental de l’Agence régionale de santé en septembre 2023.

Un bus au départ de Carhaix

« Nous demandons que ces convocations cessent. Le régime de la garde à vue est totalement disproportionné », indique Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital public de Carhaix. Il ajoute : « Nous ne cessons jamais de lutter pour notre juste combat, celui de l’accès aux soins pour toutes et tous. »

Lire aussi : « Défendez le territoire ! » : le coup de gueule de Matthieu Guillemot à destination d’élus du Poher

Jeudi 19 septembre, un bus partira à 8 h 50 de l’hôpital de Carhaix pour permettre à ceux qui le souhaitent de se rendre devant le commissariat de Quimper afin « d’apporter leur soutien ».

https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/soupcons-de-sequestration-et-violences-a-lars-de-quimper-une-nouvelle-soignante-auditionnee-f3a350dc-743a-11ef-85ef-f14e8299cf17

 

Ouest-France

À Morlaix, le film La Manu et son jardinier en projection mardi à La Salamandre

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La réalisatrice a suivi, au fil des saisons, Tiphaine Hameau, le jardinier-poète des jardins de la Manu. Elle présente son film mardi 17 septembre à La Salamandre.

Élodie Trouvé a filmé les jardins de la Manu au fil des saisons.

Élodie Trouvé a filmé les jardins de la Manu au fil des saisons. | OUEST-FRANCE

Depuis vingt ans, Élodie Trouvé filme des histoires de jardiniers qui racontent le présent. Après une excursion aux jardins du château de Versailles, la réalisatrice, qui vit depuis quelques années dans le pays de Morlaix, a suivi Tiphaine Hameau, le jardinier-poète des jardins de la Manu à Morlaix.

Élodie Trouvé film des histoires de jardiniers, depuis vingt ans. | OUEST-FRANCE

« J’ai eu besoin d’une année pour comprendre sa pratique, il ne plie par la terre au désir de l’homme, il ne parle plus de mauvaises herbes », raconte la réalisatrice lors d’une rencontre à l’occasion du début du tournage en septembre 2023. Au fil des prises et des saisons, Élodie Trouvé a découvert un homme sensible au sauvage, qui expérimente un défrichage archéologique sur un temps long. « Mais Tiphaine pousse plus loin dans la radicalité en ménageant l’existant du paysage, quand, par exemple, il renoue avec la renouée du Japon jugée envahissante par d’autres ».

La réalisatrice a cherché à documenter le travail du jardinier-poète, pour ouvrir l’espace de réflexion : « Il existe plein de lieux comme celui-ci dans beaucoup de villes ».

Le film La Manu et son jardinier sera projeté mardi 17 septembre à 20 h 30 au cinéma la Salamandre à Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-le-film-la-manu-et-son-jardinier-en-projection-mardi-a-la-salamandre-1bd6c88e-7343-11ef-b79d-a742fa838b5d

 

Ouest-France

Le shérif de Morlaix reçoit une décoration civile pour ses actions associatives

Zoé BOIRON. Publié le

Samedi 14 septembre 2024, Chris, le célèbre shérif de Morlaix, et deux figures des pompiers de Morlaix, le capitaine Géraud Quiniou et le lieutenant Christophe Reig, ont été décorés par l’Observatoire citoyen de défense et de protection civile (OCPDC).

Chris, le shérif de Morlaix, entouré du capitaine Géraud Quiniou, chef du centre de secours, et du lieutenant Christophe Reig, avec leurs médailles.

Chris, le shérif de Morlaix, entouré du capitaine Géraud Quiniou, chef du centre de secours, et du lieutenant Christophe Reig, avec leurs médailles. | OUEST-FRANCE

L’Observatoire citoyen de défense et de protection civile promeut le bénévolat et les actions citoyennes. Philippe Maillard et François Bachelet, membres de l’OCDPC, ont recommandé plusieurs noms pour une remise de médailles qui a eu lieu samedi 14 septembre 2024, au camping vert de Morlaix, situé au lieu-dit Kerroyal à Garlan.

Les heureux élus étaient Chris, le célèbre shérif de Morlaix, et deux pompiers morlaisiens : le capitaine Géraud Quiniou, chef du centre de secours et le lieutenant Christophe Reig. Ces derniers ont été décorés au titre de toutes leurs missions au sein des sapeurs-pompiers.

Actions envers les sans domicile fixe

Le shérif, déjà auréolé de la Croix de la valeur militaire pour ses actions de bravoure au sein de l’armée, s’est vu remettre une médaille de l’OCPDC pour appuyer de nouveau son mérite et reconnaître ses actions dans la société civile.

Le shérif de Morlaix a servi pendant dix ans dans l’armée, « dans le génie parachutiste ». Il a notamment servi en Afghanistan en 2008. Le shérif sillonne aujourd’hui la France pour appuyer des actions envers, entre autres, les sans domicile fixe.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-sherif-de-morlaix-recoit-une-decoration-civile-pour-ses-actions-associatives-c1de9420-7332-11ef-9856-77086801e3cb

 

Ouest-France

Finances, Ehpad, rocade : la rentrée musclée du président du conseil départemental des Côtes-d’Armor

Jérôme MORINIERE. Publié le

La session de rentrée du conseil départemental des Côtes-d’Armor a lieu lundi 16 septembre 2024, à Saint-Brieuc. Christian Coail, le patron de la majorité départementale, aborde les sujets chauds. Au centre de ses préoccupations : l’équation financière compliquée à laquelle la collectivité qu’il dirige est confrontée.

Christian Coail, président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, aborde les sujets chauds de la rentrée.

Christian Coail, président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, aborde les sujets chauds de la rentrée. | OUEST-FRANCE

Le président de la majorité départementale des Côtes-d’Armor aborde plusieurs sujets chauds qui vont occuper la collectivité qu’il préside.

Quelles priorités dans un contexte financier délicat : Le Département voit ses recettes diminuer (-40 millions d’euros sur deux ans) et ses dépenses sociales (63 % de son budget global) ne cesser d’augmenter. Pressé par son opposition de dire ses priorités, Christian Coail souhaite  respecter le timing  et donc ne dévoiler les mesures d’économie que lors du débat d’orientations budgétaires, en début d’année prochaine. Il prévient que ces choix  pas encore arrêtés  seront  extrêmement difficiles , mais souhaite  garder le cap  sur les solidarités humaines, la transition écologique et la citoyenneté. Quant au pacte budgétaire proposé par la minorité, Christian Coail indique qu’elle peut faire des propositions qui seront examinées en commission permanente.

Lire aussi : L’Agglo de Saint-Brieuc propose un contre scénario pour achever le tracé initial de la rocade sud

Rocade sud : le patron de la majorité départementale reste ferme sur ce « serpent de mer ». Il ne donne pas suite, à ce stade, à la proposition de Ronan Kerdraon, le président de Saint-Brieuc Armor agglomération, de revenir au tracé initial pour achever la rocade. Christian Coail explique que ce scénario, sur la table depuis 2018, n’était réalisable qu’avec un financement État-Département-Région-Agglo. Or, le président indique que la Région et l’État n’y participeraient pas. Via les contrats de territoire, il rappelle que le Département participe au financement de travaux dans la commune de Trémuson qui aident à désengorger le bourg. Des mesures pour limiter les flux à Trémuson ont été prises, suite notamment à une réunion qu’il a présidée en mars. Christian Coail explique par ailleurs qu’un « lourd » chantier est mené jusqu’en 2028 entre le rond-point de Beaucemaine (chambre des métiers) et celui du Sabot (Cnam, Zoopôle…), à Ploufragan. Le Département finance à 70 %, l’agglomération de Saint-Brieuc à 30 %. Montant de la facture : 19 millions d’euros, réévalué à 23 millions d’euros du fait de l’inflation.

Vers une nouvelle hausse des taux directeurs des Ehpad

Ehpad : Christian Coail annonce une nouvelle augmentation des taux directeurs qui sera décidée lors de l’exercice à venir. Cette hausse fait suite à celle votée fin 2023. Ce qui avait permis une manne de 13 millions d’euros pour des établissements en grande souffrance financière. Les Ehpad pourront donc augmenter une nouvelle fois leurs tarifs. Ce qui devrait susciter des crispations chez les pensionnaires et leur famille.  Cette hausse ne réglera pas tout , prévient le président.  Nous sommes toujours en attente d’une loi grand âge, retardée en raison de la situation politique du pays , déplore-t-il.

Des dizaines d’emplois bientôt créés à Saint-Quay-Portrieux

Maintenance du parc éolien : dans la matinée du lundi 16 septembre 2024, va être votée en commission permanente, le fait que le Département devienne maître d’œuvre au port de Saint-Quay-Portrieux, avec à la clé l’implantation de la base de maintenance de la société Ailes marines qui assurera l’entretien du parc. Elle va permettre la création de 80 emplois. Le Département finance à hauteur de 5 millions d’euros. L’investissement total est de 20 millions d’euros supporté aux trois quarts par Ailes marines.

Rencontre avec les élus : la majorité départementale va aller  dans les semaines qui viennent  à la rencontre des élus du territoire pour présenter ses actions et sa politique : hausses des budgets alloués à la protection de l’enfance (+ 53 %) et de l’autonomie (+ 15 %), plan d’actions en faveur du logement social de 15 millions d’euros sur cinq ans.  C’était une promesse de campagne , justifie Christian Coail. Son opposition critique des relations pas toujours simples entre le Département et les maires. Ces réunions viendront (ou pas) le vérifier.

Lire aussi : La Bretagne a-t-elle trop de collèges sous-occupés ? Ce rapport explosif tire la sonnette d’alarme

Collèges : malgré une démographie en berne et 600 élèves en moins à la rentrée, Christian Coail souligne que l’éducation est au cœur du projet de la majorité départementale. Il n’est  pas question  de fermer d’autres établissements après celui de Corlay. Si les collèges d’Erquy, Bourbriac et Pleumeur-Bodou ont également été pointés du doigt par la Cour des comptes, l’actuelle majorité mène plusieurs actions avec les élus et les équipes éducatives pour permettre à ces structures de poursuivre leur activité.

Aéroport de Lannion : Depuis la loi NOTRe, le Département n’a plus les compétences développement économique et transports. Christian Coail souligne que le Département et Lannion Trégor communauté (LTC) sont parvenus à un accord, qui va aboutir à  une sortie progressive sur trois ans  de l’instance départementale de la gestion de l’infrastructure. Cet accord doit encore être formellement entériné par les deux collectivités. Ce sera (normalement) chose faite au Département, lundi 16 septembre 2024, en commission permanente et à la fin du mois pour LTC, qui a des projets (autour de drones notamment) pour le devenir du site.

https://www.ouest-france.fr/politique/finances-ehpad-rocade-la-rentree-musclee-du-president-du-conseil-departemental-des-cotes-darmor-5e513532-71ef-11ef-9856-77086801e3cb

 

Ouest-France

Saint-Pol-de-Léon. Un nouveau chef à la communauté de brigades

Publié le

Le capitaine apprend à se situer dans la communauté de brigades de gendarmerie de Saint-Pol.

Le capitaine apprend à se situer dans la communauté de brigades de gendarmerie de Saint-Pol. | OUEST-FRANCE

Fin août, après 28 ans de carrière, le capitaine Jérôme Avazeri a quitté le Finistère Sud pour rejoindre Saint-Pol-de-Léon. En charge de la communauté de brigades (Taulé, Plouescat, Plouzévédé, Saint-Pol-de-Léon), il remplace la capitaine Marie Beroule, partie dans les services à Nanterre (Hauts-de-Seine), après trois années de terrain.

Un passé militaire

Après des affectations, de gendarme à major, en région PACA et en Auvergne-Rhône-Alpes, le capitaine a réussi le concours des officiers sortis du rang et fait ses classes à l’École des officiers de la gendarmerie nationale de Melun. Pendant 5 ans, entre le Cap Sizun et le Pays bigouden, il a réussi son intégration en Finistère.  La proximité fait la force d’une communauté de brigades », précise-t-il. Un temps sur l’île de Sein, il a souhaité travailler avec une unité plus importante : « En changeant de secteur, je retrouve une île avec la commune de Batz. Je souhaitais poursuivre en brigade territoriale. Je suis servi avec une unité plus grosse ». Le capitaine apporte une grande attention au relationnel :  J’arrive dans une communauté de brigades de 40 militaires, bien tenue, jeune et très active. Je suis convaincu de l’importance de nos rôles et place dans la société.  Les contacts ont été immédiatement pris avec les élus et tous ceux qui assurent la sécurité et l’assistance aux personnes.

De nouvelles priorités

La lutte contre les violences interfamiliales, la lutte contre les stupéfiants, l’accidentologie, font partie des trois priorités du nouveau commandant de brigades, secondé par le Major Cédric Levoin, chef de la brigade de Saint-Pol-de-Léon.  Le maillage du secteur est important. Désormais, les patrouilles sont assurées avec trois personnel. Je vais faire en sorte que certaines brigades soient ouvertes au public. 

Le capitaine souhaite « rester cinq ans sur la place, comme à Audierne . Surfeur passionné, il attend de maîtriser les vagues du Dossen ou passer à un autre sport nautique.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-pol-de-leon-29250/un-nouveau-chef-a-la-communaute-de-brigades-89192b58-8154-45a5-8d08-0bb2910cb3e6

 

Ouest-France

L’avenir du Carré magique à Lannion va-t-il se jouer à Nod-Huel ?

Virginie GUENNEC. Publié le

L’Agglo planche sur l’avenir du Carré magique à Lannion (Côtes-d’Armor). Elle souhaite réaliser une étude de faisabilité pour un éventuel déménagement de l’établissement zone de Nod-Huel.

Le Carré magique est installé depuis 30 ans en centre-ville.

Le Carré magique est installé depuis 30 ans en centre-ville. | OUEST-FRANCE

Le Carré magique va-t-il rester place des Droits-de-l’Homme ou va-t-il déménager ? L’étude commandée par l’Agglo permettra peut-être d’y répondre. Un appel d’offres a été publié cet été et les entreprises ont jusqu’à la fin septembre pour y répondre. Si la Ville est propriétaire des murs, le Carré magique est administré par l’Agglomération. Il revient donc à LTC de plancher sur son avenir.

Inauguré en 1991, le Carré magique en aura vu défiler des artistes et du public enchanté pas ses spectacles en 30 ans. Mais les affres du temps ont fait leur œuvre et d’après l’équipe en place, le lieu ne serait plus adapté. L’actuel directeur, Philippe Le Gal pointe la mauvaise isolation thermique et des problèmes d’accessibilité. Il cite aussi la scène trop petite pour certains spectacles, la jauge - 840 places – jugée trop importante ou encore l’inclinaison des gradins plus adaptée au cinéma qu’à la scène vivante.

Nod-Huel en ligne de mire

Toutes ces contraintes sont connues des élus et c’est pour cela qu’une étude est nécessaire. Faut-il rénover, démolir pour reconstruire ou déménager ? Rien n’est encore acté. Mais lors d’un conseil communautaire, fin 2023, le président de l’Agglo, Gervais Egault, évoquait déjà un déménagement de la salle sur la rive gauche du Léguer. Et dans l’appel d’offres, consultable en ligne, pour réaliser une étude de faisabilité, le site de Nod-Huel est clairement cité. Ce serait donc l’option privilégiée par les élus. Il faut dire que la Ville souhaite réaménager cette zone d’activité. « Le futur bâtiment se situera à l’entrée de l’hypercentre de Lannion et devra se positionner comme un élément fort d’attractivité », est-il écrit. « Une surface de parking serait créée et un espace dédié à la construction du présent projet », précise également l’appel d’offres, tout en pointant la pollution du site : « l’ensemble de la zone a subi diverses pollutions liées à des activités antérieures (usine à gaz, cuves à émulsion…) »

Des coûts de dépollution élevés

C’est le point noir de ce projet. Le diagnostic, joint à l’appel d’offres et qui doit être actualisé, relevait en 2021 une pollution aux hydrocarbures, la présence de cyanures et de composés phénoliques, des impacts à l’arsenic et au plomb. L’estimation des coûts de dépollution variait alors de 3 à 9 millions d’euros selon les options. De quoi freiner le déménagement du Carré magique sur la zone ? L’étude devrait y répondre, mais ses résultats ne seront pas connus avant 2025. « Cette étude est très importante. Si on estime qu’il est possible de déménager à Nod Huel, ce sera un feu vert. Dans le cas contraire, ça rebattra les cartes », assure Philippe Le Gal. Une chose est sûre, lui et la présidente de l’association du Carré magique, Sandrine Le Calvez, espèrent que le théâtre restera en centre-ville. C’est également le souhait du maire de Lannion, Paul Le Bihan.

Une nouvelle direction dès janvier

Si l’avenir du Carré magique intéresse Philippe Le Gal, il aura quitté la direction quand une décision sera prise. En effet, le directeur de la scène lannionnaise depuis 17 ans s’apprête à prendre sa retraite. « Je disparais de la piste fin décembre », lance-t-il. Pour prendre la relève, 26 dossiers de candidature ont été reçus et six candidats ont été retenus. Ils devront passer devant un jury en octobre, composé de membres du Ministère de la culture, de la DRAC, de la Région, du Département, et de Lannion-Trégor Communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lavenir-du-carre-magique-a-lannion-va-t-il-se-jouer-a-nod-huel-11cdfade-69d8-11ef-bffb-cb4513feb8f2

 

Ouest-France

Projet de Scot : après l’avis négatif de la commission d’enquête, le Pays Cob prépare sa réponse

Maxime LAVENANT. Publié le

Début juillet 2024, les commissaires enquêteurs avaient jugé sévèrement ce document d’urbanisme essentiel à l’aménagement du territoire. Le comité syndical du Pays Centre Ouest Bretagne se réunit mercredi 18 septembre 2024, à Gourin (Morbihan), pour définir « les modalités de réponse ».

L’adoption du Schéma de cohérence territoriale (Scot) conditionnera l’aménagement du territoire des cinq communautés de communes du Centre-Bretagne pour les vingt prochaines années.

L’adoption du Schéma de cohérence territoriale (Scot) conditionnera l’aménagement du territoire des cinq communautés de communes du Centre-Bretagne pour les vingt prochaines années. | PHOTO D’ARCHIVES VINCENT MOUCHEL / OUEST-FRANCE

Le coup de massue est tombé sur la tête des élus du Pays Cob (pour Centre Ouest Bretagne), la structure qui fédère les cinq communautés de communes du Kreiz Breizh (1), le 4 juillet 2024.

Ce jour-là, dans leurs conclusions rendues au terme d’une enquête publique menée au printemps, les trois commissaires enquêteurs étrillent son projet de Scot (pour Schéma de cohérence territoriale), allant jusqu’à lui opposer un avis négatif.

Un revers sévère pour la collectivité, qui planche depuis plusieurs années sur ce document-cadre essentiel à l’aménagement du territoire. C’est notamment lui qui en définit les grandes orientations pour les vingt prochaines années, et s’impose sur les autres textes adoptés localement comme les plans d’urbanisme intercommunaux.

« Consensus »

Dans leur rapport d’une quarantaine de pages, les commissaires enquêteurs, s’ils soulignent  des points forts indéniables , relèvent plusieurs difficultés.

À commencer par les projections démographiques retenues par le Pays Cob, qui parie sur une faible augmentation (+ 0,18 %) de la population.

Un chiffre pas réaliste pour les commissaires enquêteurs, alors que ce dernier conditionne un ambitieux objectif de 3 600 logements neufs durant la période du Scot. De fait, changer de scénario reviendrait, grosso modo, à  changer les orientations générales du projet , écrivent-ils.

Au-delà de cette bataille de chiffres autour des données fournies par l’Insee, le rapport regrette globalement un manque de concertation avec la population et une ambition insuffisante en matière environnementale.

Sur ce dernier point, il l’explique par  le sentiment que le parti pris du maître d’ouvrage (le Pays Cob, N.D.L.R.) a été la recherche d’un consensus de l’ensemble des collectivités .

Un bon connaisseur du dossier reconnaît que ce consensus peut aboutir  à de l’eau tiède, mais il vaut mieux ça que pas d’eau du tout .

« Modalités de réponse »

En attendant, les élus ont fait vœu de silence jusqu’à la prochaine réunion du comité syndical du Pays Cob, prévue mercredi 18 septembre 2024, au domaine de Tronjoly, à Gourin.

 Nous devrons définir les modalités de réponse  à apporter à la commission d’enquête, indique simplement son président, le maire de Locmalo (Morbihan) Jean-Charles Lohé.

Mi-juillet, à Ouest-France, l’élu avait tout de même dit son amertume, dénonçant le côté « donneur de leçons » de commissaires enquêteurs qui « ne connaissent pas le territoire ».

Dans la salle, mais aussi à l’extérieur, des manifestants ont prévu de se rassembler à l’appel d’un nouveau collectif, H comme habitant, créé cet été.

 Nous demandons le retrait du projet pour tout reprendre à partir d’une page blanche , indique l’un de ses membres, qui préfère garder l’anonymat.

Le collectif a déjà recueilli plus de 600 signatures à travers une pétition en ligne.

(1) Poher Communauté, Roi Morvan Communauté, Communauté de communes du Kreiz Breizh, Monts d’Arrée communauté, Communauté de communes de Haute Cornouaille.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/gourin-56110/projet-de-scot-apres-lavis-negatif-de-la-commission-denquete-le-pays-cob-prepare-sa-reponse-8159bb9a-7121-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

Robin des bois demande le renflouement de l’épave du pétrolier « Tanio », coulé dans le Finistère

Dominique BLOYET Publié le

Pour l’association Robin des bois, il faut reprendre le pompage du fioul lourd toujours présent dans l’avant du Tanio et renflouer l’épave du pétrolier, coulé en mars 1980 au large de Roscoff (Finistère).

Le naufrage du Tanio a provoqué une marée noire qui a souillé 160 km de côtes du Finistère et des Côtes-d’Armor qu’il a fallu nettoyer.

Le naufrage du Tanio a provoqué une marée noire qui a souillé 160 km de côtes du Finistère et des Côtes-d’Armor qu’il a fallu nettoyer. | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN

 Le Tanio a été construit en 1958. Son épave (ou demie-épave) usée par 22 ans d’exploitation forcenée et ruinée par 44 ans d’immersion se transforme irréversiblement en égouttoir et en passoire , commente Jacky Bonnemains de l’association Robin des Bois. Selon lui, les tentatives successives de colmatage et d’obturation sont des pansements provisoires.

À LIRE AUSSI. Au large de Roscoff, le pétrolier Tanio continue à fuir 44 ans après son naufrage

 Le rafistolage subaquatique d’une casserole trouée contenant au moins 5 000 tonnes de fuel lourd n’est pas une option d’avenir , déclare-t-il amèrement, non sans reconnaître l’intérêt des interventions successives sur les orifices et les fissures qui  permettent de mieux connaître la vulnérabilité et la cinétique de dégradation de la partie avant du Tanio .

L’exemple de la dépollution du « Foucault »

Pour le président de l’ONG,  la seule solution viable et raisonnable est de poursuivre et d’achever avec les moyens techniques d’aujourd’hui le pompage partiel de la cargaison réalisé par la Comex entre mai 1980 et août 1981. La charge financière de cette opération de sauvegarde des ressources marines, de la biodiversité du golfe normando-breton et du littoral devra être partagée entre l’État et la région Bretagne. Une telle mutualisation des financements entre les fonds Polmar de l’État, la Région Poitou-Charentes, le Département de la Charente-Maritime a permis la dépollution au sud de l’île de Ré de l’épave du Foucault naufragé en septembre 1940 au sud de l’île de Ré et fuyarde à partir de l’année 2000 .

Il prévient toutefois que le pompage du fuel résiduel du Tanio devra être suivi du renflouement de l’épave. Il permettra de lever l’arrêté interdisant les activités de pêche dans un rayon de 500 m autour de l’épave et de garantir l’absence de nouvelles micro-marées noires provoquées par la dislocation inéluctable de l’épave . Il rappelle que le fuel lourd du Tanio est toxique avec des teneurs élevées en vanadium et en hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes.

« Les déchets des marées noires historiques referont parler d’eux »

Les travaux complémentaires de Robin des Bois et du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ont inventorié 36 fosses de stockage de déchets issus du naufrage du Tanio. Ces fosses, mémorisées et géolocalisées sont considérées pour la plupart comme purgées ou stabilisées avec de la chaux.  Mais elles doivent bénéficier de la vigilance constante des communes, des riverains, des pêcheurs et des associations de protection de l’environnement.  L’association l’assure :  Les déchets des marées noires historiques referont d’une manière ou d’une autre parler d’eux d’ici l’année 2100 à l’occasion de découvertes inopinées, de vagues de submersion, d’érosion du trait de côte ou des falaises ou encore de travaux publics. 

https://www.ouest-france.fr/environnement/protection-oceans/robin-des-bois-demande-le-renflouement-de-lepave-du-petrolier-tanio-coule-dans-le-finistere-09df87dc-70d3-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner. Territoire zéro chômeur de longue durée, un premier bilan encourageant

Publié le

Lors du conseil municipal de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner (Finistère), jeudi soir 12 septembre 2024, un point a été fait sur l’évolution de l’entreprise à but d’emploi Nevez Amzer par sa directrice. Une enveloppe de 144 000 € pour les nouveaux travaux de l’église a été votée.

Marion Le Saout a présenté l’avancée du l’entreprise à but d’emploi de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner.

Marion Le Saout a présenté l’avancée du l’entreprise à but d’emploi de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’association Droit à l’emploi et l’entreprise à but d’emploi Nevez Amzer, qui emploie les personnes privées d’emploi, ont présenté l’évolution de l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée, lors du dernier conseil municipal de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner (Finistère).

« Nous visons le plein-emploi dans la commune »

Depuis la création de l’entreprise à but d’emploi et les premières embauches, le 16 juin 2023, la situation évolue favorablement vers l’objectif du plein-emploi. Selon la directrice Marion Le Saout, l’entreprise présente 237 149 € de charges et 304 085 € de rentrée, soit un excédent de 60 531 €.

« Le maraîchage est devenu un lieu de rencontre pour de nombreux habitants, explique-t-elle. Nous avons beaucoup de visites sur le site où nous cultivons nos légumes, près de l’école François-Marie-Luzel. Et un petit marché a été mis en place les vendredis soir. Notre Ty Boutik, où sont vendus nos objets issus du réemploi, a été ouverte en août 2023. Nous employons une trentaine de salariés en CDI et à temps choisi. Nous visons le plein-emploi dans la commune, ce qui concerne environ 60 personnes. L’objectif en fin d’année est d’atteindre 37 salariés sur nos sites de Mez Menez et du Loc. De plus, un nouveau local sera mis à notre disposition dans la zone de la gare, d’une superficie de 1 200 m2, ce qui va nous permettre de développer nos activités, notamment la blanchisserie. Les activités de service vont être multipliées, afin de répondre au mieux aux besoins du territoire. »

Travaux à l’église

De gros travaux de rénovation de l’église sont en cours, pour 420 000 €. Charpente et toiture vont être remplacées. La découverte d’une poutre pourrie entraînera des travaux supplémentaires, jugés urgents par l’architecte des Bâtiments de France. Une nouvelle enveloppe de 144 000 € a été votée. Les demandes de subventions ont été déposées.

Conseil municipal des jeunes

Dans le cadre de leur déplacement pour visiter le Sénat et l’Assemblée nationale, en avril 2025, le conseil municipal des jeunes cherche des financements. Le budget global est estimé à 7 445 €, soit 75 € par membres. Des demandes de subvention seront déposées à la Région, au Département, à Morlaix communauté et à la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-thegonnec-loc-eguiner-29410/saint-thegonnec-loc-eguiner-territoire-zero-chomeur-de-longue-duree-un-premier-bilan-encourageant-064f5a28-71e3-11ef-b79d-a742fa838b5d

 

Ouest-France

Pourquoi les échouages d’algues vertes sont moins importants en Bretagne cette année

Soizic QUÉRO. Publié le

Selon le Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva), implanté à Pleubian (Côtes-d’Armor), la prolifération des algues vertes a été moins forte entre avril et septembre 2024, sur les côtes de la Bretagne, de l’ordre « de 20 à 25 % inférieur à la moyenne pluriannuelle ». La baie de Saint-Brieuc concentre environ la moitié des échouages. Voici un bilan « provisoire » avec Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Ceva.

Ici, la plage de Saint-Guimond, à Hillion, dans les Côtes-d’Armor. La baie de Saint-Brieuc concentre, en moyenne, autour de 50 % des échouages des algues vertes en Bretagne.

