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Brest. Exposition photos à la "Maison de la photographie" du 17 avril au 28 juin 2025
La "Maison de la photographie" en face de chez GRENIER PHOTO au 96 rue Jean Jaurès.
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Partenaires de la communauté de communes pointe du Raz-Cap Sizun (Finistère), la plateforme Atchoum met en relation des conducteurs solidaires et des usagers privés de moyen de transport pour des trajets locaux ponctuels. Voici comment fonctionne ce covoiturage solidaire.
Acteurs de la mobilité, Severine Perherin et Malo Camus, de la communauté de communes ; Simone Jourand et Armelle Brard, élues d’Audierne (Finistère) ; Yohan Chopin, conseiller informatique, et Bruno Burel, élu communautaire chargé de la mobilité, lors d’une matinée d’informations au marché d’Audierne. | OUEST-FRANCE
Atchoum est une plateforme qui met en relation des passagers et des conducteurs, pour des trajets locaux et généralement ponctuels, dans des territoires ruraux, où la mobilité pose problème. Partenaire de la communauté de communes, elle est désormais opérationnelle dans le Cap Sizun (Finistère).
Pour développer ce covoiturage solidaire, qui se lance doucement dans le secteur, élus et techniciens chargés de la mobilité ont répondu aux questions du public lors d’une matinée d’informations au marché d’Audierne (Finistère), samedi 17 mai 2025.
À qui s’adresse l’initiative ? Pour aller où ?
Le dispositif est ouvert à toutes les personnes qui ne disposent pas de moyens de transport : celles qui n’ont pas de voitures, pas de permis ou qui ne peuvent pas conduire, momentanément ou définitivement. Il peut être utilisé pour des déplacements administratifs, des rendez-vous médicaux, des courses, des réunions de loisirs…
Comment cela fonctionne ?
La veille du déplacement ou de préférence 48 heures avant, le passager contacte la plateforme Atchoum, soit sur le site internet atchoum.eu, soit par téléphone au 0 806 110 444 (prix d’un appel). Il doit préciser la date, le trajet et l’horaire. Atchoum transmet la demande aux conducteurs volontaires du secteur. Ceux qui sont disponibles préviennent la plateforme qui transmet les coordonnées au passager. Ceux et celles qui ne maîtrisent pas tout à fait l’usage d’internet peuvent faire appel au conseiller informatique communautaire, Yohan Chopin. Il les guidera dans la démarche et leur permettra d’être opérationnels pour les interventions suivantes.
LIRE AUSSI : « Usine à gaz » : un dispositif de covoiturage bientôt testé en Cap-Sizun laisse des élus perplexes
Et le règlement ?
Pour indemniser le conducteur, le trajet est facturé 3,75 € jusqu’à 11 km et 0,32 € le kilomètre supplémentaire. Le montant est communiqué au conducteur et au passager lors de la demande de transport. Toutefois, il n’y a pas d’échange d’argent. Le passager doit se munir au préalable de tickets de paiement, auprès de l’office de tourisme d’Audierne. En cas de difficulté, il est possible de contacter la mairie.
Qui sont les conducteurs ?
Ils sont basés dans le territoire. Solidaires, ils mettent leur véhicule et leur temps à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin. Atchoum prend en compte la sécurité des passagers comme des conducteurs, et vérifie, entre autres, permis de conduire et assurance. Pour faciliter les déplacements, la flotte actuelle pourrait encore être étoffée. Les personnes souhaitant participer à ce mode de transport solidaire sont les bienvenues. Il suffit de s’inscrire sur la plateforme, au 0 806 110 444, ou de contacter la communauté de communes, au 02 98 70 16 00 ou à contatcc@cap-sizun.fr.
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Lors du conseil, les élus de Morlaix communauté ont voté en faveur de la création d’un campus de l’aéronautique à Morlaix (Finistère), lundi 19 mai 2025.
Morlaix (Finistère), veut devenir un campus de l’aéronautique. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ils veulent créer un campus de l’aéronautique à Morlaix (Finistère), et son nom est tout trouvé : Aérocampus de Morlaix. Lundi 19 mai 2025, lors du conseil de Morlaix communauté, les élus ont voté en faveur d’une convention de partenariat dans le cadre de ce projet.
L’Agglomération ambitionne de créer « un pôle d’excellence aéronautique », explique Solange Creignou, vice-présidente chargée de l’économie. Le lycée Tristan Corbière, le Greta CFA Bretagne Occidentale, Icare, la CCI du Finistère, l’aéroclub de Morlaix et Armor Aéro passion sont signataires de cette convention. La vice-présidente explique que l’objectif et de « fédérer et capitaliser sur la complémentarité des acteurs ». L’initiative est soutenue par la Région Bretagne et Bretagne Aérospace.
Lire aussi : Ils se rêvent pilote, steward ou hôtesse de l’air et s’intéressent à cette école de Morlaix
La première action collective de l’Aérocampus consistera à développer un catalogue commun des formations aéronautiques dispensées par les différents organismes présents sur la plateforme aéroportuaire. « L’objectif serait de présenter ce produit au salon international de l’aéronautique et de l’espace qui a lieu du 16 au 22 juin 2025. »
D’autres projets, comme des portes ouvertes, pourraient avoir lieu.
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Samedi, Plougasnou participe à un événement national pour la cinquième fois consécutive : la Fête de la nature. Organisée au parc de la Métairie, de 14 h à 17 h, la journée tournera autour de sensibilisations et de gestes relatifs à un jardinage plus éco-protecteur.
C’est une fête gratuite, dehors, et qui doit
permettre aux gens d’apprendre des choses sur la nature »,
explique
Florence Laperrouse, conseillère déléguée aux animations environnementales et
à la participation citoyenne.
Des stands et des animations animeront la fête. Au programme : comment cueillir et cuisiner les plantes sauvages, reconnaître les oiseaux locaux, créer son jardin au naturel. Une approche ludique à la permaculture sera aussi proposée.
Info mairie : Fête de la Nature : ensemble jardinons autrement
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Les élus de Morlaix communauté (Finistère) ont échangé sur la question des méthaniseurs, lundi 19 mai 2025, lors du conseil. Le Plan climat air énergie territorial les mentionne, certains élus y sont opposés.
La question de la méthanisation a fait débat au sein du conseil de Morlaix communauté, dans le Finistère, lundi 19 mai 2025 (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Après la présentation du Plan climat air énergie territorial (PCAET) lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 19 mai 2025 au soir, un échange s’est engagé entre les élus, sur certains aspects du projet. Pour rappel, le PCAET est un outil de planification écologique qui a pour ambition d’organiser l’adaptation aux échelles du changement climatique à l’échelle locale.
Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez et conseiller communautaire, s’est inquiété d’un passage du document sur les méthaniseurs, tout comme Joëlle Huon, maire de Plouigneau, conseillère communautaire, mais aussi agricultrice. « Pour moi, la méthanisation c’est l’élevage intensif et pas extensif, c’est la mono culture », a dénoncé l’élu. Il souligne également que la majorité des communes, dans leur ZAENR (Zones d’accélération des énergies renouvelables) n’ont pas inscrit la méthanisation comme option. Il a donc demandé : « Quelle est la position du PCAET sur la méthanisation ? »
Nathalie Barnet, conseillère communautaire chargée de la transition écologique et rapporteuse de la délibération, a indiqué que les objectifs fixés dans le PCAET, concernant la méthanisation, sont quasiment déjà atteints. Il est envisagé, « pourquoi pas, d’accompagner le développement de petits méthaniseurs à la ferme ». Le PCAET prévoit de « limiter à 10 % maximum la part de culture principale dans la ration utilisée afin de préserver la vocation alimentaire des terres arables ». C’est « un garde-fou important, selon l’élue. L’idée n’est pas de faire de la méthanisation industrielle. »
Joëlle Huon a demandé : « Comment allez-vous contrôler ça ? » L’élue a répondu que cette mesure s’appliquait si l’Agglomération était partie prenante du projet.
Le président de Morlaix communauté et maire de Morlaix, Jean-Paul Vermot, a précisé que le conseil arrêtait le document ce lundi 19 mai, mais qu’il n’était pas finalisé. Dans le cadre de la consultation publique, habitants, associations, communes, pourront donner leur avis. La délibération a été adoptée, mais avec cinq abstentions et une opposition.
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Les travaux pour aménager un gîte dans le phare de l’île Noire, dans la baie de Morlaix (Finistère), se poursuivent. Morlaix communauté a, à nouveau, mis la main à la poche pour les financer, lundi 19 mai 2025 lors du conseil.
Le phare de l’île Noire, au large de Plouezoc’h (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Depuis 2019, Morlaix communauté s’est engagée dans la réhabilitation du phare de l’île Noire, en baie de Morlaix (Finistère), toujours actif mais inhabité depuis 1938. L’objectif est d’y créer un gîte.
Le lieu, au milieu de la baie de Morlaix, près du château du Taureau et de l’Île Louët, qui accueille elle aussi un gîte, offrira une vue imprenable au milieu des flots.
Lire aussi : En six minutes, toutes les disponibilités de ce gîte breton sur une île sont parties
Cette localisation vient avec son lot de contraintes, notamment pour les travaux, qui ont pris du retard. Lundi 19 mai 2025, lors du conseil communautaire, les élus ont voté un protocole transactionnel à hauteur de 14 574 € pour l’entreprise qui réalise les travaux. En 2022, le coût de la rénovation était déjà estimé à 712 576 €.
Le gîte devrait être accessible d’ici l’été 2026. D’après certains, le lieu aurait inspiré Hergé pour sa bande dessinée Tintin, L’île Noire. On laissera les visiteurs se faire leur avis.
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La guinguette de Paimpol (Côtes-d’Armor), qui doit être installée d’ici quelques jours parc de Poulafret, est dans le viseur de l’association environnementale Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. L’association entend demander l’interdiction de ces établissements, qu’elle juge illégaux au regard de la loi Littoral.
Yves-Marie Le Lay, de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre et Pierre Juban, ancien urbaniste, sont vent debout contre la guinguette de Poulafret, qui doit être installée prochainement à Paimpol. | OUEST-FRANCE
« Si ce ne sont pas les associations qui pointent les manquements au droit, qui le fera ? », lance Yves-Marie Le Lay, le président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. Lundi 19 mai 2025, il annonce envoyer un courrier recommandé aux services de la préfecture des Côtes-d’Armor afin de demander un « contrôle de légalité » des délibérations de conseils municipaux autorisant l’installation de guinguettes. La dernière en date a été prise par le conseil municipal de Paimpol, le 28 avril 2025.
Les élus de la commune littorale ont autorisé un exploitant privé à s’établir sur une dalle de 497 m² du parc de Poulafret, en bord de mer, entre le 1er avril et la fin du mois d’octobre, pour une durée de trois saisons touristiques. Le projet de ce dernier comprend « un service de petite restauration, vente de glaces et gaufres et service de boissons » et « des animations variées à destination de différents publics usagers du parc. »
Lire aussi : Ces élus bretons défendent leurs food-trucks et guinguettes de bord de mer : « On se battra »
Les guinguettes, tendance ces dernières années, se développent partout dans le département, ce qui a le don d’agacer Yves-Marie Le Lay. « Cela répond à un effet de mode, note le président de l’association environnementale. Cela nous amène à intervenir car leur installation est illégale. Il faut arrêter cette folie ! ».
Le militant écologiste, à la tête de l’association basée dans le pays de Lannion qui en fédère huit autres, a plusieurs griefs contre ces paillotes de bord de mer. « Dans le cas de Paimpol, elle sera installée en zone naturelle, selon le Plan local d’urbanisme intercommunal. Exploiter un restaurant ne devrait pas y être autorisé ». Dans ce combat, il est soutenu par Pierre Juban, un habitant de la commune, urbaniste à la retraite. Lui aussi a envoyé un courrier à la mairie, pour l’instant, sans réponse.
Sans vouloir « interdire aux gens de pique-niquer en bord de mer », les deux hommes mettent en avant les risques pour la biodiversité. « Ces établissements organisent des concerts qui ont un impact sur la faune. Se pose aussi la question du traitement des eaux grises et noires dans ces secteurs », pointe Yves-Marie Le Lay.
En début d’année, la paillote Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves, a aussi fait l’objet du courroux de l’association Plestin environnement, associée à Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre. Les militants écologistes estimaient que cette activité saisonnière sur une cale municipale était « contraire à la loi Littoral qui interdit formellement tout établissement de ce genre dans la bande des 100 mètres en dehors des zones urbanisées. » Les élus locaux ont tenté, en mars 2025, « une voie du compromis » en autorisant la réouverture de la paillote pendant seulement trois mois et en imposant plus de contraintes dans son exploitation.
Insuffisant, pour Yves-Marie Le Lay. « Il faut interdire ces paillotes », affirme-t-il, en menaçant de lancer un recours devant le tribunal administratif. « Nous l’avons déjà fait et avons gagné plusieurs fois », rappelle-t-il, en pointant le cas de la maison de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves, déconstruite après 10 ans de procédure. En attendant ces éventuelles procédures, l’ouverture de la guinguette de Paimpol est prévue le premier week-end de juin. Contactée, la municipalité n’a pas souhaité réagir.
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Il reste une quinzaine de jours pour faire des affaires à la maison Bourhis avant que le commerce de chaussures ne baisse définitivement le rideau, fin mai 2025, à Plougasnou (Finistère). Après presque 50 ans d’existence, le local commercial, la maison attenante et une partie du terrain seront vendus à la commune. Les locaux accueilleront bientôt un tout nouveau public : la petite enfance. Retour sur une épopée familiale.
Alban et Françoise Bourhis, devant le dernier local de la maison Bourhis. | OUEST-FRANCE
Ce n’est pas sans émotion que Françoise Bourhis évoque
la création de l’entreprise de Plougasnou (Finistère), maison Bourhis, et de
tout ce qu’elle y a vécu jusqu’à la fermeture, qui aura lieu dans quelques
jours, fin mai 2025. Tout a commencé en 1968. Au départ, nous étions sur
la place, où se trouve la boucherie actuelle. Mes beaux-parents avaient acheté
l’entreprise de monsieur Prigent, qui vendait déjà des chaussures. Mon mari a
toujours travaillé dans la chaussure, il est même né dans une boîte à chaussure,
c’était sa passion, s’amuse-t-elle. On s’est
rencontrés et nous avons racheté la boutique à ses parents. Puis on a décidé de
faire construire un nouveau commerce de chaussures avec une maison attenante. Et
nous avons ouvert ici en 1977.
Et presque cinquante ans plus tard, Françoise Bourhis,
accompagnée de son fils Alban, gérant du commerce, s’apprête à rendre les clés
d’une vie. Nous avons créé un deuxième commerce à Plestin en 1984, puis un
troisième à Morlaix en 2000. Mais en 2014, le drame de la perte de mon mari
nous a coupés dans notre élan. Mon fils Alban, ainsi que son frère et sa
belle-sœur, ont repris les boutiques dans l’urgence. Et puis nous avons fermé
Morlaix en 2021, et revendu la boutique de Plestin en 2024. Aujourd’hui, c’est
le tour de Plougasnou.
Lire aussi : « J’ai chaussé trois générations » pendant 53 ans : proche de la retraite, il veut passer la main
Alban Bourhis, copropriétaire du fonds de commerce
avec son frère Fabien Bourhis, souhaite désormais tourner la page pour voguer
vers de nouvelles expériences professionnelles. Ma mère comptait vendre
la maison et le magasin, c’est un projet qu’elle a en tête depuis longtemps.
Et moi, j’ai envie de changer, de rester au contact des gens, d’être dans le
relationnel mais dans un autre domaine que la vente. Mais ma mère gardera tout
de même un morceau du terrain où elle fera construire une petite maison pour
elle.
La famille Bourhis a donc contacté une agence immobilière. Parmi les prétendants à l’achat, la mairie de Plougasnou s’est avancée en misant sur le potentiel du bien. Le projet : la création d’un pôle Petite Enfance.
Nous sommes contents,
s’enthousiasme Alban Bourhis. C’est un projet qui fera vivre la
commune, qui sera utile à Plougasnou. » « C’est aussi un projet qui adoucit le
fait de partir, s’émeut Françoise Bourhis, qui ne
retiendra pas longtemps quelques larmes. Quand on va arrêter, ce sera
difficile. C’est beaucoup d’émotions, j’y ai vécu avec mon mari, et mes
enfants y ont grandi. D’autres enfants vont grandir ici maintenant, c’est une
belle fin. La boucle est bouclée !
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Depuis longtemps emblème de la Bretagne, l’artichaut est en recul avec une consommation en baisse. Leaders de la production en France, les Bretons sont loin d’abandonner la partie.
La Bretagne compte aujourd’hui 210 producteurs d’artichauts, deux fois moins qu’il y a dix ans. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Ils sont encore 210 producteurs d’artichauts en Bretagne, qui consacrent 300 heures de travail par an et par hectare à cette plante cousine du chardon. Mais les temps sont difficiles. Ces dernières années, des producteurs ont jeté l’éponge par manque de revenu. Des surfaces ont été reconverties à d’autres cultures. En l’espace de dix ans, « le nombre de producteurs a été divisé par deux, mais les surfaces n’ont pas baissé autant (2 200 hectares actuellement) et les rendements se sont améliorés », souligne Christian Bernard, producteur d’artichauts à Taulé (Finistère) et président de la section spécialisée de Prince de Bretagne.