Ici, la plage de Saint-Guimond, à Hillion, dans les Côtes-d’Armor. La baie de Saint-Brieuc concentre, en moyenne, autour de 50 % des échouages des algues vertes en Bretagne. | ARCHIVES OUEST-FRANCE - THOMAS BREGARDIS

2024 s’illustrera-t-elle ou pas comme une année à algues vertes en Bretagne ? C’est la question que l’on peut se poser à quelques jours de la fin de l’été. Éléments de réponse avec Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva), installé à Pleubian, dans les Côtes-d’Armor.

Comment sont réalisés les bilans ?

Depuis 2002, des vols sont effectués, chaque mois, entre avril et octobre pour évaluer la situation sur les côtes de la péninsule bretonne. « En avion, on survole à marée basse lors d’un grand coefficient. Puis, on prend plein de photos, explique l’ingénieur du Ceva, qui a navigué dans les airs trois jours la semaine dernière. Les photos sont ensuite géoréférencées, c’est-à-dire qu’on va les rendre conformes à la réalité géographique. On digitalise tous les dépôts. On trace ainsi des petits polygones autour de chaque dépôt. Ce sont des chiffres provisoires. Le vrai bilan sera dressé en mars 2025. »

Lire aussi : Sur la Lieue de Grève, pas de « raz-de-marée verte » mais deux algues en compétition

Quelle est la situation à la fin de l’été ?

Ce point d’étape laisse apparaître une prolifération des algues vertes, sur « la trentaine de sites surveillés », moins importante en Bretagne. « Un niveau inférieur de 20 à 25 % à la moyenne pluriannuelle », évalue l’ingénieur. Soit « un peu moins de 2 000 ha de surfaces recouvertes pour la région ».

Ce premier bilan « est plutôt en deçà de ce qu’on avait ces dernières années ». Ce niveau n’avait pas été atteint depuis 2018. En s’appuyant sur un histogramme régional, une donnée devient constante : « La baie de Saint-Brieuc concentre, en moyenne, autour de 50 % des échouages. »

Comment expliquer ce recul ?

« Tout d’abord, on a eu un démarrage très tardif sur presque tous les sites, analyse Sylvain Ballu. Second facteur, on a eu un hiver qui a été globalement tempétueux. » Début novembre 2023, « Ciaran a ouvert le bal de façon très massive. Mais une tempête ne suffit pas à tout enlever ». Il a fallu compter sur « une répétition de ces événements tempétueux sur cinq à six mois pour éroder progressivement ce stock ». Et aussi de fortes houles. 

Lire aussi : Les algues vertes, indésirables invitées estivales qui écornent l’image de la baie de Saint-Brieuc

Qui dit dispersion, dit moins de petits fragments d’algues appelés à se reproduire la saison suivante. « Le redémarrage est alors violent au printemps. » Ce recul est une bonne nouvelle car en octobre 2023, le réservoir d’algues atteignait, à l’échelle bretonne, « un niveau historique jamais relevé à cette période ». Un scénario à risques qui a donc changé de tournure.

L’été breton, mi-figue mi-raisin (ensoleillement et températures limités), a ralenti la prolifération verte. « Depuis vingt ans, les cours d’eau ont vu leur concentration en nutriments, en particulier en nitrates (qui contribuent au développement des algues), fortement baisser, mais on est encore dans la zone de danger », prévient le scientifique.

Où est-on dans la baie de Saint-Brieuc ?

Depuis le début du ramassage des ulves indésirables le long du littoral briochin, le 15 mai 2024 jusqu’au 30 août 2024, 2 401 tonnes ont été collectées, contre 6 530 tonnes sur la même période en 2023, selon les chiffres de Saint-Brieuc Armor agglomération. Entre 2010 et 2023, « la moyenne s’élève à 6 476 tonnes par an ». En 2021, un triste record avait été atteint avec 12 866 tonnes.

Cette baie a une particularité, pointe Sylvain Ballu. « Elle est un peu planquée et est beaucoup moins exposée à la houle. En outre, elle est très vaste et a une sorte de forme d’entonnoir, en V. » Une topographie qui favorise le piégeage des algues.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, c’est quoi cette machine qui ramasse les algues vertes sur les plages ?

Située en fond de baie, Hillion est la commune la plus exposée aux marées vertes. Sur les 17 capteurs « algues vertes » implantés en Bretagne pour mesurer le taux d’hydrogène sulfuré dans l’air, ce gaz toxique émanant de la putréfaction des ulves, la moitié se trouve le long des côtes costarmoricaines. Des plages ont été fermées, cet été, à Hillion et Guissény (Finistère), après des dépassements du seuil d’alerte.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pourquoi-les-echouages-dalgues-vertes-sont-moins-importants-en-bretagne-cette-annee-8558567c-71d3-11ef-85ef-f14e8299cf17

 

Ouest-France

« C’est la énième fois de trop » : ces associations désespérées par les algues vertes en Bretagne

Gaëlle COLIN. Publié le

Mardi 3 septembre 2024, un sanglier a été retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor, dans les Côtes-d’Armor. L’animal va être autopsié. Pour les associations, il ne fait aucun doute que son décès soit lié à l’hydrogène sulfuré, lié à la putréfaction des algues vertes.

Les représentants des trois associations Inter associative loisirs nature du Penthièvre-Mené, Défense des victimes des marées vertes et Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, à Carieux, à Hillion, touché par les algues vertes.

Les représentants des trois associations Inter associative loisirs nature du Penthièvre-Mené, Défense des victimes des marées vertes et Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, à Carieux, à Hillion, touché par les algues vertes. | OUEST-FRANCE

« Carieux, à Hillion, est un lieu emblématique car c’est dans ce coin où on a retrouvé les 36 sangliers morts, en 2011 », pointe Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre.

Lire aussi : En Bretagne, un sanglier retrouvé mort sur une plage polluée par les algues vertes

Devant lui, le décor de carte postale de la baie de Saint-Brieuc est terni par les algues vertes échouées et en putréfaction. L’odeur d’œuf pourri, typique des ulves, rappelle que leur décomposition produit de l’hydrogène sulfuré. Moins glamour.

À cause des algues vertes ou pas ?

Le 3 septembre 2024, un sanglier de 150 kg a été retrouvé mort non loin de là, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor. Des analyses sont en cours, pour éclaircir les circonstances de ce décès. Pour Yves-Marie Le Lay, mais aussi André Ollivro, de l’association Défense des victimes des marées vertes, il ne fait aucun doute que la cause est liée à l’hydrogène sulfuré.

Lire aussi : Depuis 2010, 243 millions d’euros publics mobilisés pour lutter contre les algues vertes en Bretagne

Ils appuient leurs propos sur le rapport édité par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques. Celui-ci avait jugé « hautement probable » que la mort, en 2011, des 36 mammifères, était due au gaz dégagé par les algues vertes en décomposition.

Mais un autre sanglier a été trouvé mort à Hillion en octobre 2023, aussi sur une plage touchée par la pollution verte. Là, les analyses avaient indiqué que la cause du décès était infectieuse.

Volonté d’être partie civile

Ce scénario a donc un goût de déjà-vu pour les bénévoles. Alors qu’une information judiciaire a été ouverte par le procureur du tribunal de Saint-Brieuc pour le dernier sanglier retrouvé en date, ils souhaitent se constituer partie civile, mais n’ont pas encore entamé de démarche.

Leur objectif : être « auditionnés par le juge d’instruction. L’objectif est de faire éclater la vérité et nous avons un savoir-faire de terrain », appuie Emmanuel Rouxel, président d’Inter associative loisirs nature du Penthièvre-Mené. « C’est la énième fois de trop », martèle André Ollivro.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/cest-la-enieme-fois-de-trop-ces-associations-desesperees-par-les-algues-vertes-en-bretagne-15bfa4b0-71dc-11ef-85ef-f14e8299cf17

 

Ouest-France

Le bourg de Saint-Jean-du-Doigt toujours en zone blanche

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Les habitants du centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt ne peuvent passer aucun appel avec leur téléphone portable. Le conseil municipal souhaite mettre fin à cette situation et propose un terrain aux opérateurs.

Les téléphones portables ne passent pas en centre-bourg.

Les téléphones portables ne passent pas en centre-bourg. | OUEST-FRANCE

Alors que la 5G arrive dans le département du Finistère, des communes restent en « zone blanche », où le réseau mobile et/ou internet ne passe pas ou presque pas.

C’est le cas du centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt, qui n’est couvert par aucun opérateur de téléphonie mobile. Impossible, donc, d’y passer un coup de fil ou d’effectuer une recherche sur internet depuis son téléphone portable.

« C’est préoccupant, d’autant plus que le téléphone fixe marche très mal », s’émeut, la maire, Monique Nédellec, lors du conseil municipal du jeudi 12 septembre. « Une personne âgée est venue me voir, me disant que son téléphone fixe ne marchait que trois jours sur sept. D’autres habitants se plaignent d’une liaison internet marchant à très petite vitesse. »

Lire aussi : Finistère. Le conseil départemental veut en finir avec les zones blanches en 4G

Relance des négociations avec les opérateurs

La coiffeuse, dont le salon est situé place Père-Robert-Le-Meur, ne peut pas prendre ses rendez-vous en direct, elle est obligée d’attendre le soir pour consulter son répondeur, cite l’un des conseillers.

Le problème est qu’il n’y a pas d’antenne. « Personne ne veut d’un pylône de téléphonie près de sa maison, mais tout le monde veut pouvoir téléphoner, on n’avancera jamais », déplore Marie-France Rolland, conseillère municipale, qui a, alors, proposer d’autoriser l’installation d’une antenne dans un terrain en friche, en amont de la vallée des Moulins, qui lui appartient.

Seulement, ce terrain, situé en bordure, est à l’extérieur de la zone définie par l’un des opérateurs qui préférerait une installation dans le bourg ou sur le parking de la salle Kasino, relève Yves-Marie Dayot, adjoint en charge des travaux et de la voirie. « Nous allons appuyer et défendre cette proposition auprès de Bouygues. C’est la seule possibilité, celle d’installer une antenne dans le clocher de l’église n’est pas possible pour des raisons de sécurité. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/le-bourg-de-saint-jean-du-doigt-toujours-en-zone-blanche-d2809a14-71c8-11ef-b79d-a742fa838b5d

 

Ouest-France

Plan social à l’association Don Bosco, en Finistère : « Les négociations commencent lundi »

Éloïse LEVESQUE. Publié le

Mercredi 11 septembre 2024, l’association d’accompagnement social Don Bosco, dont le siège est à Landerneau (Finistère), a confirmé un Plan de sauvegarde de l’emploi. 55 postes sont menacés de suppressions (sur un effectif de 1 040 salariés) et sept services vont fermer. Une manifestation est prévue lundi, à 12 h. La CGT et Sud appellent à participer. La CFDT, elle, annonce qu’elle sera concentrée sur les négociations.

Siège social de l’association Don Bosco, à Landerneau (Finistère).

Siège social de l’association Don Bosco, à Landerneau (Finistère). | OUEST-FRANCE

Passé le temps de l’annonce, vient le temps de d’action. Après avoir appris la suppression de 55 postes et le transfert d’une trentaine de salariés pour des raisons économiques, les syndicats élus à Don Bosco se mettent en ordre de marche, pas forcément ensemble.

La CGT avait prévu une manifestation lundi, devant le siège de l’association, pour défendre une convention collective unique étendue (CCUE) « de haut niveau ». Mais cette mobilisation « prend une tout autre tournure ». Franck Monfort, secrétaire général USD 29, précise : « Tous les salariés sont impactés et insécurisés. On va également demander une expertise des comptes, nous pensons que c’est le bon moment. »

Franck Monfort, secrétaire général USD29 CGT, François Le Corvaisier, délégué CGT, et Florent Laot, secrétaire CGT. | OUEST-FRANCE

« Don Bosco est incapable de verser la prime Ségur »

Sur la même ligne, le syndicat Sud appelle à rejoindre ce rassemblement. « Don Bosco est incapable de verser la prime Ségur pourtant votée en juin 2024, faute de trésorerie. Aucune association de notre département n’est à l’abri », renchérit-il dans un communiqué.

Il y a quelques semaines, après avoir accompagné des milliers de familles en Finistère, l’association Parentel avait été placée en liquidation judiciaire.

De son côté, la CFDT, syndicat majoritaire, ne sera pas là lundi. Caroline Vaudaux commente : « Le temps du rassemblement viendra. Les négociations commencent lundi, nous y serons. On ne compte pas subir. Un cabinet d’experts économiques viendra comme la prévoit la loi. On veut préserver le maximum d’emplois. »

 

Les élus CFDT de Don Bosco, à Landerneau (Finistère). | OUEST-FRANCE

 

« Ça va engendrer des coûts supplémentaires pour le Département »

La CFDT, comme la direction, s’interroge sur l’avenir des personnes suivies par Don Bosco : « Où vont-elles aller ? On déplace le problème. Ça va engendrer des coûts supplémentaires pour le Département. » « Avec leurs appels d’offres, les pouvoirs publics poussent ce type d’associations à grandir, Don Bosco a sans doute grandi trop vite », conclut Florent Laot, éducateur spécialisé et secrétaire à la CGT.

Lundi 16 septembre 2024, à 12 h, mobilisation devant le siège de Don Bosco, à Landerneau. Gladys Grelaud, élue au conseil régional, annonce qu’elle sera présente.

https://www.ouest-france.fr/economie/social/plan-social-a-lassociation-don-bosco-en-finistere-les-negociations-commencent-lundi-99289904-7120-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

Travaux, nuisances, urbanisme... Le maire de Lannion a répondu aux questions de nos lecteurs

Recueilli par Renée-Laure EUZEN. Publié le

Lors de son interview de rentrée accordée à Ouest France, Paul Le Bihan, maire de Lannion (Côtes-d’Armor) a répondu aux questions de lecteurs. Voici ses réponses.

Paul Le Bihan, maire de Lannion.

Paul Le Bihan, maire de Lannion. | OUEST FRANCE

À l’occasion de son entretien de rentrée, Paul Le Bihan, maire de Lannion, a répondu aux questions de lecteurs qu’Ouest-France lui a soumises.

Il y a des travaux partout en ville, mais rien n’est fait rue de la Haute rive. Pourquoi ?

C’est effectivement une rue qui a été identifiée comme devant être refaite. Rive gauche, Lannion-Trégor communauté doit aussi effectuer des travaux au niveau du réseau d’eau potable. On n’interviendra pas avant que ce chantier soit mené.

Comment justifiez-vous de couper des arbres qui ne sont ni malades ni dangereux pour une piste cyclable ?

Sur les cinq arbres abattus quai d’Aiguillon, trois étaient en mauvais état, ne s’étant pas développés correctement. Il n’est pas certain qu’ils aient supporté les travaux. On a prévu de planter 42 arbres côté Léguer, le long du quai. On n’est pas des fous de l’abattage. C’est une question de compromis. On peut être amené à abattre des arbres, on en replante ailleurs.

« La Ville fait ce qu’elle peut avec les moyens dont elle dispose »

Marquage au sol sur la route et panneaux de signalisation se sont effacés ou sont rendus illisibles à certains endroits. Que comptez-vous faire ?

La Ville fait ce qu’elle peut avec les moyens dont elle dispose. La peinture est devenue très chère. On refait, au fur et à mesure. Cela vaut pour l’ensemble des travaux d’entretien que doivent mener les services municipaux.

Quelle réponse apportez-vous aux Lannionnais qui se plaignent des nuisances de l’avion de l’école de parachutisme ?

J’ai rencontré l’association Rendez-nous le silence, avec la sous-préfète. Concrètement, aucun de nous n’a la main pour réglementer l’activité. C’est du ressort de la Direction générale de l’aviation civile. On va proposer une motion lors du prochain conseil municipal. Les parlementaires pourraient aussi s’emparer du sujet et légiférer, mais de mon côté, si je prenais un arrêté municipal interdisant l’activité tel ou tel jour, il serait immédiatement retoqué devant le tribunal administratif.

Comptez-vous vous représenter lors des municipales de 2026 ?

Je n’y pense pas tous les matins en me rasant.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/le-maire-de-lannion-a-repondu-a-vos-questions-92cfdf2a-706e-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

Hausse du transport de passagers, du fret… La Brittany Ferries donne ses chiffres

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La compagnie maritime Brittany Ferries, basée à Roscoff (Finistère) a dévoilé des chiffres concernant le transport de passagers et de fret, entre novembre 2023 et octobre 2024.

Le bateau l’Armorique de la compagnie Brittany Ferries, à Saint-Malo (Finistère).

Le bateau l’Armorique de la compagnie Brittany Ferries, à Saint-Malo (Finistère). | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Entre novembre 2023 et octobre 2024, la Brittany Ferries, compagnie maritime basée à Roscoff (Finistère) indique, dans un communiqué de presse, avoir augmenté son volume de passagers « de 6,5 % ».

Deux nouveaux navires à venir

La compagnie détaille : « La ligne reliant Ouistreham à Portsmouth (Royaume-Uni) a enregistré une augmentation de 9,3 % de ses passagers par rapport à 2023. » Les lignes reliant Cherbourg à Pool, Portsmouth et Rosslare (Irlande) affichent une hausse de 4 %.

La liaison Saint-Malo – Portsmouth enregistre une augmentation de 12 % des passagers. Celles au départ de Roscoff vers Plymouth et Cork (Irlande) ont connu une croissance de 12 %.

En 2025, la compagnie maritime va accueillir deux nouveaux navires hybrides GNL/électrique, le Saint-Malo, qui sera sur la ligne Saint-Malo – Portsmouth, et le Guillaume de Normandie sur la ligne Caen-Ouistreham – Portsmouth.

Des volumes de fret également en hausse

Enfin, les volumes de fret ont également progressé de 4,3 %. Même si ces derniers sont encore « assez faibles, il s’agit d’une tendance prometteuse sur laquelle Brittany Ferries peut s’appuyer pour l’avenir. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/transport-maritime/brittany-ferries/hausse-du-transport-de-passagers-du-fret-la-brittany-ferries-donne-ses-chiffres-88453f74-7040-11ef-9636-7dbb9f35abc5

 

Ouest-France

L214 épingle un nouvel élevage de cochons en Côtes-d’Armor et porte plainte pour maltraitance

Cédric ROGER-VASSELIN. Publié le

Dans une vidéo mise en ligne sur son site internet, l’association de défense des animaux L214 dénonce les mauvais traitements subis, selon elle, par les cochons d’un élevage à Saint-Carreuc (Côtes-d’Armor). Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République de Saint-Brieuc, qui a ouvert une enquête préliminaire.

L’association L214 épingle un élevage de cochons en Côtes-d’Armor.

L’association L214 épingle un élevage de cochons en Côtes-d’Armor. | OUEST-FRANCE ARCHIVES

Jeudi 12 septembre 2024, l’association de défense des animaux L214 révèle de nouvelles images filmées dans un élevage à Saint-Carreuc (Côtes-d’Armor), en juin et juillet 2024.

Dans un communiqué, l’association détaille : « Sur les images, on voit des animaux qui ne sont ni soignés ni secourus : des cochons malades à l’engraissement, un porcelet écrasé sous le corps de sa mère, des nouveau-nés en détresse ou déjà morts. Les cochons sont élevés sans accès à l’extérieur dans des bâtiments insalubres. »

Une enquête préliminaire ouverte

L214 explique que les animaux de cet élevage sont envoyés à l’abattoir de Kermené, à Saint-Jacut-du-Mené, près de Loudéac, qui fournit les supermarchés E.Leclerc pour sa marque Repère et les boucheries de ses magasins. L’élevage fait partie du groupement breton Elpor.

L214 a porté plainte pour mauvais traitements auprès du procureur de la République de Saint-Brieuc. Nicolas Heitz indique : « Le parquet a co-saisi ce jour d’une enquête préliminaire la Direction départementale de la protection des populations et la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc. »

Lire aussi. L’élevage porcin pointé par L214 dans le Morbihan devrait être fermé

E.Leclerc met fin à l’approvisionnement

Dans sa vidéo, l’association appelle E.Leclerc à s’engager « contre les pires pratiques d’élevage des cochons en respectant les critères du Pig Minimum Standards. »

Contactée, l’enseigne indique avoir « pris connaissance de la plainte et mis fin à l’approvisionnement chez le fournisseur incriminé, le temps que l’enquête établisse les faits. » L’élevage et la préfecture des Côtes-d’Armor n’ont pas souhaité réagir.

https://www.ouest-france.fr/societe/l214/l214-epingle-un-nouvel-elevage-de-cochons-en-cotes-darmor-et-porte-plainte-pour-maltraitance-7e381fd6-704c-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

Guerlesquin. Sculpteurs soyez prêts, le salon revient à Guerlesquin

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Le salon de la sculpture s’installera sous les halles pour sa 9e édition.

Le salon de la sculpture s’installera sous les halles pour sa 9e édition. | OUEST-FRANCE

Depuis 2016, le salon de sculpture est l’un des grands événements culturels organisé à Guerlesquin. L’année dernière, pas moins de 1 700 visiteurs ont pu découvrir 310 œuvres présentées par 79 artistes, amateurs et professionnels.

La 9e édition qui aura lieu du 6 au 30 novembre est en préparation et la mairie a choisi un nouveau partenaire culturel : l’association culturelle Conception et création. Elle travaillera en lien avec le commissaire de l’exposition, le peintre Gilbert Jullien, cofondateur, avec la mairie, de l’exposition.

Les inscriptions des artistes, amateurs ou professionnels, sont ouvertes. Et ce jusqu’au lundi prochain, dernier délai.

Ensuite l’association culturelle Conception et création sera chargée d’accueillir les œuvres et d’orchestrer la mise en scène en lien avec Gilbert Jullien.

En outre, la mairie peut déjà annoncer « avoir l’honneur et le plaisir de mettre en avant des œuvres de Roger Joncour, décédé en novembre 2023 ». Un hommage sera rendu à cet artiste renommé et fondateur de l’association sculpteurs de Bretagne.

Jusqu’à lundi, inscription au 02 98 72 81 79 ou administration@guerlesquin.bzh

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guerlesquin-29650/sculpteurs-soyez-prets-le-salon-revient-a-guerlesquin-ce7b107b-1fe2-4e9d-bdc4-690783574c7e

 

Ouest-France

Plan social à Don Bosco : ces sept services enfance et insertion qui vont fermer dans le Finistère

Éloïse LEVESQUE. Publié le

Basée à Landerneau, l’association Don Bosco a annoncé un « projet de restructuration globale » qui la « contraint à arrêter certaines activités pour des raisons économiques ». Sept activités seront stoppées dans le Nord-Finistère. À Landerneau, le lieu d’accueil Bel Air a déjà fermé fin juillet 2024. Suivront six autres services, d’ici le 31 décembre, dans le domaine de la protection de l’enfance et de l’insertion, notamment à Brest.

Créée au début des années 1980 à Brest, l’auto-école sociale reçoit principalement des personnes bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). Mais elle accompagne aussi, chaque année, environ 150 personnes en situation de handicap grâce à son véhicule adapté. Elle va fermer au 31 décembre 2024.

Créée au début des années 1980 à Brest, l’auto-école sociale reçoit principalement des personnes bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). Mais elle accompagne aussi, chaque année, environ 150 personnes en situation de handicap grâce à son véhicule adapté. Elle va fermer au 31 décembre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est un coup de massue pour les acteurs de l’insertion et les centaines de bénéficiaires soutenus chaque année par Don Bosco. Plus de 80 postes sont concernés par un Plan de sauvegarde de l’emploi, dont 55 devraient être supprimés. Sept dispositifs sont par ailleurs arrêtés, à Brest, Landerneau, Morlaix et Guipavas.

Le lieu de vie et d’accueil Bel Air, à Landerneau

Ouvert en 2014, sa mission était d’accueillir des jeunes de 12 à 18 ans. Il disposait de six places. Sa fermeture a déjà été actée au 31 juillet 2024. « 2022 avait vu quatre permanents titulaires quitter le lieu de vie. Deux nouvelles embauches avaient eu lieu, mais cela n’a pas permis de stabiliser la maison », décrit le rapport d’activité 2023 de Don Bosco. Il comptait entre cinq et six équivalents temps plein.

Le Service d’accompagnement renforcé et individualisé (Sari)

Le Sari accueille neuf mineurs qui relèvent de la protection de l’enfance, avec un besoin médico-social. « Ce sont souvent des jeunes qui ont connu un parcours avec de multiples prises en charge. Ce sera une énième rupture », regrette Anthony Quéguineur, directeur général de l’association. Ce service, qui fonctionne 365 jours par an et 24 heures/24, « a un coût de 1 000 € par jour et par jeune. On n’a que 600 € de nos financeurs. Le déséquilibre de ce service pourrait mettre en péril l’association », assure la présidente, Isabelle Melscoët. Les jeunes sont installés à Brest, Guipavas, Le Relecq-Kerhuon et Morlaix.

L’espace insertion

Dispositif de formation pour les 16-25 ans situé à Brest, il est destiné aux jeunes décrocheurs ou aux personnes « sous-main de justice ». Cinq professionnels travaillent à temps plein pour accompagner « à la levée des freins à l’apprentissage ». Sur 25 personnes attendues par les objectifs des financeurs, 18 ont effectué un parcours de formation en 2023.

Le chantier d’insertion Ti Bat

Ce chantier est une structure d’insertion par l’activité économique dans le domaine du bâtiment second œuvre, axé sur les travaux de peinture, réfection de sols…. Il propose seize places et s’adresse aux personnes sortant de détention ou suivies judiciairement. « Les chantiers sont de véritables formations, avec contrat de travail et rémunération », expliquait Don Bosco dans nos colonnes, lors d’un reportage en 2022. Un autre chantier d’insertion a déjà fermé cette année, Ti jouets. Une dernière braderie est organisée les 13 et 14 septembre pour vider les stocks d’objets non valorisés à La Roche-Maurice.

L’auto-école Feu vert

Créé au début des années 1980 à Brest, ce dispositif reçoit principalement des personnes bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). Mais il accompagne aussi des personnes en situation de handicap grâce à son véhicule adapté. Certains élèves sont des jeunes adultes porteurs d’un handicap depuis leur naissance. Mais la majorité des cas sont des adultes ayant eu leur permis avant de subir un AVC (accident vasculaire cérébral) ou un accident de la route. L’auto-école sociale a accompagné 105 élèves à Brest et 66 à Morlaix en 2023.

Le garage social

Situé dans le centre d’activités de Poul-ar-Bachet, à Brest, le garage social emploie des aides-mécaniciens pour leur remettre le pied à l’étrier. 29 ont participé, en 2023, à 67 interventions. Il avait ouvert en 2008.

Le dispositif Alise

Ce dispositif expérimental a été ouvert le 1er janvier 2023 pour une durée de deux ans, il arrivait donc à son terme. Son objectif était de repérer les jeunes dits « en rupture » dans les territoires de Brest et Morlaix, afin de les « accrocher » et leur proposer des « actions de remobilisation ». Au 1er juin 2024, 150 jeunes avaient été repérés. 85 avaient été accompagnés mais « 48 avaient quitté le service aux termes d’un accompagnement d’une durée de trois mois », détaille Don Bosco. Sept professionnels y travaillaient.

Comme pour les six dispositifs précédents, son arrêt sera acté au 31 décembre 2024.

https://www.ouest-france.fr/economie/social/plan-social-a-don-bosco-ces-sept-services-enfance-et-insertion-qui-vont-fermer-dans-le-finistere-ee7bfc10-7045-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

En cessation de paiements, Coop Breizh demande sa mise en redressement judiciaire

Publié le

Le principal éditeur et distributeur breton, Coop Breizh, est en cessation de paiements. L’entreprise, basée à Spézet (Finistère), demande son placement en redressement judiciaire, ce mercredi 11 septembre 2024.

L’éditeur et distributeur Coop Breizh, dédié à la culture bretonne, demande sa mise en redressement judiciaire, ce mercredi 11 septembre 2024.

L’éditeur et distributeur Coop Breizh, dédié à la culture bretonne, demande sa mise en redressement judiciaire, ce mercredi 11 septembre 2024. | OUEST FRANCE

Nouveau coup dur pour Coop Breizh. L’éditeur et distributeur de livres et de musique annonce être en cessation de paiements, ce mercredi 11 septembre 2024. L’entreprise, basée à Spézet (Finistère), ne baisse pas les bras et demande, dans un communiqué « sa mise en redressement judiciaire afin de disposer du temps nécessaire à une nouvelle restructuration. »

« Ralentissement du marché du livre »

Pour rappel, en 2022, la PME, a fermé sa librairie de Quimper et licencié trois salariés. L’an dernier, c’est la production musicale qu’avait arrêtée l’entreprise en vendant son catalogue d’artistes. « Les difficiles contextes économique, météorologique, politique de l’année ont perturbé la consommation et provoqué le net ralentissement du marché du livre et de l’activité de la structure. La saison touristique qui s’achève a été décevante, trahissant les espoirs de reconquête de son chiffre d’affaires », explique la PME.