Premier bassin français (les deux tiers de la production nationale), la Bretagne a produit l’an passé, de mai à octobre, 15 000 tonnes d’artichauts contre plus de 20 000 tonnes avant 2020, les Pyrénées-Orientales 7 000 tonnes de fin mars à mi-mai sur 500 hectares. Comment stopper cette baisse ? Des pistes doivent être tracées lors de la journée nationale « artichaut » organisée par le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl), ce mardi 20 mai à Saint-Pol-de-Léon.
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« La première clé, c’est de faire évoluer la culture de l’artichaut, plus importante que n’importe quelle autre culture », poursuit Christian Bernard. La mécanisation de la plantation permettrait d’enlever 50 % de temps de travail sur la culture. Les producteurs des Pyrénées-Orientales y sont parvenus il y a quelques années, les Bretons pas encore.
Le maillon « sélection » de la filière bretonne (OBS, Organisation bretonne de sélection) conduit également sur la période 2025-2027 « le projet Cyratech, pour identifier une variété adaptée à la plantation en mini-mottes », précise David Esnault, son responsable de la production. Une plantation mécanisée ouvrirait la porte à la planification de la production par étalement des plantations et donc de la récolte, et intéresserait peut-être de nouveaux agriculteurs.
Autre piste, le travail variétal, avec le lancement cette année d’une nouvelle variété, une évolution du Camus (gros artichaut) plus rond et plus fermé pour une plus longue conservation.
Enfin, il y a beaucoup à faire en termes de consommation. Il semble acquis que les Français ne consommeront jamais autant d’artichauts (750 grammes par ménage) que les Italiens (5 kg). Mais il faut agir : sur le quart des ménages français qui ont consommé au moins une fois de l’artichaut frais dans l’année, 75 % sont l’apanage des plus de 60 ans, pas forcément remplacés. « Nous théâtralisons de plus en plus l’offre d’artichauts en rayon et proposons notre ustensile de cuisson Articook (une boîte micro-ondable pour cuire l’artichaut en 10 minutes, N.D.L.R.) », indique Flora Boulinguez, directrice marketing de Prince de Bretagne.
Présence sur les réseaux sociaux, partenariat avec le site de recettes en ligne Marmiton, création cette année d’une ligne de fonds d’artichauts surgelés dans un outil dédié (2,6 millions d’euros investis pour adapter l’outil de surgélation initialement prévu pour le Coco de Paimpol dans les Côtes-d’Armor)… Tout est mis en œuvre pour booster la consommation. « Il ne suffirait pas grand-chose, veut croire Christian Bernard. Si on consommait de l’artichaut au moins une fois au cours des 730 repas qu’on prend dans l’année, ce serait parfait. »
Conseil de Communauté Séance du lundi 19 mai 2025 - Salle Armor – Espace Culturel du Roudour
Ordre du jour
1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 17 mars 2025
2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)
3. Modification de désignation dans les commissions intercommunales
Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire - dynamique - solidaire - durable
4. Avis sur le projet arrêté de Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Morlaix
5. Arrêt du Plan Climat Air Énergie Territorial et bilan de la concertation
6. Modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de l’Habitat (PLUi-H) – Bilan de la concertation
Transition écologique et énergétique
7. Convention entre Morlaix Communauté et Lannion Trégor Communauté relative à la collecte des déchets sur la commune de Plounérin
8. Avenant à la convention avec l’Alliance pour le Recyclage des Capsules en Aluminium
9. Reconduction des conventions avec les partenaires de la filière papier
Économie - Tourisme - Commerce
10. Arrêt de l’inventaire des zones d’activités économiques sur le territoire de Morlaix Communauté
11. Convention de partenariat dans le cadre du projet collectif AEROCAMPUS DE MORLAIX
12. Ile Noire – Protocole transactionnel pour les incidences financières liées aux immobilisations du lot 1 du marché de travaux 2022-040
13. Sécurisation de la déviation du GR 34 au droit de la RD 76 (commune de Plougasnou) : participation au financement des travaux
Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral
14. PLUI-H / volet Habitat : Charte de partenariat ADIL 2025/2026/2027
15. Programmation Logements Locatifs Sociaux Réhabilitation 2025
Ressources
16. Avenant 1 à la convention d’adhésion de Morlaix Communauté à la plateforme de services SIRH Full Web du CDG29 Ajout de la ville de Saint-Martin-des-Champs
17. Tableau des emplois
Proposition de vœu
Soutien à la préservation de la politique européenne de cohésion
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La 4e édition du P’tit Essor breton, qui réunit tous les ans les enfants des écoles de Carantec (Finistère) pour un parcours à vélo, se déroulera le mercredi 21 mai 2025.
Les organisateurs ainsi que les élus et la policière municipale étaient présents, vendredi, à la mairie, lors de la présentation de l’évènement. | OUEST-FRANCE
La 4e édition du P’tit Essor breton, qui réunit tous les ans les enfants des écoles de Carantec (Finistère) pour un parcours à vélo, se déroulera le mercredi 21 mai 2025.
Lire aussi : Dans le pays de Morlaix, cette association propose de produire soi-même son électricité renouvelable
La logistique à motos et voiture ouvreuse sera
assurée par les responsables de
l’Essor Breton. Plus de 120 élèves des écoles
Saint-Joseph et des Cormorans, âgés de 5 à 11 ans, auront rendez-vous sur
l’aire de départ, le parking du magasin U, à 13 h 30. Deux parcours ont été
préparés pour les 17 équipes attendues, avec une arrivée à la mairie »,
a
expliqué Alban Le Roux, premier adjoint.
L’une des nouveautés de cette édition sera la
présence d’une équipe de huit enfants présentée par Sophie Robin, déléguée
départementale de l’association Les Enfants de la balle, dont le but est
l’inclusion par le sport. À l’arrivée, nous accueillerons les enfants
devant la mairie pour des jeux de balle et aussi pour informer les familles de
notre présence »,
a souligné Sophie Robin. Au même moment, une boisson
sera offerte par la commune à tous les enfants.
Seconde nouveauté : initiée par Erwan Nourry,
responsable du service jeunesse de la commune, la vérification gratuite des
vélos et leur réglage le matin même, de 10 h à 12 h, dans la cour de l’école
des Cormorans, en présence de la policière municipale. Cette opération se fera
sous l’égide de l’atelier d’auto-réparation de vélos La Clé à morlette de
Morlaix. On va ainsi apprendre aux gens à faire eux-mêmes les petites
réparations »,
ajoute Erwann Nourry.
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L’Association citoyenne pour une transition inventive et un futur solidaire (Actifs) propose deux réunions publiques, à Pleyber-Christ (Finistère), lundi 19 mai et mardi 3 juin 2025, pour se réunir en collectif et apprendre à produire soi-même son électricité renouvelable.
Onze participants venus de tout le Grand Ouest se sont retrouvés, mardi 13 mai, à l’invitation de l’association Actifs, pour une journée de formation de pose de panneaux photovoltaïques sur charpente. | OUEST-FRANCE
L’Association citoyenne pour une transition inventive et un futur solidaire (Actifs), basée à Pleyber-Christ (Finistère), œuvre pour le développement de production d’électricité renouvelable en gouvernance citoyenne sur le territoire de Morlaix communauté.
Lire aussi : Bagarre, inondations, piscine-barbecue : les pires anecdotes des gérants de camping en Finistère
Le mardi 13 mai 2025, l’association a accueilli onze participants lors d’une journée de formation unique en Bretagne, sur l’initiation de l’étude des structures de charpentes de bâtiments pour la pose de panneaux photovoltaïques. Cette formation était organisée par l’association lyonnaise Centrales Villageoises.
Les participants venaient notamment du pays de Cornouailles, de Brest, de Normandie, ou encore du pays de Dinan et ont visité deux lieux emblématiques dans la commune pour observer les structures apparentes, les Ateliers de la Gare et les bâtiments de stockage de bois déchiqueté de Coat Bro Montroulez.
Deux réunions publiques suivent. La première, le
lundi 19 mai, à 19 h 30, à la salle Louise-Michel, au Porz-Ruz, visera le
lancement de la société coopérative de production d’énergies citoyennes
renouvelables. Nous recherchons des personnes motivées pour rejoindre la
dynamique, aucune compétence particulière n’est nécessaire. Nous avons
plusieurs projets identifiés qui n’attendent plus que la création de la
Centrale Villageoise locale pour avancer,
explique Pierre-Yves Croguennec,
l’un des responsables d’Actifs.
Le mardi 3 juin, à 20 h, à la salle Anjela-Duval, au Porz Ruz, permettra de présenter au public l’opération d’achat groupé de panneaux solaires individuels Plug & Play, en collaboration entre Actifs et la coopérative Solarcoop. « Un représentant de Solarcoop sera présent pour répondre aux questions techniques sur ces petites installations à mettre en œuvre de façon très simple, en autonomie. »
Ces kits présentés lors de la réunion se composent d’un ou de quelques panneaux photovoltaïques et sont une première étape pour diminuer sa facture d’électricité. « Cela permet aussi de se sensibiliser à la nécessaire mise en adéquation entre notre consommation et la production locale d’électricité renouvelable. »
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De jeunes maîtres-nageurs sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) terminaient leur journée de formation, samedi à Penmarc’h dans le Finistère, quand un coureur s’est trouvé en difficulté. Ils lui ont prodigué les premiers soins avant l’arrivée de secours.
Des maîtres-nageurs sauveteurs de la SNSM en formation et leurs encadrants ont prodigué des soins de premiers secours à un coureur en difficulté, samedi 17 mai 2025 dans le Finistère. (Photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les maîtres-nageurs sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) porteront les premiers secours sur les plages du littoral français, à partir du 1er juillet. En ce mois de mai, la saison de formation touche à sa fin. Samedi 17 mai 2025, dans le Finistère, un groupe du centre de formation et d’intervention (CFI) de Quimper, a mis en œuvre les apports théoriques reçus au fil des mois en apportant les premiers secours à un coureur en difficulté.
Lire aussi : « Protéger ceux qui nous protègent » : ce député breton va revoir le statut des sauveteurs SNSM
Il est 17 h 30, la journée d’entraînement hebdomadaire touche à sa fin. La quinzaine de stagiaires et les trois encadrants formateurs commencent à remiser le matériel au poste de secours de la plage du Steir, à Penmarc’h.
Sylvain Alix, le directeur du CFI, rapporte la suite : « Un monsieur qui faisait son jogging dans les dunes s’écroule, à 50 m du poste de secours. L’un des formateurs voit la scène. Avec les deux autres encadrants et une maître-nageuse sauveteuse confirmée, lui prodiguent les premiers soins. Pendant ce temps, d’autres témoins appellent les pompiers tandis que le reste de l’équipe sécurise la zone et prépare l’arrivée de l’hélicoptère et des sapeurs-pompiers. Grâce à l’usage du défibrillateur, le cœur du monsieur retrouve un rythme cardiaque. Il a été pris en charge par les équipes du Smur et transporté à l’hôpital par hélicoptère. L’intervention a été très rapide. »
Séance du conseil municipal du 22 Mai 2025
Publié le 16 mai 2025
La prochaine réunion du Conseil Municipal qui se tiendra le : Jeudi 22 mai 2025 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du jour :
- Présentation du bilan énergétique 2024 par l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix (HEOL)
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du jeudi 3 avril 2025
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES – ADMINISTRATION GÉNÉRALE
- Subvention au comité départemental du Finistère du concours national scolaire de la Résistance et de la Déportation
- Subvention au Club de tennis de table de Plouigneau
- Mandat spécial pour la participation aux cérémonies du 8 mai à Paris
- Mandat spécial pour la participation aux cérémonies de passation du drapeau des communes médaillées de la résistance à Thônes
- Mandat spécial pour la participation aux cérémonies du 80ème anniversaire de la médaille de la Résistance à Caen
- Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
- Lancement de la consultation du renouvellement des marchés d’assurance
URBANISME, TRAVAUX
- Instruction des autorisations du droit du sol : Avenant à la convention avec Morlaix Communauté
- Convention de servitude avec le SDEF sur la parcelle ZV 09
- Cession de la parcelle BL 40
- Désaffectation et déclassement de la parcelle ZE 373
- Cession de la parcelle – ZE 373
PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES
- Forfait scolaire à l’école DIWAN
- Subventions aux projets pédagogiques de l’école de Kerenot
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À dix mois des élections municipales 2026, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, avec plusieurs ministres et parlementaires, dont Elisabeth Borne, Rachida Dati, Françoise Gatel ou Aurore Bergé, invitent les femmes à s’engager. Dans toutes les communes, désormais, les listes seront paritaires.
Yaël Braun Pivet et Élisabeth Borne sont signataires de la tribune en faveur de la parité dans les listes électorales municipales. | MARC OLLIVIER, OUEST-FRANCE ; STÉPHANE GEUFROI, OUEST-FRANCE
À dix mois des élections municipales, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, des ministres et parlementaires invitent les femmes à s’engager. Dans toutes les communes, désormais, les listes seront paritaires.
Voici leur appel : « La parité est une exigence. La voilà sur le point de devenir une évidence dans notre vie démocratique locale. Un long combat politique, fédérateur et transpartisan, vient d’aboutir : le Conseil constitutionnel a jugé, jeudi, conforme à la Constitution la loi « visant à harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales afin de garantir la vitalité démocratique, la cohésion municipale et la parité ».
Le texte prévoit que, dès les prochaines élections municipales de 2026, dans toutes les communes, quel que soit leur nombre d’habitants, les listes devront être paritaires.
Jusqu’à l’adoption de cette loi, sur les 34 875 communes que compte notre pays, les 25 000 de moins de 1 000 habitants n’étaient pas encore concernées par l’obligation de parité. Dans 71 % de nos conseils municipaux, la présence des femmes n’était ni garantie ni assurée.
Il fallait y mettre fin. Car l’égalité ne dépend ni du nombre d’habitants, ni du code postal. La parité s’impose, partout.
Cette loi n’est pas un symbole ou un rappel, c’est une transformation structurelle et une impulsion essentielle : l’engagement des femmes n’est plus une option, mais une condition de notre vie politique locale. On le sait, en matière de parité, la loi est une garantie de résultats. Ainsi, dès les prochaines municipales de 2026, dans toutes les communes, les femmes représenteront 50 % des élus municipaux. Elles apporteront leurs convictions, leurs compétences et leurs méthodes à une action locale qui a besoin de tous pour mieux servir chacun.
Quatre-vingts ans après le premier vote des femmes, aux élections municipales de 1945, une étape supplémentaire vient d’être franchie sur le long chemin de la parité, un chemin pavé par de nombreuses pionnières, d’Olympe de Gouges à Jeanne Deroin, d’Hubertine Auclert à Catherine Tasca et tant d’autres. Les femmes n’ont jamais été aussi proches d’être pleinement, réellement, citoyennes « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes », comme le prévoyait l’ordonnance du 21 avril 1944. Il était temps.
Faire de la politique demande du travail, de la résilience et des convictions : les femmes ne sont pas moins compétentes que les hommes en la matière. Elles ont bien sûr, comme les hommes, besoin que certains freins soient levés pour mieux concilier mandat, vie personnelle et professionnelle. Nous en avons conscience et chacun y travaille. Une certitude en attendant : plus nous serons nombreuses, plus nous irons haut, plus nous pourrons transformer le monde politique en profondeur – afin qu’il s’adapte à ce que nous sommes et pas seulement l’inverse. Oui, il est temps que d’autres femmes s’engagent sans douter, là où nous avons pu tergiverser.
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51 % des Français sont des Françaises, 52 % des électeurs sont des électrices. Nos concitoyens veulent des élus qui leur ressemblent et les rassemblent. Fini le temps des hésitations et des interrogations, place à l’action et aux affirmations. Mesdames, la politique a besoin de vous, nos communes ont besoin de vous, notre pays a besoin de vous ! Le temps de l’engagement est venu. Pour faire de la parité une réalité, à vous de jouer. La voie est ouverte, le chemin tracé, votre place préparée. Prenez-la, osez, engagez-vous ! »
Liste des signataires :
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ancienne Première ministre.
Rachida Dati, ministre de la Culture.
Françoise Gatel, ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée de la Ruralité.
Aurore Bergé, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.
Marlène Schiappa, ancienne ministre, présidente d’Actives.
Christine Pirès-Beaune, députée du Puy-de-Dôme, première questeure de l’Assemblée nationale.
Élodie Jacquier-Laforge, autrice de la proposition de loi et ancienne députée.
Véronique Riotton, députée de Haute-Savoie, présidente de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale.
Dominique Vérien, sénatrice de l’Yonne, présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat.
Delphine Lingemann, députée du Puy-de-Dôme, rapporteure de la loi à l’Assemblée nationale.
Nadine Bellurot, Sénatrice de l’Indre, rapporteure de la loi au Sénat.
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Le journaliste breton s’est éteint ce samedi 17 mai 2025 à Brest (Finistère) à l’âge de 69 ans. L’ancien directeur de la rédaction du Télégramme a effectué toute sa carrière au sein du quotidien qu’il avait intégré en 1981.
Marcel Quiviger. | ARCHIVES CLAUDE PRIGENT/LE TÉLÉGRAMME
Il a été l’un des artisans de la profonde transformation du quotidien Le Télégramme, le titre auquel il a consacré toute sa vie professionnelle. Le journaliste Marcel Quiviger est décédé à Brest (Finistère), ce samedi 17 mai 2025, à l’âge de 69 ans.
Entré au journal en 1981, il prend des responsabilités dès les années 80 en devenant chef de rédaction à Saint-Brieuc puis secrétaire général. Nommé rédacteur en chef en 1994, il est promu directeur de la rédaction en 2014, fonction qu’il assurera jusqu’à son départ à la retraite en 2018.
« Grâce à ses fortes convictions, il a porté Le Télégramme là où il est aujourd’hui et l’a transformé en profondeur », déclare Samuel Petit, le directeur des rédactions du groupe breton. Il cite la transition numérique, Le Télégramme Dimanche, la refonte de la maquette, d’abord en grand format puis dans la formule tabloïd adoptée en 2002.
À découvrir
Le journaliste, né à Morlaix en octobre 1955, a consacré du temps et de l’énergie à une cause qui « lui tenait profondément à cœur : la lutte contre la mucoviscidose », rappelle Samuel Petit. Avec d’autres, dont le Pr Claude Férec et Daniel Bercot, il a contribué à créer la Pierre-Le-Bigaut, événement cyclotouriste finançant la recherche.
Jean-Luc Évin, ancien directeur des rédactions de Ouest-France, évoque le chemin parcouru aux côtés de Marcel Quiviger, sur les terres du Finistère et de Bretagne : « C’était d’abord un concurrent. Il est devenu un confrère puis il est devenu un ami. C’était un très grand journaliste, un homme généreux, attentif qui prenait les choses avec beaucoup de recul. » Les deux journalistes avaient gardé un lien fort ces dernières années : « On se voyait régulièrement pour évoquer le monde de la presse et nos souvenirs. »
Ce samedi, la date des obsèques n’était pas connue. Ouest-France présente ses sincères condoléances à la famille de Marcel Quiviger.
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François de Beaulieu et Alain Jean, du Groupement Loup Bretagne, l’assurent : les trois loups identifiés dans le Finistère depuis début 2025 « sont des mâles ».
« Menez », dans les monts d’Arrée, en février 2025. | GLB
La fédération des chasseurs du Finistère est membre du comité départemental loup. La présence du loup en Finistère ? Une évidence pour Daniel Autret, président des chasseurs finistériens : « On retrouve des traces d’un bout à l’autre du département, avec des dégâts surtout sur les ovins et bovins. »
Précisant que le loup n’est pas responsable de toutes les attaques d’animaux d’élevage, Daniel Autret, fort des nombreux documents vidéo transmis par les caméras de chasse, s’interroge sur la présence d’une femelle dans le Finistère. « Il n’y a que des mâles sur nos vidéos, oui, mais on se pose des questions. »
« Une meute, on l’aurait vue » , enchaîne Erwan Crouan, membre du comité départemental loup représentant l’Association des maires ruraux. Le maire de Quéménéven, chasseur également, n’occulte pas pour autant une plus forte présence du loup aujourd’hui dans le département, au-delà des trois loups répertoriés par le Groupe Loup Bretagne. « Il faudrait des tests génétiques sur morsure, avance l’élu. Des pays voisins de la France le font, pourquoi pas nous ? »
Une louve dans le Finistère ? François de Beaulieu et Alain Jean, du Groupement Loup Bretagne, sont formels : « Non, les trois individus sont des mâles, ils ont été sexués. » Quant à l’argument que le loup emporte une proie pour des petits : « Ce n’est pas un nourrissage pour des jeunes, c’est un comportement normal qu’on observe toute l’année. Un loup cherche souvent un endroit plus tranquille que son lieu d’attaque pour manger. »
La situation géographique des trois loups, dispersés dans le département, est un autre argument des scientifiques. « Ces individus sont “dispersants”, ils ne se cherchent pas. Ils ne sont pas liés à une famille. Avec toutes les caméras disséminées dans le territoire, une meute sera bien visible. Pour l’instant, il n’y a ni femelle ni reproduction dans le Finistère. »
Afin de poursuivre leur suivi scientifique, Alain Jean et François de Beaulieu lancent un appel : « Toutes les photos sont précieuses pour avancer dans la connaissance et apporter des réponses aux questions que pose le retour du loup en Bretagne. Pour protéger et se protéger des loups. »
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Le rassemblement, initié par l’Association France Palestine solidarité (AFPS), a réuni près de 150 personnes, ce samedi 17 mai 2025, place des Otages à Morlaix (Finistère). L’AFPS demande la reconnaissance de l’État palestinien, l’arrêt des bombardements et des sanctions contre Israël.
Samedi 17 mai 2025, le rassemblement de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) a réuni près de 150 personnes. | OUEST-FRANCE
C’était le cinquième rassemblement depuis le début de l’année. L’an dernier, plus d’une vingtaine s’était tenue tout au long de l’année 2024. Ce samedi 17 mai 2025, l’Association France Palestine solidarité pays de Morlaix a réitéré, à 16 h, place des Otages à Morlaix (Finistère).
Cette nouvelle manifestation a réuni près de 150 personnes. Le beau temps et le jardin éphémère sur la place ont pu aider à ratisser plus large et à faire entendre les discours et revendications à un nouveau public. Le 29 mars, une centaine de personnes étaient présentes et une cinquantaine, le 15 février.
L’AFPS déplore qu’Israël ait rompu le cessez-le-feu le 19 mars, et l’annonce, le 5 mai, d’un « plan de conquête » qui promeut le « départ volontaire » des Gazaouis. Elle dénonce la situation humanitaire sur place. L’AFPS demande un nouveau cessez-le-feu, des sanctions contre Israël, la reconnaissance d’un génocide et de l’État palestinien, sans conditions. Elle pointe aussi « la passivité des gouvernements occidentaux ».
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Jeudi 15 mai, les élus de Morlaix, Plouigneau et du département du Finistère ont inauguré le rond-Point de la Croix-Rouge, en sortie d’agglomération. Un aménagement attendu de longue date par les automobilistes.
Le rond-point de la Croix-Rouge a été inauguré par Maël de Calan, président du conseil départemental, Jérôme Plouzen, adjoint au maire de Morlaix et Joëlle Huon, maire de Plouigneau. | OUEST-FRANCE
Une circulation fluide et sécurisée. Depuis quelques mois, l’atmosphère du carrefour de la Croix-Rouge en direction de Plouigneau est plus apaisée. « Enfin », diront nombre d’habitants et d’usagers.
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« Cela fait trente ans qu’on en parle », relève Jérôme Plouzen, adjoint au maire de Morlaix, jeudi 15 mai 2025, lors de l’inauguration de l’ouvrage. Un carrefour « illisible et qui était plein de méandres », rappelle Joëlle Huon, maire de Plouigneau. De conception ancienne, il ne permettait plus d’assurer la circulation des véhicules dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
Deux labels environnement et information des riverains sur le planning du chantier ont été remis par Veolia aux équipes et au conseil départemental. | OUEST-FRANCE
Un projet lancé en 2013
Le chantier consiste en l’aménagement de l’intersection de la RD 712, des routes menant à la route de Paris à Morlaix et de la route de Saint-Didy à Plouigneau, ainsi que de la voie communale conduisant à l’hippodrome de Langolvas.
Lancé en 2013, le projet d’aménagement misait sur des acquisitions foncières. « Mais elles n’ont pas abouti, explique le responsable de la Direction des routes. On a finalement imaginé un giratoire à quatre branches au lieu de cinq, sans aucune emprise foncière. » Le chantier a enfin pu démarrer en 2024.
Lire aussi : Peu sécurisé, le carrefour de la Croix-Rouge entre Plouigneau et Morlaix va enfin changer de visage
La configuration du carrefour giratoire comprend une aire de covoiturage et prend en compte la future liaison cyclable entre Plouigneau et Morlaix via l’intersection, « dans les cartons du Plan vélo du département 2022-2028 », comme l’a promis Maël de Calan, président du conseil départemental.
Ce chantier se distingue par son engagement environnemental avec l’utilisation de matériaux recyclés en couche de forme et la valorisation des agrégats, ce qui lui a valu le label Excellence environnement d’Eurovia. Un autre label récompense l’équipe qui a conduit le chantier pour l’information au jour le jour sur l’avancement du chantier auprès des riverains.
L’opération s’élève à 1 452 000 €, financée à 40 % par le conseil départemental, 40 % par Morlaix communauté, 10 % par Morlaix et 10 % par Plouigneau.
A Morlaix a-t-on trouvé la solution ? : Les ronds points (Les Goristes)
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Le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère) se précise. 110 éoliennes flottantes de 287 m de haut pourraient voir le jour à l’ouest de la réserve des Sept-Îles dans une zone à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). L’impact sur la réserve des Sept-Îles, bien que difficile à évaluer précisément, ne serait pas neutre, assure le conservateur.
En baie de Morlaix, 110 éoliennes flottantes pourraient voir le jour d’ici 2035. Ici, le parc de la baie de Saint-Brieuc. | GUILLAUME SALIGOT / ILLUSTRATION OUEST-FRANCE
Lors de la Conférence régionale bretonne de la mer et du littoral (CRML), qui s’est déroulée à Rennes (Ille-et-Vilaine) mardi 13 mai 2025, les contours du projet de parc éolien en Manche Ouest ont commencé à se dessiner. Un parc éolien flottant pourrait voir le jour en baie de Morlaix (Finistère) d’ici 2035. Composé de 110 éoliennes de 287 m de haut, la puissance de ce parc serait de 2 GW. En comparaison, le parc éolien de Saint-Brieuc et ses 62 éoliennes produisent 0,89 GW.
Ce parc flottant pourrait prendre place dans une zone à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Une distance qui pourrait modifier le paysage marin, ce qui suscite la colère de certains habitants. Un collectif d’associations s’est constitué pour s’opposer à ce projet : Némo, pour Non aux éoliennes en Manche ouest.
"Rien n’est acté. Le parc de Saint-Brieuc, ça a été trois présidents de la République, sept premiers ministres et dix ministres."
Ce projet de parc éolien est encore dans sa phase de consultation. « Rien n’est encore acté », rappelait Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, mardi. Le projet devrait encore être largement débattu avant d’entrer en phase de travaux : « Ce n’est pas facile : le parc de Saint-Brieuc, ça a été trois présidents de la République, sept premiers ministres et dix ministres », rappelait également le président de Région.
Entre mai et août 2025, des campagnes en mer se feront dans les zones techniques de ce potentiel parc éolien. En juin, des réunions publiques seront organisées à Sibiril, sur l’Île de Batz, Plougasnou et Lannion. Il faudra attendre novembre pour l’adoption de la stratégie de façade maritime Namo (Nord Atlantique Manche Ouest) intégrant la cartographie de l’éolien en mer.
Situé à l’ouest de la réserve naturelle nationale (RNN), ce projet de parc éolien a été construit en lien avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), gestionnaire de la réserve étendue en 2023. « Comme d’autres acteurs de la mer, nous avons été sollicités pour apporter des éléments à l’État sur l’impact que pourraient avoir ces infrastructures sur la réserve », confirme Pascal Provost, conservateur de la RNN des Sept-Îles.
Avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), des études ont été menées pour mettre en lumière l’impact que pourrait avoir ce parc sur la faune maritime, notamment l’unique colonie de fous de Bassan de France. « On manque encore d’éléments pour mesurer précisément ces impacts, mais on peut tout de même dire que ce parc éolien, conjugué aux autres pressions qui s’exercent sur les fous de Bassan, ne sera pas neutre pour la colonie. Maintenant, c’est à l’État de trancher. »
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Du côté des pêcheurs, c’est l’inquiétude qui domine. L’implantation de 110 éoliennes dans cette zone jugée « foisonnante » par certains professionnels de la mer n’est pas pour rassurer : « Ça va forcément avoir des conséquences pour nos confrères fileyeurs, témoigne un pêcheur de Perros-Guirec. Certains vont pêcher la lotte dans ce secteur, rien ne dit qu’ils pourront poursuivre cette activité avec un parc éolien à proximité. »
Interrogé par Ouest-France en marge de la conférence régionale bretonne de la mer et du littoral, mardi, Grégory Métayer n’en disait pas moins : « Les réunions ne sont pas des réunions de concertation mais d’information : on ne nous demande pas notre avis, tançait le président du comité des pêches des Côtes-d’Armor. On s’est opposés pendant dix ans au parc de Saint-Brieuc, mais il s’est fait avec le rouleau compresseur de l’État. On sait très bien que la pêche n’est pas possible dans les parcs éoliens flottants. »
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La très attendue fête de la Bretagne est de retour à Morlaix (Finistère) pour deux jours, les 24 et 25 mai, à Langolvas. Cette année, elle accueille des pointures de la scène bretonne et le célèbre bagad de Lann-Bihoué.
KLT – Tir ar Vro Montroulez, Bagad Sonerien Bro Montroulez, Korollerien, Diwan et Div Yezh proposent deux plateaux les 24 et 25 mai, à Langolvas. | OUEST-FRANCE
C’est un des événements les plus attendus du week-end des 24 et 25 mai, à Morlaix (Finistère). KLT – Tir ar Vro Montroulez, une fédération qui regroupe des associations bretonnes du pays de Morlaix, donne rendez-vous, à Langolvas, aux passionnés de culture bretonne. En amont, le 20 mai, un fest-noz gratuit organisé les étudiants de l’IUT et les élèves du Château aura lieu au SEW. Voici quatre raisons de se rendre à l’événement.
Pour les 45 ans du bagad morlaisien
La fête de la Bretagne est l’occasion pour les membres du Sonerien Bro Montroulez de fêter les 45 ans de la structure en grande pompe : « Pour passer un moment tous ensemble et surtout donner envie aux gens de l’extérieur pour qu’ils viennent faire la fête avec nous », indique Kristian Le Mener, de KLT Les 24 et 25 mai, les amateurs vont danser au rythme des bombardes, cornemuses et des caisses claires du bagad placé sous la direction du penn soner Josselin Wilmotte.
Pour le super-plateau du samedi
Samedi 24 mai, le grand fest-noz sera animé par War-Sav. Le groupe trégorrois écume, depuis 2011, les scènes bretonnes entre airs traditionnels et couleurs folks. Le trio Seim, et le duo emblématique du chant traditionnel breton, Annie Ebrel et Marie Berardy, complètent l’affiche. Tarif : 8 €.
Pour la fête de la jeunesse bretonnante
« L’idée, c’est de donner de la visibilité à l’enseignement et à la pratique du breton dans le secteur », rapporte Kristian Le Mener. Le 25 mai, de 14 h à 19 h, toujours à Langolvas, les curieux pourront donc s’immerger ou découvrir la langue et la culture bretonnes. Les cercles de danses bretonnes Korollerien Montroulez et Dañserien Lann Tivizio seront présents. Il y aura aussi du chant dans la danse en breton par les enfants des filières bilingues, une chorégraphie des collégiens du Château et un spectacle conté et chanté en langue bretonne par An Daou Dangi. Prix libre.
Pour le bagad de Lann-Bihoué
Reconnaissable aux uniformes de matelot quartier-maître de la Marine nationale, le bagad de Lann-Bihoué fait partie des formations de musique bretonne les plus connues en France et au-delà. Cette formation, composée d’une trentaine de musiciens, viendra jouer devant le public morlaisien, le 25 mai à partir de 17 h 30. Entrée libre et au chapeau.
Samedi 24 et dimanche 25 mai à Langolvas où se tiendra un village des associations et de l’artisanat. Tarif : 8 €, le samedi et entrée au chapeau le dimanche. Tout le programme sur www.klt.bzh
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Samedi 17 mai, de 11 h à 19 h, l’association Projets, échanges et développement (PED) organise, dans ses locaux, sa fête du printemps.
Yann Lever, coordinateur de l’espace de vie sociale ; Christel, Sophie, Esperanza et Pascal, réunis autour de la préparation de la grande fête du printemps du PED (Projets Échanges et Développement). | OUEST-FRANCE
Samedi 17 mai 2025, dans ses locaux et son grand jardin situés en face de la mairie, l’association Projets, échanges et développement (PED) organise sa fête du printemps. Yann Lever est aidé de certains fidèles adhérents pour la préparation de cet événement.
« Avec Solenn Hémart, nous sommes salariés à temps partiel, avance-t-il. Nous avons investi ces locaux fin 2022. On organise plein d’ateliers à l’année et trois événements festifs dont la fête du printemps. Elle a lieu de 11 h à 19 h et est ouverte à tous, même aux non-adhérents. Nous proposerons des jeux et des stands, comme la réparation d’outils de jardin avec l’atelier café/débrouille. Chacun pourra venir avec son outil cassé ou avec ses connaissances de bricoleurs pour participer. »
Troc de plantes, soutien aux collégiens pour leur voyage à Londres et œuvre collective sont au programme. « Le repas du midi, concocté maison, sera animé par l’atelier musique celtique, s’enthousiasme Yann Lever. Et le temps le plus important sera une scène ouverte. Tout le monde est invité à jouer, chanter, danser, rapper ! On a fait un atelier rap avec des femmes retraitées, les Wumen’hop oz. C’est la première fois qu’elles vont interpréter leurs textes. »
Samedi 17 mai, de 11 h-19 h, 17, rue François Charles
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Une nouvelle mobilisation en soutien à la Palestine aura lieu, samedi 17 mai 2025 à Morlaix (Finistère), à 16 h, place des Otages. La manifestation est portée par l’association France Palestine solidarité.
Des manifestants en soutien à Gaza et au Liban en octobre 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En solidarité avec la Palestine, une nouvelle mobilisation est organisée à Morlaix (Finistère), samedi 17 mai 2025, à 16 h, place des Otages.