Lire aussi : Après 65 ans d’existence, l’éditeur Coop Breizh continue de faire rayonner la culture bretonne

Coop Breizh n’entend pas baisser les bras pour autant. L’entreprise annonce que « de nouveaux tours de tables avec des partenaires qui pourraient arriver en renfort de la société sont en cours de programmation. » En 2022, elle avait déjà lancé un appel à l’aide aux Bretons, leur proposant de devenir sociétaires. Si, cette fois, aucune solution n’était trouvée, cela aurait d’importantes conséquences dans le monde de l’édition et de la culture bretonne.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/en-cessation-de-paiements-coop-breizh-demande-sa-mise-en-redressement-judiciaire-7054386e-7051-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

La Patrouille de France va survoler le viaduc de Morlaix, vendredi 13 septembre

Zoé BOIRON. Publié le

La Patrouille de France va survoler Morlaix (Finistère) et son viaduc, vendredi 13 septembre 2024, à la veille du Breizh air show. Le passage est prévu à 17 h, à plus ou moins 10 minutes.

La veille du Breizh air show, la PAF va survoler le viaduc de Morlaix (Finistère), vendredi 13 septembre 2024.

La veille du Breizh air show, la PAF va survoler le viaduc de Morlaix (Finistère), vendredi 13 septembre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’est la surprise du chef ! La Patrouille de France va survoler Morlaix (Finistère), vendredi 13 septembre 2024, à 17 h, à plus ou moins 10 minutes. Il y aura de belles photos à faire : les traînées bleu-blanc-rouge la patrouille acrobatique officielle (Paf) de l’Armée de l’air coloreront le ciel au-dessus du viaduc.

Une initiative menée en lien avec le Breizh air show, le meeting aérien de Morlaix, organisé par Armor aéro passion à l’aéroport de Ploujean, samedi 14 et dimanche 15 septembre. Il s’agit « d’un hommage aux 80 ans de la libération de Morlaix et de la Bretagne, et surtout aux populations civiles qui ont payé un lourd tribut », explique Jean-Michel Laporte, président d’Armor aéro passion.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-patrouille-de-france-va-survoler-le-viaduc-de-morlaix-vendredi-13-septembre-0db63700-6c66-11ef-8186-bc3b55f9d8c3

 

Ouest-France

Difficultés financières : Coop Breizh en cessation de paiements

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L’entreprise Coop Breizh, basée à Spézet (Finistère), va se déclarer en cessation de paiements, ce jeudi 12 septembre 2024, selon France Bleu Breizh Izel.

L’éditeur et distributeur Coop Breizh, dédié à la culture bretonne, pourrait être placé en redressement judiciaire dans les jours à venir.

L’éditeur et distributeur Coop Breizh, dédié à la culture bretonne, pourrait être placé en redressement judiciaire dans les jours à venir. | OUEST FRANCE

Nouveau chapitre dans les déboires de Coop Breizh. L’entreprise, spécialisée dans l’édition et la distribution de livres et de musique, va se déclarer en cessation de paiements au tribunal de Brest, ce jeudi 12 septembre 2024, selon France Bleu Breizh Izel. La PME, basée à Spézet (Finistère), pourrait être placée en redressement judiciaire dans les jours à venir. Elle emploie 17 salariés et réalise environ 3,3 millions d’euros de chiffre d’affaires par an.

Lire aussi : Après 65 ans d’existence, l’éditeur Coop Breizh continue de faire rayonner la culture bretonne

Plusieurs années de difficultés

La période Covid et l’augmentation des coûts de production ont sévèrement impacté l’entreprise. En 2022, elle a fermé sa librairie de Quimper et licencié trois salariés. Coop Breizh avait alors lancé un appel à l’aide, proposant aux Bretons d’en devenir sociétaires. L’an dernier, c’est la production musicale qu’avait arrêtée l’entreprise en vendant son catalogue d’artistes.

Selon France Bleu Breizh Izel, l’entreprise souhaite continuer son activité. Elle veut poursuivre l’objectif fixé lors de sa fondation, en 1957 : faire rayonner la culture bretonne.

Coop Breizh, zone d’activité de Kerangwenn à Spézet, siège social de l’entreprise, contact au 02 98 93 83 14. www.coop-breizh.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/difficultes-financieres-coop-breizh-en-cessation-de-paiements-10e6d08a-701a-11ef-9636-7dbb9f35abc5

 

Ouest-France

Sandrine Le Feur réagit à la nomination du Premier ministre et fait le point sur ses projets

Sarah HUMBERT. Publié le

Dans un communiqué de presse du 10 septembre 2024, Sandrine Le Feur, députée de la quatrième circonscription du Finistère, a réagi à la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Elle fait également le point sur ses projets avec la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, dont elle est présidente à l’Assemblée nationale.

Sandrine Le Feur, 33 ans, agricultrice à Pleyber-Christ, est députée de la quatrième circonscription du Finistère.

Sandrine Le Feur, 33 ans, agricultrice à Pleyber-Christ, est députée de la quatrième circonscription du Finistère. | OUEST-FRANCE

Dans un communiqué de presse, Sandrine Le Feur, députée de la quatrième circonscription du Finistère, à Morlaix, a salué « la nomination de Monsieur Michel Barnier au poste de Premier ministre ».

Vers un cycle d’auditions en lien avec le transport

La députée, nommée présidente de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire (DDAT) « attend désormais la composition d’un gouvernement qui, [elle] l’espère, respectera les équilibres de l’Assemblée le plus largement possible, signe d’écoute du message envoyé par les électeurs au mois de juillet ».

Sandrine Le Feur annonce également une feuille de route pour la commission qu’elle préside. Pour elle, la commission DDAT, « doit être l’exemple d’un travail transpartisan, plus que jamais nécessaire au Parlement ». Parmi les priorités, elle souhaite « l’encouragement et la mise en œuvre de la mobilité en milieu rural. [Elle] envisage de lancer un cycle d’auditions localement pour pouvoir expérimenter des solutions dans les zones rurales où le réseau de transport en commun ne permet pas toujours d’effectuer les liaisons quotidiennes domicile-travail ».

Le RER métropolitain en question

Elle voudrait également s’emparer du sujet des services express régionaux métropolitains, ou RER métropolitains. Elle écrit : « Le RER métropolitain est un enjeu important pour la Bretagne comme pour les autres régions. J’aimerais étudier les actions déjà mises en œuvre pour encourager la mobilité en milieu rural. » Enfin, elle veut accompagner les « élus locaux sur le ZAN, la Zéro artificialisation nette ».

https://www.ouest-france.fr/politique/sandrine-le-feur-reagit-a-la-nomination-du-premier-ministre-et-fait-le-point-sur-ses-projets-64fbaec6-700a-11ef-9636-7dbb9f35abc5

 

Ouest-France

L’hôpital de Douarnenez donne la parole aux patients pour mieux répondre à leurs attentes

Ludovic LE SIGNOR. Publié le

La semaine de la sécurité du patient aura lieu du 16 au 20 septembre 2024, au centre hospitalier Michel-Mazéas, à Douarnenez (Finistère). Différentes animations et ateliers sont organisés afin que les patients expriment leurs souhaits et leurs idées.

Docteur Ronan Largeau, président de la Commission médicale d’établissement (CME) ; André Ansquer, président de la commission des usagers ; Dr Marie Chever, médecin référente qualité ; Céline Duchot, animatrice qualité ; et Olivier Lapique, directeur des soins, de la qualité, gestion des risques et relation avec les usagers.

Docteur Ronan Largeau, président de la Commission médicale d’établissement (CME) ; André Ansquer, président de la commission des usagers ; Dr Marie Chever, médecin référente qualité ; Céline Duchot, animatrice qualité ; et Olivier Lapique, directeur des soins, de la qualité, gestion des risques et relation avec les usagers. | OUEST-FRANCE

« Recentrer la place du patient à l’hôpital, qu’il soit acteur de sa prise en charge. Et ne pas penser à sa place. » Olivier Lapique, directeur des soins, de la qualité, gestion des risques et relation avec les usagers, résume ainsi les motivations et objectifs de la Semaine de la sécurité du patient, qui se tiendra du 16 au 20 septembre, au centre hospitalier Michel-Mazéas, à Douarnenez.

Un programme d’échanges et sensibilisation à l’intention des patients et des résidents des Ehpad Ty-Marhic et des Jardins du clos. À travers des challenges, quiz et ateliers, les patients auront la parole.

Un hôpital de proximité

Tout d’abord, à travers le challenge « Qu’est-ce qui est important pour vous ? », « le patient pourra exprimer, par écrit, ses idées et ses souhaits sur la vie à l’hôpital, ou à l’Ehpad », explique Céline Duchot, animatrice qualité.

Vingt-quatre posters, pour autant d’équipes, réuniront les post-it sur lesquels patients et habitants auront rédigé leurs souhaits et suggestions. Ensuite, l’équipe pilote et la direction voteront. « Nous donnerons une réponse à la population. Nous sommes un hôpital de proximité », insiste Olivier Lapique.

« Le patient est maître de son choix »

Les usagers seront aussi sensibilisés à l’utilisation de « Mon espace santé ». Un outil accessible, via Ameli, qui permet un suivi global du patient par toute la chaîne de soignants. « Nous aidons les personnes qui ne sont pas à l’aise avec l’informatique, précise André Ansquer, président de la commission usagers, dont la mission est de faire respecter le droit des patients. Nous leur démontrons l’importance de cet outil dans le suivi des traitements, par exemple lors d’une prise en charge aux urgences. Nous sommes convaincus de l’utilité de cet espace. C’est pourquoi nous sommes très mobilisés. »

L’accent sera également mis sur la sécurité des données : « Le patient est maître de son choix dans ce qu’il veut montrer, ou pas, à tel praticien et modifier, quand il le souhaite, l’accès à ces informations confidentielles », poursuit le Dr Ronan Largeau, pharmacien et président de la Commission médicale d’établissement (CME).

En février 2024, on comptabilisait, au niveau national, onze millions d’assurés ayant activé leur profil. À noter que la commission des usagers organise des permanences d’aide à la création de « Mon espace santé », chaque deuxième vendredi du mois, dans le hall d’accueil de l’hôpital.

L’importance des directives anticipées

Autre rendez-vous important, l’atelier d’information sur le thème de la personne de confiance et des directives anticipées. « Il y a une méconnaissance du sujet, regrette le Dr Marie Chever, médecin référente qualité qui exerce dans l’Unité de soins palliatifs (USP). En tant que soignants, nous sommes obligés de sensibiliser les patients et de respecter leurs souhaits. »

Cette semaine de sécurité du patient sera, enfin, l’occasion de sensibiliser la population par l’affichage de message sur l’utilisation des antibiotiques et l’importance de l’hygiène des mains.

Du lundi 16 au vendredi 20 septembre, au centre hospitalier Michel-Mazéas. Challenge « Qu’est-ce qui est important pour vous ? », collecte des réponses des patients habitants sur post-it, du lundi 16 au dimanche 22 septembre ; Quiz Semaine de la sécurité des patients sur Bluekango, de lundi à 9 h, à vendredi, 17 h ; atelier « Mon espace santé », dans le hall d’entrée (ancien bureau des entrées), lundi, mardi et mercredi, de 9 h à 12 h ; atelier d’information « Personne de confiance et directives anticipées », nouveau bureau des représentants des usagers (RU), de 14 h à 17 h. Pas d’inscriptions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/lhopital-de-douarnenez-donne-la-parole-aux-patients-pour-mieux-repondre-a-leurs-attentes-10e30858-6e9c-11ef-8186-bc3b55f9d8c3

 

Ouest-France

« On a tout jeté pour bloquer le virus » : son élevage touché par l’influenza aviaire, elle témoigne

Éloïse LEVESQUE. Publié le

À Hanvec (Finistère), l’élevage T’yotte volaille a été touché par l’influenza aviaire et près de 500 animaux ont dû être euthanasiés. Mercredi 4 septembre 2024, le préfet a mis en place une zone de protection et de surveillance pour éviter la propagation du virus. Pour Sandrine Boursier, à la tête de l’entreprise, l’heure est au nettoyage et aux questionnements.

Oies, pintades, canards, poulets, lapins, au total, environ 500 bêtes étaient élevées en plein air et vendues sur les marchés par Sandrine Boursier.

Oies, pintades, canards, poulets, lapins, au total, environ 500 bêtes étaient élevées en plein air et vendues sur les marchés par Sandrine Boursier. | GANT AN AVEL

« Autant physiquement que mentalement, c’est pas simple. » Quelques jours après l’annonce de la contamination de son cheptel de volailles par l’influenza aviaire à Hanvec (Finistère), Sandrine Boursier se veut résiliente. Même si le choc est raide.

Une dizaine de lapins épargnés

Installée depuis 2015, elle a fait de son élevage T’yotte volaille une deuxième activité pour « se nourrir » ainsi que sa famille, composée de quatre enfants. « Je travaille à mi-temps à côté dans une boulangerie », précise-t-elle.

Oies, pintades, canards, poulets, lapins, au total, environ 500 bêtes élevées en plein air et vendues sur les marchés. Jusqu’au vendredi 30 août 2024. « Le soir, on a vu que nos pintades étaient molles. Le lendemain, certaines étaient mortes. Le dimanche, on a appelé le vétérinaire », raconte-t-elle.

Le verdict est sans appel. « Excepté les lapins qui ne peuvent pas attraper la maladie, tout le cheptel a dû être euthanasié », lequel a ensuite été amené à l’équarrissage « dans un conteneur hermétique ».

« On n’était pas aux normes »

La cause ? « On suppose que c’est un goéland sauvage. On en a trouvé morts près de chez nous, sur le bord de la route. » Sandrine Boursier l’admet : « On n’était pas aux normes ni dans le cadre pour tout, les coûts sont très élevés. On attendait quelques années pour faire les choses correctement. »

Néanmoins, selon elle, des filets installés au-dessus de son cheptel n’auraient pas empêché une contamination. « Ça n’arrête pas la fiente d’oiseau. Des élevages avec des bâtiments fermés ont aussi été touchés », argue-t-elle.

« On embête les grosses entreprises »

L’éleveuse le constate : « On embête les grosses entreprises » situées aux alentours et qui doivent répondre aux restrictions sanitaires imposées par la préfecture depuis larrêté du 4 septembre 2024. Une vingtaine d’exploitations sont concernées au total dans une zone recouvrant 17 communes.

Pour la famille, l’heure est donc au nettoyage radical. Brouettes, fourches, pelles, « on aurait pu juste tout désinfecter mais on a décidé de tout jeter après pour bloquer le virus ». Les haies ont été arrachées et de la chaux a été disséminée « au max ». Les véhicules sont désinfectés « de haut en bas, pas seulement les roues ».

« On ne sait pas où l’on va »

La suite n’est pas encore écrite. Sandrine Boursier se sent « soutenue » par les autorités et les voisins. « On nous aide de toute part, tout le monde a intérêt à ce qu’on sorte rapidement du risque de propagation. »

Elle sait que son cheptel devrait être remboursé, ainsi que sa perte d’activité par rapport à l’année précédente. Mais de là à reprendre l’activité, rien n’est moins sûr. « Je ne pense pas qu’on refera un élevage là où nous sommes, car il faut mettre aux normes et nous ne sommes pas propriétaires des lieux. On ne sait pas où l’on va. »

Pour l’aider à rebondir, sa sœur a lancé une cagnotte en ligne. Mardi 10 septembre en fin d’après-midi, 930 € avaient été collectés sur un objectif de 5 000 €.

https://www.ouest-france.fr/sante/grippe-aviaire/on-a-tout-jete-pour-bloquer-le-virus-son-elevage-touche-par-linfluenza-aviaire-elle-temoigne-17be3bd6-6f71-11ef-bf8c-5742d8eb2cd3

 

Ouest-France

L’entreprise Brittany Ferries ouvre son capital à huit entreprises bretonnes

Sarah HUMBERT. Publié le

La compagnie maritime Brittany Ferries a indiqué avoir ouvert son capital à huit nouvelles entreprises bretonnes, dans un communiqué de presse, mardi 10 septembre 2024.

Le navire Santona de la Brittany Ferries, qui est propulsé au GNL (Gaz naturel liquéfié).

Le navire Santona de la Brittany Ferries, qui est propulsé au GNL (Gaz naturel liquéfié). | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

La compagnie maritime Brittany Ferries, basée à Roscoff, près de Morlaix (Finistère), a indiqué avoir ouvert son capital à huit nouvelles entreprises bretonnes, dans un communiqué de presse daté du 10 septembre 2024.

Il s’agit des entreprises Louis Le Duff, la Société financière de la Loire, Alain Glon Holding, IDEA Future, HELEA, PATRI, TM PARTICIPATIONS ou FOR INVEST. La Brittany Ferries, qui affrète des ferries vers l’Angleterre, l’Irlande et l’Espagne depuis Roscoff, Saint-Malo, Caen et Cherbourg indique qu’elles ont chacune apporté « de 100 000 € à 500 000 € ». La compagnie maritime souligne qu’elles « rejoignent ainsi le « pack » breton d’actionnaires historiques constitué par les coopératives bretonnes qui restent majoritaires, à hauteur de 75 % ». Le capital est complété à «  13 % par les CCI Bzh et 12 % par CMA CGM », un armateur qui a rejoint la Brittany en 2023.

Cette ouverture du capital vise notamment à « trouver des financements pour le renouvellement de la flotte et autres projets comme le ferroutage ».

Après la crise sanitaire du Covid-19, qui avait mis les lignes de passagers à l’arrêt, et celle du Brexit, l’entreprise veut envoyer un signal rassurant. Dans son communiqué de presse, elle indique qu’elle aura remboursé « intégralement » le 23 octobre 2024 le prêt de 30 millions d’euros que la région Bretagne lui avait alloué en 2020. Celui de la région Normandie, de 35 millions d’euros, devrait l’être « début novembre 2024 ». Quant au Prêt Garanti par l’État, de 117 millions d’euros, « plus d’un quart » a déjà été remboursé, souligne-t-elle.

Brittany Ferries veut prendre le contrôle de Condor Ferries

La Brittany Ferries annonce également que pendant l’été 2024, « a finalisé sa prise de contrôle de 51 % du capital de Condor. Elle deviendra ainsi actionnaire majoritaire, sous réserve de l’avis imminent de l’Autorité de la Concurrence de Jersey. »

https://www.ouest-france.fr/economie/transports/transport-maritime/brittany-ferries/lentreprise-brittany-ferries-ouvre-son-capital-a-huit-entreprises-bretonnes-35503de2-6f7c-11ef-9636-7dbb9f35abc5

 

Ouest-France

Fin de la grosse panne d’internet et de téléphone dans la région de Carhaix

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La panne de la région de Carhaix (Finistère) a pris fin vers 20 h, ce lundi 9 septembre 2024. Internet et les lignes téléphoniques ont été rétablis pour la majorité des 3 651 particuliers et 139 entreprises concernées. Selon Orange, 56 foyers en restent privés.

La panne d’internet et de téléphone de la région de Carhaix (Finistère) a pris fin ce lundi 9 septembre 2024, à 20 h, pour la majorité des usagers concernés.

La panne d’internet et de téléphone de la région de Carhaix (Finistère) a pris fin ce lundi 9 septembre 2024, à 20 h, pour la majorité des usagers concernés. | OUEST FRANCE

Retour à la normale dans la région de Carhaix (Finistère). Internet et les lignes téléphoniques ont été rétablis, ce lundi 9 septembre 2024, vers 20 h. Selon orange, 3 651 particuliers et 139 entreprises, situés dans le secteur de Carhaix centre, de Carhaix Poulriou, de Lostancoat au Moustoir, de Maël-Carhaix, de Poullaouen, de La Feuillée, de Spézet et du bourg d’Huelgoat étaient concernés par cette panne. Ils étaient privés d’internet et de téléphone depuis le vol, dans la nuit, de 600 mètres de câbles en cuivre et la coupure d’une ligne de fibre optique.

Plusieurs semaines d’attentes pour 56 foyers

Si les difficultés causées par la coupure de la ligne de fibre optique ont été dépassées, les usagers qui dépendaient des câbles de cuivre sont toujours privés d’internet et de leurs lignes téléphoniques. Selon Orange, cela concernerait 56 foyers. Le rétablissement de leur accès à internet devrait prendre trois semaines, selon l’entreprise de télécommunication. Elle invite ses clients à se manifester, afin de bénéficier de solutions temporaires.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/fin-de-la-grosse-panne-dinternet-et-de-telephone-dans-la-region-de-carhaix-5233d36c-6f48-11ef-9636-7dbb9f35abc5

 

Ouest-France

Danse sur la plage, concerts au Sew… Les cinq rendez-vous du Festival ICE à ne pas manquer

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Du 13 au 15 septembre 2024, à Saint-Jean-du-Doigt, à Morlaix et au Quartz à Brest (Finistère), le Festival ICE, dédié aux écritures contemporaines interdisciplinaires, propose des moments artistiques singuliers visant à changer notre regard sur notre monde abîmé.

Franky Gogo explore le hors-piste et pulvérise les frontières entre genres, essence et performance.

Franky Gogo explore le hors-piste et pulvérise les frontières entre genres, essence et performance. | VALÉRIE ARCHENO

Comment habiter aujourd’hui un monde abîmé par le productivisme intensif et ravagé par des guerres ? C’est le fil rouge de cette 9e édition du festival ICE. Voici les spectacles repérés à Morlaix et Saint-Jean-du-Doigt.

Autoportrait à la Palestine

Cette performance de Samaa Wakim (voix) et Samar Haddad King (musique), ouvrira le vendredi 13 septembre 2024, à 19 h 30, la neuvième édition du festival au Sew à Morlaix. Avec Losing it, les deux artistes palestiniennes explorent cette identité meurtrie quand grandir dans une zone en guerre, c’est être habité en permanence par la politique et la violence.

Mackenzy Bergile signe un nouveau solo porteur de l’héritage et des croisements de sa gestuelle inclassable, entre hip-hop et danses. | OUEST-FRANCE

Danse performance sur la plage

Samedi 14 septembre 2024 au soir, sur la plage de Saint-Jean-du-Doigt, le danseur chorégraphe Mackenzy présentera une nouvelle étape de Autothérapie, transition dansée et paysagère vers le parcours Autoportrait à l’ici et l’ailleurs : « Je veux, par la puissance des mots et l’exactitude des gestes, briser les fers qui se dressent contre l’oubli, réparer les histoires tragiques dont la fin reste inachevée. »

Pièces uniques avec les habitants

Dimanche 15 septembre, à 15 h, dans le jardin public, la danseuse et chorégraphe Katja Fleig et la cinéaste Danielle Tillon partageront leurs « performances à domicile », gestes recueillis lors d’une résidence chez et pour les habitants, histoire de « faire vibrer ensemble nos univers, et de vivre un partage en temps réel et à échelle humaine. »

Un film réalisé avec les ados du territoire

Paola Comis présentera dimanche, à 15 h 45, un extrait du projet d’écriture et de film Pourquoi pas moi ? qu’elle mène avec des adolescents du territoire. Durant plusieurs jours, ces jeunes ont vécu un tournage dans lequel chacun s’est impliqué à la caméra, à la mise en scène ou au son. En dialogue avec un locuteur breton, Franky Gogo revisitera au piano la mémoire d’un pays, la Yougoslavie.

Éloge à l’identité nomade

Avec leur pièce de théâtre Habiter, l’autrice et metteuse en scène Patricia Allio et l’acteur Pierre Maillet s’attachent à défaire une conception normative et naturaliste de la dualité des genres. À découvrir, dimanche 15 septembre, à 18 h. Pour finir, rendez-vous chez Marylène, le café de Marylène pour le concert de Franky Gogo et Alex·ia, le même jour à 19 h 30.

Du 13 au 15 septembre 2024. Tarifs : à partir de 5 € pour les performances, 10 €/6 € la journée ; 20 € le pass trois jours, gratuit jusqu’à 18 ans. ice-festival.com/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/danse-sur-la-plage-concerts-au-sew-les-cinq-rendez-vous-du-festival-ice-a-ne-pas-manquer-781f13ac-6e85-11ef-86dd-614ac4f33f5a

Ice Festival 2018. Photos pyb29

Ice Festival 2018. Photos pyb29

 

Ouest-France

Pays de Quimper. Refaire une partie du réseau d’eau va coûter des millions

Catherine JAOUEN. Publié le

Le réseau d’eau et d’assainissement du pays de Quimper montre régulièrement des signes de faiblesse. En particulier sur certaines jonctions. Des travaux vont être menés en 2026 pour renouveler les canalisations principales d’eaux usées.

Un couple avec deux enfants consomme en moyenne 100 m³ d’eau par an.

Un couple avec deux enfants consomme en moyenne 100 m³ d’eau par an. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Le réseau d’eau n’est pas tout pourri ! », s’exclame Jean-Paul Cozien. Après les incidents survenus cet hiver (rupture d’une canalisation d’eaux usées au Corniguel) et cet été (casse d’une conduite d’eau potable à Cuzon), le vice-président de Quimper Bretagne occidentale, en charge de l’eau et de l’assainissement, met les pendules à l’heure.

Des jonctions fragiles

« C’est au niveau des jonctions que cela peut poser problème, reconnaît l’élu. Nous devons faire de gros efforts de renouvellement des canalisations principales. Un diagnostic est en cours ; certains tronçons sont déjà identifiés. »

C’est le cas de trois canalisations principales : celle qui longe le chemin du halage à Quimper, celle qui traverse la baie de Kerogan et celle qui collecte les effluents de Plomelin et Pluguffan.

« On est près du cœur du réseau, ce sont les artères principales d’eaux usées, décrit Jean-Paul Cozien. Les travaux devraient débuter en 2026. On en a pour trois ans et demi. Il faut compter au global un investissement de 50 à 60 millions d’euros. »

1 800 km pour l’eau potable

Parallèlement, la canalisation d’eau potable de Châteaulin vers Fouesnant va aussi être renouvelée. « Elle passe par Quimper, mais c’est le Syndicat mixte de l’Aulne qui la gère », rappelle Jean-Paul Cozien.

On peut imaginer que la (grosse) casse survenue en début d’été a accéléré la mise en œuvre de ces « travaux prévus ». Mais, prévient le vice-président, « on ne peut pas tout avoir tout de suite. Il faut l’argent, les équipes, les pièces ».

Le renouvellement de conduites est aussi l’occasion de créer plusieurs points de connexion et de reconfigurer certains tronçons.

Le territoire compte 1 800 km de réseau d’eau potable ; 650 km de réseau d’eaux usées.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/pays-de-quimper-refaire-une-partie-du-reseau-deau-va-couter-des-millions-d5cb4d22-6eb2-11ef-8186-bc3b55f9d8c

 

Ouest-France

« On tourne au ralenti » : la galère des professionnels privés d’Internet et de téléphone à Carhaix

Anthony RIO. Modifié le Publié le

Hôpital, garages, commerces, pharmacies, grandes surfaces… De nombreux professionnels ont connu une journée compliquée ce lundi 9 septembre 2024 à la suite d’une massive panne d’Internet et de téléphone dans la région de Carhaix (Finistère). Ils témoignent.

À la pharmacie Birrien, il faut passer toutes les commandes par téléphone et prendre son mal en patience.

À la pharmacie Birrien, il faut passer toutes les commandes par téléphone et prendre son mal en patience. | OUEST-FRANCE

Il y a des journées plus simples que d’autres. Celle de ce lundi 9 septembre 2024 est une vraie galère pour près de 140 entreprises de la région de Carhaix (Finistère) qui n’ont ni internet ni téléphone fixe depuis ce matin. L’opérateur Orange a constaté un vol de 600 mètres de câbles en cuivre dans un lieu situé entre Carhaix et Saint-Goazec.

Lire aussi : Après les vols de câbles téléphoniques, Orange est sur le pont pour réparer les lignes dans le Poher

Ces faits arrivent régulièrement dans la région sans produire, habituellement, de panne massive. Contrairement à ce lundi. Cette fois, une ligne de fibre optique du cœur de réseau a été coupée lors de ce vol.

L’impact est d’une grande ampleur : 3 651 lignes privées et 139 entreprises se retrouvent donc sans internet ni téléphone dans les secteurs de Carhaix centre, de Carhaix Poulriou, de Lostancoat au Moustoir (Côtes-d’Armor), de Maël-Carhaix (Côtes-d’Armor), de Poullaouen, de La Feuillée, de Spézet et du bourg d’Huelgoat.

L’hôpital touché, mais les activités maintenues

La panne touche l’hôpital de Carhaix, qui voit son activité continuer normalement : « Toutes les activités sont maintenues grâce à la mobilisation de tous les professionnels, ce qui permet à la population d’être prise en charge en toute sécurité. Les procédures adaptées à ce type d’évènements ont été activées, et, en lien avec Brest, des lignes dédiées vont être mises en place. À ce stade, la ligne SMUR (structure mobile d’urgence et de réanimation) est sécurisée, et la population est invitée, si l’appel ne peut être décalé, à joindre le standard du CHU au 02 98 22 33 33 pour contacter les services du site de Carhaix. »

À la pharmacie Birrien, située rue Salvador-Allende, le personnel enchaîne les coups de téléphone à l’aide de mobiles. « Les commandes quotidiennes qui sont normalement automatisées doivent être passées par téléphone, explique Rose Birrien, la responsable. Certaines cartes bancaires ne passent pas. Et nous ne pouvons pas répondre à des demandes urgentes pour connaître la disponibilité de certains médicaments. » La pharmacie reste ouverte et les dossiers médicaux sont consultables.

« Un impact financier majeur »

À quelques pas de là, le garage Groupauto s’adapte comme il peut. « On tourne au ralenti, on n’a pas pu travailler ce matin. On appelle nos clients avec nos téléphones portables. On ne peut sortir aucune facture… C’est un impact financier majeur. C’est une journée de chiffre d’affaires en moins », se désole Gildas Joncour, le responsable.

Lire aussi : REPORTAGE. « On a tout perdu » : à Carhaix, les sinistrés de Ciaran accueillis dans l’espace Glenmor

Du côté du distributeur de boissons Cozigou, les commandes ne sont pas passées puisqu’elles se font par téléphone. Leclerc a dû fermer sa station-service et son drive. Ce lundi, il n’est pas possible de jouer au Loto au bureau de tabac La Maison du fumeur, dans le centre-ville de Carhaix. « On n’a pas accès à la Française des jeux », explique Laëtitia, qui relativise : « C’est moins pire qu’après Ciarán . »

Orange explique, à 18 h, que la situation devrait être rétablie dans la soirée pour la grande majorité des clients touchés. 56 lignes vont rester coupées, dans la zone du vol des 600 mètres de câbles en cuivre. Les réparations devraient prendre trois semaines. L’opérateur précise avoir porté plainte.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/on-tourne-au-ralenti-la-galere-des-professionnels-prives-dinternet-et-de-telephone-a-carhaix-fbe4f894-6ebe-11ef-ae01-eadd2e601b92

 

Ouest-France

TÉMOIGNAGE. « C’était irréel » : le prince du Monténégro raconte la découverte de son pays, à 23 ans

Sarah HUMBERT. Publié le

Nicolas Petrović Njegoš, prince du Monténégro, était en visite dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, du 6 au 8 septembre 2024. Rencontre dans la cité du Viaduc, avec un prince qui a découvert son pays alors qu’il avait déjà 23 ans.

Nicolas Petrović Njegoš, prince du Monténégro, en visite à Morlaix (Finistère).

Nicolas Petrović Njegoš, prince du Monténégro, en visite à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Il est le prince du Monténégro et pourtant, la première fois qu’il est allé dans ce pays, il avait « 23 ans, c’était en 1967 », raconte Nicolas Petrović Njegoš, héritier du trône de ce petit pays des Balkans.

Le prince Nicolas du Monténégro et Hyacinthe des Jars de Keranrouë, qui a organisé sa visite à Morlaix (Finistère), en septembre 2024. | OUEST-FRANCE

Ce samedi 7 septembre 2024, il était à Morlaix (Finistère), quelques heures avant l’inauguration d’une statue à la Vallée des Saints, à Carnoët (Côtes-d’Armor). Celui qui a passé la majorité de sa vie en France, et en Bretagne, revient sur son parcours, de la découverte du Monténégro à ses engagements pris, au fil des années, pour cet État de 600 000 habitants.

Un prince qui fait du stop

Nicolas Petrović Njegoš est né en 1944 à Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d’Armor). Sa mère, Geneviève Prigent, est Bretonne. Son père, Mihailo Petrović-Njegoš, prince héritier du Monténégro, a quitté le pays en 1916, durant la guerre. En 1918, le pays a rejoint le royaume de Serbie.

Il passe une partie de son enfance « à Saint-Brieuc » (Côtes-d’Armor), puis à Paris, où il suit des études d’architecte. Lorsque son parrain propose de lui offrir un voyage au Monténégro, en 1967, le prince le reconnaît : « Je n’avais jamais vraiment entendu parler de ce pays à cette période. » Il a grandi sans que son titre ne soit au centre de ses préoccupations

Il prend le train jusqu’en Croatie, puis poursuit le chemin en stop, jusqu’au Monténégro. À cette date, il fait désormais partie de la Yougoslavie. Sur les conseils de son père, il va se recueillir sur la tombe « de notre ancêtre, le prince évêque Njegos », enterré au Mont Lovcen.

Il marche pour atteindre le sommet. « Pour moi c’était un peu un voyage initiatique. » Et de poursuivre : « En sortant de la chapelle, je tombe sur un couple. Il me propose d’aller au musée de Cetinje, l’ancienne capitale, qui était l’ancien palais royal. »

« C’est la première fois de ma vie qu’on m’appelait Monseigneur »

Là-bas, Nicolas Petrović Njegoš sort sa carte d’étudiant, pour bénéficier d’un tarif préférentiel. Son identité est dévoilée. Lorsqu’il sort du musée, « une centaine de personnes étaient près du palais, elles m’attendaient. Une dame est venue me saluer. C’est la première fois de ma vie qu’on m’appelait Monseigneur », se remémore-t-il.

Il est invité à dormir chez l’arrière-petite-fille du chef des gardes du palais. Au milieu de la nuit, alors qu’il souhaite sortir de la chambre, il comprend que son hôtesse, tout comme son ancêtre, avait décidé de monter la garde devant sa porte. « C’était très bouleversant pour moi, et irréel. J’ai vécu cette première nuit et même cette première semaine comme dans les nuages. » Cette visite marque le jeune homme.

De retour en France, « la vie quotidienne reprend » entre ses activités professionnelles et familiales, son attache forte pour la Bretagne.

En 2006, l’indépendance du pays

En 1989, le corps de son arrière-grand-père, le roi Nicolas Ier, jusqu’alors en Italie, est rapatrié au Monténégro. « C’était complètement différent de ma première visite. La capitale, qui comptait 10 000 habitants, est passée à 200 000 personnes. C’était très émouvant, les gens montaient dans les arbres pour voir le cortège. »

Entre 1991 et 2002, il organise une biennale dans le pays, pour mettre à l’honneur l’art contemporain. Il espère relancer l’événement en 2026.

En 2006, le Monténégro devient indépendant. En 2011, une loi est votée : elle implique « la réhabilitation morale et historique de la famille royale, la construction d’une nouvelle résidence, une maison autonome nommée palais vert » et la création d’une fondation « pour assurer une présence utile au Monténégro, que les membres de la famille royale ne viennent pas en touristes ». Depuis cette année-là, le prince a un statut officiel qui lui permet d’assurer un rôle de représentation de la République.

Toujours des attaches en Bretagne

Désormais, Nicolas Petrović Njegoš s’occupe « quasi quotidiennement » de la fondation créée il y a treize ans. Elle a pour buts « solidarité, développement durable et protection et mise en valeur du patrimoine culturel du pays ».

S’il réside encore en France et a toujours des attaches en Bretagne, il devrait déménager de manière définitive au Monténégro d’ici fin 2024, et veut travailler à « la promotion d’innovation technologique dans le domaine de l’énergie et du traitement des déchets ». Il ambitionne aussi de fonder un conservatoire de l’abeille noire du Monténégro.

https://www.ouest-france.fr/europe/montenegro/temoignage-cetait-irreel-le-prince-du-montenegro-raconte-la-decouverte-de-son-pays-a-23-ans-e29e9470-6db6-11ef-8186-bc3b55f9d8c3

 

Ouest-France

Locquirec. À Pennenez, le projet de zone d’activité inquiète

Publié le 09/09/2024 à 05h30

Les riverains de cette future zone d’activité se sont réunis. Ils ont fait part de leurs inquiétudes sur l’augmentation du flux de circulation au niveau de l’impasse des Pâquerettes.

Près de cent personnes sont venues découvrir les plans de la nouvelle zone d’activité de Pennenez.

Près de cent personnes sont venues découvrir les plans de la nouvelle zone d’activité de Pennenez. | OUEST-FRANCE

À l’entrée de Locquirec, le nouveau projet de construction de commerces, dont une boulangerie et de logements prévus entre l’impasse des Pâquerettes et la RD 64, a été présenté jeudi soir en réunion publique par Nicolas Botros, adjoint au maire et Alain Lescour, architecte. Le permis de construire qui est en cours d’instruction propose un ensemble s’inscrivant dans l’habitat traditionnel de la commune « avec son caractère de hameau et ses toitures pentues ».

Par ailleurs, le choix s’est porté sur des matériaux vertueux avec notamment une ossature bois. L’isolation sera en laine de bois et le chauffage collectif assuré par la géothermie, ceci pour répondre aux normes de la RE 2020, la nouvelle réglementation énergétique et environnementale de l’ensemble de la construction neuve. Les moteurs des réfrigirateur de la boulangerie et la pompe à chaleur seront logés dans des locaux techniques et « ne généreront pas de bruit ».

L’architecte a prévu trois locaux commerciaux ou de service, trois maisons et deux appartements, ceci afin de densifier cette parcelle de 1 400 m². «Le défi de la commune est d’y accueillir de nouvelles familles. » Des familles qui disposeront d’un voire deux véhicules.

Face aux craintes, la Ville rassure

Et cela inquiète. « Le projet est chouette, mais nous sommes alarmés par le nombre de voitures qui entreront et sortiront par l’impasse des Pâquerettes, déjà que nous rencontrons des difficultés pour y circuler », relève une dame.

« La visibilité sera réduite à cause des véhicules qui stationneront sur les quatre arrêts minute en bordure de la route départementale », ajoute son voisin. « Ça va être l’enfer ! » Une autre personne pointe les trois places de parking avec sortie en marche arrière « obligatoire, mais dangereuse ».

Nicolas Botros rassure : « Ces trois places à l’entrée seront revues. Pour le reste, l’impasse sera élargie à quatre mètres, la largeur réglementaire pour permettre le passage des véhicules de secours. Les questions de circulation dans cette impasse, le manque de visibilité à la sortie, tout comme la circulation à vélo au niveau de la RD64 sont des sujets de voirie qui sont à traiter en tant que tels. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-pennenez-le-projet-de-zone-dactivite-inquiete-dceeaa58-6c65-11ef-86dd-614ac4f33f5a

 

8 septembre 2024

Obsèques de Jean Dréan vendredi 6 septembre - Remerciements d'Hélène Dréan Fosset et Jean-Pierre Fosset

"Nous remercions du fond du cœur tous les camarades et amis de Papa qui par leurs présences, leurs fleurs, leurs mots de sympathie nous ont permis de rendre à Papa un dernier hommage digne de sa vie de militant.
C'est un hommage qui l'aurait rendu heureux j'en suis certaine. Nous sommes touchés de voir à quel point le souvenir de  Papa résonne dans le coeur et la vie de très nombreux d'entre vous.
Merci à vous.
Hélène et Jean-Pierre"

Nos adieux fraternels à notre ami et camarade Jean Drean ce 6 septembre 2024 à Quimper. Il restera avec nous pour le souvenir, l'exemple, l'amitié, et la fidélité.

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2024/09/obseques-de-jean-drean-vendredi-6-janvier-remerciements-d-helene-drean-fosset-et-jean-pierre-fosset.html

 

Ouest-France

« Dans l’eau, on est tous au même niveau » : virée au championnat de Bretagne de para-surf

Sarah HUMBERT. Modifié le Publié le

Le championnat de Bretagne de para-surf a eu lieu dimanche 8 septembre 2024 à Locquirec (Finistère). Reportage avec les concurrents, les pieds dans l’eau.

Dans l’eau, Magali Chateau a réussi à surfer plusieurs vagues, lors du championnat de Bretagne de para-surf, le 8 septembre 2024.

Dans l’eau, Magali Chateau a réussi à surfer plusieurs vagues, lors du championnat de Bretagne de para-surf, le 8 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

Ces athlètes-là n’étaient pas aux jeux Paralympiques de Paris, dimanche 8 septembre 2024, mais ils ont fait honneur à leur discipline. Sur la plage du Moulin de la rive, à Locquirec (Finistère), près de Morlaix, 14 athlètes en situation de handicap ont participé au championnat de Bretagne de para-surf.

« Avec les combinaisons, on ne voit même pas la différence »

Aux abords de la plage, les athlètes se préparent, sous un ciel gris et pluvieux. Ils concourront par catégorie. Camille Dubrana, agente de développement pour le para-sport pour la ligue de Bretagne de surf, précise : « Il y a le para-surf, pour les personnes qui ont des handicaps physiques, comme des amputations, des hémiplégies, des déficiences visuelles, et le para-surf adapté, pour les personnes en situation de handicap mentale ou psychique. »

Magali Chateau, de Plouigneau (Finistère), participait pour la première fois à une compétition de para-surf, dimanche 8 septembre 2024 à Locquirec, pour le championnat de Bretagne. | OUEST-FRANCE

Magali Chateau, venue de Plouigneau, fait partie des premières compétitrices à se lancer, avec deux autres femmes. Après un accident du travail il y a trois ans, ses jambes sont paralysées. Pendant une vingtaine de minutes dans l’eau, elle a été évaluée, lors de la première manche, sur « le nombre de vagues prises, la taille des vagues et ce qui est proposé lorsque les athlètes surfent », détaille l’agente de développement pour le para-surf.

Encore sur sa planche, dans l’eau, Magali Chateau raconte : « C’était super, même si ce n’est pas toujours évident. Ça fait du bien d’être à l’eau, la sensation de glisse, de liberté, c’est génial. » Elle a découvert le para-surf il y a tout juste deux semaines, un peu par hasard. Cela ne l’a pas freiné pour se lancer dans la compétition. Elle glisse : « J’ai essayé de prendre la vague, tout simplement. » Sa planche est adaptée à son handicap, et présente deux poignées à l’avant, et de quoi caler les pieds, à l’arrière. Une fois installée, pour prendre les vagues, Magali Chateau s’est propulsée avec ses bras. Elle pointe : « Dans l’eau, on est tous au même niveau, c’est très agréable. »

Avant de se mettre à l’eau pour le championnat de Bretagne de para-surf à Locquirec (Finistère), le 8 septembre 2024, les athlètes s’échauffent quelques minutes sur la plage. | OUEST-FRANCE

Rapidement, alors que le ciel ne semble pas décidé à se calmer, d’autres surfeurs commencent à prendre les vagues. Eux peuvent se mettre debout, grâce à des prothèses notamment. Baptiste Seité, co-gérant de l’école de surf Surfing Locquirec, qui a mis à disposition du championnat ses locaux, note : « Avec les combinaisons, on ne voit même pas la différence. »

Dimanche 8 septembre 2024, le championnat de Bretagne de para-surf avait lieu à Locquirec (Finistère), avec 14 athlètes. | OUEST-FRANCE

Dans l’eau, les athlètes sont bien entourés. « Il y a des accompagnants, des guides, qui sont là en cas de renversement, par exemple », note Camille Dubrana. Même si la météo n’a pas été de la partie, ce jour-là, les athlètes et les organisateurs peuvent tout de même se féliciter de l’affluence. « La dernière fois qu’on a organisé l’événement, c’était il y a deux ou trois ans, et il y avait seulement quatre concurrents. Cette année, le nombre est plus important, et il y a une majorité de femme », conclut l’agente de développement pour le para-sport.

https://www.ouest-france.fr/sport/handisport/dans-leau-on-est-tous-au-meme-niveau-viree-au-championnat-de-bretagne-de-para-surf-c8c5c1a6-6df5-11ef-ae01-eadd2e601b92

 

Ouest-France

Face aux difficultés pour se loger, ce camping breton ouvre toute l’année

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Dans un contexte de crise de l’immobilier, la proposition de location à l’année du camping de Mesqueau, à Plougasnou (Finistère), peut apparaître comme une alternative. Une solution de dépannage pour des salariés et des étudiants en quête d’un toit, durant la basse saison.

Ludovic, gérant du camping de Mesqueau, à Plougasnou (Finistère), propose six de ses cottages en location de septembre à juin.

Ludovic, gérant du camping de Mesqueau, à Plougasnou (Finistère), propose six de ses cottages en location de septembre à juin. | OUEST-FRANCE

Septembre, c’est le moment où, d’ordinaire, les campeurs rangent toiles et piquets et les gérants ferment leurs mobile homes jusqu’à l’année prochaine. Les terrains se vident et deviennent plus silencieux. Sauf quelques-uns. À Plougasnou (Finistère), le domaine de Mesqueau, récemment classé 4 étoiles, s’apprête à accueillir des résidents à l’année.

Lire aussi : ENQUÊTE. Alerte rouge sur le logement en Bretagne : comment en sortir ?

« Dans cette commune du littoral, résidences secondaires et locations par le biais de plateformes, comme Airbnb, accaparent le parc locatif et entretiennent la hausse des prix, laissant les habitants sans solution de logement, commente Ludovic Jolly, gérant de ce camping familial sur sept hectares verdoyants, à 5 km de la mer. On voit bien que les gens qui travaillent et qui arrivent dans la région ont du mal à se loger. »

 

Le domaine de Mesqueau vient d’obtenir sa 4e étoile. | OUEST-FRANCE

 

« Notre idée de proposer nos cottages à la location à l’année, du moins de septembre à juin, a été saluée par les internautes, se félicite le gérant. Nous nous sommes mis au travail pour peaufiner notre communication et rédiger un document de réservation à télécharger en ligne. À travers cette offre, nous nous substituons aux locations saisonnières qui n’ont pas vocation à louer toute l’année, mais seulement sur de courtes périodes. »

Pérenniser deux emplois à l’année

L’offre de domaine de Mesqueau porte sur six hébergements de deux et trois chambres : « Ils sont tous bien équipés. L’un des logements, qui comprend deux chambres et deux salles de bains, peut intéresser des colocataires. Dans le loyer mensuel de 700 €, toutes les charges sont comprises : l’assurance, l’eau, le wifi et l’électricité jusqu’à 500 kW. »

Lire aussi : Difficulté de se loger en Finistère : ils alertent sur la situation des personnes les plus précaires

Les locataires ont aussi accès à la buanderie et à la piscine, lorsqu’elle sera ouverte.

« Peu d’établissements comme le nôtre le font. La seule contrainte concerne la domiciliation fiscale, qui ne peut pas se faire dans un camping, poursuit Ludovic Jolly. Les étudiants ont, par exemple, la solution de se domicilier chez leurs parents. »

Proposer des locations à l’année ne génère pas forcément plus de recettes, car ces logements seraient de toute façon loués au prix normal dès le début de la saison, assure le gérant. « Nous expérimentons l’offre, mais si cela nous permet de pérenniser deux emplois en CDI, à l’année, c’est gagné. »

https://www.ouest-france.fr/societe/logement/face-aux-difficultes-pour-se-loger-ce-camping-breton-ouvre-toute-lannee-e818df12-6dc2-11ef-86dd-614ac4f33f5a

 

Ouest-France

REPORTAGE. À Carantec, ces habitants partent à la découverte de la future halle du Kélenn

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Vendredi 6 septembre 2024, lors d’une visite publique organisée par la mairie, les services techniques et l’architecte, une soixantaine d’habitants de Carantec (Finistère) ont pu constater l’évolution des travaux et poser des questions sur le futur de la salle, qui pourrait ouvrir ses portes d’ici à la fin de l’année. C’est le plus gros chantier de ce mandat municipal.

Nicole Ségalen-Hamon, la maire de Carantec (Finistère), et Antoine Morvan, responsable des services techniques, répondent, dans la salle, aux questions de l’un des groupes de visiteurs.

Nicole Ségalen-Hamon, la maire de Carantec (Finistère), et Antoine Morvan, responsable des services techniques, répondent, dans la salle, aux questions de l’un des groupes de visiteurs. | OUEST-FRANCE

« Aujourd’hui, c’est la seconde visite publique de la salle en cours de travaux », a rappelé la maire de Carantec (Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, devant la soixantaine de visiteurs, répartis en plusieurs groupes, en présence de Jean-Baptiste Patault, adjoint aux travaux, et de Jean-François Madec, architecte.

La future halle du Kélenn commence à prendre forme, même si tout n’est pas terminé. « La pose de l’isolant phonique est en cours. La charpente sera peinte en blanc et le reste en gris clair, y compris le sol, ce qui donnera un rendu plus lumineux. Et les deux grandes portes cochères des pignons seront posées dans les quinze jours qui viennent », a répondu Antoine Morvan, responsable des services techniques, à la question d’un visiteur.

Il n’y aura pas de chauffage

Les élus ont expliqué que, compte tenu du volume de la salle, il n’était pas envisageable de l’équiper de chauffage. L’éclairage des lieux, lui, sera assuré par de nombreux rubans LED.

Pour la philosophie qui a présidé à la conception du projet, la maire a précisé : « Notre idée a été de nous inspirer, dans l’esprit, de ce qui s’est fait aux ateliers des Capucins à Brest », faisant ainsi allusion à ce lieu qui se baptise aussi melting place (lieu de mélange, de rencontres, de vie) et qui se définit lui-même comme « la plus grande place publique couverte d’Europe ».

L’abandon des modules

Si la fin des travaux de réalisation de la première phase est proche, l’idée, avancée au début du projet, de la réalisation, lors d’une seconde phase, de « boîtes dans la boîte » est abandonnée. Nicole Ségalen-Hamon l’a annoncé aux visiteurs. « Il n’y aura pas de boîtes dans la boîte. Les associations vont bénéficier des travaux en cours au bourg, dans l’espace André-Jacq, où nous réalisons le pôle culturel de la commune. »

Les boîtes envisagées étaient des structures indépendantes désolidarisées du sol et de la toiture, chauffées et isolées. « À la place des boîtes, la seconde phase verra s’installer dans la salle des cloisons mobiles permettant une grande modularité », a annoncé l’édile.

Abords et camping-cars

« Les abords immédiats vont être aménagés dès maintenant. L’aménagement d’une zone plus vaste pourra ensuite être envisagé », a aussi annoncé Nicole Ségalen-Hamon.

Interrogée sur la zone actuelle de stationnement des camping-cars, près de la salle, elle a observé que « 15 camping-cars maximum aujourd’hui, c’est mieux que 50 auparavant » et avancé que « la commune, pour l’été 2025, va les déplacer provisoirement dans l’espace situé derrière le manège pour enfants ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/reportage-a-carantec-ces-habitants-partent-a-la-decouverte-de-la-future-halle-du-kelenn-fa204506-6c6e-11ef-86dd-614ac4f33f5a

 

Ouest-France

À Morlaix, 500 personnes manifestent pour s’opposer à la nomination du Premier ministre

Sarah HUMBERT. Publié le

À Morlaix (Finistère) de nombreux citoyens ont répondu à l’appel à manifester des partis du Nouveau front populaire (NFP), samedi 7 septembre 2024, en opposition à la nomination de Michel Barnier, le nouveau Premier ministre.

Les manifestants se sont réunis place des Otages, à Morlaix (Finistère), ce samedi 7 septembre 2024.

Les manifestants se sont réunis place des Otages, à Morlaix (Finistère), ce samedi 7 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

Ils sont en colère. À Morlaix (Finistère), 500 personnes ont répondu à l’appel à manifester lancé par plusieurs partis membres du Nouveau front populaire, ce samedi 7 septembre 2024.

Déjà la deuxième mobilisation

Le rendez-vous était donné, comme la semaine précédente, place des Otages. Le 31 août 2024, seulement une centaine de personnes s’étaient déplacées. Elles reprochaient, notamment, le « déni de démocratie » du président Emmanuel Macron, qui refusait de nommer Lucie Castets Première ministre.

Avec la nomination de Michel Barnier à ce poste jeudi 5 septembre, le mécontentement est encore plus fort. Les drapeaux de LFI, NPA, PS flottent parmi les manifestants. Certains ont des pancartes avec des messages, comme un enfant qui aborde sur le dos : « Macron, touche pas à mon vote ».

Basile, 25 ans, de Rennes ; Guillaume, 24 ans, de Lannion ; Hortense, 21 ans, de Rennes ; Cyril, 29 ans, du Pas-de-Calais ; et Alice, 21 ans, de l’lle de Batz, samedi 7 septembre 2024 à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

Dans le cortège, on croise des jeunes saisonniers de l’Île-de-Batz, dont Guillaume, 24 ans, originaire de Lannion (Côtes-d’Armor), pour qui il s’agit de la première manifestation. Si ces jeunes se sont mobilisés, c’est notamment « pour marquer le coup, après l’annonce du nouveau Premier ministre », disent-ils. La bande estime que Michel Barnier va « négocier avec le RN », ce qui va à l’encontre du vote massif pour le NFP le 7 juillet, arrivé en tête au second tour des législatives.

Pour Cyril, 29 ans, originaire du Pas-de-Calais, également saisonnier à l’Île-de-Batz : « C’est un tout, le déni de démocratie, le non-respect de nos votes, des mobilisations de ces derniers mois… C’est un ras-le-bol général ».

Le cortège progresse dans les rues de la cité du Viaduc au rythme des casserolades et des « Macron, destitution ! ».

https://www.ouest-france.fr/societe/manifestation/a-morlaix-500-personnes-manifestent-pour-sopposer-a-la-nomination-du-premier-ministre-212c645a-6d09-11ef-8186-bc3b55f9d8c3

Diaporama : Morlaix, près de 700 personnes défilent dans les rues contre la nomination de Michel Barnier

Vidéo : Près de 700 personnes défilent dans les rues de Morlaix contre la nomination de Michel Barnier

Montage photos pyb29

Montage photos pyb29

 

Ouest-France

Algues vertes en baie de Morlaix : la Confédération paysanne du Finistère réagit

Sarah HUMBERT. Publié le

La Confédération paysanne du Finistère a réagi, dans un communiqué de presse daté du 5 septembre 2024, à la forte présence d’algues vertes dans le baie de Morlaix (Finistère), en cette fin d’été.

Sur la plage de l’île Blanche à Locquirec (Finistère), des algues vertes ont proliféré, comme en témoigne cette photo prise par Yves-Marie Le Lay, lundi 29 juillet 2024

Sur la plage de l’île Blanche à Locquirec (Finistère), des algues vertes ont proliféré, comme en témoigne cette photo prise par Yves-Marie Le Lay, lundi 29 juillet 2024 | YVES-MARIE LE LAY

Alors que la baie de Morlaix (Finistère) a été fortement affectée par les algues vertes durant l’été 2024, perturbant les productions des ostréiculteurs, la Confédération paysanne du Finistère a réagi dans un communiqué de presse daté du 5 septembre 2024.

Trop d’algues vertes, des pertes pour les ostréiculteurs

Elle écrit : « En amont de la baie de Morlaix, la rivière est l’une des dernières du Finistère qui fonctionne encore correctement grâce à ses fermes, son bocage, son bassin-versant. Malgré cela, cet été, une production massive d’algues vertes étouffe cette baie et ses producteurs d’huîtres. […] Cette situation pourrait entraîner des pertes effectives allant jusqu’à 40 % pour les ostréiculteurs. »

Lire aussi : Algues vertes : cette association appelle les ostréiculteurs à se joindre à son combat judiciaire

Pour la Confédération paysanne, les excès d’algues vertes « sont pour une bonne part dus aux effluents d’élevages. […] En refusant d’admettre que ce problème structurel est une conséquence du développement agro-industriel breton autour des productions animales intensives, les pouvoirs publics ne parviennent pas à se doter d’outils politiques efficaces et ambitieux pour lutter contre ces marées vertes qui représentent d’énormes enjeux de santé publique et économiques », poursuit le syndicat agricole.

Pour des élevages « qui prennent en compte le respect des bassins-versants »

Il conclut : « Nous défendons le développement d’élevages ancrés sur leur territoire, qui prennent en compte les enjeux de souveraineté alimentaire et le respect des bassins-versants. C’est pourquoi nous tenons à nous distinguer et à affirmer notre solidarité avec tous les acteurs économiques en aval de nos bassins-versants. En attendant mieux pour l’avenir de nos rivières et l’avenir de l’agriculture. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-baie-de-morlaix-la-confederation-paysanne-du-finistere-reagit-d11f6850-6ce9-11ef-8186-bc3b55f9d8c3

 

Ouest-France

17 000 entrées : le démarrage exceptionnel de l’Espace de sciences de Morlaix

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Les huit espaces d’exposition dédiés à la vulgarisation de la science ont séduit le public depuis leur ouverture le 2 juillet 2024, à Morlaix. Chaque foyer du territoire va recevoir deux invitations pour venir le visiter.