Cette mobilisation commémore la Nakba (« catastrophe » en arabe). Cela qualifie la période durant laquelle une partie des Palestiniens ont été contraints à l’expulsion ou l’exode, avant et pendant la guerre israélo-arabe de 1948.
La manifestation est portée par l’AFPS (association France Palestine solidarité).
L’association, mobilisée depuis le début de la reprise du conflit à Gaza, veut dénoncer le génocide qui y a lieu en ce moment. Elle demande, comme depuis plus d’un an, un cessez-le-feu, la libération de toutes les personnes détenues à Gaza et « la reconnaissance sans condition de l’État de Palestine. Plus que jamais nous appelons au boycott des produits, des spectacles culturels et sportifs israéliens. »
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Jean-Jacques Lariagon, organisateur de l’événement. | OUEST-FRANCE
Mardi 20 mai à 18 h, la salle municipale accueillera une conférence sur une grande cause nationale : la santé mentale des adolescents.
Comment comprendre et accompagner son ado dans ses vulnérabilités, comment anticiper les bouleversements physiques et psychologiques, le thème sera abordé par des professionnels du secteur : Loïk Jousni, chef de service de la Maison des Adolescents du Finistère Nord au CHU de Brest ; Mathieu Favennec, psychologue clinicien au CHU de Brest ; et Jade El Saïr, psychologue clinicienne au Centre Hospitalier de Morlaix.
À la tête de cette idée et de l’organisation, un Plouganiste : Jean-Jacques Lariagon. « J’ai souhaité mettre en place une action un peu différente, en lien avec l’une des plus grandes causes nationales : la santé mentale des ados. En présentant le sujet aux trois communes, les maires ont été très enthousiastes. C’est un projet pilote, amené à se déployer dans tout le département. Tous les parents d’ado sont invités à participer à cette conférence, ainsi que les professionnels. »
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La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) lance une campagne nationale d’appel aux dons, avec une promesse : celle de floquer 5 000 noms de donateurs sur des matricules de bateaux de sauvetage. Jean-François Derrien, président de l’antenne à Plougasnou (Finistère), explique les actions de sauvetage de l’organisme et l’importance du rôle des donateurs.
Florian Démaret, équipier mécanicien ; Marc Hollande, patron de vedette ; Jean-François Derrien, président SNSM Plougasnou ; Marc Bevout, patron titulaire de vedette. | OUEST-FRANCE
À Plougasnou (Finistère), l’antenne locale de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) participe à l’appel à donations national avec l’objectif de floquer 5 000 noms de donateurs sur des matricules de bateaux de sauvetage. Jean-François Derrien, président, explique le fonctionnement de l’association.
Quel est rôle de la SNSM ?
La SNSM est une association loi 1901 qui existe depuis 1967. 5 800 sauveteurs sont répartis sur 206 stations de sauvetage, le long du littoral, en métropole, et en Outre-mer. Le Finistère, c’est 29 stations de sauvetage, plus de 10 % des stations françaises. À Plougasnou, nous sommes une vingtaine de bénévoles. Le but de la SNSM, c’est de sauver des vies en mer et sur le littoral. Nous sommes disponibles 24 heures sur 24, 365 jours par an. En baie de Morlaix, les stations se complètent, notamment par des moyens qui sont différents selon les ports. À Plougasnou par exemple, nous avons une vedette de 10,5 m au port du Diben, et un semi-rigide de 7 m au port de Térénez. À Roscoff et l’Île de Batz, ils ont des canots « tout temps » entre 15 et 16 m, qui peuvent intervenir dans des conditions plus corsées que les nôtres, mais qui nécessitent des équipages plus importants.
Comment se passe un sauvetage ?
Lorsqu’une personne est en situation de danger en mer, elle a deux moyens de nous contacter : le canal 16 du VHF, ou le 196 sur mobile. Son appel est reçu par une plateforme téléphonique qui s’appelle un Cross. Ici, nous dépendons du Cross Corsen, à la Pointe Saint-Mathieu. Le Cross appelle ensuite les bénévoles qui seront les plus proches ou dont les équipements sont les mieux adaptés au sauvetage concerné. Ils ont quinze minutes pour se rendre sur place.
On intervient sur des pannes, des dérivations, des accidents de personnes en bateau, en plongée, en kayak, en paddle… En 2024, nous avons effectué une vingtaine d’interventions, toute avec une fin heureuse. Nous faisons du sauvetage d’urgence, mais aussi de la formation, de l’encadrement d’événements sportifs en mer, ou de l’accompagnement dans la dispersion des cendres de défunts au large.
Qui finance votre matériel et vos équipements ?
90 % de nos fonds proviennent des particuliers ou des entreprises. Les 10 % restants, ce sont des subventions communales. Les gens peuvent donner lorsqu’ils nous rencontrent sur des événements estivaux, mais aussi via le site national de la SNSM. Dans le formulaire en ligne, ils peuvent cocher la station de Plougasnou pour spécifier la destination de leur don s’ils le souhaitent.
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Dans le cadre de la Fête de l’huître à Carantec (Finistère), samedi 3 mai 2025, Yvon Créau, de l’association Bretagne Vivante, a captivé les auditeurs du cinéma Étoile lors de sa conférence sur l’huîtrier-pie, parfois appelé pie de mer. Voici trois choses à savoir sur cet oiseau au bec rouge.
Yvon Créau et l’huîtrier-pie, oiseau emblématique du littoral breton. | OUEST-FRANCE
Dans le cadre de la Fête de l’huître, à Carantec (Finistère), une conférence concernant la restauration écologique de l’huître plate a été donnée le 30 avril 2025, par Stéphane Pouvreau, chercheur à l’Ifremer.
Samedi 3 mai, c’est le Carantécois Yvon Créau, de l’association Bretagne Vivante, qui a captivé les auditeurs du cinéma Étoile lors de sa conférence sur l’huîtrier-pie, parfois appelé pie de mer. Voici trois choses à savoir sur cet oiseau au bec rouge et aux cris stridents.
Le bel oiseau, venu de Scandinavie vers la baie de Morlaix en tant qu’hivernant (arrivées en août, départs en mars), s’y trouve à environ 1 000 individus. Une petite dizaine de nicheurs s’y trouve également. Ce chiffre est en diminution constant depuis 2000 dans la baie mais l’endroit se maintient dans le Top 10 des sites français. L’huîtrier-pie mesure environ 40 cm, y compris le bec de 6,5 à 9 cm. Ce bec est en croissance continue et s’adapte au type de proie capturée. Cette adaptation prend quelques semaines.
L’envergure de l’huîtrier-pie va de 72 à 83 cm et sa vitesse de vol est de 50 à 65 km/h avec des pointes à 78 km/h. Sa longévité maximum est de 43 ans, avec une mortalité de plus de 50 % entre l’envol et un an. C’est une espèce chassable. En France, les hivernants et les nicheurs se trouvent principalement sur les côtes des Hauts-de-France à la Nouvelle-Aquitaine.
Dans le contexte de la baie de Morlaix, la réponse est très nuancée. Son régime alimentaire, par ordre décroissant, est ici constitué de coques communes, de vers, de berniques, de bigorneaux, de crabes verts et… d’huîtres.
Le nom d’huîtrier-pie vient surtout du fait que l’oiseau exploitait probablement les bancs sauvages d’huîtres plates avant leur disparition causée par la surpêche il y a plusieurs décennies. Et il exploite peu les zones où l’huître sur les rochers est abondante.
La grande fréquentation humaine de la zone littorale provoque des dérangements. Par ailleurs, la contamination entre les oiseaux est favorisée par les reposoirs. Il y a aussi les pollutions et la chasse (la France est le seul pays d’Europe où la chasse de l’huîtrier-pie est autorisée).
L’espèce souffre aussi d’une perte d’habitat liée à la réduction des surfaces de nourrissage par les algues vertes entraînant aussi une diminution du stock de nourriture. Enfin, le changement climatique fait partie des menaces. Les mesures de protection possibles : limiter les dérangements (pêche à pied, chiens, débarquement sur les reposoirs, respect de la réglementation en saison de nidification, interdiction de la chasse de l’huîtrier-pie).
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À la suite de son recours hiérarchique et à la réponse du ministre de l’Intérieur pour demander la réouverture de la commission consultative de l’environnement, les riverains de la Base aéronavale, à Landivisiau (Finistère) demandent une mobilisation citoyenne.
Ici un rafale au décollage, à la base d’aéronautique navale de Landivisiau. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Dans un communiqué, l’Association des Riverains de la base d’aéronautique navale de Landivisiau (ARBAN), dans le FInistère, dénonce la persistance et l’aggravation des nuisances sonores générées par les simulations d’appontage des avions Rafale.
Ces entraînements, qui peuvent se prolonger
jusqu’à minuit, occasionnent régulièrement des pics sonores supérieurs à 90,
voire 120 décibels, bien au-delà du seuil reconnu comme nocif pour la santé
humaine. Ces manœuvres sont effectuées en dehors du périmètre de la Base et du
plan d’exposition au bruit (PEB), exposant des milliers de riverains à des
nuisances non prises en compte réglementairement. Une situation qui n’est ni
encadrée, ni justifiée, et qui va à l’encontre des obligations de prévention
en matière de santé publique et de protection de l’environnement
,
précise ce communiqué.
Dans ce contexte, sans réponse du préfet au recours gracieux, l’ARBAN a saisi les autorités compétentes et a déposé un recours hiérarchique auprès du ministre de l’Intérieur, demandant la convocation de la Commission consultative de l’environnement (CCE) pour traiter en urgence ce dossier.
La réponse du ministère, en date du 7 avril 2025, fait état d’un transfert au cabinet de la ministre de la Transition écologique. Sans engagement concret à ce jour…
Face à ce silence préoccupant, l’association appelle
les citoyens à se mobiliser
massivement et à
signer la pétition en ligne pour exiger la fin de
ces nuisances injustifiées et l’ouverture d’une concertation sérieuse avec les
habitants
.
Chaque voix compte pour protéger notre santé,
notre cadre de vie et faire respecter nos droits
, fait remarquer
Daniel Davesne, président des Riverains. Contact :
contact@riverains-ban-29.fr
Site : www.riverains-ban-29.fr
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Depuis 2021, Roscoff (Finistère) poursuit une faisabilité pour réaménager le vieux port et lui donner une centralité. Un schéma directeur a été établi et présenté aux habitants. Au total, 14 millions d’euros, cofinancés par l’Epic du port et la Région, sont prévus pour l’opération en trois phases.
Les Roscovites ont pris connaissance du dossier en cours. | OUEST-FRANCE
Mobilités, accessibilité, stationnements supprimés, parkings périphériques, centralité, budget, recours à l’emprunt, Epic (Établissement public industriel et commercial), Région Bretagne. Ces mots ont été entendus, mardi 13 mai 2025, dans la salle polyvalente de Lagedennou, lors de la réunion publique de présentation du réaménagement du vieux port de Roscoff (Finistère).
L’investissement est estimé à 14 millions d’euros, cofinancé par la Région Bretagne, propriétaire et l’Epic du vieux port, au titre de sa délégation de service public, datant du 1er janvier 2022, pour la gestion des infrastructures.
Nulle part ailleurs en Bretagne, un Epic ne
gère un port ! C’est la particularité de Roscoff »,
a noté la maire,
Odile Thubert-Montagne, en lançant le rendez-vous auquel quelque 150 personnes
ont pris part. C’est bien l’Epic du vieux port qui porte le dossier et
le financement à venir, et non la Ville de Roscoff
, dira, plus tard,
son adjoint aux finances, Michel Autret, évoquant la dépense estimée pour les
travaux nécessaires à ce réaménagement pour mieux relier les activités entre
port et cité. C’est l’Epic qui empruntera. Les Roscovites n’ont pas à
craindre pour le budget de la Ville.
Pour le volet financier, le conseiller régional,
Olivier Le Bras, s’est montré plus réservé. La Région sera bien
présente à vos côtés, mais je ne peux aujourd’hui dire à quelle hauteur,
s’agissant d’un dossier à envisager sur les finances 2026 ou 2027.
Les différentes phases
Le schéma développé prévoit un phasage des opérations. Une séquence Parmentier-Gambetta-Marie Stuart (sur 30 mois, coût estimé 7,4 millions d’euros), à compter de l’hiver 2027, avec déconstruction d’un bâtiment existant, puis construction d’un bâtiment multifonctionnel (halte maritime, office de tourisme, bureau du port, stockage pêche, scène estrade) et aménagement des abords favorisant les déplacements doux.
Une séquence Quai Charles-de-Gaule (estimation : 3,80 M€) et une séquence Quai d’Auxerre ouest et est (estimation : 2,80 M€), suivront. Dans l’instant, un appel à candidatures est lancé pour la maîtrise d’ouvrage. La détermination du cabinet retenu se fera en fin d’année.
180 places de stationnement vont être
supprimées dans le périmètre central, compensées par des possibilités de
stationnement en périphérie »,
a confirmé la maire, en réponse à une
question.
Les usagers professionnels de l’île de Batz auront un
accès réservé sur le quai neuf selon le schéma énoncé. Les
bénéficiaires d’autorisation d’occupation temporaire (petit manège, petites
restaurations, petit train) ne sont pas oubliés dans le dossier.
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Courriers des lectrices et des lecteurs. « Netanyahou envisage sans frémir de’’vider la bande de Gaza’’ après avoir bombardé sans aucun discernement les populations civiles ; on est en droit de craindre le pire. »
Ici des réfugiés du camp de Nuseirat en février dernier. | AFP
Dans le cadre de notre rubrique « Courrier
des lectrices et des lecteurs », Yvon Salaün réagit par courriel au conflit
israélo-palestinien :
Yvon Salaün (Ille-et-Vilaine) :
« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. L’actualité du conflit israélo-palestinien me remet subrepticement en tête cette phrase terrible, prononcée en 1209 par Arnaud Amaury, légat du pape Innocent III. Phrase prononcée lors de la croisade contre les Albigeois, et suivie dans les faits par le massacre de la population de Béziers : alors que le gouvernement de Netanyahou envisage sans frémir de’’vider la bande de Gaza ’’ après avoir bombardé sans aucun discernement les populations civiles au motif qu’elles abriteraient encore en leur sein des forces du Hamas - ce qui est vrai, mais en sont-elles réellement responsables ? -, on est en droit de craindre le pire.
Lire aussi : Israël accusé de « génocide » à Gaza : on vous décrypte cette question sensible
La qualification de crime contre l’humanité a d’ores et déjà été retenue par la communauté internationale, sans que cela ne semble émouvoir les dirigeants israéliens, ni infléchir leurs intentions. Après tout… Politiquement et médiatiquement, ce n’est qu’un mauvais moment à passer pour réaliser enfin le rêve du Grand Israël, inachevé depuis 1948 ; et ceci d’autant plus opportunément qu’en Cisjordanie, le travail d’apartheid et de reconquête territoriale a été fait à bas bruit par des colons extrémistes, avec l’appui effectif de Tsahal.
Après la Shoah, la nécessité d’un État juif s’était imposée, avec des soubresauts il est vrai, à la communauté internationale ; mais n’y avait-il vraiment aucune place possible pour un état multiconfessionnel ? »
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INFO OUEST-FRANCE. Début mai, un quadragénaire a été discrètement mis en examen pour viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Envoyé en détention provisoire, il a été placé à l’isolement, loin de Nantes. La raison : le suspect est un policier du commissariat de Waldeck-Rousseau.
Le policier a été incarcéré début mai dans un établissement pénitentiaire loin de Nantes. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Beaucoup l’ont appris par hasard. Au détour d’un mail transmis par la gendarmerie. Parmi les personnes gardées à vue ce jeudi 1er mai chez les militaires, un nom retient l’attention des policiers du commissariat central de Waldeck-Rousseau, à Nantes. Et les frappe. Celui d’un collègue du Service local de police judiciaire. « On est tombé des nues. Je dois avouer que j’ai accusé le coup », dévoile l’un d’eux, mâchoires serrées.
Le quadragénaire est alors en garde à vue au sein des locaux de la brigade de recherches de Rezé. Il est suspecté de viol et d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans, selon la qualification habituelle qui ne dit pas vraiment les choses. Selon les informations d’Ouest France, le policier aurait commis des actes de nature sexuelle sur un copain de son fils, dont il a seul la garde. La victime, qui a signalé les faits, a seulement 8 ans.
A l’issue de sa garde à vue, le quadragénaire a été présenté à un magistrat instructeur de Rennes où le dossier « a été dépaysé du fait de la qualité de fonctionnaire de police » du suspect, indique le procureur de la République, Frédéric Teillet.
L’homme de 45 ans a été mis en examen. « Les faits, commis dans un cadre privé, sont reconnus », prolonge le procureur. La gravité des faits reprochés a conduit à son placement en détention provisoire. Une incarcération qui s’est faite loin de Nantes et à l’isolement le plus complet. Pour des raisons de sécurité. Peu de personnes préfèrent commenter. « Ce silence, ça en dit long », soupire une autre voix anonyme.
Une victime a été identifiée. Y en aurait-il d’autres ? C’est un des enjeux de l’information judiciaire qui va retracer le parcours de ce fonctionnaire de police passé par la brigade de protection de la famille, chargée des violences commises dans la cellule familiale et touchant des publics particulièrement vulnérables. Il avait récemment demandé son transfert vers le groupe des mineurs. Mais une sanction interne l’avait envoyé dans un autre groupe d’enquête. Une collègue lui reprochait des gestes indélicats.
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Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, attaquait en justice le permis de construire de son voisin, à Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor. Après l’audience de ce mardi 13 mai 2025, le tribunal administratif de Rennes rendra sa décision dans un mois.