Pour Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté, et Michel Cabaret, directeur de l’Espace des sciences, la fréquentation depuis son ouverture en juillet est bien au-delà des attentes.

Pour Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté, et Michel Cabaret, directeur de l’Espace des sciences, la fréquentation depuis son ouverture en juillet est bien au-delà des attentes. | OUEST-FRANCE

Les chiffres sont tombés. L’Espace des sciences de Morlaix a accueilli plus de 17 000 visiteurs depuis son ouverture le 2 juillet 2024. Le 16 août, près d’un millier de personnes ont franchi le seuil de ce lieu d’exception dédié à la diffusion du savoir scientifique et au patrimoine industriel de l’ancienne manufacture des tabacs.

Parmi le top 5 des centres de culture scientifique européens

« C’est bien au-delà de nos espérances », s’enthousiasment Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté et Michel Cabaret, directeur de l’Espace des sciences de Rennes et de celui de Morlaix. « La qualité des équipements fait l’unanimité, poursuit Michel Cabaret. L’espace des sciences de Morlaix se place au moins dans le top dix, voire cinq, au niveau des centres de culture scientifique en Europe. » Ce qui, pour Jean-Paul Vermot, « représente une chance pour le territoire ».

 

Le pendule de Foucault. | YVES QUÉRÉ

 

Les deux hommes misent sur les habitants pour devenir les meilleurs ambassadeurs de cette espace unique : « À l’initiative des élus, nous offrons à chaque foyer deux invitations pour venir visiter gratuitement ce centre de médiation scientifique. » Ces invitations valables jusqu’au 29 décembre sont en cours de distribution par la poste, et donnent accès aux espaces dédiés aux sciences de la Terre, à l’industrie du tabac et aux défis scientifiques de demain.

Lire aussi : VIDÉO. Espace des sciences à Morlaix : suivez le guide !

Un espace interactif

L’objectif du centre est de rendre cette discipline accessible à tous. Pour montrer la science « en train de se faire », des ateliers d’apprentissage proposent aux scolaires d’explorer différents phénomènes scientifiques, et le secret des roches armoricaines, une épopée géologique. Des parcours font revivre les grandes étapes de l’histoire de l’ancienne manufacture. Et des conférences vont être organisées : Didier Gascuel, Directeur du pôle halieutique, mer et littoral à l’Institut Agro Rennes-Angers, évoquera la pêchécologie mercredi 9 octobre, puis, Laure Bonnaud-Ponticelli, biologiste et spécialiste des céphalopodes abordera le cycle de vie de ces mollusques marin, le 13 novembre 2024. Enfin, le 4 décembre, Nicolas Curien, membre fondateur de l’Académie des technologies, évoquera l’intelligence artificielle.

 

Salle des moulins. | YVES QUÉRÉ

 

Inauguration le 21 septembre

À l’occasion des Journées du patrimoine, l’Espace des sciences organisera son inauguration samedi 21 septembre 2024. Un temps institutionnel est prévu le matin, l’établissement exceptionnellement fermé ouvrira l’après-midi pour associer le public à l’événement avec tout un tas d’animations. Dimanche 22 septembre, la salle des moulins, qui servaient autrefois à la fabrication de la poudre à priser, sera ouverte gratuitement aux visiteurs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/17-000-entrees-le-demarrage-exceptionnel-de-despace-de-sciences-de-morlaix-ae523e5e-6c55-11ef-86dd-614ac4f33f5a

 

Ouest-France

Algues vertes à Guissény : interdite d’accès, la plage est en cours de nettoyage

Éloïse LEVESQUE. Publié le

Jeudi 5 septembre 2024, la préfecture du Finistère a annoncé que le seuil d’alerte aux algues vertes venait d’être dépassé à Guissény, sur la côte nord du département. Ce vendredi, les tracteurs étaient à pied d’œuvre pour nettoyer la plage du Port du Curnic, interdite d’accès.

La plage du Port du Curnic, à Guissény, interdite et en cours de nettoyage, ce vendredi 6 septembre 2024.

La plage du Port du Curnic, à Guissény, interdite et en cours de nettoyage, ce vendredi 6 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

C’est un problème récurrent à Guissény. Jeudi 5 septembre 2024, la préfecture du Finistère a annoncé que le seuil d’alerte aux algues vertes venait d’être dépassé dans la commune.

La plage du port du Curnic, à Guissény, interdite et en cours de nettoyage, ce vendredi 6 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

Ce vendredi, les tracteurs étaient à pied d’œuvre pour nettoyer la plage du port du Curnic, interdite d’accès.

Dans le cadre du suivi de l’alerte lancée par la préfecture, la concentration maximale mesurée par le capteur opéré par Air Breizh à 16 h, ce vendredi 6 septembre 2024, était de 0,003 ppm (partie par million). « Cette valeur est désormais inférieure au seuil d’alerte de 1 ppm défini par le Haut Conseil de santé publique. Elle avait atteint 2,235 ppm à 17 h 45 le 4 septembre. Le dispositif de suivi renforcé reste néanmoins actif », commente la préfecture sur son site internet. La prochaine donnée sera communiquée samedi 7 septembre, vers 11 h.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-a-guisseny-interdite-dacces-la-plage-est-en-cours-de-nettoyage-560287d2-6c7c-11ef-ae01-eadd2e601b92

 

Ouest-France

Sangliers, contrôles, influenza aviaire : la FDSEA du Finistère veut faire avancer ses priorités

Rose-Marie DUGUEN. Publié le

Premier syndicat agricole dans le Finistère, la FDSEA a rencontré Alain Espinasse, le préfet, jeudi 5 septembre 2024. Elle détaille certains des enjeux pour sa profession.

Le nombre de sangliers en Finistère augmente, causant des dégâts dans certaines exploitations agricoles. (Photo d’illustration)

Le nombre de sangliers en Finistère augmente, causant des dégâts dans certaines exploitations agricoles. (Photo d’illustration) | ARCHIVES THIERRY CREUX/OUEST-FRANCE

La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et le préfet du Finistère se sont rencontrés jeudi 5 septembre 2024. Le syndicat agricole, qui compte 18 000 adhérents dans le département, s’exprime au lendemain de cette réunion.

Après la colère de janvier, des acquis ?

La colère des agriculteurs s’était exprimée fortement et sur les routes notamment, au début de l’année 2024. Ont-ils été entendus ? Oui, notamment sur la question des prairies permanentes, se félicite la FDSEA du Finistère. Oui aussi sur le gazole non routier, pour lequel les agriculteurs « n’ont plus besoin d’avancer certaines taxes et de demander le fastidieux remboursement ensuite ».

Thierry Marchal, Jean-Alain Divanac’h et Agnès Kerbrat, respectivement secrétaire général, président et première vice-présidente de la FDSEA du Finistère. | OUEST-FRANCE

Simplifier l’administratif

La demande n’est pas nouvelle. « Les contrôles dans les exploitations sont parfois stressants pour les agriculteurs. Nous demandons aux services de l’administration de faire preuve de bienveillance et d’avoir un rôle plus pédagogique notamment lors des premiers contrôles », expliquent Jean-Alain Divanac’h et Thierry Marchal, respectivement président et secrétaire général de la FDSEA du Finistère. Jeudi, ils ont remis au préfet, avec qui ils avaient une réunion, « un premier cahier de propositions sur les contrôles dans les exploitations ». Car l’enjeu, comme pour les procédures d’installation ou le foncier, est aussi « de donner envie aux agriculteurs d’investir jusqu’au bout pour ensuite donner envie à des jeunes de s’installer ».

Lire aussi : « S’installer est un parcours du combattant », regrettent ces éleveuses bretonnes

La menace des sangliers, blaireaux et choucas

Des sangliers qui ravagent des champs de maïs, des choucas qui s’attaquent aux cultures légumières, des blaireaux aussi « qui ont de plus en plus d’impact » : le syndicat estime que cette faune sauvage doit être mieux régulée. Et donc que la chasse doit pouvoir être permise « dans les zones littorales, dans les friches… », détaille Agnès Kerbrat, première vice-présidente de la FDSEA du Finistère. Premiers éléments de réponses apportés par la préfecture : « L’augmentation du nombre de lieutenants de louveteries (de 11 à 14) et un travail sur le piégeage des sangliers. »

Lire aussi : Face à la prolifération du gibier, les chasseurs veulent intervenir davantage en Finistère

Influenza aviaire

Trois cas ont été recensés en Bretagne dont un tout récemment dans le Finistère, à Hanvec. La FDSEA milite pour « l’identification, la réglementation et la protection de tous les élevages », expliquant que certains, qu’elle qualifie de « semi-professionnels », ne sont parfois pas suivis d’assez près par les services sanitaires et l’État. « On se doit de contrôler chaque entreprise, quelle que soit la taille du cheptel, pour se protéger collectivement ».

Quelles attentes du futur gouvernement ?

Lire aussi : Alors que le monde agricole est en crise, que retenir du passage de Michel Barnier à l’Agriculture

Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, n’est pas un inconnu du monde agricole : il a été à la tête de ce ministère de 2007 à 2009. « Nous jugerons sur pièce. Nous espérons un ministre dédié à l’agriculture. » Durant les semaines où le gouvernement Attal était démissionnaire, la FDSEA a continué à travailler sur « sa feuille de route », nommée « Entreprendre en agriculture » : y sont regroupés « les leviers que l’on souhaite pour redonner des perspectives à nos métiers et redonner l’envie de les rejoindre ». Elle entend désormais la transmettre aux parlementaires.

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/sangliers-controles-influenza-aviaire-la-fdsea-du-finistere-veut-faire-avancer-ses-priorites-19c0db46-6c5b-11ef-ae01-eadd2e601b92

 

Ouest-France

Nouveau Premier ministre. À Morlaix, une manifestation samedi 7 septembre

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Différentes forces de gauche, membres du Nouveau front populaire, appelle à se rassembler à Morlaix (Finistère), à 15 h, place des Otages, pour contester le choix du président Emmanuel Macron de ne pas avoir choisi le nom de Lucie Castets, proposé par le NFP.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. | OUEST-FRANCE

Samedi 7 septembre 2024, un appel à manifester est lancé, émanant de plusieurs organisations de la jeunesse et de partis politiques de gauche membres du Nouveau front populaire (NFP). À Morlaix, le rendez-vous est donné à 15 h place des Otages, pour contester le « déni démocratique » du président de la République.

Dans un communiqué, le Parti communiste déplore le choix de Michel Barnier pour Matignon, alors que le NFP avait proposé celui de Lucie Castets « en appelant à construire des compromis […] à partir des propositions de notre programme ».

Michel Barnier, homme de droite

Le PCF considère qu’« en nommant Michel Barnier, homme de droite, adepte du libéralisme économique, au poste de Premier ministre, le Président de la République veut mettre un terme aux espoirs de changement exprimés dans les urnes le 7 juillet dernier », et fait le choix de « continuer à servir les intérêts de la finance d’abord ».

Abrogation de la réforme des retraites

Le PCF appelle à se rassembler samedi « pour la justice sociale et fiscale, pour l’abrogation de la réforme des retraites, pour l’augmentation du Smic et l’augmentation générale des salaires, des retraites, des pensions, pour des services publics garantis et renforcés et pour ouvrir la voie à une nouvelle République démocratique, sociale et écologique ».

La manifestation du 31 août avait réuni une centaine de personnes, place des Otages.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/nouveau-premier-ministre-a-morlaix-une-manifestation-samedi-7-septembre-eb10fbfc-6c3a-11ef-ae01-eadd2e601b92

 

Ouest-France

L’ancien ministre Robert Boulin a-t-il été tué ? Un témoin réveille le doute

Pierrick BAUDAIS. Publié le

Un témoin soutient avoir assisté à une conversation entre des individus, fin 1979, mêlés au meurtre de l’ancien ministre gaulliste. Des vérifications sont en cours. Sa fille, Fabienne Boulin-Burgeat, demande que d’autres témoins soient interrogés.

En octobre 2019, Fabienne Boulin (à droite), avec son avocate Me Marie Dosé, avait organisé une reconstitution de la mort de son père.  

En octobre 2019, Fabienne Boulin (à droite), avec son avocate Me Marie Dosé, avait organisé une reconstitution de la mort de son père.   | AFP

La mort mystérieuse de Robert Boulin, ancien ministre du Travail dans le gouvernement de Raymond Barre, va-t-elle être éclaircie ? Un récent témoignage remet une nouvelle fois en cause la thèse officielle : Robert Boulin, un Gaulliste de 59 ans qui était alors pressenti pour devenir le futur Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing, avait été retrouvé mort dans un étang près de Rambouillet (Yvelines), au matin du 30 octobre 1979. Il se serait suicidé après avoir avalé des barbituriques.

Dans plusieurs lettres adressées à des médias et à des proches, Robert Boulin expliquait son geste par la volonté d’échapper au déshonneur, alors qu’il était mis en cause dans une affaire immobilière. Une lettre d’adieu adressée à sa femme Colette, écrite sur bristol, avait également été retrouvée dans la voiture.

Mais la famille de l’ancien ministre n’a jamais voulu croire à cette version. Trop de zones d’ombre et d’incohérences continuent d’entourer cette mort, survenue dans un contexte politique de fortes tensions entre les camps chiraquien et giscardien : des premiers témoins de la découverte du corps ont raconté que la tête du ministre était hors de l’eau ; une première autopsie qui n’a pas analysé le crâne du défunt ; la lettre d’adieu rédigée au style indirect et signée du surnom du ministre, Boby…

Un témoin tardif

Et maintenant ce témoin entendu par la juge d’instruction, en juin 2023 (révélé par Sud-Ouest il y a quelques jours), qui livre une autre version. L’ancien ministre (sous Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing) qui connaissait parfaitement les rouages du RPR - y compris les plus inavouables - aurait été passé à tabac.

Le témoin qui s’est abord manifesté auprès des gendarmes au printemps 2023, affirme avoir assisté à une conversation pour le moins étonnante, début novembre 1979, à l’Auberge du Roi-René, à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine). Autour de la table se trouvent quatre individus dont Pierre Debizet, un ancien responsable du Service d’action civique (SAC), service d’ordre du parti gaulliste, et un agent du contre-espionnage français. Entre eux, la conversation devient vite tendue : « Le patron nous avait dit de ne pas le tuer, seulement de lui mettre une danse (une correction) », aurait dit Pierre Debizet. C’est que rapporte Le Parisien qui a pu rencontrer ce témoin, ainsi que France Inter et Sud-Ouest.

L’un des individus présents à cette soirée répond alors qu’ils n’ont pas voulu le tuer : ils l’ont bien passé à tabac, mais ce dernier « a fait un arrêt cardiaque ». Dans la précipitation, ses agresseurs ont donc décidé de jeter le corps dans un étang. Et Pierre Debizet de s’interroger : « Je ne sais pas ce que Pasqua va penser de tout ça… » Charles Pasqua fut l’un des premiers dirigeants du SAC.

Au cours de cette discussion, jamais le nom de Robert Boulin n’a été prononcé. Mais le témoin fait immédiatement le rapprochement avec la mort du ministre, survenu quelques jours plus tôt. Il a attendu 45 années avant de se confier. « Je suis au soir de ma vie […] Je devais à la famille Boulin de dire ce que je savais », explique-t-il aujourd’hui à Sud-Ouest.

Photo de Robert Boulin, prise le 21 octobre 1979 à Paris, lors du "Club de la presse" d'Europe 1. | AFP ARCHIVES

Des vérifications en cours

Fabienne Boulin-Burgeat, la fille de l’ancien ministre, aujourd’hui âgée de 73 ans, ne cache pas sa colère : « J’ai appris ce témoignage sur une page Facebook. La juge ne nous a rien dit. Ce n’est pas possible ! », s’insurge-t-elle. Surtout que cette absence d’information s’ajoute à une série de désillusions en près de quarante-cinq ans.

Dans cette procédure que la famille a fait rouvrir en 2015, après un non-lieu en 1991, elle ne compte plus « les ratés. J’avais dit aux juges : Prouvez-moi que mon père s’est noyé ! Ils avaient fini par accepter de faire analyser les bocaux » dans lesquels étaient conservés des organes de Robert Boulin, dont les poumons. « Or, quand on a voulu les analyser, comme par hasard, les bocaux avaient disparu. »

Fabienne Boulin-Burgeat cite encore Yann Gaillard, l’ancien directeur de cabinet de Robert Boulin, qui a révélé dans un livre que c’est à deux heures du matin qu’il avait appris, par le directeur de cabinet de Raymond Barre à Matignon, Philippe Mestre, que le corps de Robert Boulin avait été retrouvé. Or, officiellement, le corps du ministre n’a été découvert qu’à 8 h 40. « Il aurait été intéressant de confronter ces deux personnes. Cela n’a jamais été fait et Philippe Mestre est désormais décédé », se désole la fille de Robert Boulin.

Sans oublier les traces de coup relevées sur le crâne du défunt lors d’une deuxième autopsie, en 1983. « Il y a une obstruction de la Justice. Cela devient insupportable », répète Fabienne Boulin qui indique avoir subi durant toutes ces années des pressions. « Par deux fois les freins de mon véhicule ont été trafiqués. J’ai reçu des menaces de mort. Durant dix ans, j’ai eu peur. Et puis, je me suis rendu compte que cela ne servait à rien. » Elle a assigné l’État pour faute lourde en 2021. Cette procédure est toujours en cours.

La fille de l’ancien ministre espère désormais que ce témoignage incitera la juge qui s’apprêtait à clôturer l’instruction, à interroger d’autres témoins.

Sur ce point, la procureure de Versailles, Maryvonne Caillibotte, indique que la section de recherches de Versailles a été saisie pour vérifier l’exactitude de ce témoignage : notamment si les personnes citées par ce témoin sont toujours en vie. « Ces vérifications sont toujours en cours. Il est donc pour le moins prématuré d’affirmer que ce témoignage démontre la thèse du meurtre… Même si ce Monsieur qui a besoin de lumière, l’affirme haut et fort », précise la magistrate.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/lancien-ministre-robert-boulin-a-t-il-ete-tue-un-temoin-reveille-le-doute-3a808818-6c2e-11ef-ae01-eadd2e601b92

La vérité ne sort pas que de la bouche des enfants.

 

Ouest-France

Cette recyclerie du Finistère est une caverne d’Ali Baba pour rénover sa maison à petit prix

Zoé BOIRON. Publié le

La recyclerie de matériaux Le Repair à Pleyber-Christ va fêter son anniversaire, samedi 7 septembre 2024. Ses quatre années d’existence confirme le succès de ce projet écologique et social. Retour sur cette aventure avec les principaux instigateurs.

Une partie de l’équipe du Repair, la recyclerie de matériaux de Pleyber-Christ (Finistère), qui fête ses 4 ans, samedi 7 septembre 2024. De gauche à droite : debout, Damien Coz Le Magoariec, Véronique Guiheneuf, Antoine Allais, Mathieu Cirou. Accroupis : Gladys Cadieu, Anna Jacquillet-Le Bail, Gurvan Le Glasse.

Une partie de l’équipe du Repair, la recyclerie de matériaux de Pleyber-Christ (Finistère), qui fête ses 4 ans, samedi 7 septembre 2024. De gauche à droite : debout, Damien Coz Le Magoariec, Véronique Guiheneuf, Antoine Allais, Mathieu Cirou. Accroupis : Gladys Cadieu, Anna Jacquillet-Le Bail, Gurvan Le Glasse. | OUEST-FRANCE

Il y a maintenant huit ans, trois compères ont eu une idée folle. Ils avaient envie de monter un projet autour de l’écologie, qui puisse profiter au plus grand nombre, et que les habitants pourraient s’approprier. En distillant aussi, pourquoi pas, un peu d’art (lire plus bas). Une sorte de mouton à cinq pattes.

Mathieu Cirou, Antoine Allais et Damien Coz Le Magoariec ont couché leurs idées sur le papier. L’idée d’une recyclerie de matériaux de construction en est sortie. Quatre ans plus tard, en 2020, le Repair ouvrait à Pleyber-Christ (Finistère) dans un bâtiment de 2 400 m2, autrefois occupé par le magasin Point vert.

Portes-fenêtres, laine de verre…

Quincaillerie, plomberie, sanitaire, isolant, carrelage… Le panel de produits disponibles est large et varie en fonction des arrivages. Dans un bac, on tombe sur des poutres métalliques, là sur des tondeuses et perceuses, un peu plus loin sur des plaques de polycarbonate pour des serres de jardin ou sur des portes-fenêtres posées contre le mur.

« Au tout début, tout ce qu’on avait à vendre tenait dans le premier espace », rembobine Antoine Allais, 34 ans. Depuis, le Repair est monté en puissance. Chaque espace est utilisé, et il en faut pour stocker, par exemple, une quinzaine de lavabos ! Dans l’entrepôt, les bénévoles prêtent main-forte pour trier, nettoyer et faire les menues réparations.

« On a trouvé ce local deux mois avant d’ouvrir. On espérait trouver 1 000 m2, on a eu le double », raconte Mathieu Cirou, 33 ans, coordinateur du Repair. Une opportunité inespérée pour le trio devenu quatuor avec Chloé Jaguin : « On en était à visiter des poulaillers avec de la terre au sol et à se dire que c’était peut-être pas mal », se souvient, en riant, Antoine Allais.

Gérard Bau, coprésident du Repair, et Didier Othon, bénévole permanent, assurent tous deux des permanences à l’Atelier bois du Repair de Pleyber-Christ. | OUEST-FRANCE

Solidarité

Naturellement, l’aménagement du magasin s’est aussi fait « qu’avec de la récup’», note Damien Coz Le Magoariec. Ils ont notamment obtenu des racks auprès des anciens abattoirs Gad, de Lampaul-Guimiliau, ou auprès de l’entreprise Weldom. Pour se lancer, le Repair reçoit des coups de pouce d’autres recycleries, comme Station service à Nantes (Loire-Atlantique), qui leur a « offert un camion rempli de matériaux ».

Leur clientèle est essentiellement constituée de « couples qui veulent rénover leur logement », mais le Repair aimerait aussi s’adresser davantage aux professionnels.

« Tout est négociable »

La construction est l’un des secteurs les plus producteurs de déchets, en termes de quantité. En récupérant ces matériaux de fin de chantier, chez les particuliers ou directement auprès des entreprises, « l’objectif est d’éviter leur enfouissement, leur incinération ou leur recyclage, par le réemploi », décrit Mathieu Cirou.

Le but était aussi de ne pas concurrencer des structures comme Emmaüs ou Les Chiffonniers de la joie à Morlaix. « En ne s’occupant que de gros éléments, on avait aussi moins de manutentions à faire. »

« Au début, on avait pensé à fabriquer des choses avec du réemploi, mais il faut cinq jours pour faire une table, par exemple. Il aurait fallu la vendre 600 €, ce qui n’allait pas du tout avec l’esprit social qu’on voulait, de vendre des matériaux pas chers », poursuit Mathieu Cirou. Entre le magasin et la partie de l’entrepôt accessible au public, les clients peuvent trouver une grande diversité d’objets à prix cassés. Certains tarifs sont indiqués, « mais tout est négociable ». Car l’ADN du Repair, c’est aussi ça : l’échange, la discussion et la transmission.

Le chiffre

Sur près de 100 000 tonnes de matériaux collectés en 2023, 80 % ont été réemployés au Repair. La part amenée en déchetterie représente 15 %, et 5 % pour le recyclage. Chaque année, le Repair augmente sa collecte de 20 %.

Damien Coz Le Magoariec devant les tondeuses du Repair. | OUEST-FRANCE

Le Repair fête ses noces de parquet

La recyclerie de Pleyber-Christ soufflera sa quatrième bougie et prépare une fête pour l’occasion. À partir de 14 h, des Olympiades auront lieu : jeux par équipes de trois, « tous plus originaux et déjantés les uns que les autres », sont au programme, (inscriptions par courriel ou sur place), ainsi que des initiations à la forge et au tour à bois (fabrication d’un couteau à beurre en bois).

À 19 h, un repas est proposé par Les Utopistes en Action. Au menu, du mafé (au poulet ou végétarien). Les réservations sont souhaitables (10 €). Ensuite, trois groupes se succéderont sur scène : Le Khamsin Duo, de Commana (musique tsigane), The Chromatones (blues rock), Tomo Billig et Walkin Dread (DJ set sur vinyles).

Inscription par courriel à contact@lerepair.org ou sur place à côté de La gare de Pleyber-Christ. Plus d’informations sur lerepair.org.

Un atelier bois géré par des bénévoles

L’atelier bois a ouvert en janvier 2022. Il a été pensé par et pour les usagers. « Ce sont des bénévoles qui ont dessiné les plans. Ici, on ne veut pas utiliser seulement leurs bras, mais aussi leurs têtes », indique Mathieu Cirou.

Gérard Bau, Didier Othon et Francis Barbouteau, trois retraités qui ont été menuisiers ou bons bricoleurs dans leurs parcours, assurent des permanences, chacun leur tour, du mercredi au vendredi. Ils sont là pour expliquer le fonctionnement des machines aux usagers, « assurer la sécurité » et livrer leurs conseils, décrit Gérard Bau. « Je voulais une retraite active, un projet où je pouvais m’investir et où j’allais trouver l’énergie de la jeunesse », sourit ce dernier.

Une grande liberté règne dans cet atelier. C’est un lieu de partage et de « transmission », apprécie Didier Othon. Des professionnels, qui démarreraient et qui n’auraient pas encore le matériel adéquat, peuvent utiliser l’atelier pour leurs travaux. Des animations sont aussi régulièrement proposées pour construire, par exemple, son porte-savon.

L’atelier a été équipé dès le début par de nombreuses machines, très performantes. Un investissement d’une « centaine de milliers d’euros », précise Mathieu Cirou. On y trouve une scie à ruban, un tour à bois, la scie à format pour découper des panneaux, une dégauchisseuse, une raboteuse, une toupie…

Pour en profiter, il faut s’acquitter de 70 € afin d’être formé aux machines. Puis, différents types d’abonnements et de tarifs existent. Il est gratuit pour les moins de 30 ans.

Résidence d’artiste

Après le designer Sylvain Pinotie au printemps, la Rennaise Sarah Lück, plasticienne, va être accueillie en résidence d’artiste durant trois semaines, à partir du 16 septembre. Elle imaginera une œuvre qui s’intégrera au Repair.

https://www.ouest-france.fr/environnement/cette-recyclerie-du-finistere-est-une-caverne-dali-baba-pour-renover-sa-maison-a-petit-prix-6ebd25d6-6b67-11ef-87ff-6b83746dd621

 

Ouest-France

Maël de Calan : « Le handicap reste la priorité du mandat » dans le Finistère

Rosemary BERTHOLOM et Rose-Marie DUGUEN. Publié le

Ce jeudi 5 septembre 2024, le président du conseil départemental du Finistère, Maël de Calan, a présenté la feuille de route du Département en cette rentrée 2024. Handicap, grand âge, accès aux soins, sécurité, politique nationale… L’élu présente ses ambitions et celles de la majorité départementale.

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère. Avant la séance plénière du Département, en octobre 2024, l’élu présente les grandes lignes de la politique qu’il souhaite engager dans les mois à venir.

Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère. Avant la séance plénière du Département, en octobre 2024, l’élu présente les grandes lignes de la politique qu’il souhaite engager dans les mois à venir. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le président du conseil départemental du Finistère, Maël de Calan, a livré à la presse la feuille de route de la majorité départementale en cette rentrée 2024.

Handicap : « La priorité du mandat »

Une enveloppe financière de 200 millions d’euros est fléchée sur la compétence handicap. « C’est la priorité du mandat. Nous avons un plan d’action et ce que l’on recherche est une action dans la durée », déclare Maël de Calan (DVD). Le président du conseil départemental avance un délai actuel à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) « de 2,7 mois, contre 7,1 mois en 2021 ».

RSA : objectif 14 000 allocataires

18 000 allocataires du revenu de solidarité active (RSA) en 2021 ; 15 000 en 2024. Et un objectif de 14 000 en 2025. Le Département souhaite continuer à afficher une baisse de 1 000 allocataires par an. Il défend « une politique d’insertion fondée sur le travail ». Diverses mesures sont engagées : « 100 % des allocataires sont désormais reçus dans le mois suivant leur inscription au RSA, une solution d’accompagnement est mise en œuvre pour chacun… »

Dernière expérimentation : les 15 heures, à Brest. L’allocataire doit réaliser 15 heures d’activité hebdomadaires obligatoires pour continuer de percevoir le RSA. « C’est une expérimentation nationale », précise Maël de Calan.

Accès aux soins : des maisons de santé itinérantes en service ?