Le plus haut magistrat de France, Rémy Heitz, a intenté une action en justice contre le permis de construire délivré à son voisin, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Fin du feuilleton judiciaire concernant l’affaire opposant Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation et propriétaire d’une maison à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) et son voisin. L’affaire était, de nouveau, portée devant le tribunal administratif de Rennes, ce mardi 13 mai 2025.
Rémy Heitz, plus haut magistrat de France, avait, en effet, déjà saisi le tribunal, en 2024, pour attaquer l’arrêté du 4 mars 2021, par lequel le maire de la commune avait accordé un permis de construire pour une maison individuelle située à côté de la sienne.
Entre autres problèmes, le requérant considérait que le permis prévoyait une construction trop haute, plus haute que ce qui est autorisé par le PLU (plan local d’urbanisme) de la commune. Ce qui gâchait sa vue mer.
Après l’audience du 22 janvier 2024, les juges avaient demandé à la commune de proposer un permis modificatif avec une hauteur de construction moins haute. Ce qui a été fait entre-temps.
Lire aussi : Délais des affaires criminelles : « Nous allons dans le mur », alerte Rémy Heitz, procureur général
Lors de l’audience de ce mardi 13 mai 2025, le rapporteur public a donc enjoint le tribunal à rejeter la requête de Rémy Heitz dans la mesure où le nouveau projet tient compte de la hauteur autorisée par le PLU. Les juges rendront leur décision d’ici un mois, mais ils devraient suivre cet avis.
Lire aussi : Côtes-d'Armor. Procès entre voisins : le procureur général aura bien vue sur mer à Perros-Guirec (Le Trégor)
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Ce mardi 13 mai 2025 sur TF1, dans l’émission Les Défis de la France, Emmanuel Macron aborde plusieurs sujets d’actualité, dont le narcotrafic. Le maire de Morlaix (Finistère) était interviewé sur le trafic de stupéfiants dans sa commune. Le président de la République a partagé l’analyse du maire sur qui sont les dealers dans les petites villes.
Emmanuel Macron, sur TF1, ce mardi 13 mai 2025. | CAPTURE D’ÉCRAN TF1
Interviewé ce mardi 13 mai 2025 sur TF1, dans l’émission Les Défis de la France, Emmanuel Macron aborde plusieurs sujets d’actualité. Vers 22 h, les questions portaient sur l’insécurité et le narcotrafic. Pour introduire la séquence, les équipes de TF1 ont réalisé un reportage à Morlaix (Finistère), illustrant ainsi le développement du trafic de drogues dans les villes moyennes.
En octobre et novembre 2024, la cité du Viaduc a fait face à des actes violents, inhabituels. Des portes d’immeubles ont été visées par des tirs, sur fond de représailles en lien avec le narcotrafic. En janvier 2025, la petite ville du Finistère était même prise en exemple par le journal américain The New York Times qui consacrait un article sur le trafic de drogues dans les petites villes.
« Les dealers, ce sont nos jeunes en décrochage social, scolaire, happés par ce phénomène. On les connaît ! Je pourrais vous donner leur prénom », assure Jean-Paul Vermot, le maire socialiste de Morlaix, aux équipes de TF1 dans le reportage.
Lire aussi : DIRECT. Emmanuel Macron sur TF1 : référendum, Ukraine, retraites… Suivez l’intervention du Président
Sur le plateau de l’émission télé, le président de la République assure que « ce que dit le maire de Morlaix est très juste. Pourquoi il y a un trafic, c’est parce qu’il y a des consommateurs. S’il n’y a pas de consommateurs, il n’y a pas de trafiquants. On calque ce qu’on a fait contre le terrorisme pour la drogue. Quand j’ai été élu, la préoccupation de sécurité des Français était le terrorisme. Ensuite, on a eu la préoccupation de la sécurité du quotidien, puis on a vu monter le trafic de drogue ».
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Spécialisée dans la production de vidéos à destination des entreprises, cette société fondée par Julien Cabon et Marina D’Eté a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Brest (Finistère). La faute à un contexte économique morose, couplé à d’importants investissements.
Anne-Sophie Bassard et Loïck Le Goascoz, responsables grands comptes, Julien Cabon, président de Tydeo, Tom Goardou, monteur vidéo et Marina d’Été, directrice de la production. | TYDÉO
Depuis 2013, elle proposait des solutions innovantes aux entreprises, dans le domaine de la production de vidéos. Tydeo, société basée à Saint-Renan (Finistère), mais dont l’essentiel des équipes évoluait dans des bureaux du port de Brest (17 salariés au total en mai 2025), a été placée en liquidation judiciaire, mercredi 7 mai 2025, par le tribunal de commerce de Brest.
Lire aussi : Tydeo prend un nouveau cap pour assurer l’avenir
Julien Cabon, le fondateur avec Marina D’Eté, rembobine sur ces douze années où l’agence s’est positionnée sur « un marché en plein développement », imaginant des solutions « pour permettre aux entreprises, collectivités, fédérations, de produire plus facilement des vidéos » pour booster leur communication.
En 2023, My Tydeo, du nom de l’application permettant à leurs clients de filmer avec leur téléphone, et d’obtenir un montage professionnel, était ainsi présenté au CES, ou Consumer electronics show de Las Vegas, le plus important salon de la tech au monde.
« On a eu une très forte croissance, avec un projet assez ambitieux de développement national et des signatures avec beaucoup de grands groupes. » En 2025, Tydeo comptait quelque 350 clients dans toute la France. Mais cela n’a pas été suffisant, eu égard aux investissements engagés.
Julien Cabon évoque « un contexte économique fragile en 2024 » dans lequel « le premier budget à être coupé, pour une entreprise, c’est en général celui de la communication ». À cela s’ajoute une levée de fonds à la même époque, pour récolter deux millions d’euros, qui n’a pas abouti.
Parallèlement, les équipes de Tydeo s’étaient associées récemment à deux partenaires, pour lancer Moviolia, un outil de montage vidéo assisté par l’intelligence artificielle. Mais ils n’auront pas eu le temps de concrétiser leurs ambitions : « Il aurait fallu pouvoir le porter durant deux ans. Comme tout projet de R & D (recherche et développement), c’est de l’investissement sur l’avenir, mais ce n’est pas tout de suite rentable. » Cette aventure s’arrête également.
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Mardi 13 mai 2025, le développement de l’éolien off-shore en Bretagne était au menu de la Conférence régionale de la mer et du littoral. Les pêcheurs nord-finistériens sont inquiets, les décisionnaires rassurent.
Le parc installé en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) compte 62 éoliennes. Celui qui est en projet dans la baie de Morlaix devrait en compter 110. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
La Conférence régionale bretonne de la mer et du littoral (CRML) s’est réunie mardi 13 mai 2025, à l’Hôtel de Courcy, à Rennes (Ille-et-Vilaine). Elle était présidée par Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, préfet maritime de l’Atlantique, et Amaury de Saint-Quentin, préfet de la région Bretagne.
Lire aussi : « Originalité bretonne », le Parlement de la mer est-il vraiment utile ?
Sept zones ont été soumises au débat (cinq à dix ans et deux à l’horizon 2050). Elles ont été définies selon cinq critères technologiques : défense, sécurité navigation, bathymétrie (sciences et technologies de mesure ou d’estimation de la profondeur), vent et distance à la côte. Ce travail a débouché sur une décision ministérielle du 17 octobre 2024. La Conférence régionale bretonne de la mer et du littoral a été saisie le 5 mai 2025 par les préfets coordonnateurs de la façade Nord Atlantique Manche Ouest (Namo) pour connaître son avis. Il sera émis le 9 juillet par le Conseil maritime de façade.
Une zone d’éolien flottant concerne le large de Morlaix à l’horizon 2035. Plus précisément, à 16 km de l’île de Batz, 18 km de Roscoff et 23 km de Pleumeur-Bodou. Elle se trouve à l’Ouest de la Réserve des Sept-Îles et au Sud de la zone tampon du trafic maritime inter DST Ouessant-Casquets.
Jacques Edern, maire de Sibiril (Finistère), partage l’avis des élus du Haut-Léon : « Si la position des pêcheurs n’est pas prise en compte, on s’opposera à ce parc. » L’ancien agriculteur souligne aussi « l’impact visuel important des 110 éoliennes » et la contrainte pour la Brittany Ferries « qui va être obligée de dérouter légèrement ses bateaux. Des discussions sont en cours ».
Le président du comité départemental et élevages marins du Finistère, Yannick Calvez, patron pêcheur d’un caseyeur hauturier, regrette que le choix d’un parc éolien flottant soit privilégié : « Les pêcheurs du Finistère sont très remontés. Pour nous, ce parc va être une catastrophe : c’est le pire endroit qu’il puisse y avoir, là où il y a le plus de bateaux d’artisans marins pêcheurs. Vous nous demandez d’accepter de perdre 20 à 60 % de chiffre d’affaires. Sinon, compensez la perte de chiffre d’affaires de ces pêcheurs jusqu’à la fin de leur exploitation et là, on sera peut-être d’accord ! »
« Les réunions ne sont pas des réunions de concertation mais d’information : on ne nous demande pas notre avis, regrette Grégory Métayer, président du comité des pêches des Côtes-d’Armor. On s’est opposés pendant dix ans au parc de Saint-Brieuc, mais il s’est fait avec le rouleau compresseur de l’État. On sait très bien que la pêche n’est pas possible dans les parcs éoliens flottants. »
Pour Olivier Le Nézet, président des comités national et régional des pêches et du port de Lorient (Morbihan), les pêcheurs bretons sont opposés à la zone retenue et demandent « une approche d’impact socio-économique qui ne soit pas un plan de sortie de flotte ». Il veut éviter « d’aller au-devant de la fin d’une filière qui sera l’ADN de la Bretagne que l’on perdra. On fera des recours juridiques car la méthode est discutable ».
Pour Loïg Chesnais-Girard, « rien n’est acté et nous voulons que le parc reste pêchable. Ce n’est pas la pêche contre l’éolien, c’est un tout. Notre position doit être claire, solide, constante. Ce n’est pas facile : le parc de Saint-Brieuc, ça a été trois présidents de la République, sept premiers ministres et dix ministres. » Le préfet de Bretagne l’assure : « La France a toujours fait le choix de conserver la pêche dans les parcs éoliens. »
La Conférence régionale de la mer et du littoral (CRML), qui s’est tenue mardi 13 mai 2025 au matin à l’Hôtel de Courcy, à Rennes, a été l’occasion d’aborder l’étude de co-activité demandée par la Région Bretagne pour l’implantation d’un parc flottant d’éolien en baie de Morlaix à l’horizon 2035.
Daniel Cueff, vice-président à la mer et au littoral à la Région Bretagne, a présenté les résultats de cette étude de co-activité qui « était nécessaire car il n’était pas une évidence que la pêche soit maintenue ». La bonne nouvelle, c’est que « cette co-activité est possible à plusieurs conditions : une distance suffisante entre les éoliennes, des zones dédiées pour la pêche, l’adaptation de certaines technologies (il faut notamment déterminer si les ancrages, flotteurs et autres matériels sont capables de détecter les équipements de pêche). Il reste à travailler avec les acteurs de la pêche », conclut Daniel Cueff.
Avril-mai 2025 : définition d’une zone d’étude Bretagne Nord-Ouest de 350 km2 intégrant la recherche d’un équilibre entre activités humaines (pêche professionnelle, trafic), environnement et paysage. Poursuite des échanges avec les acteurs locaux (Île de Batz, Morlaix communauté…).
Mai-août : campagnes en mer dans la zone technique. Juin : réunions publiques à Sibiril, Île de Batz, Plougasnou et Lannion.
Novembre : adoption de la stratégie de façade maritime Namo (Nord Atlantique Manche Ouest) intégrant la cartographie de l’éolien en mer.
Jusqu’à début 2026 : concertation sur la future zone d’appel d’offres en intégrant les modalités de co-activité avec les pêches puis publication du cahier des charges final de l’appel d’offres.
Fin 2026 : sélection des lauréats de l’appel d’offres.
À partir de 2027 : poursuite de la concertation par le ou les lauréats pour préciser l’implantation et la superficie du ou des parcs.
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Une soixantaine de personnes ont participé au repas organisé pour les 9 ans de l’association « Repas partagés ». | OUEST-FRANCE
L’idée était nouvelle : créer une association pour permettre aux personnes isolées de partager, deux fois par mois, un repas. En 2016 le projet s’est concrétisé. La formule est simple, la mairie met à disposition une salle, deux mercredis par semaine, l’association choisit un menu et passe commande chez les commerçants locaux. Dès le départ, la formule séduit. Le nombre d’adhérents augmente.
En 2017 dans le cadre, « Trophées vie locale », le Crédit Agricole décerne à l’association le premier prix : « coup de cœur ». Depuis, le nombre d’adhérents ne cesse d’augmenter et le bureau imagine des animations pour les anniversaires, les fêtes religieuses ou nationales…
Pour les neuf ans de l’association, c’est une troupe de théâtre qui a animé le repas avec une participation active des convives.
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À l’occasion de l’ouverture du Festival de Cannes mardi, 380 artistes dénoncent dans une tribune publiée dans le journal « Libération » le « silence » du monde de la culture face au « génocide » à Gaza. Le texte rend hommage à la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée dans un bombardement israélien mi-avril.
Pedro Almodóvar lors de la montée des marches du Festival de Cannes, le 23 mai 2017. | ANTONY JONES / GETTY IMAGES VIA AFP
Plusieurs stars du cinéma mondial, dont Pedro Almodóvar, Susan Sarandon et Richard Gere, dénoncent le « silence » du monde de la culture face au « génocide » à Gaza, dans une tribune publiée dans l’édition de mardi du quotidien français Libération, pour l’ouverture du Festival de Cannes.
« Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza », indique ce texte cosigné par quelque 380 artistes, dont le cinéaste suédois lauréat de deux Palmes d’or Ruben Östlund, le réalisateur canadien David Cronenberg et l’acteur espagnol Javier Bardem.
Leur tribune rend hommage à la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée dans un bombardement israélien mi-avril et héroïne d’un documentaire programmé dans le cadre du festival de Cannes, qui débute mardi. « Dix de ses proches, dont sa sœur enceinte, ont été tué.es par cette même frappe israélienne », indique la tribune.
Selon un des collectifs à l’origine du texte, sollicité par l’AFP, la présidente du jury cannois, l’actrice française Juliette Binoche, faisait initialement partie des signataires mais son nom ne figure pas parmi les 34 personnalités dévoilées dans l’édition de Libération.
La tribune s’émeut également de « l’absence de soutien » de l’Académie des Oscars quand le Palestinien Hamdan Ballal a été attaqué par des colons israéliens fin mars, quelques jours après avoir été oscarisé pour son documentaire No Other Land. « Une telle passivité nous fait honte », écrivent les signataires.
« Pourquoi le cinéma, vivier d’œuvres sociales, engagées, paraît se désintéresser de l’horreur du réel, de l’oppression subie par nos consœurs et confrères ? », s’interrogent-il, appelant à agir « pour toutes celles et ceux qui meurent dans l’indifférence ». « Le cinéma se doit de porter leurs messages », écrivent-ils.
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Ce lundi 12 mai 2025, une trentaine de personnes s’est rassemblée à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), à l’appel d’Alliance Vita, opposée au volet sur un « droit à l’aide à mourir » de la proposition de loi sur la fin de vie. Discuté le jour même à l’Assemblée nationale, le texte comprend une deuxième partie sur les soins palliatifs.
Une trentaine de personnes était réunie place Du-Guesclin, à Saint-Brieuc, contre le projet de loi sur le « droit à l’aide à mourir ». | OUEST-FRANCE
« On veut des soins, pas l’euthanasie. » Le message, entrecoupé de témoignages récoltés par Alliance Vita, était diffusé en boucle dans le cadre d’une mobilisation contre la proposition de loi sur le « droit à l’aide à mourir », ce lundi 12 mai 2025, place Du-Guesclin, à Saint-Brieuc. Débattu le jour même à l’Assemblée nationale, le texte fait partie du projet législatif sur la fin de vie, comprenant un deuxième volet concernant les soins palliatifs.
Lire aussi : REPORTAGE. Fin de vie : quand les soins palliatifs se heurtent au manque de moyens
Lors de ce rassemblement, une trentaine de personnes a répondu à l’appel, dont la majeure partie s’est allongée au sol pour simuler « un hôpital à ciel ouvert en place publique qui illustre l’état de notre système de santé ». Et les représentantes de l’association de citer les « difficultés pour trouver un médecin traitant » et « l’engorgement des centres de lutte contre la douleur ».
Lire aussi : POINT DE VUE. Fin de vie : « Les Français souhaitent avoir la liberté de choisir »
Pour eux, le texte proposé représente « une remise en cause de l’interdiction de tuer ». « Oui à la loi pour les soins palliatifs, non à la loi pour l’euthanasie et le suicide assisté », a conclu Claire Sallibartan, déléguée départementale d’Alliance Vita. Selon elle, le mouvement compte une centaine de sympathisants dans les Côtes-d’Armor. « Nous avons été reçus par plusieurs députés du département et certains sont sur la même ligne que nous, comme Marc Le Fur », assure la militante.
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Mardi 6 mai 2025, Nathalie Bernard et Françoise Genevois-Crozafon accueillaient Nathalie Barnet, adjointe au maire de Morlaix Transition Écologique, et Éric Mingant, chargé de mission pour Heol, l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix (Finistère). Leurs dix années de collaboration en faveur d’une consommation énergétique plus verte à Plougasnou ont fait l’objet de conclusions. Plus que probantes.