Maël de Calan annonce qu’un plan d’action quant aux déserts médicaux sera dévoilé à l’automne. « Même si cela ne fait pas partie de nos compétences, depuis le début du mandat, 28 maisons de santé ont été financées. »

L’élu indique qu’il y aura trois volets : « Un en appui aux communes, un à destination des étudiants en médecine, un autre qui sera un investissement dans une ou des maisons de santé itinérantes avec des médecins salariés du Département. Ce sera une offre médicale en régie. On testera ce modèle et verra si on répond, ou non, à un besoin. »

Ehpad : une situation toujours critique

Une réalité : la crise financière du secteur médico-social. « Ce sont les Ehpad, les services d’aide à domicile… Tous ces secteurs restent en crise très aiguë. On a pris, l’année dernière, des initiatives, on est allé chercher de l’argent à Paris… En 2023, on a réussi à éviter la faillite d’un très grand nombre d’établissements. Dans les douze mois qui viennent, on va continuer. On a pris des engagements très clairs. On a une feuille de route. On continuera à trouver des solutions, notamment à court terme pour des Ehpad. Ce que nous avons déjà engagé ? Nous avons obtenu des crédits non reconductibles (12 millions d’euros), les Ehpad ont été autorisés à moduler les tarifs en fonction des revenus, ce qui n’était pas le cas, jusqu’à présent, en Finistère… »

Maël de Calan ajoute : « Pas un Finistérien ne restera à la porte des Ehpad. Sur les 121 Ehpad finistériens, 20 sont locataires de Finistère habitat. En 2024, nous avons gelé tous les loyers de ces établissements. Pour faire face à l’inflation du coût de l’électricité, nous avons aussi avancé l’argent de l’État via le bouclier énergétique à une trentaine d’Ehpad. »

Oubliés du Ségur : de nouveaux bénéficiaires

Le président du conseil départemental souligne une « réalité », celle de la situation budgétaire du Département. « On a la crise budgétaire. En deux ans, nous avons 45 millions de recettes en moins (DMTO : droits de mutation à titre onéreux, notamment) et 50 millions de dépenses en plus (c’est notamment les transferts non compensés du Ségur par l’État). »

Dernièrement, une extension aux oubliés du Ségur a été réalisée. Cette dernière se chiffre à 5 millions d’euros pour le conseil départemental « sans aucune compensation de l’État ». « Le Ségur coûte 45 millions d’euros par an. Nous avons une espèce d’effet ciseaux qui fait 100 millions d’euros (de dépenses). Sur un budget d’un milliard d’euros, c’est dur à absorber. On le surmonte. Il ne faut pas qu’on renonce à agir. Dans nos comptes de gestion, on trouve encore des économies gigantesques à réaliser. On a ouvert des foyers pour accompagner les MNA (mineurs non accompagnés) à Brest et à Loperhet. Ils étaient jusqu’à présent logés à l’hôtel. Non seulement on améliore le service public car ils sont encadrés, il y a des éducateurs spécialisés… Mais, en plus, on fait un million d’économies par an. 1 000 allocataires RSA qu’on remet au travail, c’est 7 millions d’euros… »

« Au-delà des compétences du Département »

« Agir pour faire ce qu’on a dit, agir pour répondre aux crises et puis agir, aussi, pour essayer d’être là où les Finistériens nous attendent, lance Maël de Calan. C’est très important dans ma démarche politique et celle de la majorité. Le Département n’est pas là pour pousser essentiellement ses 20 compétences obligatoires. »

Le président du Département met en avant divers dossiers. Comme celui des Vieilles Charrues. « Une prochaine réunion aura lieu en octobre. » Il croit en « un avenir serein à Carhaix. On avance ».

Les enclos paroissiaux ? « Une nouvelle étape est engagée. Nous devons apporter la démonstration de la valeur universelle des enclos à l’Unesco. »

L’élu cite aussi l’enveloppe de 6 millions d’euros pour le futur stade du Stade Brestois. « On croit au projet. C’est un pôle d’attractivité et de rayonnement du Finistère. »

Sapeurs-pompiers : sur terre et dans les airs

Après les incendies des monts d’Arrée, à l’été 2022, d’importants moyens sont venus renforcer les sapeurs-pompiers du Finistère : des caméras haute précision, des camions, une réserve agricole… Des moyens qui restent « à l’année », souligne Maël de Calan. Quant au fameux hélicoptère bombardier d’eau Morane 29 , capable d’intervenir « en sept minutes », le souhait du conseil départemental « est de le pérenniser chaque été ». Il souhaite aussi en faire la démonstration au Carrefour des communes et à la prochaine édition de l’Agrifête.

« Pallier le manque à venir d’eau »

« Il va nous manquer une dizaine de millions de mètres cubes d’ici 2030 », fait savoir Maël de Calan. Dans le Finistère, « 60 millions de mètres cubes d’eau sont produits (chaque année) et 50 millions sont consommés », ce qui signifie que 10 millions de mètres cubes sont perdus.

Maël de Calan met l’accent sur le plan Eau potable : « On va y adosser un pilotage et une charte de gouvernance. Nous avons aussi identifié une vingtaine de carrières comme étant d’intérêt départemental. » L’idée serait d’en faire l’acquisition afin de stocker l’eau en hiver.

Pêche : faire front commun

S’il est une crise qui a bien secoué le territoire ces derniers mois et qui n’est pas terminée, c’est celle de la pêche. Cet hiver, la pêche avait été interdite dans le golfe de Gascogne, afin de limiter les captures accidentelles. « Cela nous semble contestable. »

Maël de Calan entend, à l’automne, s’y opposer, devant le Conseil d’État, « en formant une coalition de collectivités locales, avec la Région, Lorient agglomération, la Région Pays de la Loire, le Département de la Vendée… »

Lire aussi : Moins de poissons dans les criées du Sud-Finistère : les ventes et les effectifs revus à la baisse

Drogue : de l’argent pour les communes

Le Département entend aussi lutter contre le trafic de drogue en « renforçant l’accompagnement financier vers les communes, petites et grandes, pour équiper les policiers municipaux, installer des caméras de vidéoprotection… Certains problèmes qui se posent chez nous ne se posent pas ailleurs. C’est un trésor qu’il ne faut pas laisser partir », argumente Maël de Calan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/mael-de-calan-le-handicap-reste-la-priorite-du-mandat-dans-le-finistere-fa1570f0-6ba5-11ef-87ff-6b83746dd621

 

Ouest-France

Sanglier mort, alerte déclenchée… En Bretagne, les algues vertes font de nouveau parler d’elles

Ouest-France. Publié le

En quelques jours, le sujet des algues vertes s’est invité deux fois dans l’actualité. Mardi 3 septembre 2024, un sanglier a été retrouvé mort sur une plage des Côtes-d’Armor. Une enquête est en cours pour déterminer s’il y a un lien vers les algues vertes présentes à cet endroit. Deux jours plus tard, la préfecture du Finistère indique que le seuil d’alerte aux algues vertes vient d’être dépassé à Guissény et invite la population à éviter de fréquenter les plages de cette commune.

Un sanglier a été retrouvé mort sur cette plage mardi 3 septembre 2024.

Un sanglier a été retrouvé mort sur cette plage mardi 3 septembre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Mardi 3 septembre 2024, le cadavre d’un sanglier, d’environ 150 kg, a été découvert à l’embouchure du Gouessant dans la commune de Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor). L’endroit est régulièrement pollué par les algues vertes.

En 2011, c’est sur cette même plage, ainsi qu’à Hillion, qu’une trentaine de sangliers sont morts à cause du gaz dégagé par les algues vertes en décomposition.

Une enquête dans les Côtes-d’Armor

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la mort du sanglier et s’il y a un lien avec la présence d’algues vertes. Une autopsie et des analyses toxicologiques sont actuellement réalisées, afin de déterminer si l’animal présente un taux d’hydrogène sulfuré (H2S) dans le sang ou les tissus, mais aussi pour vérifier la présence ou non de la peste porcine africaine. Pour rappel, l’hydrogène sulfuré est un gaz toxique émanant de la putréfaction des algues vertes.

Lire aussi : Le sanglier mort sur une plage polluée par les algues vertes en Bretagne va être autopsié

Le procureur de la République du tribunal de Saint-Brieuc indiquait, mardi, qu’il n’était possible « ni d’exclure ni de confirmer l’hypothèse d’un décès lié à l’hydrogène sulfuré dégagé par les algues vertes ».

L’association Halte aux marées vertes a demandé, par courrier, à la préfecture de lui adresser au plus vite les résultats précis de l’autopsie réalisée sur le sanglier.

Lire aussi : Notre dossier sur les algues vertes en baie de Saint-Brieuc

Une alerte dans le Finistère

Deux jours plus tard, jeudi 5 septembre, le sujet des algues vertes est aussi d’actualité dans le Finistère. La préfecture indique que le seuil d’alerte aux algues vertes vient d’être dépassé à Guissény, une commune située sur la côte nord du département.

Un appel à la prudence est lancé : « La préfecture du Finistère a décidé de placer ce secteur en alerte au titre du volet sanitaire du plan de lutte contre les algues vertes, pour limiter ces émanations et protéger la population qui pourrait être exposée à ce gaz toxique. »

Le préfet invite les personnes amenées à fréquenter ce lieu à respecter les interdictions et les limitations d’accès édictées par le maire de Guissény.

Le public sera informé des valeurs enregistrées par le capteur « tous les jours, vers 11 h et vers 16 h », ainsi que l’éventuelle levée de cette alerte, sur le site internet de la préfecture. « Cette levée d’alerte ne pourra intervenir que deux jours francs après la dernière mesure supérieure au seuil d’alerte. »

Des millions d’euros déjà investis, mais la lutte continue

Dans le cadre des plans de lutte contre la prolifération des ulves (algues vertes comestibles) en Bretagne, l’État et les collectivités locales auront avancé 243 millions d’euros. Le dernier plan d’action se déroulera jusqu’en 2027. Malgré tout, dans l’eau de la baie de Saint-Brieuc, les taux de nitrate peinent à descendre en dessous des 150 tonnes d’azote par an.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/sanglier-mort-alerte-declenchee-en-bretagne-les-algues-vertes-font-de-nouveau-parler-delles-90177f2a-6ba7-11ef-bffb-cb4513feb8f2

 

Ouest-France

Le maire de Roudouallec, Paul Cozic, à propos de sa garde à vue : « C’était disproportionné »

Maxime LAVENANT. Publié le

Convoqué au commissariat de Quimper (Finistère), jeudi 5 septembre 2024 dans le cadre d’une enquête sur une manifestation de soutien à l’hôpital de Carhaix, le maire de Roudouallec (Morbihan), Paul Cozic, est sorti soulagé mais encore ému.

Le maire de Roudouallec (Morbihan), Paul Cozic (à gauche), entouré d’élus et de soutiens à sa sortie de garde à vue, devant le commissariat de Quimper (Finistère), jeudi 5 septembre 2024.

Le maire de Roudouallec (Morbihan), Paul Cozic (à gauche), entouré d’élus et de soutiens à sa sortie de garde à vue, devant le commissariat de Quimper (Finistère), jeudi 5 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

 Pour moi, c’est la fin de la procédure, il n’y aura pas de suite.  Convoqué jeudi 5 septembre 2024 au commissariat de Quimper (Finistère), dans le cadre de l’enquête ouverte après l’irruption de manifestants dans les locaux quimpérois de l’Agence régionale de santé en septembre 2023, Paul Cozic est sorti soulagé, mais éreinté.

Le maire de Roudouallec (Morbihan) y a été entendu pendant près d’une heure et demie sous le régime de la garde à vue.  Les échanges ont été très respectueux, ils se sont tenus dans le calme , renseigne l’élu de 78 ans, qui s’est toujours défendu d’avoir pris part à cette action.  Heureusement, je n’ai pas eu le droit au relevé d’empreintes et d’ADN ou aux photos… , souffle-t-il. Pour le reste, l’élu indique avoir fait valoir son droit au silence.

« Quand on la reçoit, c’est violent »

Pour rappel, des manifestants s’étaient introduits dans le bâtiment où se tenait une réunion consacrée à la régulation des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère). Un sujet hautement sensible, qui génère régulièrement des manifestations. Ce jour-là, Paul Cozic participe à la réunion en tant que représentant de Roi Morvan Communauté. Mais, au moment des faits incriminés, le Roudouallécois est déjà reparti.

Pour autant, sa convocation l’a marqué. « Quand on la reçoit, c’est violent, les termes employés sont agressifs, dit l’élu, un enseignant à la retraite. À mon âge, alors que durant toute ma carrière, j’ai servi l’État, je ne m’attendais pas à être confronté à pareille situation. » Il juge  disproportionné  le choix de la garde à vue. « Psychologiquement, ça marque, reprend-il. On a beau être blindé, ça fait quand même mal. »

Il évoque aussi le  stress  pour son entourage.  C’était dur pour ma fille,continue Paul Cozic. J’ai aussi essayé de protéger mon épouse, de ne pas trop lui en parler pour ne pas l’inquiéter. 

Le maire de Roudouallec tient, par ailleurs, à remercier le comité de soutien qui s’est rapidement créé autour de lui.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/le-maire-de-roudouallec-paul-cozic-a-propos-de-sa-garde-a-vue-cetait-disproportionne-58f83ee6-6b9b-11ef-87ff-6b83746dd621

 

Ouest-France

Algues vertes : « Il y a une omerta sur l’état de la biodiversité dans l’estuaire du Gouessant »

Anne-Lyse RENAUT. Publié le

Le président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Yves-Marie Le Lay, a réagi après la découverte du cadavre d’un sanglier sur une plage de Morieux (Lamballe-Armor), mardi 3 septembre 2024. Ce dernier rappelle que son association a porté plainte, en mars 2024, contre les gestionnaires de la réserve de la baie de Saint-Brieuc estimant qu’ils n’agissent pas assez contre les algues vertes.

Le président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Yves-Marie Le Lay, a souhaité réagir après la découverte d’un cadavre d’un sanglier sur la plage de Morieux. Il a souhaité évoquer l’état de la biodiversité dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc.

Le président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Yves-Marie Le Lay, a souhaité réagir après la découverte d’un cadavre d’un sanglier sur la plage de Morieux. Il a souhaité évoquer l’état de la biodiversité dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc. | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE

Après la mort d’un sanglier sur une plage de Morieux (Lamballe-Armor), une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Brieuc, mercredi 4 septembre 2024.

Des analyses toxicologiques et une autopsie vont être réalisées sur l’animal pour déterminer la cause de la mort de l’animal. Les résultats devraient notamment permettre de savoir si oui ou non, il y aurait un lien avec les algues vertes.

« Il y a des amoncellements d’algues »

 Je peux vous dire que je suis de près l’estuaire du Gouessant et qu’actuellement il y a des amoncellements, et dans certaines zones, de la putréfaction d’algues vertes qui ont un impact sur la biodiversité , a réagi Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, après l’annonce de la mort d’un sanglier sur la plage de Morieux.

 Je comprends qu’un sanglier qui a traversé la plage puisse être infecté , suppose le président de l’association. Pour lui, il faut  lever l’omerta sur l’état de la biodiversité dans l’estuaire du Gouessant .

Il rappelle également qu’une plainte a été déposée, en mars 2024, contre les gestionnaires de la réserve de la baie de Saint-Brieuc (VivArmor Nature, et Saint-Brieuc Armor Agglomération) estimant qu’ils n’agissent pas assez contre les algues vertes.

Selon Yves-Marie Le Lay, la communication de la réserve naturelle passerait l’impact des échouages d’algues vertes sous silence, comme nous l’indiquions dans un article datant du 20 août 2024.

Ce que conteste VivArmor nature qui a répondu que  Malgré la récurrence des marées vertes, les études scientifiques montrent que la baie de Saint-Brieuc n’est pas morte  et qu’ elle constitue toujours une zone très favorable à la biodiversité .

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-il-y-a-une-omerta-sur-letat-de-la-biodiversite-dans-lestuaire-du-gouessant-02ac5204-6ad1-11ef-bffb-cb4513feb8f2

 

Ouest-France

Le drapeau palestinien fait escale à Morlaix

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Parti de Nantes le drapeau palestinien de la libération a fait escale à Morlaix avant de reprendre la route vers Rennes. De nouvelles actions sont prévues en soutien à Gaza.

Un drapeau pour une Palestine libre a été accroché au premier étage du viaduc.

Un drapeau pour une Palestine libre a été accroché au premier étage du viaduc. | OUEST-FRANCE

À l’initiative de l’association France Palestine solidarité Pays de Morlaix (AFPS) près d’une centaine de manifestants s’est retrouvée, mercredi 4 septembre 2024, place Puyo pour les cyclistes, puis au premier étage du viaduc, ainsi que sur la place des Otages pour les piétons. Les manifestants ont accueilli le drapeau palestinien de la libération qui entreprend un tour de France et, venant de Nantes avant de rejoindre Rennes, faisait escale dans la cité du viaduc.

Reprise des actions en soutien à la Palestine

Le monument emblématique de la ville a été l’occasion pour les manifestants d’accrocher un drapeau Free Palestine et un autre Justice pour la Palestine à son premier étage. Là, ils ont scandé le slogan repris en chœur par les manifestants de la place des Otages : « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ! » L’objet de cette opération nationale « est de demander l’arrêt des bombardements dans la bande de Gaza et d’être solidaire avec le peuple Palestinien », indiquent les organisateurs de la manifestation.

D’autres actions sont prévues comme une soirée de concerts le 8 novembre avec au programme Les ramoneurs de menhirs et Les barons de comptoirs.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-drapeau-palestinien-fait-escale-a-morlaix-8917f8fa-6aec-11ef-9a38-d1fa416eab94

 

Ouest-France

Comment l’Italie s’est fermée aux migrants contre de l’argent

De notre correspondante à Milan, Caroline BORDECQ. Publié le

Après un afflux massif l’été dernier, l’Italie a vu le nombre d’arrivées de migrants diminuer sur ses côtes. Un résultat dû, en partie, aux controversés accords scellés avec les pays de départs, comme la Tunisie, qui retiennent les migrants au détriment des droits humains.

Des bateaux des garde-côtes italiens s’apprêtant à débarquer des migrants dans le port sicilien de Palerme, en 2020.

Des bateaux des garde-côtes italiens s’apprêtant à débarquer des migrants dans le port sicilien de Palerme, en 2020. | ARCHIVE ALESSANDRO FUCARINI/AFP

Les arrivées de migrants sur les côtes italiennes ont drastiquement chuté en 2024. Depuis janvier, 46 000 personnes ont atteint le pays par la Méditerranée. Un bilan bien éloigné des 115 100 arrivées enregistrées sur la même période l’an passé, et qui avaient contraint la Première ministre d’extrême-droite, Giorgia Meloni, à reconnaître un échec.

Lire aussi. Migrants. Une route se ferme vers l’Italie, une autre sature vers les Canaries

Cette baisse est le fruit de la  collaboration avec les pays d’origine et du transfert des flux migratoires , se félicite le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, Giorgia Meloni multiplie les visites en Libye et en Tunisie, devenue le premier point de départ des traversées de la Méditerranée. En juillet 2023, sous l’impulsion de Rome, l’Union européenne a accordé une aide financière à Tunis pour l’inciter à durcir le contrôle de ses frontières maritimes. Cinq mois plus tard, l’Italie s’est également engagée à lui fournir six navires de patrouille.

Lire aussi. Comment l’Italie veut sous-traiter ses migrants à l’Albanie

Confier à des pays tiers la mission de bloquer les départs de migrants  est très efficace. On le sait depuis 2017, avec l’accord entre l’Italie et la Libye , observe Matteo Villa, analyste au sein de l’Institut pour les études de politique internationale (IPSI). De fait, depuis que Rome finance Tripoli, avec l’aide de l’UE, pour intercepter les migrants en mer, les départs depuis la Libye ont chuté.

Une répression brutale des migrants

Le même effet s’observe avec la Tunisie.  Quand il y a une forte répression, l’information se répand et les départs diminuent pendant une période. Rien de surprenant, analyse l’expert. Mais dire que la baisse des arrivées est le résultat des politiques de Giorgia Meloni est une vision incomplète : elle n’aurait rien pu faire sans l’UE. 

 La pression européenne est un facteur » de la hausse des interceptions de migrants par les autorités tunisiennes, mais ce n’est pas le seul, analyse Matteo Villa : ces répressions s’inscrivent dans la politique toujours plus  xénophobe et brutale à l’égard des migrants  du président Kaïs Saïed. L’UE ferme les yeux.

Adelaide Massimi, de l’Association d’études juridiques sur l’immigration (ASGI), parle d’une  chasse à l’homme  en Tunisie où, une fois interceptés sur terre et en mer, les migrants sont souvent  déportés illégalement  aux frontières algériennes et libyennes. Beaucoup subissent aussi des violences physiques et psychologiques.

De son côté, le gouvernement de Giorgia Meloni est bien déterminé à poursuivre sa stratégie d’externalisation de la gestion migratoire, dans le but de dissuader les départs. Prochaine étape : transférer les migrants interceptés en Méditerranée dans des centres en Albanie. Prévue pour le mois de mai, leur ouverture vient encore d’être reportée.

https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/litalie-sest-fermee-aux-migrants-contre-de-largent-4d7460fe-6ace-11ef-87ff-6b83746dd621

 

Ouest-France

Près du collège de Plougasnou, deux mois délicats pour l’aménagement de la rue Jean-Jaurès

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Quai pour les bus, chaussidou, ralentisseurs, sécurisation des cheminements piétonniers… À Plougasnou (Finistère), dès le 21 octobre 2024, les abords du collège et toute la rue Jean-Jaurès vont faire l’objet d’un grand chantier contraignant pour les riverains et les usagers.

Carrefour du Pont-Coz et rue Jean-Jaurès : des travaux sur les réseaux d’eau par l’agence An Dour sont en cours, en amont du gros chantier d’aménagement prévu du 21 octobre au 21 décembre 2024.

Carrefour du Pont-Coz et rue Jean-Jaurès : des travaux sur les réseaux d’eau par l’agence An Dour sont en cours, en amont du gros chantier d’aménagement prévu du 21 octobre au 21 décembre 2024. | OUEST-FRANCE

Quai pour les bus, chaussidou, ralentisseurs, sécurisation des cheminements piétonniers… À Plougasnou (Finistère), dès le 21 octobre, les abords du collège et toute la rue Jean-Jaurès vont faire l’objet d’un grand chantier contraignant pour les riverains et les usagers.

Quel est l’état des lieux de la rue Jean-Jaurès ?

Cette rue est très empruntée par les automobilistes, les uns déposant leurs enfants au collège et les autres voulant éviter le centre-bourg en passant par la rue du Pont-Coz et la Métairie. « Il s’agit de réduire la vitesse, le fameux passage à angle droit va devenir une chicane naturelle, avec une circulation alternée », a détaillé la maire Nathalie Bernard lors d’une réunion publique, mardi 3 septembre. Un quai pour les bus, un chaussidou et deux plateaux ralentisseurs seront créés.

 

Le plan de circulation de la phase 1. | OUEST-FRANCE

 

Comment vont se dérouler ces travaux ?

L’entreprise Eurovia a découpé le chantier en trois phases. La première concerne l’intersection entre l’impasse Coubertin et la rue Jean-Jaurès au niveau des salles de sport. « Cette première phase aura lieu durant les vacances de la Toussaint afin de ne pas trop impacter les scolaires se rendant à l’école Marie-Thérèse-Prigent et au collège François-Charles », indique Romain Quéré pour Eurovia.

 

Les riverains ont pu consulter les plans de l’aménagement de la rue Jean-Jaurès. | OUEST-FRANCE

 

Qu’est-il prévu pour les usagers du collège et les riverains ?

Ce chantier « très contraint » selon Nathalie Bernard exige un plan de circulation avec la mise en place de déviations et de contournement, des propositions de parkings en dehors de la zone de travaux, à la Métairie, à la salle des fêtes, rue de Primel et des cheminements doux pour se rendre au centre-bourg.

« Plusieurs aires “dépose-minute” sont prévues rue Pierre-Le-Gall et rue de Primel (cabinet des kinés et un autre avant les feux) pour permettre aux parents de déposer leurs enfants. Ceux-ci pourront se rendre dans leurs établissements à pied via les cheminements doux. »

Au niveau du chantier, quelles sont les autres contraintes ?

Véolia met en place des mesures de manière à assurer la sécurité des ouvriers et celle des riverains. « Soyez très vigilants, prévient Eude Koukponou. De nombreux camions vont circuler et faire des manœuvres, la raboteuse est un des facteurs dangereux, car elle transporte des croûtes d’enrobé qui peuvent tomber. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pres-du-college-de-plougasnou-deux-mois-delicats-pour-lamenagement-de-la-rue-jean-jaures-49d2ff44-6ab7-11ef-adba-59116a56fb02

 

Ouest-France

Au collège de Lanmeur, une baisse « prévisible » des effectifs

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Lundi 2 et mardi 3 septembre 2024, 329 élèves ont fait leur rentrée au collège Aux Quatre-Vents à Lanmeur (Finistère). Le collège favorise de plus en plus les parcours personnalisés.

Le collège propose plusieurs options comme le chant choral dont la reprise a eu lieu mardi 3 septembre à 13 h.

Le collège propose plusieurs options comme le chant choral dont la reprise a eu lieu mardi 3 septembre à 13 h. | OUEST-FRANCE

Les élèves sont moins nombreux à avoir fait leur rentrée le lundi 2 et mardi 3 septembre 2024 au collège Aux Quatre-Vents de Lanmeur (Finistère), qu’il n’y en avait en 2023. Cette année, les effectifs sont de 329 collégiens contre 367 en 2023. « Des effectifs prévisibles, indique Nathalie Le Ru, principale du collège. Les élèves sont répartis en quatorze divisions, trois en 6e et 5e et quatre en 4e et 3e. »

Le collège accentue sa dynamique de groupe : « Le fait de travailler en petits groupes permet de renforcer la différenciation pédagogique et représente une chance pour les élèves. Dans notre emploi du temps, presque toutes les heures d’études sont placées en fin de journée, ce qui est une satisfaction. »

Le collège privilégie aussi le choix des familles et des élèves dans le cadre d’une personnalisation des parcours, « avec les options entre le chant choral, l’allemand, l’espagnol, la filière bilingue avec l’enseignement des mathématiques et de l’histoire-géo en breton ». L’inclusion scolaire est aussi une priorité.

Trente mentions très bien au brevet

En juin 2024, onze élèves, sur 86, n’ont pas obtenu le brevet, « mais on s’y attendait. Nous avons répondu à toutes les attentes en matière d’orientation. Trente élèves ont obtenu une mention très bien. » La rentrée s’est présentée sereinement, l’équipe des enseignants était quasiment complète : la seule incertitude concernait la nomination d’un professeur de mathématiques, « mais qui est en cours ».

Parmi les nouvelles têtes, Clotilde Sire, en SVT (sciences de la vie et de la terre), Lou-Anne Creusson-Haeffelin en histoire-géographie, Lionel Anton en technologie et Enora Gourlaouen en anglais.

Enfin, au niveau des travaux, le conseil départemental a refait tout le réseau de tuyauterie de chauffage et installé deux distributeurs de protections périodiques en accès libre dans les toilettes des filles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/au-college-de-lanmeur-une-baisse-previsible-des-effectifs-1b3b9442-6a04-11ef-adba-59116a56fb02

 

Ouest-France

Cet été, quarante ados de Plougasnou ont donné un coup de main aux employés communaux

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Depuis trois ans, la commune de Plougasnou (Finistère) active le dispositif Argent de poche, destiné aux jeunes. Cet été 2024, ils ont participé à la mise en place des festivités ou encore jardiné au foyer logement.

Accompagnés des animateurs du centre de Keravel, les jeunes ont été reçus vendredi 30 août 2024 en mairie par Françoise Reguer, adjointe à la jeunesse. | OUEST-FRANCE

En juillet et août 2024, trente-six jeunes de Plougasnou (Finistère), âgés de 14 à 17 ans, ont participé au dispositif argent de poche mis en place par la mairie. « Une belle participation, note Elsa Gonzalez, coordinatrice jeunesse. Ce dispositif s’inscrit dans notre dynamique de communication sur les réseaux, c’est simple, ceux qui sont intéressés par une mission, s’inscrivent. »

« Le bouche-à-oreille fonctionne », souligne Anaëlle. Au mois d’août, elle a donné un coup de main aux jardiniers au niveau des parterres du foyer logement de Keric an Oll. Tandis que d’autres ont participé à la mise en place des festivités à l’instar de Saïd qui est intervenu sur l’une des soirées des Mardis de Plougasnou ou encore lors du festival Place aux mômes.

Tout au long de l’été, les festivités sont nombreuses mais pas les bénévoles. C’est dans ce contexte que les jeunes ont été missionnés, pour la première année, sur le festival Ciné de la baie sur trois jours et tous les vendredis soir à Primel pour l’organisation du marché nocturne.

« On ne leur confie pas de gros travaux, mais de petites tâches comme la mise en place des chaises et des bancs, et qui demande beaucoup de manipulations », précise Françoise Réguer, adjointe à la jeunesse.

Cela fait trois ans, que via des missions Argent de poche. « Il s’agit d’un dispositif de l’État qui leur permet de participer à la vie de la commune, tout en gagnant un peu d’argent. À quatorze et quinze ans, c’est compliqué de travailler » , poursuit l’adjointe. Chaque jeune a reçu quinze euros pour trois heures de travail et peut effectuer jusqu’à trois missions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cet-ete-quarante-ados-de-plougasnou-ont-donne-un-coup-de-main-aux-employes-communaux-ca35240c-66cd-11ef-854b-aab5f9f38a79

 

Ouest-France

« On oublie le quotidien » : à Morlaix, baptême de l’air pour des ados « cabossés par la vie »

Zoé BOIRON. Publié le

Hospitalisés au centre Perharidy de Roscoff (Finistère), sept adolescents ont pris de la hauteur grâce aux baptêmes de l’air organisés par l’association Armor aéro passion et l’Aéro-club de Morlaix, mercredi 4 septembre 2024.

Rhiannon, 16 ans, est venue du centre de soins Perharidy de Roscoff participer à un baptême de l’air à Ploujean, mercredi 4 septembre 2024.

Rhiannon, 16 ans, est venue du centre de soins Perharidy de Roscoff participer à un baptême de l’air à Ploujean, mercredi 4 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

« On oublie un peu le quotidien, parce qu’on n’est pas sur Terre », songe Rhiannon, 16 ans, sur le tarmac de l’aéroport de Ploujean, à Morlaix (Finistère). La jeune fille, hospitalisée au centre Perharidy de la fondation Ildys à Roscoff, s’est heurtée, par le passé, à des problèmes de santé mentale et, aujourd’hui, à des difficultés d’intégration. Ce mercredi 4 septembre 2024, elle embarque pour 20 minutes de vol à bord de l’avion biplace Super Émeraude.

Partage d’une passion

Armor aéro passion, et l’aéro-club de Morlaix, organisent, depuis 2008 environ, des vols au-dessus de la baie de Morlaix pour des enfants « cabossés par la vie ». « Pouvoir offrir à ces jeunes un petit tour d’avion, c’est leur offrir un petit bout de paradis », sourit Jean-Michel Laporte, président d’Armor aéro passion.

Lire aussi : Breizh airshow 2024 : 30 000 visiteurs attendus les 14 et 15 septembre, à Morlaix

Vue magnifique

Lilou, 14 ans, est suivie pour « perdre du poids ». Comme les sept adolescents présents ce matin-là, elle n’a « jamais pris l’avion ». Elle a hâte de découvrir les sensations et la « vue magnifique » dont viennent de profiter Célia et William, à bord du Robin DR400. « J’ai vu le château du Taureau, le centre vu d’en haut. On est même passé à travers les nuages, décrit le jeune garçon. Au décollage, je me sentais aplatie et à l’atterrissage, c’était l’inverse. »

Ce baptême de l’air permet aux enfants « de sortir du contexte de l’hospitalisation. C’est une aventure extraordinaire », souligne Sandrine Sturlini, chargée des affaires scolaires et culturelles au centre. « Voler peut paraître élitiste, mais c’est en fait accessible. Les enfants repartent avec la banane », se réjouit Olivier Rampnoux, pilote. « Quand on a une passion, il faut la partager », résume Jean-Michel Laporte.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/on-oublie-le-quotidien-a-morlaix-bapteme-de-lair-pour-des-ados-cabosses-par-la-vie-89ff6cd4-6aa2-11ef-87ff-6b83746dd621

 

Ouest-France

En Bretagne, un sanglier retrouvé mort sur une plage polluée par les algues vertes

Anne-Lyse RENAUT. Publié le

Mardi 3 septembre 2024, vers 10 h 30, un sanglier a été retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor, dans les Côtes-d’Armor. En 2011, c’est sur cette même plage, ainsi qu’à Hillion, qu’une trentaine de sangliers sont morts à cause du gaz dégagé par les algues vertes en décomposition.

Un sanglier a été retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor), mardi 3 septembre 2024.

Un sanglier a été retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor), mardi 3 septembre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La mort d’un sanglier a été constatée mardi 3 septembre 2024 sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor).

L’Office français de la biodiversité (OFB), avec l’appui des services techniques de la ville de Lamballe-Armor, a retiré le sanglier de la plage.  Il s’agit d’un animal de 150 kg , a indiqué le maire délégué de Morieux.

Une enquête a été ouverte

L’élu a confirmé que l’animal a été transféré au Zoopole de Ploufragan, un parc scientifique spécialisé dans la santé animale et la sécurité alimentaire, où des analyses sont en cours.

Pour rappel, c’est bel et bien sur cette plage, ainsi qu’à Hillion, que 36 cadavres de sangliers avaient été découverts en 2011. Un rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) avait jugé  hautement probable  que la mort de ces sangliers était due au gaz dégagé par les algues vertes en décomposition.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, le problème sans fin des algues vertes

Dès mardi 3 septembre 2024, l’association Halte aux marées vertes a demandé, par courrier, à la préfecture de lui  adresser au plus vite les résultats précis de l’autopsie réalisée sur ce sanglier .

Halte aux marées vertes précise que  compte tenu des précédents de 2011, tout laisse à penser que les causes du décès de cet animal particulièrement robuste soient à rechercher dans la putréfaction des algues vertes échouées massivement depuis des mois . Cette autopsie permettrait d’enlever le doute concernant la présence, ou non, d’hydrogène sulfuré dans les tissus du cadavre.

L’association a rappelé également que le 15 octobre 2023, un sanglier avait également sur la plage de la Grandville, à Hillion. Mais selon les analyses qui avaient été menées, il n’y avait pas de trace d’hydrogène sulfuré dans le sang de cet animal, comme l’indiquait en octobre 2023, Nicolas Heitz, procureur de la République du tribunal de Saint-Brieuc.

La mort daterait « a priori de plusieurs jours »

Ce mercredi 4 septembre, le procureur de la République du tribunal de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, a confirmé, que le parquet de Saint-Brieuc  ouvrait immédiatement  une enquête pénale. Cette dernière a été confiée au groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor et à l’Office français de la biodiversité (OFB).

Le procureur de la République a également indiqué qu’une autopsie et des analyses toxicologiques seront réalisées. Le but est « de déterminer si l’animal présente un taux d’hydrogène sulfuré (H2S) dans le sang ou les tissus, mais aussi de vérifier la présence ou non de la peste porcine africaine ».

Nicolas Heitz a précisé que la mort de l’animal « daterait, a priori, et sous réserve des investigations ultérieures, de plusieurs jours », tout en rappelant que la putréfaction d’un animal est en elle-même source de dégagements d’H2S.

À ce stade des investigations, « il apparaît que la bête ne présente, a priori, et sous réserve des investigations en cours, pas d’impact de balle ».

Pour le moment, il n’est possible « ni d’exclure ni de confirmer l’hypothèse d’un décès lié à l’hydrogène sulfuré dégagé par les algues vertes ». Les investigations destinées à faire la lumière sur les circonstances du décès de cet animal « continuent d’être diligentées en urgence », a conclu le procureur.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/en-bretagne-un-sanglier-retrouve-mort-sur-une-plage-polluee-par-les-algues-vertes-af5faa4c-6a99-11ef-bffb-cb4513feb8f2

 

Ouest-France

En Finistère, le chantier naval Gléhen surmonte la crise de la pêche en se diversifiant

Ludovic LE SIGNOR. Publié le

Alors que les armateurs n’investissent plus, le chantier naval Gléhen, dont le siège est situé à Douarnenez (Finistère), tire bien son épingle du jeu, grâce à sa diversification. La pêche ne représentant plus que 20 % de son activité.

Pierre-Yves Gléhen, responsable projet du chantier éponyme, et Gaël Guillemin, directeur général.

Pierre-Yves Gléhen, responsable projet du chantier éponyme, et Gaël Guillemin, directeur général. | OUEST-FRANCE

Alors que de nombreux chantiers navals de taille intermédiaire connaissent des heures sombres, à la suite du plan de sortie de flotte et d’un contexte général difficile dans le secteur de la pêche, l’entreprise (1), dont le siège est situé au Rosmeur, à Douarnenez (Finistère), s’en sort plutôt bien.

Sans atteindre pour autant le rythme de production des années 2015-2019, période où les armateurs investissaient fortement. « On limite la casse car on s’est diversifié. Sinon, on serait mort, expliquent Pierre-Yves Gléhen, responsable projet, et Gaël Guillemin, directeur général. On est présent sur des marchés publics de la direction générale de l’armement (DGA) et de collectivités. Ces appels d’offres se font dans le cadre du plan de relance créé par l’État. »

« Un monde entre le discours des politiques et la réalité du terrain »

Désormais, le hors pêche représente 80 % de l’activité du chantier. Une inversion totale en l’espace de six ans. Aujourd’hui, c’est le calme plat côté réparation-construction, grosse transformation, refonte et entretien courant des navires de pêche. La raison ? Le manque d’investissement des armateurs.

« Le tout électrique, ce n’est pas pour demain. Quant à l’hybride, le moteur prend davantage de place à bord et pèse plus lourd. C’est un système utopique pour les bateaux de travail, qui pose un problème d’autonomie et de rentabilité, assure Gaël Guillemin. Pour l’instant, l’hybride fonctionne seulement pour les navires de service ou le transport de passagers. Construire un bateau de pêche à moteur thermique ? Oui, mais est-ce qu’on pourra toujours l’utiliser dans cinq à six ans ?  »

Les deux dirigeants pointent aussi les fréquents changements de réglementation : « Le monde de la pêche est dans l’attentisme. On vit une décennie de transition, d’incertitudes. Il y a un monde entre les discours des politiques et la réalité du terrain. »

Un nouvel élévateur nécessaire au développement du chantier

« La santé de l’entreprise est très saine », se félicitent Pierre-Yves Gléhen et Gaël Guillemin. La carte de la diversification porte ses fruits : un catamaran de 17 m conçu pour des essais pyrotechniques et du soutien de plongeurs, commande de la direction générale de l’armement techniques navales, pour le port de Saint-Mandrier (Var), sera livré à l’automne ; une vedette alu de 15 m hybride destinée au Muséum d’histoire naturelle de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) part cette semaine ; un ponton-grue pour le port de Bayonne sera terminé à l’automne. Débute aussi la construction d’un remorqueur de 18 m et 23 tonnes de traction, pour le port d’Ajaccio (Corse).

Fort de ses compétences, de sa souplesse et de son expérience, le chantier naval Gléhen n’entend pas baisser la garde face à la concurrence, venue de Turquie, de Chine, du Maroc, d’Espagne… « On a des projets d’investissement et d’agrandissement de notre site douarneniste. On voudrait augmenter notre capacité de production. Mais, pour construire des bateaux qui sont plus larges en raison de nouvelles propulsions, un nouvel élévateur est nécessaire, insistent Pierre-Yves Gléhen et Gaël Guillemin. On a refusé deux marchés à cause de ce problème d’équipement. On dénonce cette situation depuis six ans. »

Les deux professionnels attendent donc beaucoup de la future concession des ports cornouaillais qui gérera les infrastructures dès 2026. « On se bat pour garder l’emploi et donner du boulot aux jeunes. Il y a le business, bien sûr, mais aussi l’implantation dans un territoire. »

(1) Le chantier Gléhen compte 45 salariés en CDI, à Douarnenez, au Guilvinec et à Loctudy.

https://www.ouest-france.fr/economie/chantiers-navals/en-finistere-le-chantier-naval-glehen-surmonte-la-crise-de-la-peche-en-se-diversifiant-42e40ac0-6a2b-11ef-9a38-d1fa416eab94

 

Ouest-France

Morlaix. De jeunes virtuoses de l’accordéon ont animé l’été 2024

Publié le

Joan, 15 ans, et Béla, 16 ans, tous deux à l’accordéon, ont obtenu un franc succès auprès du public du pays de Morlaix (Finistère), en cet été 2024.

Joan et Béla en plein récital de rue, très appréciés et applaudis par le public.

Joan et Béla en plein récital de rue, très appréciés et applaudis par le public. | OUEST-FRANCE

Au cours de l’été 2024, dans le pays de Morlaix (Finistère), de jeunes musiciens ont enchanté nos rues et nos marchés, renouant avec la tradition des musiciens de rues.

Joan, 15 ans, et Béla, 16 ans, tous deux à l’accordéon, ont obtenu un franc succès auprès du public avec un répertoire varié et une virtuosité certaine : classique, jazz, musique des Pays de l’Est, valses…

« Nous jouons ensemble depuis huit ans »

 Nous jouons ensemble depuis huit ans »,se souvient Joan.  Nous avons pu progresser grâce à notre professeur d’accordéon de Primel, Paul Henri Lenne »,complète Béla.

Cet été, « nous nous sommes produits en Trégor en journée, mais également lors de marchés nocturnes. Désormais, c’est la rentrée. Nous nous retrouverons plus tard en période de Noël pour des spectacles ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-de-jeunes-virtuoses-ont-anime-notre-ete-97818954-6a03-11ef-9bcf-09ef1770ad15

 

Le Diben mardi 03 septembre 2024

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 5 septembre 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal.

Ordre du Jour :

– Présentation du bilan énergétique communale 2023 par HEOL

– Appel des conseillers municipaux

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 11 juillet 2024

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES

– Budget annexe « Lotissement et ZA » : Rectificatif de la délibération d’adoption du budget primitif

– Budget annexe Lotissement de Croas ar scrill : Budget primitif 2024 – Annule et remplace

– Mise en place d’un dispositif d’accompagnement au maintien et au développement de l’activité artisanale et commerciale et création d’un budget annexe « Locaux commerciaux et artisanaux »

– Prise en charge des frais de déplacement de la cérémonie de passation de drapeau des communes médaillées de la Résistance

– Subvention exceptionnelle à l’UNPRG

– Avenant n°3 à la convention de partenariat relatives aux modalités de financement et d’exécution du service de bus estival

– Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services

– Aménagement de la Rue Jean Jaurès – Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en accessibilité des arrêts de car

URBANISME ET TRAVAUX

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle CH 196

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle BT 171

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle CC 32

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle CD 49

– Lotissement des Hortensias : Cession du macrolot n° 6 à Finistère Habitat

VIE ASSOCIATIVE, SPORTS

– Convention de partenariat avec l’association Projet Echanges et Développement

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-3/

Pour info : UNPRG : Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie

 

Ouest-France

Loup en Finistère : inquiets pour l’avenir, des éleveurs en quête de réponses et de solutions

Zoé BOIRON. Publié le

Venus en quête de solutions, des éleveurs du Finistère n’ont finalement pu que partager leurs inquiétudes sur la question de la prédation et de la présence du loup, lors d’une réunion organisée par le syndicat Coordination rurale 29, au Cloître-Saint-Thégonnec (Finistère).

Au centre, Patrick Sastre-Coader, membre de la Coordination rurale 29, à l’initiative de cette réunion avec des éleveurs au Cloître-Saint-Thégonnec (Finistère). À droite, le président de la section départementale du syndicat, Sébastien Abgrall.

Au centre, Patrick Sastre-Coader, membre de la Coordination rurale 29, à l’initiative de cette réunion avec des éleveurs au Cloître-Saint-Thégonnec (Finistère). À droite, le président de la section départementale du syndicat, Sébastien Abgrall. | OUEST-FRANCE

Des génisses et des veaux attaqués, mais aussi des chevaux cet été : les éleveurs du Cloître-Saint-Thégonnec (Finistère) observent, inquiets, une augmentation de la prédation sur leurs troupeaux, notamment bovins. Pour eux, c’est certain : ces attaques sont celles d’un loup. Voire de plusieurs, tandis que la préfecture indiquait, au 1er août (1), ne pas disposer « d’indice fiable qui conclurait à la présence de plus d’un seul loup sur le territoire ».

Entre chiens et loups

Plusieurs éleveurs et éleveuses, mais aussi des présidents de société de chasse, ont participé à une réunion informelle organisée dans la commune, par le syndicat Coordination rurale, mercredi 28 août 2024.

Réunion organisée par la Coordination rurale 29 au Cloître Saint-Thégonnec mercredi 28 août 2024. Dans l’assemblée, une majorité d’éleveurs et d’éleveuses, mais aussi des propriétaires de domaines forestiers et des présidents de société de chasse. | OUEST-FRANCE

Jean-Jacques Scrignac, agriculteur à la retraite au Cloître, raconte effectuer, par solidarité, des « veillées de nuit pour surveiller les troupeaux de génisses ». Il affirme avoir vu « deux loups sur une parcelle dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août », et un autre, la nuit suivante, à un autre endroit.

« Ce ne sont pas des chiens », assure-t-il, comme un pied de nez aux premières conclusions, données oralement, que les éleveurs rapportent entendre lors des constats des dommages par l’Office français de la biodiversité (OFB). Ce service, rattaché à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) et donc à la préfecture, se déplace à chaque signalement pour confirmer ou infirmer la présence de loups. « C’est encore gérable ici, mais il ne faut pas que ça empire », alerte Sébastien Abgrall, président de la Coordination rurale 29.

Perte de revenus

« On nous dit de les rentrer en bâtiment la nuit si on veut se protéger : où est le bien-être animal là-dedans ? » grince un éleveur. « On a autre chose à faire que de remplir des dossiers pour être indemnisé en cas d’attaque, renchérit Michel Jouâtre, ancien agriculteur de Plourin-lès-Morlaix, dont le fils a suivi la même voie. La charge administrative était pourtant l’un des problèmes soulevés pendant les manifestations de l’hiver dernier. Et puis, il faut que nos bêtes soient en vie pour qu’on touche quelque chose à la fin du mois. »

Sur ce point, la Coordination rurale embraye : « On ne veut pas rentrer dans un système attaque/indemnisation », martèle Sébastien Abgrall. Autour de la table, les éleveurs approuvent.

Ces derniers déplorent d’ailleurs que les indemnisations ne soient pas à la hauteur des pertes. Une agricultrice dénombre « cinq attaques dont une indemnisée ». « Il y avait aussi une vache en train de vêler, donc un veau perdu en plus », déplore-t-elle. Un autre enchaîne : « Le fait qu’un veau était amené à devenir un broutard et à donner, lui aussi, trois ou quatre veaux n’est pas pris en compte. » « C’est tout le travail de l’éleveur de sélection des bêtes qui est balayé », appuie la Coordination rurale.

Le syndicat déplore que les éleveurs bovins soient exclus des cercles définis par le Plan loup. Seuls les troupeaux ovins et caprins peuvent, en fonction de leur localisation, bénéficier d’aides pour des clôtures et des chiens de protection de troupeaux. Dans le même temps, face aux éleveurs, Patrick Sastre-Coader, membre de la Coordination rurale du Finistère et éleveur ovin à Dinéault, ajoute : « À la fois, heureusement que vous en êtes exclus, car ces mesures sont imposées et inefficaces », estime-t-il.

Des stratégies syndicales différentes

Une position décriée par la Confédération paysanne, qui précise dans un communiqué, « travailler à la reconnaissance » du risque d’attaques sur bovins « depuis longtemps ». Il tacle la Coordination rurale 29, qui selon elle, « mène une irresponsable campagne de désinformation à ce sujet, préférant crier au loup que d’informer réellement les éleveurs sur les dispositifs de protection ».

Pour la Coordination rurale 29, qui réagit à ces propos : « C’est bien la gestion des loups en France mise en place par l’État qui pose des problèmes à l’élevage et pas les positionnements syndicaux. »

Autre revendication de la Coordination rurale : un recours systématique à des prélèvements de salive pour analyse génétique. Une demande entendue par Jean-Hervé Caugant, le président de la Chambre d’agriculture du Finistère, présent lors de cette réunion : « Je réitérai la demande auprès du directeur de la DDTM. Je ne le fais pas par positionnement contre ou pour la protection du loup, mais pour défendre une profession. »

Pas plus d’un loup, selon la préfecture

De son côté, la préfecture rappelait, le 1er août dernier, que l’OFB se déplace sur chaque signalement. Concernant l’indemnisation, celle-ci intervient « dès que le constat » d’une attaque « conclut à la possibilité d’une attaque de loup « non exclue » », notait-elle. C’est aussi le cas pour les éleveurs bovins.

Selon une fiche de constats d’attaque de la DDTM que nous avons pu consulter, entre le 1er janvier et le 1er août, 59 constats ont été réalisés sur tous types de troupeaux confondus, dont six en cours de rédaction. Dix-neuf portent la conclusion technique « loup non exclu », le reste se partageant entre « responsabilité du loup écartée » et « origine indéterminée ».

(1) Contactée au lendemain de la réunion, la préfecture n’a pas donné suite.

https://www.ouest-france.fr/animaux/loup/loup-en-finistere-inquiets-pour-lavenir-des-eleveurs-en-quete-de-reponses-et-de-solutions-e4a2be86-676c-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

 

Le Diben lundi 02 septembre 2024

Jean-Yves Quéméneur, Breton pur jus, est président de l’association de défense de l’environnement Force 5, qui a lancé début août, avec d’autres, un appel pour cartographier la présence d’algues vertes dans le Finistère, où le phénomène est de plus en plus visible, et problématique...

Avec

C’est l’histoire d’un homme au rire communicatif, un homme qui n’a porté des chaussures que 10 jours l’an dernier, un homme qui n’a jamais eu de téléphone portable, bref :

« Je suis assez sauvage »

Jean-Yves, est un breton pur jus, même si son nom, Quéméneur, ne s’écrit pas avec un K mais Q-U. Né il y a 74 ans à Brest, c’est un ancien éducateur spécialisé qui aurait aimé, une fois à la retraite, faire du vélo et lire, en plus de se baigner sans problème dans l’océan (même à 10 degrés), mais il consacre en fait sa vie à protéger l’environnement, dans le Finistère...

Il a créé l’association Force 5, qui a lancé, le mois dernier avec d’autres, un appel : l’appel de Locquirec, sur la plage de cette commune à la frontière avec les Côtes d’Armor.

« Aidez-nous à recenser sur le littoral breton tous les sites d’échouages d’algues vertes en putréfaction pour que cesse ce scandale de l’impunité totale accordée aux pollueurs et à tous leurs complices ».

Parce que des algues vertes, il n’y en a pas qu’en Bretagne nord, elles vont même jusqu’en Loire-Atlantique, et plusieurs associations dont Force 5, donc, veulent faire une sorte d’inventaire, une cartographie, dans l’immense Finistère, pour y mesurer aussi l’ampleur du problème.
Vous connaissez la science participative, dites bonjour à la lutte participative !

« N’hésitez pas à nous appeler et nous on va aller voir sur place avec nos masques, notre seau, notre pelle. »

Tout cet attirail est utilisé pour analyser le site et éviter de respirer de l’hydrogène sulfuré, le gaz mortel que les algues vertes dégagent en pourrissant sur le sable. On est en plein dans la saison, et cette année le Finistère est ultra touché. Les algues prolifèrent en mer à cause de la chaleur et de la lumière, mais surtout à cause, à 90%, de l’agriculture intensive, qui balance du nitrate à gogo entre les engrais chimiques et les déjections animales, et ce n’est pas moi qui le dit mais la Cour des comptes dans un rapport. Et que fait la police ? Enfin, l’Etat, depuis 50 ans ?

« L’Etat se voile la face »

Jean-Yves Quéméneur et tous ses copains lanceurs d’alerte sont verts eux aussi, de voir des centaines de millions d’euros d’argent public dépensés dans des soi-disant « plans de lutte ». Ceux-ci consistent principalement à fermer des plages et ramasser les algues échouées, dans moins d’une dizaine de baies, pendant que des programmes d’actions volontaires sont demandés aux agriculteurs. Bref, on met le paquet sur les conséquences sans traiter la cause, encore une bien bonne idée ça...

Et j’ajoute que l’Etat, enfin le préfet, mais c’est pareil, préfet des Côtes d’Armor, a été condamné l’an dernier pour « préjudice écologique » par le tribunal administratif de Rennes, mais il a fait appel. Vous voyez un peu la mentalité.
Après, il faut dire que le sujet des algues vertes, c’est chaud comme la braise, Jean-Yves s’est d’ailleurs fait traiter de connard sur une plage pas plus tard que la semaine dernière.
Un celte rebelle qui a bien l’intention avec tous les défenseurs de l’environnement de faire reconnaître l’impact des algues vertes sur la biodiversité aussi, par la justice, y compris au pénal. Le recensement permettra ils l’espèrent d’identifier les responsables, et de sensibiliser un maximum d’habitantes et habitants en les faisant participer – sans aller patauger dans les algues par contre, attention ils insistent, ne vous approchez pas trop, mais guettez deux indices clairs : une odeur d’œuf pourri, et du sable noirci.

Si c’est le cas, contactez l’association Force 5 sur sa page Facebook, il y a aussi un mail (force5association@orange.fr) et même un numéro de téléphone fixe (02 98 67 82 98). Oui il est à l’ancienne Jean-Yves, mais il est déterminé, avec ses bottes et son masque ou bien sur les marchés qu’il sillonne inlassablement pour faire connaitre sa lutte.
Voilà, la retraite vélo lecture attendra !

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-du-lundi-02-septembre-2024-6889848

Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur président de Force 5 en compagnie d'Ismaël Dupont secrétaire départemental du Parti communiste français du Finistère sur le marché de Morlaix ce samedi 31 août.

 

Ouest-France

Aux Glénan, la plage n’est pas faite pour les vedettes

Catherine JAOUEN. Publié le

Au cœur de l’été, des habitués de l’archipel des Glénan (Fouesnant) se sont émus d’une manœuvre opérée par une vedette transportant des passagers. La compagnie maritime concernée répond.

L’Archipel des Glénan (Fouesnant), un site superbe et fragile, très fréquenté l’été.

L’Archipel des Glénan (Fouesnant), un site superbe et fragile, très fréquenté l’été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’été, le fragile archipel des Glénan au large de Fouesnant est une destination particulièrement prisée. À tel point que le site frôle la surfréquentation, entre les plaisanciers qui viennent y mouiller, les stagiaires du centre nautique, les amateurs de plongée, les visiteurs d’un jour qui débarquent des vedettes de transport.

Un jour de beau temps, en pleine saison, on peut compter jusqu’à 400 bateaux au mouillage et 4 000 personnes sur terre.

Au cœur de l’été, des habitués des Glénan se sont émus d’apercevoir une vedette transportant des passagers « beacher » (poser le bateau sur le sable, N.D.L.R.) à Gueriden, l’un des îlots de l’archipel. Cliché à l’appui, d’aucuns ont d’ailleurs cru à un montage photo.

« Il voulait offrir une vue unique »

« Nous avons également reçu la même information par d’autres canaux, confirme Aurélie Guéguen, la directrice commerciale des Vedettes de l’Odet (Bénodet). Lors de nos balades commentées, il nous est fréquent de passer à proximité de Gueriden afin de faire découvrir à nos clients les magnifiques couleurs qui caractérisent cette île. »

La responsable poursuit : « Voulant offrir une vue unique à ses passagers, l’un de nos capitaines a commencé à se rapprocher de la plage nord de l’île jusqu’à parfois poser son étrave sur le banc de sable avant de continuer son tour. »

« S’approcher déraisonnablement »

« Une fois informée de cette pratique », la direction de la compagnie maritime « a immédiatement demandé à ce capitaine de cesser cette manœuvre et de maintenir une distance plus importante de l’île lors de ses balades afin que nos équipages ne prennent pour habitude de s’approcher déraisonnablement des îles. »

Aurélie Guéguen explique encore que « dans tous les cas, nous n’avons aucune opération commerciale sur Gueriden, et aucun passager n’est ou n’a été débarqué sur cette île. Les seuls beachages que nous opérons étant sur les îles de Penfret et Drennec pour le compte du Centre nautique Les Glénans et le débarquement de ses stagiaires. »

Actions de sensibilisation

Depuis plusieurs années, de nombreuses actions sont menées par la commune de Fouesnant et ses partenaires pour préserver l’archipel : mouillages écologiques, balisage de sentiers, gestion des déchets, consignes de respect de la faune et de la flore…

Une vingtaine d’îles (Saint-Nicolas, le Loc’h, Penfret, Drénec, Cigogne…), îlots et récifs composent ce « joyau marin », site Natura 2000 et sanctuaire pour la faune et la flore.