Nathalie Barnet, Eric Mingant, Nathalie Bernard et Françoise Genevois-Crozafon | OUEST-FRANCE
En dix ans de collaboration entre Heol et Plougasnou (Finistère), les chiffres parlent d’eux-mêmes : -34 % de consommation d’énergie, -61 % d’émission de gaz à effet de serre ou bien -68 % de consommation d’énergie fossile grâce à la suppression de cinq chaufferies fioul dans la commune.
Mardi 6 mai 2025, Nathalie Barnet, adjointe au maire de Morlaix, Eric Mingant, chargé de mission pour Heol, Nathalie Bernard maire et Françoise Genevois-Crozafon adjointe à l’environnement, se sont réunis pour faire le point sur les travaux de réfections énergétiques commencés en 2014.
Ce travail ne figurait pas dans le pôle d’urgence du programme de la maire en 2013, mais une fois élue, une réalité s’est manifestée : « Quand je suis arrivée à la mairie, j’ai été confrontée tout de suite à la vétusté énergétique du patrimoine bâti. Je suis montée dans les combles de la mairie, il n’y avait aucune isolation. Il a fallu faire un choix, repousser certaines promesses de campagne afin de prendre en charge cette problématique. La priorité, c’était le confort de nos agents et la maîtrise des dépenses énergétiques. Nous avons signé une convention avec Heol dans cette optique. »
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L’agence locale de l’énergie et du climat en Pays de Morlaix salue les efforts de la commune qui figure bonne élève dans les questions des transitions énergétiques. Remplacement des chaufferies fioul, pose de panneaux photovoltaïques, isolation des bâtiments, rénovation de l’éclairage, tout a été orienté par Eric Mingant. « Notre rôle, c’est de pointer du doigt tout ce qui demande à être pris en charge en termes de consommation, avance-t-il. Nous posons des diagnostics et proposons des solutions avec un suivi comptable. Les accords de Paris signés en 2015 nous obligent à des résultats, l’Europe d’ailleurs contribue à financer les travaux locaux de transitions. »
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« Nous produisons dans les communautés 18 % de ce que nous consommons en énergie renouvelable, intervient Nathalie Barnet adjointe au maire de Morlaix. On a un objectif de 80 % pour 2050. L’engagement de Nathalie Bernard, c’est un engagement de sobriété. Tout ce qui est investi permet de consommer moins. » « Sobriété pour la consommation, mais aussi pour notre porte-monnaie, ajoute Nathalie Bernard. C’est de toute façon inéluctable. Tout n’est pas terminé mais le plus dur est fait. Il s’agit maintenant de surveiller les consommations et de suivre les constructions actuelles comme la médiathèque. Et nous nous projetons plus sereinement sur les autres promesses de campagne ».
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Que pensent les élus des communes littorales concernées par le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère) ? Nous leur avons posé la question.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui compte 62 éoliennes. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Que pensent les élues des communes littorales du projet de parc éolien baie de Morlaix (Finistère) ? D’ici 2035, un parc éolien devrait voir le jour dans une zone comprise entre la baie de Goulven, celle de Morlaix, jusqu’à Locquirec, avec environ 110 éoliennes de 287 m de haut. Selon nos informations, la zone pourrait se resserrer du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz, mais cela impacterait bien sûr d’autres communes du secteur. De l’ouest à l’est, voici les avis des maires des communes concernées par ce projet.
Moi je pense à l’autonomie énergétique et de ce point de vue, je suis pour une énergie décarbonée. Cependant, le projet est encore relativement flou, beaucoup d’élus attendent des précisions.
J’entends le comité des pêches qui est vent debout contre ce projet et bon nombre de personnes qui s’inquiètent de nuisances visuelles de ce parc, qui s’annonce important. Il faut avancer vers une plus grande autonomie en matière d’énergie. Je suis a priori favorable à ce parc, c’est une marche vers une plus grande souveraineté mais il faut que les enjeux, les préoccupations et les intérêts des pêcheurs soient pris en compte. Il faut qu’on soit dans une recherche de consensus.
C’est trop tôt pour se prononcer. J’attends des éléments précis, car il faut prendre en compte l’aspect environnemental, l’impact sur la pêche… Après la réunion en préfecture à Quimper en avril 2025, j’ai demandé des simulations plus précises sur l’impact visuel.
Je suis un peu sceptique sur la façon de faire de l’État. J’attends d’avoir plus d’informations sur le projet avant d’avoir un avis sur la question.
C’est difficile de se positionner car on ne sait pas trop où on va. Je ne peux pas donner une position ferme sans connaître la taille des éoliennes ni la distance, mais je ne suis pas emballé par le projet. Clairement, je ne suis pas ravi de la pollution visuelle que ça pourrait apporter. Ce n’est pas la même chose si c’est à 14 km des côtes qu’à 20 km. À titre individuel, si c’est à 16 km des côtes, je dirai non tout de suite, mais je vais d’abord discuter avec mon conseil municipal avant d’afficher une position claire.
Il faut aussi prendre en compte les conséquences lourdes que cela peut avoir sur la pêche et le tourisme, avec le passage des navires de la Brittany Ferries. Même si tout le monde a conscience qu’il faut sortir des énergies fossiles, qu’est-ce qu’on fera face aux pics de production qu’on ne maîtrise pas ?
Je ne suis pas foncièrement contre, mais on manque d’éléments pour avoir une position ferme et définitive. Par exemple, nous ne connaissons pas encore la zone d’implantation exacte. Nous avons certaines informations, mais il y a un certain manque de concertation.
C’est évident que ce projet doit être conforme aux attentes des principaux usagers de la zone, je pense notamment aux pêcheurs. J’attends avant de me prononcer. Il faut avoir connaissance de tous les éléments avant de se positionner. Il faut que les choses soient faites intelligemment.
Sur le fond, il n’y a pas de débat, je suis favorable à l’énergie décarbonée et à sortir de l’utilisation des énergies fossiles. Mais quand c’est juste derrière chez vous, ce n’est pas pareil… Il reste encore des options de positionnement dans la zone, ce n’est pas acté. L’idée est d’aller vers la solution la moins mauvaise pour l’impact paysager. Concernant les pêcheurs, ce projet est une manne financière, dont 35 % seront alloués au comité des pêches. Pour les pêcheurs impactés, il faut un vrai plan, il faut s’assurer qu’on leur donne des solutions pour préserver leur activité. Il faut essayer d’être intelligent pour minimiser les impacts.
L’Île-de-Batz vue du ciel. Ce petit bout de terre risque de voir sa vue impactée par le projet de parc éolien en baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Stéphane Cloarec, maire de Saint-Pol-de-Léon
L’élu a répondu par SMS à nos questions. Il indique attendre d’avoir tous les éléments pour se positionner.
Christophe Micheau, maire d’Henvic
Nous n’avons pas encore vraiment évoqué le sujet en conseil municipal. Là où ça pose question, c’est qu’on nous présente des simulations qui ne veulent rien dire, on a vraiment du mal à se rendre compte de l’impact visuel. Il y a aussi une interrogation sur la technologie utilisée. Quel sera l’impact des éoliennes flottantes sur la pêche ? Pour se faire une opinion, il faudrait avoir un endroit avec une configuration identique pour comparer.
Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec
Je suis inquiète face à un projet qui manque de concertation. Je suis également préoccupée par les impacts sur la pêche et la biodiversité.
Gilles Créac’h, maire de Taulé
Je pense que l’éolien est nécessaire. Je pense qu’il faut cependant faire attention à ne pas contrarier l’économie locale, notamment la pêche mais aussi le transport en ferries. Même si Taulé a une petite partie littorale, la commune risque d’être assez peu concernée.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui a été inaugurée en septembre 2024. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Francis Lebrault, maire de Locquénolé
Je ne peux pas me positionner sur ce sujet pour le moment. Ce parc sera quand même quelque chose de peu joli à voir. On fait partie des communes littorales qui seront concernées même si on ne sera pas forcément très impactée. Je me questionne sur la distance des éoliennes par rapport à la côte. Il nous faudrait un retour de ce qui s’est fait en baie de Saint-Brieuc.
Dans l’idée, personne n’est contre le principe, mais tout le monde n’en veut pas chez soi…
Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix communauté
Il y a bien sûr des inquiétudes au niveau esthétique, mais aussi par rapport à la poursuite des activités économiques comme la pêche ou les trajets des navires de la Brittany Ferries. Il y a aussi des questions sur la répartition de la manne financière que cela représente. Mais avant cela, il faut appréhender très finement l’ensemble des conditions de ce projet.
Nous avons été informés jusqu’à présent, mais on ne nous a pas demandé nos avis.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
Sur le principe, je suis plutôt favorable à ce projet, mais avec des réserves, notamment sur la distance par rapport à la côte, la taille des éoliennes, les connexions à terre… Il y a beaucoup de critères à prendre en compte.
Pour l’instant je ne me prononce pas, je n’ai pas assez d’informations. Je ne sais pas si ça aura des impacts sur notre commune au niveau visuel.
Sur l’aspect esthétique, je préfère des éoliennes en mer plutôt qu’une centrale nucléaire ou encore des éoliennes de 100 mètres à terre. Là où ça pose question, c’est concernant l’impact pour les pêcheurs. Par ailleurs, il risque d’y avoir beaucoup de pylônes, ça va faire une ligne d’horizon particulière.
Ce n’est pas l’aspect financier du projet qui guide ma réflexion, car le montant que nous pourrions percevoir risque d’être neutre sur le long terme. Cet argent sera une dotation de l’état, qu’on risque de perdre dans la dotation globale de fonctionnement qui nous est alloué, donc cela va certainement s’équilibrer.
C’est trop tôt pour donner un avis, je connais peu le dossier, je ne m’y suis pas encore intéressé.
La députée a répondu par mail à nos questions.
Je suis favorable à l’implantation de ce parc éolien en baie de Morlaix : nous avons besoin de renforcer notre mix énergétique. Cette installation ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie des habitants de la baie, ni des écosystèmes en place sur la zone, c’est pourquoi le projet doit inclure des études et concertations citoyennes.
Il est indispensable que ce développement s’inscrive dans une démarche de sobriété, d’écoute des acteurs du territoire — pêcheurs, associations, élus locaux — et de transparence sur les impacts et les bénéfices attendus. L’acceptabilité des projets énergétiques repose sur leur exemplarité environnementale et sociale.
Contactés, Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h et Jean-Luc Fichet, sénateur, n’ont pour le moment pas répondu à nos demandes.
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Depuis le lundi 5 mai 2025, la consultation publique électronique sur le projet de stratégie pour la façade maritime Nord-Atlantique Manche-Ouest, qui comprend le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), est lancée. Et trouver le fameux lien pour y accéder n’est pas si facile…
Le parc éolien offshore en mer de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, durant son installation (photo d’illustration). | FRANCK DUBRAY / ARCHIVES OUEST FRANCE
Dans le cadre du projet de stratégie pour la façade maritime Nord-Atlantique Manche-Ouest (Namo), qui comprend le projet de parc éolien dans la baie de Morlaix (Finistère) et qui devrait se situer entre la baie de Goulven et Locquirec, une consultation publique par voie électronique a lieu du 5 mai au 5 août 2025. Pour rappel, le projet prévoirait l’implantation d’environ 110 éoliennes de 287 mètres de haut dans la zone. Cette dernière pourrait d’ailleurs se resserrer du côté de Roscoff et de l’Île-de-Batz.
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Pour un citoyen lambda, trouver le lien pour accéder à cette consultation par voie électronique n’est pas aisé. Avec une simple requête sur les moteurs de recherche, le site de la consultation ne remonte pas.
Une annonce légale, avec le lien web de la consultation, a été publiée le 18 avril dans les journaux Ouest-France du Finistère, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Côtes-d’Armor, Loire-Atlantique et Vendée. Une page située en milieu de journal, après les obsèques. Une autre annonce légale est également parue dans le journal Le Monde. Alors que la consultation est numérique, ces annonces sont difficilement trouvables en ligne.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), qui a été inauguré en septembre 2024. | GUILLAUME SALIGOT / ARCHIVES OUEST-FRANCE
À part cette publication, dénicher le lien vers la consultation peut s’avérer complexe. Elle est notamment référencée sous le nom Namo, pour Nord Atlantique Manche Ouest. C’est ainsi qu’est nommée la zone bretonne dans le document stratégique de façade, un document de planification qui décline les orientations de la stratégie nationale pour la mer et le littoral. Pour le grand public, le projet finistérien est plutôt connu sous le nom BNO, pour Bretagne Nord Ouest, ce qui complexifie les recherches.
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Ensuite, sur le site de la CNDP (Commission nationale du débat public), qui a publié les résultats d’une concertation continue sur le projet ayant eu lieu du 11 décembre 2024 au 12 avril 2025, le lien vers la consultation électronique n’est pas présent. Les dates sont annoncées, mais pas la façon d’y accéder. Après de nombreuses recherches sur le site, il ne semble pas non plus remonter.
Enfin, en passant par le site de la préfecture, on peut cependant trouver le fameux lien. En faisant une recherche, non pas avec les mots-clefs éolien, ou éolienne, mais plutôt débat public, on peut découvrir le document, qui finalement, donne le lien pour la consultation.
La consultation publique est disponible ici : jeparticipe.expertises-territoires.fr/processes/PPVESFM2025/f/58/. Elle est disponible jusqu’au 5 août.
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Fauché par une rupture d’anévrisme en 2021, Victor Ronné, 30 ans, expose ses œuvres dans une vitrine, rue de Brest à Morlaix (Finistère). L’histoire d’une formidable renaissance, qui n’a pas été un long fleuve tranquille.
Victor Ronné a renoué avec ses passions, les arts plastiques et la musique, après une rupture d’anévrisme qui l’avait terrassé en 2021. | OUEST-FRANCE
« Je commence à rattacher mes membres à mon corps. » Après une rupture d’anévrisme en 2021 qui l’a terrassé à l’âge de 26 ans, Victor Ronné renoue avec ses passions, la musique et les arts plastiques. « En fait, elles ne m’ont jamais quitté : au centre de Perharidy, à Roscoff, je me suis mis à la peinture et j’y ai même exposé. »
Mais cela n’a pas été aussi simple que ça. Le jeune Morlaisien, touche-à-tout artistique, est resté deux longues années en centre de rééducation : « J’ai fait de gros progrès, même si je n’ai pas encore tout récupéré, décrit-il avec pudeur. Mais au moins, je peux me déplacer avec une canne dans la maison et un « rouloteur » dans la rue. J’ai réussi à me rendre à Rennes où j’ai fait le plein d’expositions, et à Bordeaux pour jouer dans le cadre d’un festival électro. »
À sa sortie, le trentenaire a déjà recommencé à marcher tout seul. Dans son parcours du combattant, il salue les personnes qui l’accompagnent : « Comme Manuelle Bodin, une céramiste qui a son atelier à deux pas de chez moi. L’argile me permet de retrouver de l’agilité avec mes doigts et de faire travailler mes neurones. »
Exposées dans une vitrine, rue de Brest, ses sculptures interrogent. « Elles représentent des formes humaines retenues par des éléments comme un fil, une corde ou une barre de fer. Ces liens évoquent une sensation de force extérieure qui contrôle le corps, un peu comme une possession. » Une sensation d’être prisonnier à l’intérieur vécue au quotidien et qu’il traduit aussi à travers le détournement d’objets, trop rapidement dépassés et jetés.
Toutes aussi surprenantes, les représentations de Jésus qui s’amuse sur une planche de surf ou un skateboard. À l’image des champions, le surfeur Kelly Slater ou le skateur Tony Hawk, réalisant des figures emblématiques comme le « Ollie ». « Je mets ainsi en parallèle la difficulté de vivre avec un handicap et la légèreté de cette figure divine moderne, qui s’affranchit des contraintes. »
Des contraintes, Victor en a encore quand il se déplace ou qu’il se rend chez son kiné. Mais il porte un regard lucide et positif sur sa vie. Il a toujours le même contact facile, le même sourire, la même volonté d’aller de l’avant. Il y a quelques mois, il a sorti sur les plateformes, Ballades, un album de musiques électro, signé V.Air95.
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Tous les deux ans, le Foyer rural, à Plougasnou (Finistère), propose un grand évènement festif ouvert à tous qui allie musique, danse et ateliers récréatifs. Cette année, ce sera le dimanche 18 mai 2025, de 10 h à 17 h. L’association ne ménage pas ses idées pour rester jeune et dynamique, malgré une existence de 46 ans déjà. Une quarantaine d’activités sont proposées par 44 animateurs, pour 740 adhérents.
Hervé Anest, administrateur animateur photo et informatique, en charge du site internet de l’association ; Bernard Patte, coprésident ; Marie-Pierre Maurice, administratrice en charge de la communication. | OUEST-FRANCE
Les 13 administrateurs du Foyer rural, à Plougasnou
(Finistère), organisent une grande fête, dimanche 18 mai, de 10 h à 17 h. Ils
ont réfléchi aux moindres détails pour que l’événement soit un succès.
C’est une fête ouverte à tous, même aux non-adhérents,
raconte Marie-Pierre Maurice, administratrice chargée de
la communication. L’idée n’est pas de présenter les activités, mais
de s’amuser ensemble, et de nous faire découvrir aussi dans un moment
convivial.
Lire aussi : Nouveaux gérants d’un camping du littoral breton : « Nous avons eu un véritable coup de cœur »
Le Foyer rural est connu, mais on veut redorer
son image. Il a plus de 46 ans tout de même, ajoute
Bernard Patte, coprésident. Notre but, c’est de rendre accessible, à
tous, la culture, le sport et l’artisanat. Mais on veut éviter le
consumérisme. Les gens participent un minimum financièrement, ils
s’impliquent. Le Foyer rural a une connotation de club pour vieux, alors que
le public concerné est bien plus large.
En effet, parmi les activités proposées, on peut
piocher de la danse, divers sports, du théâtre, de la musique, de la couture
ou de la cuisine, pour tous les âges. Mais les adhérents ont aussi accès à des
ateliers pour le moins inédits : voitures radiocommandées, vannerie, sculpture
sur bois et même du qi gong… Avec 42 séances d’activités, la gestion d’une
telle association tient elle-même du sport. Sur 740 adhérents, 26 % ont
moins de 18 ans, et le reste se partage entre les adultes actifs et les
retraités »,
avance Marie-Pierre Maurice.
Notre action est à destination des
Plouganistes mais pas que, précise Bernard Patte.
Les gens viennent de Lanmeur, des Côtes-d’Armor, de Brest aussi. Les
animateurs font preuve de souplesse à l’égard du public qu’ils accompagnent,
en fonction des progressions, des demandes. La prise en charge est sérieuse,
mais c’est avant tout du loisir, c’est important. Pour accueillir tout le
monde, nous bénéficions de locaux mis à disposition par la mairie. Nous sommes
en attente d’un bâtiment qui sera plus adapté.
Mais l’heure est aux derniers préparatifs de la
grande fête, qui aura lieu à la salle municipale en cas de pluie. Il y
aura un podium avec de la musique,
s’enthousiasme
Marie-Pierre Maurice. Du maquillage pour les enfants, un tournoi de
tennis de table… Nous inviterons surtout à danser et s’amuser !
Ce sera une vraie fête animée,
ajoute Bernard Patte. Avec pour fil conducteur de
la journée : monte ton PC ! Un ordinateur sera démonté et remonté avec pour
objectif de le refaire fonctionner.
Et le coprésident conclut en
sourire : À Plougasnou, on voudrait
s’ennuyer qu’on ne le pourrait pas !
Il y a quelques années, les jeunes de la commune avaient leur propre foyer, j'en ai même profité.
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Jean-Marie Bourhis vient de fêter ses cent ans à Lanmeur (Finistère), entouré de ses proches. Celui qui a navigué sur Le France est également le dernier survivant du « Combat des trente » dans la poche de Lorient, le 10 décembre 1944.
Entre ses années sur le paquebot France et ses voyages à bord du Concorde, Jean-Marie Bourhis, qui se fait appeler Jean, a eu une vie bien remplie. | OUEST-FRANCE
Samedi 10 mai 2025, Jean-Marie Bourhis né le 24 avril 1925 à Garlan (Finistère), recevait sa famille pour fêter ses cent ans à l’Ehpad de Lanmeur, où il réside depuis trois ans après avoir vécu sa retraite à Plougasnou.
« Mais il va bien, lit son journal et joue aux dominos », confie sa fille Marie-Louise venue d’Étretat (Seine-Maritime) pour l’occasion. Quand on demande à l’aïeul de revenir sur son parcours : « J’ai eu de quoi m’occuper », souligne-t-il modestement.
Fière de son grand-père, Hélène revient sur sa vie, comme le décès de ses parents qui l’oblige, lui et ses deux sœurs, à quitter Garlan pour rejoindre un oncle dans sa ferme à Saint-Jean-du-Doigt. « Son adolescence a été marquée par la guerre. Il nous a raconté avoir vu les Allemands déposer des mines dans un champ que sa sœur Odette traversait pour aller chercher les vaches. Il a enlevé les mines, mais en a oublié, une vache a marché sur l’une d’elles. Il s’en est toujours voulu. »
Lire aussi : Cette association recherche des Morlaisiens qui ont combattu à Pont-Scorff, en décembre 1944
Jean-Marie est le denier survivant du « Combat des trente » dans la poche de Lorient, le 10 décembre 1944, à Pont-Scorff. Ce jour-là, lui et ses camarades parviennent à conserver la ville du Morbihan face à l’attaque allemande. Il a 20 ans quand la guerre se termine. Il commence son service militaire dans le 46e régiment d’infanterie et termine caporal-chef.
Puis il épouse Yvonne Le Meur, une Saint-Jeannaise décédée en 2010. Le couple a deux enfants, Marie-Louise, née en 1949, et Alain, né en 1957, et décédé en 1994. Toute la famille s’installe au Havre. À partir de ce port d’attache, Jean-Marie travaille pendant dix ans sur des cargos puis à bord de deux paquebots, Le Liberté et Le France, dès sa mise à l’eau le 11 mai 1960. « Il est alors officier assistant mécanicien chaufferie… Il a fait escale plusieurs fois à New York et a pris à plusieurs reprises le Concorde pour se rendre notamment au Japon. À bord du France, il a croisé plusieurs célébrités, dont l’animateur de télévision, Jacques Martin, qui lui avait demandé de l’argent pour continuer de faire la fête. »
L’arrêt du paquebot en 1974 correspond à la fin de sa vie de naviguant. Il devient alors contremaître et entretient les chaufferies pour la CRAM au Havre. « Il sillonne alors toute la Normandie à bord de son véhicule, il a même obtenu un volant d’or attribué par son assurance pour ses cinquante années de conduite. Il aimait la mécanique et entretenait sa voiture sans soucis. Un vrai touche-à-tout. »
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Un début d’incendie s’est déclaré dans la biscuiterie Le Goff à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), samedi 10 mai 2025, vers 10 h 30.
La biscuiterie Le Goff, à Saint-Martin-des-Champs, a fait face à un départ de feu, samedi 10 mai 2025. | OUEST-FRANCE
Un début d’incendie s’est déclaré au sein de la biscuiterie Le Goff, à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), vers 10 h 30. Le feu aurait pris dans un four de l’entreprise. Cette information a été rapportée par nos confrères du Télégramme. Rapidement, une vingtaine de pompiers ont été engagés, avec cinq véhicules, pour maîtriser le départ de feu.
Même si neuf personnes étaient présentes sur site, aucun blessé n’est heureusement à déplorer. L’intervention s’est terminée vers 12 h 50. Les dégâts provoqués par ce début d’incendie ne sont pas encore connus.
Pour rappel, la biscuiterie Le Goff a été fondée en 1950. Il y a deux ans tout pile, l’entreprise avait déjà dû faire face à des difficultés : une partie de son toit s’était affaissée, provoquant une fermeture temporaire.
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À Morlaix (Finistère), le stade de La Madeleine accueille le chapiteau volant de la compagnie Ocus, du 11 au 24 mai 2025. Quatorze jours riches d’ateliers, de rencontres et de spectacles impliquant les jeunes du territoire.
En service civique, Gabrielle, Loane, Sterenn et Floriane, très impliquées dans Jeunes en scène, un festival porté par Esther Foucault et Vanessa Chiron, de Carré d’As, et soutenu par la ville de Morlaix. | OUEST-FRANCE
À Morlaix (Finistère), le stade de La Madeleine accueille le chapiteau volant de la compagnie Ocus, du 11 au 24 mai 2025. Quatorze jours riches d’ateliers, de rencontres et de spectacles impliquant les jeunes du territoire.
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Le projet Jeunes en scène, c’est quoi ?
« C’est un projet ambitieux, présente Vanessa Chiron, directrice du centre social Carré d’As. Il a été retenu dans le cadre d’Erasmus +, axé sur l’engagement. Avec les jeunes en service civique dans nos structures, nous explorons le thème du pouvoir d’agir seul. »
Plusieurs structures comme les trois instituts médico-éducatifs morlaisiens, les associations d’aide aux migrants, la Mission locale, la MAJ (Morlaix animation jeunesse) et la MJC (Maison des jeunes et de la culture) ou encore l’IBEP (institut de formation) les ont rejoints dans l’aventure. « Ce sont en tout près de 150 jeunes de 13 à 30 ans qui sont impliqués dans cette quinzaine, du 11 mai au 24 mai, avec les artistes de la compagnie Ocus. Une sorte de festival ! »
En quoi la présence d’Ocus est primordiale dans ce projet ?
Comédiens, circassiens, marionnettistes, clowns, auteurs, musiciens, ils sont une quinzaine d’artistes et techniciens réunis au sein du collectif Ocus (Optimiste créatrice d’utopies spectaculaires), créé en 2003 près de Rennes. « Cette troupe de théâtre itinérante, pose son chapiteau dans le stade de La Madeleine, poursuit Vanessa Chiron. Ses membres ont l’habitude de travailler avec les habitants. En février, à Carré d’As, et en avril, au théâtre de Morlaix, ils ont rencontré les jeunes pour capter leur parole, construire la trame d’un spectacle puis leur faire découvrir les métiers du spectacle autour de la construction de marionnettes, de la vidéo, du dessin animé… »
Du 11 mai au 24 mai, que va-t-il se passer sous le chapiteau et dans le village ?
Plein de choses. Sous les barnums autour du chapiteau, sont prévus des espaces de détente animés par les jeunes en service civique et ouverts à tous les jeunes, tous les après-midi de 16 h 30 à 19 h.
Il y aura aussi un forum sur les métiers du spectacle, le 19 mai avec Wart, le CNCA ou encore le théâtre de Morlaix, une soirée jam avec Trockson, le 16 mai. Un battle ados/parents aura lieu le 21 mai. Enfin, une rencontre citoyenne entre élus et les jeunes est prévue le 24 mai à 11 h.
Côté spectacles, à quoi le public doit-il s’attendre ?
Il y aura tout d’abord le spectacle Jeunes en scène des 23 et 24 mai. « Il s’agira d’un spectacle surprenant, comme on les aime. Les participants et les artistes d’Ocus ont une dizaine de jours pour répéter. » De son côté, la compagnie jouera le 11 mai, son spectacle J’aurais pas fait comme ça ! Il y aura aussi les marionnettes de La Régale compagnie, le 18 mai.
Presque toute la logistique est assurée par les jeunes en service civique : Floriane sera sur le poste cuisine avec Laurent du L/S food-truck. Gabrielle, Loanne et Sterenn réaliseront une vidéo de l’événement. Cet aftermovie sera projeté le 18 juin à La Salamandre.
Il est préférable de réserver sur Instagram, auprès du compte @Jeunes. en-scene.
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Théo Lorinquer a ouvert un bar-PMU en centre-ville de Morlaix (Finistère), le 2 mai 2025, à seulement 23 ans. Cet enfant du pays, passionné de sport, est doté d’un bon relationnel. Ce projet qui trottait dans sa tête est devenu réalité.
Originaire de Plourin-lès-Morlaix, Théo Lorinquer, 23 ans, a ouvert le Troquet des sports à l’entrée de la Grand-rue à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
« On a démarré sur les chapeaux de roues ! » Depuis vendredi 2 mai 2025, Théo Lorinquer a ouvert le Troquet des sports, au 34 Grand-rue, à Morlaix (Finistère). Il n’a que 23 ans et la voilà déjà patron d’un établissement, avec un salarié, Owen Parceiller, et deux personnes pour des extras le week-end, Nina Guezelou et Enzo Villanova.
Les premiers clients ont rapidement poussé la porte de ce bar-PMU pour regarder leur sport favori à la télévision autour d’un verre. Ligue des champions, Coupe d’Europe de rugby, championnat de Formule 1… Les occasions ne manquaient pas. Quatre télévisions et deux décodeurs permettent de suivre deux programmes différents. Le terminal et la borne pour les turfistes arriveront mi-mai.
Le Troquet des sports, à Morlaix (Finistère), dispose d’un peu moins de 100 m2 de surface : bar, banquettes, quatre télévisions et bientôt l’équipement nécessaire pour les turfistes. | OUEST-FRANCE
Un passionné des gens et de sport
Théo Lorinquer n’a pas choisi ce créneau sportif par hasard. « C’est ce qui manquait à Morlaix », a-t-il analysé avant de lancer l’affaire, après un passage au bar-tabac Le Central de Plourin-lès-Morlaix, dont il est originaire. Ancien élève au collège du Château puis au lycée Corbière avant de faire un bac pro à Hanvec et un BTS d’aménagement paysager à Rennes, Théo Lorinquer « a fréquenté les bars » morlaisiens et rennais et pris les bonnes idées « à droite et à gauche ».
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Plutôt Manchester United ou City ? Plusieurs maillots sont encadrés sur les murs du Troquet des sports à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
Sur les murs du Troquet des sports, un maillot de Manchester United côtoie celui de City ; on trouve aussi un maillot de l’Olympique de Marseille et un autre du PSG… Le jeune gérant ne prend pas parti, mais est un passionné. Il a fréquenté le club de football l’Avenir de Plourin dès ses 6 ans, jusqu’à se faire les fameux « croisés » lors de ses expériences professionnelles en paysagiste.
« Avec des copains, on a aussi monté l’association cycliste Plourin, qui n’a rien d’officiel », sourit-il. Là aussi, le maillot, encadré, figure en bonne place. Théo Lorinquer a aussi joué à la pétanque, pour perpétuer la tradition installée avec son grand-père. « J’adore parler avec les gens et de tous âges ! J’aime bien les anciens, leur façon de voir les choses. Et j’aime bien les chambrer : avec eux, c’est un jeu un peu subtil », apprécie-t-il.
Il est ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 1 h, et le samedi dès 8 h pour profiter de l’affluence sur le marché.
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Le bateau capiste et son équipage sont prêts à hisser la grand-voile pour la saison, à Audierne (Finistère). À la barre, Yann Cariou, figure du monde maritime, qui a navigué aux quatre coins du monde sur des voiliers prestigieux.
Yann Cariou (appuyé au bout-dehors), aux côtés des membres du bureau de l’association langoustier Cap Sizun, à Douarnenez (Finistère). | OUEST-FRANCE
Il y a quelques jours, les membres de l’association langoustier Cap Sizun, à Audierne (Finistère), étaient réunis à bord pour fêter la fin du réarmement du bateau. Après l’hiver et en vue de la reprise des sorties en mer, la liste des travaux est longue : passer la lasure, remettre les voiles en place, entreprendre un gros nettoyage intérieur et extérieur, appliquer l’huile de lin sur le pont… Une trentaine de personnes s’y sont collées, chaque bénévole apportant ses compétences spécifiques, aussi bien en menuiserie qu’en mécanique ou en peinture.
Jusqu’au 12 mai 2025, le langoustier est en carénage à Douarnenez (Finistère). Ensuite, les sorties vont se succéder tout au long de l’été. Le Cap Sizun participera notamment aux 50 ans des vieilles coques à Concarneau (Finistère) et aux Grandes régates de Port Navalo (Morbihan) en juillet, sans oublier, du 4 au 11 août, la Route de l’amitié. Il est possible d’embarquer lors de ces événements.
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Par ailleurs, l’association a élu dernièrement son nouveau bureau et un président, figure du monde maritime, Yann Cariou. Originaire de Plogoff, le soixantenaire a ressenti très jeune l’appel du large. Ancien élève de l’École des mousses, le breton a gravi les échelons de la Marine nationale pour devenir capitaine de corvette, avant de rejoindre la marine marchande où il a obtenu son brevet de capitaine.
Sa carrière est marquée par le commandement de prestigieux voiliers traditionnels. Il a notamment été à la barre de l’Étoile et du trois-mâts Bélem . En 2012, Yann Cariou est nommé commandant de L’Hermione, réplique fidèle de la frégate du XVIIIe siècle qui transporta le marquis de La Fayette en Amérique. Sous sa direction, L’Hermione entreprend en 2015 un voyage transatlantique de quatre mois, retraçant la route historique vers les États-Unis.
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Je m’ennuie sur les bateaux à moteur. Ma
passion ce sont les grands voiliers
, assure le marin, qui aime avant
tout transmettre ses connaissances et partager son amour de la mer. Depuis
2023, le capiste a repris la barre du langoustier Cap Sizun.
Nous sommes un pays de marins. Le Cap, ce n’est pas seulement la pêche. C’est
important de perpétuer notre savoir-faire maritime et de le transmettre aux
jeunes générations.
Contact : 07 44 51 56 97 ou langoustiercapsizun@gmail.com
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Après ses visites à Pont-l’Abbé et Quimper (Finistère), le ministre de l’Intérieur a rendez-vous à Châteaulin, ce vendredi 9 mai 2025, cette fois-ci en tant que candidat à la présidence des Républicains. Plusieurs organisations ont appelé à la mobilisation contre sa venue et 200 personnes se sont réunies.
Manifestation contre le ministre Bruno Retailleau, à Châteaulin, vendredi 9 mai 2025. | OUEST-FRANCE
Il est allé directement de Quimper à Châteaulin (Finistère). Mais en cours de route, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a changé de casquette pour celle de candidat à la présidence des Républicains. Peu avant 12 h, vendredi 9 mai 2025, une manifestation l’attendait devant l’espace Coatigrac’h, où il tient une réunion publique avec ses adhérents. Plusieurs associations, syndicats, partis et collectifs participent à ce « rassemblement pacifiste de protestation » à l’appel de Solidaire 29.
Près de 200 personnes se tiennent à l’entrée du parking, prêtes à l’accueillir en chanson, avant d’être réunies derrière des barrières et encadrées par une quinzaine de gendarmes.