Depuis 50 ans, une partie de l’archipel est également classée réserve naturelle, sur laquelle veille Bretagne Vivante. Le périmètre fait l’objet d’un projet d’extension, lancé en 2022. À noter enfin qu’un gros programme de rénovation concernant Fort Cigogne vient tout juste de s’achever.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/iles-des-glenan-29900/aux-glenan-la-plage-nest-pas-faite-pour-les-vedettes-0aef6b76-66d1-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

 

Ouest-France

« Un moment inoubliable » : à Carantec, une plaque pour commémorer le commandant Bizien

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Samedi 31 août 2024, le moment était solennel au niveau de la cale ouest de la plage du Kélenn à Carantec (Finistère). Près de 100 personnes ont participé et assisté à l’inauguration de la cale, désormais baptisée « Cale commandant Bizien », en mémoire de l’illustre « patron » de l’école de voile du château du Taureau, décédé il y a 50 ans (1902-1974).

Nicole Ségalen-Hamon, maire, avec, à ses côtés ; Xavier Marchal et Marie-Claude Bizien.

Nicole Ségalen-Hamon, maire, avec, à ses côtés ; Xavier Marchal et Marie-Claude Bizien. | OUEST-FRANCE

Samedi 31 août 2024, le moment était solennel au niveau de la cale ouest de la plage du Kélenn à Carantec (Finistère). Près de 100 personnes ont participé et assisté à l’inauguration de la cale, désormais baptisée « Cale commandant Bizien », en mémoire de l’illustre « patron » de l’école de voile du château du Taureau, décédé il y a 50 ans (1902-1974). L’initiative de l’évènement revient à Xavier Marchal, ancien de l’école de voile du château du Taureau et actuellement président de l’association la Poterne, qui regroupe les anciens de l’école.

Les anciens de l’école de voile du château du Taureau sur la cale désormais nommée « Cale Commandant Bizien ». | OUEST-FRANCE

La municipalité de Carantec, sollicitée par l’association il y a quelques mois, a répondu par un vote positif à l’unanimité. Lors de l’inauguration, samedi matin, Marie-Claude, fille du commandant Bizien, a manifesté son émotion devant les nombreuses personnes rassemblées devant la cale qui était quotidiennement utilisée par les bateaux de l’école :  C’est un moment inoubliable, surtout pour les trois petits-fils. J’ai aussi une pensée pour ma mère, Marie-Claudine Saoût, femme de marin. Mon père, quant à lui, était un guide droit et constant, comme un phare dans la nuit. Un seul mot pourrait le définir : servir . La maire, Nicole Ségalen-Hamon, a relevé que  grâce à l’adhésion de la famille, dont Marie-Claude, c’est aujourd’hui la réalisation d’un rêve .

Sœur de la Royale

Xavier Marchal a relevé que cette attitude s’inscrivait  dans la continuité du soutien que René Simon, maire de Carantec de 1965 à 1977, a toujours accordé à l’école de voile du château du Taureau . Une aide dont François Bizien, qui prend la barre de l’école en 1960, à la demande du docteur Leduc, député-maire de Morlaix, va aussi bénéficier.  Il va alors organiser le fonctionnement de l’école de voile comme si c’était une petite sœur de la Royale, dont il était issu. Et il y fera preuve d’une sévérité toute paternelle vis-à-vis des moniteurs et des stagiaires , se souvient Xavier Marchal, l’œil tourné vers Jean Troadec, dit Le Pitaine, qui secondait François Bizien à l’époque et qui a assisté à la cérémonie.

La plaque est dévoilée devant Marie-Claude Bizien, Jean Troadec, Xavier Marchal, et les élus. | OUEST-FRANCE

À partir de 1960, et pendant plus de douze ans, François Bizien fut  le pacha du vaisseau Taureau , après 37 ans de carrière militaire dans la Royale, qui lui auront valu la distinction de Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur. En 1974, comme l’a rappelé sa fille Marie-Claude, François « lâche la barre de la Rose des Vents », le superbe voilier de croisière emblématique de l’école de voile. C’est l’année où il décède à bord. Une page de l’histoire du château du Taureau était ainsi tournée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/un-moment-inoubliable-a-carantec-une-plaque-pour-commemorer-le-commandant-bizien-1266482c-6797-11ef-854b-aab5f9f38a79

 

Ouest-France

Lors d’une enquête, la police retrouve un mystérieux gorille de 2 mètres, volé il y a 8 mois

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Sollicités pour un différend de voisinage le 28 août 2024, les policiers de Morlaix (Finistère), ont finalement découvert des objets volés sur place, dont un gorille en fibre de verre de 2 mètres, d’une valeur de 2 500 €, volé il y a 8 mois.

Le gorille, dérobé en janvier 2024 à Morlaix (Finistère), a été retrouvé dans le cadre d’une autre enquête, en août 2024, dans la cité du Viaduc.

Le gorille, dérobé en janvier 2024 à Morlaix (Finistère), a été retrouvé dans le cadre d’une autre enquête, en août 2024, dans la cité du Viaduc. | POLICE NATIONALE

Lors d’un différend entre voisins le 28 août 2024 à Morlaix (Finistère), policiers et gendarmes ont été mobilisés. Sur place, ils ont retrouvé des objets qui avaient été dérobés il y a plusieurs mois, dont un gorille en fibre de verre, d’environ 2 mètres de haut et d’une valeur estimée à 2 500 €.

De couleur dorée à l’origine

Alors qu’il était dans le jardin d’une femme, l’animal factice avait été dérobé le 11 janvier 2024. Le gorille était un cadeau qui avait été fait à son fils et qui avait été installé chez elle.

À l’origine de couleur dorée, il a été recouvert de peinture noire depuis, mais cela n’a pas empêché les policiers de faire le lien. Le commandant de police Renault Moal indique : « On le cherchait depuis un moment, on se souvenait de sa disparition. »

Vendredi 30 août 2024, les policiers ont pu informer la femme que le gorille avait été retrouvé… et cela coïncidait avec l’anniversaire de son fils. L’animal devrait lui être restitué prochainement.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/lors-dune-enquete-ces-policiers-decouvrent-un-gorille-de-2-metres-de-haut-vole-il-y-a-8-mois-51e29c04-693f-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

 

Ouest-France

« Légal ou pas, je ne me pose même plus la question » : des graffeurs de Brest témoignent

Elouan BLAT avec François BRULE et Heïdi SOUPAULT. Publié le

Partagés entre indignation face aux « tags sauvages » et soutien à la liberté d’expression, vous avez été nombreux à réagir à notre série sur « Les murs de Brest ». Nous avons interrogé les graffeurs sur ces polémiques.

Les « colleuses » féministes profitent de l’obscurité pour aller installer leurs affiches contre les violences sexistes et sexuelles.

Les « colleuses » féministes profitent de l’obscurité pour aller installer leurs affiches contre les violences sexistes et sexuelles. | OUEST-FRANCE

Notre série d’articles « Les murs de Brest », consacrée au street art à Brest (Finistère) a suscité des réactions animées chez nos lecteurs. Certains ont dénoncé « un coup de projecteur sur des pratiques illégales ». D’autres ont mis en avant « la liberté d’expression » et la dimension artistique de ces pratiques.

Nous avons contacté les artistes interrogées à propos de ces polémiques. Si certains assurent prendre des précautions pour ne pas déranger, d’autres assument enfreindre les lois, quitte à dégrader le bien de la collectivité ou d’autrui.

Deux approches différentes

Jean-Yves Le Fourn, le papa des poules, et son homologue Yann, alias Pakone, assurent s’exercer principalement sur des murs abandonnés, ou chez des privés, avec leur accord. « Je ne colle pas de poules sur un mur sans l’accord du propriétaire, sinon c’est effacé dans les jours qui suivent », précise Jean-Yves Le Fourn.

Les Colleureuses et « Redneck » reconnaissent agir dans l’illégalité. Un risque que ce dernier a toujours été prêt à prendre. « Je ne me pose même plus la question de l’aspect légal, c’est devenu naturel, confie le graffeur. Quand tu fais ça seul dans la rue en plein jour, les gens trouvent ça presque normal. Certains s’intéressent même à ce que tu fais. »

Éviter les bâtiments publics ou religieux

Les Colleureuses se montrent plus prudentes. « Quand on part en collage, on désactive nos applications de téléphone pour éviter que la police fouille. On s’est promis de garder le silence. » Elles préfèrent également éviter certains bâtiments, comme les bâtiments publics ou religieux, « pour éviter les problèmes ».

Des précautions qui n’empêchent pas quelques rencontres avec les policiers. « Généralement, ça se passe bien, car on enlève les collages et on ne débat pas. Ce qu’on fait n’est pas légal, mais pas vraiment illégal, car c’est temporaire, pas comme les tags. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/legal-ou-pas-je-ne-me-pose-meme-plus-la-question-des-graffeurs-de-brest-temoignent-be108202-65ec-11ef-8a04-77892ecaedb4

 

Ouest-France

ENQUÊTE. « Street art » ou vandalisme ? À Brest, les tagueurs rarement inquiétés par la justice

Elouan BLAT. Publié le

À Brest (Finistère), les interventions pour effacer des tags sont en augmentation. Si des habitants estiment que les tags leur portent préjudice, les forces de l’ordre n’en font pas pour autant une priorité.

Les interventions pour effacer les tags à Brest (Finistère) ont augmenté de 2 573 en 2012 à 3 131 en 2023.

Les interventions pour effacer les tags à Brest (Finistère) ont augmenté de 2 573 en 2012 à 3 131 en 2023. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE

En ville, les tags et autres graffitis déchaînent les passions, comme nous avons pu le constater devant les réactions suscitées par notre série consacrée aux graffeurs. Œuvres d’art pour certains, vandalisme pour d’autres, que dit la loi en la matière ?

Les inscriptions, signes ou dessins non autorisés visant les façades, les voies publiques ou le mobilier urbain constituent un délit au regard de l’article 322-1 alinéa 2 du Code pénal.
Il s’agit d’un « dommage léger » puni de 3 750 € d’amende et d’une peine de travail d’intérêt général. Dans les faits, les tagueurs ne sont que rarement inquiétés par la justice.

« Pas le temps, ni les moyens »

« C’est très compliqué d’identifier les auteurs sur la base de coups de crayon, se défend Fabrice Le Han, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Brest. On est obligé de prioriser les situations les plus graves comme les atteintes aux personnes ou les cambriolages. On n’a pas le temps, ni les moyens d’enquêter sur le tag. »

« Ceux pris en flagrant délit ne sont pas verbalisables, rappelle le capitaine de gendarmerie. Il faut une plainte de la victime, sauf si ça touche un bâtiment public. Mais dans tous les cas, ce sont les magistrats du parquet qui décident de l’opportunité des poursuites. Je comprends l’agacement des gens, mais on ne peut pas faire grand-chose de plus. »

Le nettoyage est souvent le seul recours des victimes de tags. Un service assuré par l’unité anti-graffiti de Brest métropole. « Nos services propreté interviennent gratuitement, au moins la première fois, quand les particuliers nous signalent des dégradations », précise Réza Salami, adjoint de la ville de Brest, chargé de la culture.

Hausse globale des tags nettoyés

La tendance globale est à la hausse pour les interventions de nettoyage, mais les chiffres fournis par la ville varient d’une année à l’autre. On est passé de 2 573 interventions dans la métropole en 2012 à 3 131 en 2023. Une légère hausse, mais certaines années montrent des pics d’activité ou à l’inverse une accalmie.

C’est le cas de 2019, une année particulièrement agitée avec 4 365 interventions. Un record que l’unité anti-graffiti attribue au mouvement des Gilets jaunes. Les interventions en 2020 et en 2021 n’ont en revanche pas dépassé la barre des 2 000. Une preuve que les tags répondent à l’actualité politique du pays ?

« Il y a eu beaucoup de tags lors des élections et ça continue encore aujourd’hui, souligne le capitaine Fabrice Le Han. On interpelle des jeunes, mais pas seulement. On a même eu des cinquantenaires. En dehors des flagrants délits, la vidéosurveillance et les signatures sur les tags nous aident à remonter jusqu’aux auteurs, mais ça reste anecdotique. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/enquete-street-art-ou-vandalisme-a-brest-les-tagueurs-rarement-inquietes-par-la-justice-b461b874-5ef4-11ef-84e7-e29b25d27409

 

Ouest-France

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

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Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français (PCF), est décédé, le 31 août 2024. Encarté au PCF depuis 1953, il s’était investi dans la vie locale morlaisienne et avait été élu à Plouigneau (Finistère).

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024.

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024. | ARCHIVES PCF

Jean Dréan, une figure du militantisme morlaisien, est décédé le 31 août 2024, à Quimper, au sein de l’Ehpad où il résidait depuis 2014. Il était un membre de longue date de la section morlaisienne du Parti communiste français (PCF). La section, dans un courriel adressé à la rédaction, « rend hommage à ce militant infatigable et charismatique ».

Au PCF depuis 1953

Jean Dréan est né en 1933 et était devenu cheminot en 1949. Il avait adhéré à la CGT et au PCF en 1953. Il avait participé « à la grande grève générale des Cheminots pendant la guerre d’Indochine et la guerre froide, en 1953, contre le décret du gouvernement Laniel supprimant le statut des cheminots », indique le PCF.

Il a commencé à militer en 1972 à Morlaix au sein de la CGT, avec les cheminots, et le Parti communiste. Il était « particulièrement actif sur le secteur de Plouigneau et Guerlesquin, au côté des syndicalistes et salariés de l’usine Tilly. Dans les années 1980, Jean Dréan s’est impliqué avec la CGT Cheminots pour l’avenir de la ligne Morlaix-Roscoff. […] Il a aussi fait plusieurs mandats municipaux à Plouigneau, dans l’opposition de gauche. Il s’est impliqué pour la défense de la Poste de Plouigneau, et de l’hôpital public. »

Engagé pour une meilleure prise en charge des seniors

Depuis les années 2010, il interpellait différents acteurs « pour une vraie prise en compte des enjeux du vieillissement ». Le Parti communiste « salue les décennies d’engagement de ce militant remarquable, fraternel, doté d’un solide sens de l’humour et qui était apprécié par des femmes et des hommes de différents bords politiques ».

Ses obsèques auront lieu vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Meilh Stang Vihan). Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106, avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi 2 septembre dans l’après-midi, accès libre de 9 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/jean-drean-militant-morlaisien-au-parti-communiste-francais-est-decede-b77cc6de-6881-11ef-9827-8f066c8ca511

 

Ouest-France

Brest. « 15 minutes pour taguer, 3 h pour effacer » : L’unité anti-graffiti croule sous les demandes

Elouan BLAT. Publié le

Chaque jour, dès 6 h du matin, quatre agents municipaux se relaient pour nettoyer les murs tagués de Brest (Finistère). Ce petit effectif a bien du mal à tenir le rythme. Reportage.

Un agent « anti-graffiti » nettoie un mur du quartier de Recouvrance à Brest (Finistère), à l’aide d’une hydrogommeuse.

Un agent « anti-graffiti » nettoie un mur du quartier de Recouvrance à Brest (Finistère), à l’aide d’une hydrogommeuse. | OUEST-FRANCE

Estampillée « serial cleaner », « nettoyeur en série », la camionnette blanche de l’unité anti-graffiti de Brest métropole se fraie un chemin à l’intérieur du parc Jean Bart, dans le quartier de Recouvrance. Il est 10 h 30, la ville se réveille ; les agents travaillent depuis 6 h ce matin.

Morgan, grand gaillard avec une casquette et des lunettes d’aviateur, sort du véhicule avec deux collègues. Serge Bathany, le responsable du service propreté urbaine, leur indique l’emplacement d’un tag à effacer sur un plan de la rue, imprimé avec les nouvelles plaintes reçues ces derniers jours.

Gratuit, mais pas systématique

L’unité anti-graffiti intervient systématiquement dans le centre-ville de Brest, du pont de Recouvrance à la place de Strasbourg, qu’elle ratisse du matin au soir. En dehors de cette « zone propre », dans le cas de la rue Jean Bart par exemple, les particuliers, propriétaires ou locataires, doivent déposer une plainte auprès des services municipaux.

Lire aussi : Chaque jour et sans relâche, il décape les tags dans les rues de Quimper

« On nettoie gratuitement et ça nous arrive de revenir plusieurs fois au même endroit », explique Morgan. Le plus expérimenté de l’unité est en train de sortir le matériel du fourgon. Il existe trois méthodes pour nettoyer un mur tagué : la peinture, les produits biochimiques et l’hydrogommeuse. Véritable machine de guerre du « serial cleaner », cette dernière projette à basse pression un mélange d’air, d’eau et de sable fin.

Sa prochaine victime est une signature taguée à proximité du portail du « Centre Vie » de Pontaniou. Vingt minutes de travail et un sac de sable sont nécessaires pour blanchir cette surface de 2 m². Quelques centimètres plus loin, un autre tag plus élaboré et volumineux attend son tour. « On ne peut pas s’en occuper maintenant, on a trop de demandes ! » prévient Morgan, à la limite de l’agacement.

Une quinzaine de plaintes chaque jour

« Quinze minutes pour taguer, trois heures pour effacer »  : la formule employée résume la charge de travail à laquelle ces agents de l’ombre sont confrontés. Le tag n’est pas nouveau à Brest, mais la municipalité observe une augmentation depuis deux ans, avec plus d’une quinzaine de plaintes par jour.
« 
On a du mal à tenir le rythme, confie Morgan. Mais il ne faut pas qu’on lâche. »
«  L’unité gagnerait à se renforcer
, détaille Serge Bathany. Ça a commencé avec les gilets jaunes, puis la réforme des retraites. Et maintenant ce sont les élections, l’Ukraine, la Palestine, etc. »

Injures effacées dans les 24 heures

Quand les tags sont « injurieux, racistes ou diffamatoires »,l’équipe s’engage à les effacer dans les 24 heures : « Une à deux fois par an, la police nous informe d’une interpellation. Mais les tagueurs ne risquent pas grand-chose. »

L’unité anti-graffiti aurait bien une solution : « Si les tagueurs venaient faire des travaux d’intérêt généraux avec nous, ils se rendraient peut-être compte de notre travail ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-15-minutes-pour-taguer-3-h-pour-effacer-lunite-anti-graffiti-croule-sous-les-demandes-eebedd38-66b2-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

 

Le Diben dimanche 01 septembre 2024

Morlaix. Décès d'une figure militante morlaisienne: Jean Dréan (1933-2024)

Hélène et Jean Dréan en compagnie de Michel Prigent. Photo pyb29

Hélène et Jean Dréan en compagnie de Michel Prigent. Photo pyb29

La section de Morlaix et la fédération du Finistère du Parti communiste rendent hommage à notre camarade et ami Jean Dréan, ce militant infatigable et charismatique.

Notre camarade de la section PCF du Pays de Morlaix et de Plouigneau Jean Dréan est décédé le 31 août 2024 à Quimper, où il était en EHPAD depuis 2014, pour y accompagner son épouse Annick, ancienne institutrice à l’école Jean Piaget de Kerfraval, décédée à l’été 2018.

Né en 1933, devenu cheminot en 1949, Jean Dréan a adhéré à la CGT et au PCF en 1953. Il participe à la grande grève générale des Cheminots pendant la guerre d’Indochine et la guerre froide, en 1953, contre le décret du gouvernement Laniel supprimant le statut des cheminots.

De 1956 à 1964, Jean et Annick ont vécu à Vitré puis à Saint-Brieuc en fonction des mutations de Jean à la SNCF.

En 1964, Jean, qui avait réussi à éviter de partir pour la guerre d’Algérie dont il contestait publiquement le bien-fondé, et qui avait eu quelques ennuis suite à son opposition à cette guerre coloniale, décide pendant 5 ans d’apporter sa pierre à la construction de l’Algérie indépendante en tant que cheminot coopérant, entre Constantine et Annaba.

Depuis 1972, Jean Dréan militait à Morlaix au sein de la CGT, avec les Cheminots, et avec le Parti communiste, particulièrement actif sur le secteur de Plouigneau et Guerlesquin, au côté des syndicalistes et salariés de l’usine Tilly.

Dans les années 80, Jean s’est beaucoup impliqué avec la CGT Cheminots pour l’avenir de la ligne Morlaix-Roscoff. En 1983, Jean Dréan a été élu conseiller municipal en remplacement de Michel Prigent à Plouigneau, dans l’opposition au maire Joseph Urien. Il a fait plusieurs mandats municipaux dans l’opposition de gauche.

Il s’est impliqué pour la défense de la Poste de Plouigneau, de la perception de Plouigneau, et de l’hôpital public. Il était toujours présent aux manifestations du mouvement social et de l’intersyndicale à Morlaix et c’était aussi une figure militante incontournable du marché de Morlaix avec sa R5 garée devant la mairie tous les samedis pour distribuer des tracts.

Depuis les années 2010, Jean interpellait tout azimut pour une vraie prise en compte des enjeux du vieillissement, de la poursuite de vie digne des personnes âgées en perte d’autonomie, pour les foyers de logement des personnes âgés et les EHPAD, écrivant au Président de la République, aux ministres, députés, sénateurs, dirigeants politiques et syndicaux, à la presse. 

Le Parti communiste salue les décennies d’engagement de ce militant remarquable, fraternel, doté d’un solide sens de l’humour et qui était apprécié par des femmes et des hommes de différents bords politiques.  

Dans un EHPAD catholique, Jean Dréan était devenu ami avec plusieurs prêtres et lui qui lisait l’Humanité tous les jours, et les journaux du PCF et de la CGT, il était devenu porte-parole des résidents pour l’amélioration de la qualité de vie et de restauration.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106 avenue de Ty Bos à Quimper à partir de demain après midi, accès libre de 9 h à 18 h.

 

1 septembre 2024

Décès de notre camarade et ami Jean Dréan, cheminot, militant au Parti communiste et à la CGT du pays de Morlaix

Hélène et Jean Dréan en compagnie de Michel Prigent. Photo pyb29

Hélène et Jean Dréan en compagnie de Michel Prigent le 24 novembre 2013 à Morlaix.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Nous pensons fort à sa famille, sa fille Hélène, ses petits-enfants qu'il aimait tant, ses beaux-enfants, ses amis et camarades endeuillés de la CGT et du PCF. Nous leur exprimons notre solidarité et partageons leur tristesse au départ de notre camarade et ami, une grande figure militante, un grand bonhomme..........................

Un covoiturage devrait être organisé pour les camarades souhaitant être présent à ses obsèques.

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2024/09/deces-de-notre-camarade-et-ami-jean-drean-cheminot-militant-au-parti-communiste-et-a-la-cgt-du-pays-de-morlaix.html

 

Ouest-France

Morlaix, seule étape en Finistère du drapeau de la libération, signe de soutien aux Palestiniens

Sarah HUMBERT. Publié le

Le 4 septembre 2024, à 16 h 30, le drapeau de la libération, un signe de soutien au peuple palestinien, passera par Morlaix. Il s’agit de la seule étape de ce drapeau en Finistère, qui a pour but de demander l’arrêt des bombardements dans la bande de Gaza.

À Morlaix, les mobilisations s’enchaînent depuis plusieurs mois en soutien au peuple Palestinien.

À Morlaix, les mobilisations s’enchaînent depuis plusieurs mois en soutien au peuple Palestinien. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 4 septembre 2024, le « drapeau de la libération » fera étape à Morlaix (Finistère). Il s’agit d’un drapeau palestinien qui traverse la France. Le projet est porté par le collectif des Blouses blanches pour Gaza.

L’AFPS (association France Palestine solidarité) Pays de Morlaix appelle les « amis de la Palestine à Morlaix à répondre à l’invitation du Collectif pour accueillir dans la ville de la manière la plus large et la plus unitaire possible le relais du drapeau palestinien à travers la France. »......................................

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-seule-etape-en-finistere-du-drapeau-de-la-liberation-signe-de-soutien-aux-palestiniens-2b826204-6793-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

 

Ouest-France

À l’aube de ses 99 ans, Marcel Perri, ancien combattant breton, va recevoir la Légion d’honneur

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Combien d’anciens combattants peuvent se vanter d’avoir accompli un parcours comme celui de Marcel Perri ? À seulement 17 ans, le natif de Constantine en Algérie a connu un incroyable destin. Il a survécu à l’enfer de Monte Cassino, une terrible bataille qui a laissé 5 000 morts. Près de 80 ans plus tard, la Légion d’Honneur va récompenser cet habitant de Penvénan (Côtes-d’Armor).

Toujours bon pied bon œil, Marcel Perri aura 99 ans en février prochain. Mardi dernier, il fêtait son soixante-neuvième anniversaire de mariage et, le 11 novembre prochain, il recevra enfin une Légion d’honneur.

Toujours bon pied bon œil, Marcel Perri aura 99 ans en février prochain. Mardi dernier, il fêtait son soixante-neuvième anniversaire de mariage et, le 11 novembre prochain, il recevra enfin une Légion d’honneur. | OUEST-FRANCE

 Tout vient à point à qui sait attendre.  Marcel Perri ne dira pas le contraire ! Le nonagénaire, habitant de Penvénan (Côtes-d’Armor) depuis 20 ans désormais, a vécu une jeunesse extraordinaire, marquée par un courage sans faille et accompagnée comme il le dit lui-même par  la baraka .

L’épisode de sa guerre ressemble à un film d’action, ponctué de rebondissements, de dangers et par le courage lié à l’insouciance de la jeunesse :  La peur ? Je ne savais pas ce que c’était ! Même si l’épuisement m’a souvent fait fondre en larmes, comme mes camarades ».

Rejoindre l’arme de De Gaulle

Né en 1926 à Constantine, en Algérie, Marcel s’engage à 17 ans dans l’armée de l’air, au camp de Beni Meresse, à Blida dans son pays natal. Mais, alors qu’il est élève à l’école militaire, il déserte en compagnie de deux copains, en 1943, pour rejoindre l’armée du Général de Gaulle et rallier la Tunisie. Après 125 km à pied, le trio est arrêté et emprisonné à Souk-Arhas, puis libéré par de faux gendarmes aux cris de  Vive de Gaulle ! .

À Tunis, Marcel et ses amis subissent un entraînement militaire intensif de six mois afin de rejoindre les troupes alliées, puis prennent le bateau pour Naples. C’est la campagne d’Italie qui débute. Ses premiers combats seront à Pontecorvo et Garigliano en 1944. Puis c’est la bataille de Monte Cassino. « J’avais la rage de vivre, de défendre la France », nous avait raconté Marcel, lors d’une rencontre 2020. Avant de préciser : « Dans les moments de répit, nous pleurions parfois, je n’ai pas honte de le dire. Nous étions déboussolés. C’était une guerre atroce, une guerre totale ».

Là, avec ses tirailleurs algériens, les tabors marocains et les tirailleurs sénégalais, la division de Marcel Perri se couvre de gloire alors même que sous les balles des mitrailleuses Hotchkiss, les pentes du Mont Cassin se couvrent de milliers de morts. Mais Marcel s’en sort !  Nous avons débarqué le 17 août 1944 à Cavalaire. Pour remonter ensuite toute la vallée du Rhône, direction l’Alsace où une autre terrible bataille nous attendait.  Blessé par une mine dans la forêt de Ronchamp, Marcel Perri est évacué à l’hôpital de Lure en Haute-Saône, avant de rejoindre son unité et de prendre part à la libération de Strasbourg.

Un héros sorti de l’oubli

L’heure est ensuite venue de rentrer en Algérie auprès de sa famille. Son frère habitant à Penvénan, il ne tarde pas à s’y installer à son tour après avoir vécu en Eure-et-Loir. Mais sans la moindre photo de son passé de héros en uniforme : comme pour de nombreux pieds noirs, la petite valise ne s’est guère encombrée de souvenirs au moment de quitter l’Algérie…

Quelques années près la guerre, Marcel est retourné chez sa famille en Algérie, avant de revenir en France où il fera carrière à la Caisse des Dépôts et Consignations. Ici, à gauche, au côté de son frère Claude, à Alger. | M. PERRI

Les années passent. Marcel pense recevoir un jour la médaille militaire, mais il semble n’être qu’un héros oublié. Et il n’est pas homme à courir après les médailles… En mai 2023, l’hommage au grand résistant penvénanais, Paul Schmidt, lui donne l’occasion de rencontrer le colonel Dupuys, le commandant Le Guével et le général Shaeffer qui réside à Camlez dans les Côtes-d’Armor. Leur action, ainsi que celles de l’adjoint Christian Ollivier et du président des médaillés militaires Philippe Boisgéol ont sans doute pesé dans l’octroi de la Légion d’honneur, qui sera décernée à Marcel Perri le 11 novembre 2024. Un oubli en forme d’injustice finalement réparée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penvenan-22710/a-laube-de-ses-99-ans-marcel-perri-ancien-combattant-breton-va-recevoir-la-legion-dhonneur-d900e17a-6523-11ef-8240-06b4a6eeb030

 

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