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Dans la foule, une question demeure. « Qui paie pour ce déplacement ? » C’est en tout cas ce que souligne la pancarte de Sylvie. À ses côtés, Gérard est venu manifester du Pays bigouden avec la même question sur les lèvres. « J’ai l’impression qu’il vient en tant que ministre à Quimper et Pont-l’Abbé, et au même moment il réunit ses militants. » Avec ses camarades communistes, ils sont inquiets de « la montée des idées d’extrême droite, au sein des Républicains mais aussi de la population ».
A Châteaulin (Finistère), Martine, Gérard, Guy et Sylvie craignent "la montée des idées d'extrême droite" dans la population mais aussi chez les Républicains, raisons pour laquelle ils se sont mobilisés, vendredi 9 mai 2025, lors de la venue de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et candidat en campagne pour la présidence des Républicains. | OUEST-FRANCE
Le ministre a commencé sa visite dans le Finistère par une étape à Pont-l’Abbé, où il a inauguré la nouvelle gendarmerie. Il s’est ensuite rendu à Quimper, pour l’inauguration des nouveaux locaux de la direction interdépartementale de la police nationale. Il poursuit sa visite en Bretagne, cet après-midi, à Quiberon (Morbihan).
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Le Premier ministre François Bayrou sera à Brest (Finistère) ce samedi 10 mai 2025. « Une provocation », selon Solidaires 29 et son porte-parole, Olivier Cuzon.
François Bayrou, Premier ministre, est attendu à Brest ce 10 mai 2025. | STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
Le syndicat Solidaires 29, via son porte-parole Olivier Cuzon, ne voit pas la venue de François Bayrou à Brest (Finistère), ce samedi 10 mai 2025, d’un très bon œil. Le syndicat parle même d’une « provocation ». « Comment tolérer la présence d’un représentant de l’État français qui ferme les yeux sur les politiques néocoloniales toujours à l’œuvre, notamment en Kanaky et à Mayotte ? » Le déplacement du Premier ministre en Finistère se fait à l’occasion de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
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« La France continue d’imposer sa domination sur des territoires où les peuples réclament justice, respect et autodétermination », poursuit le syndicat, qui « refuse cette mise en scène de la mémoire de l’esclavage qui sert à blanchir les pratiques actuelles ».
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Alors que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau est en visite dans le Finistère ce vendredi 9 mai 2025, la députée Sandrine Le Feur lui a demandé de renforcer les effectifs du commissariat de police de Morlaix face aux phénomènes d’insécurité et de narcotrafic.
Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur, et Sandrine Le Feur, députée de la circonscription de Morlaix (Finistère) ont échangé autour du narcotrafic et des effectifs de police ce vendredi 9 mai 2025 lors d’un déplacement officiel du ministre. Ici, au commissariat de Quimper. | THIERRY CREUX/OUEST-FRANCE
Ce vendredi 9 mai 2025, la députée de la circonscription de Morlaix, Sandrine Le Feur, a profité du déplacement en Finistère du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour échanger avec lui sur les problématiques d’insécurité et de délinquance à Morlaix.
La députée a « rappelé au ministre l’importance cruciale de conserver les effectifs actuels du commissariat de Morlaix, voire de les renforcer, afin d’assurer une présence policière suffisante sur le terrain […] face à des phénomènes de plus en plus structurés, en particulier le narcotrafic, qui fragilise le tissu local et alimente un climat de tension », indique-t-elle dans un communiqué.
Le commissariat de Morlaix tourne avec un peu moins d’une soixantaine d’effectifs, un chiffre stable depuis plusieurs années.
Sandrine Le Feur s’appuie notamment sur les remontées des habitants lors d’une réunion publique organisée le 10 janvier à Ploujean, un quartier de Morlaix.
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Par ailleurs, elle a demandé au ministre de venir dans la circonscription, lors d’une prochaine visite officielle, pour « échanger avec les habitants et les agents ».
« Notre territoire pâtit du narcotrafic, et c’est mon rôle, en tant qu’élue de rester mobilisée auprès des habitants et commerçants de la ville pour que la situation évolue », ajoute-t-elle.
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Bruno Retailleau était dans le Finistère ce vendredi matin pour une double inauguration, celle des nouveaux locaux de la brigade de gendarmerie de Pont-l’Abbé et celle du nouveau siège de la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale) à Quimper, avant de se rendre dans le Morbihan l’après-midi.
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Depuis quelques années, l’artichaut connaît un véritable déclin dans le cœur et les assiettes des consommateurs. C’est pourtant un légume à la fois raffiné, bon marché et bon pour la santé, dont la Bretagne est toujours la première région productrice. Quatrième épisode de la série de « Bretons en Cuisine » sur la cuisine végétarienne.
Dans le champ de Joseph Guivarch, cultivateur d’artichauts à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). | OLIVIER MARIE / BRETONS EN CUISINE
Chaque année, à partir de mai et jusqu’en novembre, à Kerguelen (Finistère), Joseph Guivarc’h enfile sa hotte et va cueillir les artichauts dans ses champs. D’une plante à l’autre, il cisaille le capitule et d’un geste agile, le jette par-dessus la tête, pour le faire retomber dans la hotte. L’image a quelque chose d’Épinal tant la récolte a été, en partie, mécanisée dans ce berceau de la culture de l’artichaut en France.
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Le légume, arrivé en Bretagne par les routes depuis l’Italie a été longtemps, avec le chou-fleur, l’une des cultures emblématiques de la ceinture dorée, cette bande de terre, à cheval sur le Léon et le Trégor, influencée par la douceur du Gulf Stream. La Bretagne a compté jusqu’à 3 000 producteurs ; ils sont moins de 300 aujourd’hui.
C’est peut-être parce que contrairement à d’autres cultures plus rentables, l’artichaut nécessite non seulement une longue culture en terre, de l’ordre de neuf mois, mais également un travail assez laborieux de « dédrageonnage ». « La plante se renouvelant par la souche et ses drageons (ou œilletons), il faut en effet en enlever pour qu’elle se développe correctement. C’est une opération qu’il faut renouveler pendant trois ans, explique Joseph Guivarc’h. Les récoltes se font quant à elles de mai à octobre, voire novembre s’il n’y a pas eu de gel… Les meilleurs artichauts sont ceux de mai, juin et de septembre. Ceux de l’été seront un peu plus ligneux, un peu plus secs, même si cela n’altère pas leur goût. »
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L’artichaut a tout pour plaire. Il a un goût authentique et raffiné jusque dans son cœur. Il est bon marché et facile à préparer. Il pourrait être le roi de la table végétarienne ou végane. Pourtant, il est boudé aussi bien par le consommateur que par les restaurateurs. À Paimpol (Côtes-d’Armor), une coopérative a même décidé de lancer une gamme de fonds d’artichauts surgelés pour tenter de trouver un débouché à leur production et séduire de nouveaux clients. Drôle d’époque !
À Kerguelen, si les champs sont le domaine de Joseph, la ferme est, quant à elle, davantage celui de son épouse Michèle François, qui a inauguré en 2013 Légumes Project. « Nous avons lancé Légumes Project pour reconnecter les gens au sol. Plusieurs milliers de curieux, touristes, étudiants, scolaires passent ici pour comprendre ce qu’est la biodiversité. Les gens sont en questionnement, les jeunes dans les classes sont très curieux de comprendre le fonctionnement d’un sol, les différents légumes, les saisons… » Films, panneaux explicatifs ou ateliers à l’appui, ils font passer le message d’une agriculture vertueuse, non sans oublier les inévitables visites aux champs et dégustations.
Michèle s’agace du déclin de l’artichaut dans le cœur des gourmands. « Ma mère les faisait cuire à la cocotte-minute, j’avais horreur du bruit mais j’adorais l’odeur qui se dégageait dans la cuisine, et je l’adore toujours autant. » Il est temps de sauver l’artichaut breton !
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La question est posée par les associations environnementales et de défense de victimes des marées vertes en Bretagne, au lendemain des conclusions de la mission flash sur la valorisation des algues vertes, portée par le député des Côtes-d’Armor, Mickaël Cosson. Ce dernier défend la complémentarité de la lutte en amont comme en aval. Ce qui fait bondir les militants.
Yves- Marie Le Lay, militant écologiste et président de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, devant les échouages d’algues vertes de la plage de la Grandville à Hillion, en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les algues vertes continuent de s’échouer et… de faire parler d’elles. Au lendemain de la publication des conclusions de la mission flash parlementaire consacrée à la valorisation de ces ulves, les réactions des militants ont immanquablement peuplé les boîtes mails des rédactions.
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Toutes émettent l’avis, en filigrane, que cette volonté de créer de la richesse avec les algues vertes est incompatible avec leur éradication. Que le combat et ses moyens financiers doivent se concentrer sur la lutte en amont. Ce qui revient à remettre en cause et changer le modèle agricole productiviste breton.
« Si on crée une filière qui dépend des algues et que l’on y met un intérêt économique, je ne vois pas quel serait l’intérêt à faire disparaître les échouages sur nos côtes. C’est intégrer l’idée qu’on doit faire avec », martèle Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre. Pour la députée insoumise et bretonne, Murielle Lepvraud, « c’est une fuite en avant, […] exactement ce que nous avons fait avec les déchets (emballages et suremballages) : si nous arrêtons de les produire, c’est toute une filière économique qui s’effondre ! »
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La mission flash sur la valorisation des algues est menée part Mickaël Cosson (Modem), député des Côtes-d’Armor et Olivier Serva (Liot), député de la Guadeloupe. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Mickaël Cosson, député des Côtes-d’Armor, rapporteur de la mission flash avec le député de Guadeloupe Olivier Serva, dit ne pas vouloir « opposer la lutte en amont et en aval. Ça ne veut pas dire qu’on doit produire du phosphate ou de l’azote pour continuer à avoir de la matière première, la filière économique peut aussi travailler sur sa culture. Même si on a des améliorations sur nos cours d’eau dans les dix prochaines années, les proliférations d’algues vertes vont continuer, pendant des décennies. Pendant ce temps, on fait quoi ? Est-ce qu’on continue à mettre la pression sur les maires des communes littorales qui ont le risque sanitaire ? »
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Sauf que la solution avancée de la récupération des algues vertes en mer est jugée contreproductive, pour le coprésident de France Nature Environnement Bretagne, Jean-Yves Piriou. En 2010, quand il était encore chercheur à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), il a étudié ce sujet en profondeur.
Ses conclusions, à l’époque ? « Si on évite un peu d’échouages sur le sable et ses inconvénients, les techniques ne sont pas au point et coûtent cher, l’enlèvement est faible, et, en pleine saison et à même apport de nitrate, les algues vertes qui restent poussent plus vite. Donc cet enlèvement augmente la production globale d’algues vertes. » L’Ifremer a démontré depuis des années déjà que « la seule manière de diminuer la biomasse d’ulves sur les plages est de réduire les apports de nitrate d’origine agricole » (1).
De son côté, le militant Yves-Marie Le Lay a calculé qu’il faudrait, selon l’hypothèse de travail formulée par la mission flash parlementaire, « onze bateaux au moins [qui récupéreraient les algues en mer] pour éviter l’échouage sur nos côtes de 20 000 tonnes d’algues vertes. Les années à 50 000 tonnes, c’est une armada de 27 navires de combat à aligner sur le front ! »
Mais pour le député du Modem Mickaël Cosson, il n’y aurait pas besoin d’autant de bateaux : « Le but est de ramasser en mer avant que les algues ne prolifèrent, le tonnage global de récolte serait donc moindre. Et l’idée serait de travailler avec des pêcheurs qui ont leur propre navire. À l’image de ce qui est fait dans le Pays basque, avec la récolte d’algues rouges en mer, ce qui leur permet un complément de revenus ».
(1) Les marées vertes en Bretagne, la responsabilité du nitrate , d’Alain Ménesguen, juin 2003, Ifremer.
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En février 2025, une portion du GR34 s’effondrait à Primel, à Plougasnou (Finistère), obligeant la municipalité à en interdire l’accès par arrêté. Depuis, une solution a été trouvée pour permettre le passage, grâce à un accord entre mairie et propriétaires, et une collaboration avec l’association du Fil du Queffleuth et de Penzé. La portion est de nouveau accessible depuis mai 2025.
Benjamin Poinsot, adjoint aux services techniques ; Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement ; Hervé Le Ruz, 1er adjoint ; Gilbert Cloarec, coprésident et Yann Goasguer, technicien du Fil du Queffleuth et de Penzé, sur la partie réouverte du GR34. | OUEST-FRANCE
En février 2025, une portion du GR34 s’effondrait à Primel, à Plougasnou (Finistère), obligeant la municipalité à en interdire l’accès par arrêté. Depuis, une solution a été trouvée pour permettre le passage, grâce à un accord entre mairie et propriétaires, et une collaboration avec l’association du Fil du Queffleuth et de Penzé.
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Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au maire chargée de l’environnement, a fait appel à leurs services dont la facture est prise en charge par Morlaix Communauté.
Yann Goasguer, technicien de l’association, a donc
travaillé avec les services techniques de Plougasnou : Nous avons
utilisé un gyrobroyeur pour créer le chemin, en évitant les essences présentes
afin de ne pas dénaturer le paysage existant,
précise-t-il. Nous utilisons des produits neutres, par exemple, les
poteaux sont en châtaignier non traités. Plougasnou nous a contactés début
mars avec la volonté d’agir rapidement.
Sans l’autorisation des deux propriétaires
concernés, nous n’aurions jamais pu créer cette déviation, donc nous leur
devons de grands remerciements, avance Françoise
Genevois-Crozafon. Sans eux, la déviation serait passée par la route
définitivement.
Plougasnou. Commémoration du 08 mai 1945
Diaporama : 08 mai 2025 Plougasnou
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La cérémonie du 80e anniversaire du 8-Mai-1945 s’est déroulée en grande pompe à Morlaix (Finistère), ce jeudi 8 mai 2025. Roger Niessen, le maire de Würselen, ville allemande jumelée avec la cité du viaduc, était présent. Entretien.
Roger Niessen, maire de Würselen en Allemagne, était présent à la cérémonie des 80 ans du 8-Mai-1945 à Morlaix (Finistère), ville avec laquelle Würselen est jumelée. | OUEST-FRANCE
Roger Niessen (CDU, Union démocrate chrétienne), maire de Würselen en Allemagne, ville jumelée avec Morlaix (Finistère), était présent ce jeudi 8 mai 2025 dans la cité du viaduc pour les commémorations du 80e anniversaire du 8-Mai 1945, date qui a marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Quelle est cette médaille que vous portez ?
C’est un collier de cérémonie, l’équivalent de votre écharpe. Je la porte dans les occasions officielles. En Allemagne, les maires en ont des différentes, contrairement à la France. Aujourd’hui, je porte celle en or, réalisée par un artiste de Würselen. Sur le médaillon, figure le blason de notre ville. J’ai choisi de la porter car c’est une occasion, une journée spéciale.
Comment se passe le devoir de mémoire en Allemagne ?
Nous organisons des événements commémoratifs contre l’oubli, quatre jours par an. Les écoles participent. Ceux de Würselen qui ne sont pas présents à Morlaix aujourd’hui vont à notre mémorial pour rendre hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale. Si je n’étais pas à Morlaix aujourd’hui, j’aurais été à une cérémonie commémorative à Würselen. C’est très important pour nous.
Vous l’avez évoqué dans votre discours…
Oui. Je dis que cette période semble presque inimaginable dans notre monde qui évolue vite. Pourtant, alors que les voix des témoins se font rares, il est de notre devoir commun de ne pas laisser la mémoire s’éteindre. Et je le redis : pour moi, le jumelage avec Morlaix, c’est l’unité européenne vécue, pas une construction politique.
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Comment voyez-vous la montée des populismes et nationalismes, notamment du parti AfD en Allemagne ?
Il faut prendre ce phénomène au sérieux et que nous fassions tout pour que les populistes de droite en Allemagne et dans d’autres pays soient repoussés et que les partis démocratiques soient à nouveau renforcés.
J’espère également que le nouveau gouvernement allemand veillera à ce que moins de personnes votent pour l’AfD. Beaucoup de gens sont mécontents et essaient de rejeter tout ce qui est différent : cela les pousse dans les griffes de l’AfD. Mais l’AfD ne peut pas tenir ses promesses, il va conduire le peuple à la catastrophe comme cela s’est déjà produit auparavant.
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À Quimper (Finistère), l’association Penn Ar BD revient avec une exposition du 3 au 17 juin 2025. Nommée « L’aventure de l’atelier de Fournier », elle met à l’honneur de Jean-Claude Fournier, célèbre auteur breton.
Marc Bugeaud, président de Penn Ar BD, Pierre Madec, trésorier et Étienne Péqueriau, responsable des expositions, organisent du 3 au 28 juin une exposition consacrée à Jean-Claude Fournier. | OUEST-FRANCE
Comme chaque année, Penn Ar BD consacre le mois de juin à une exposition de planches originales de bandes dessinées. Cette année, l’association a décidé de mettre à l’honneur Jean-Claude Fournier et ses jeunes talents. Elle aura lieu du 3 au 17 juin 2025, au Grand Atelier, rue du Frout, à Quimper (Finistère). L’exposition nommée « L’aventure de l’atelier de Fournier » sera ouverte à tous en accès libre.
Avec André Franquin comme mentor, Jean-Claude Fournier est entré à 24 ans au Journal de Spirou. Créateur de Bizu et auteur de nombreuses aventures de Spirou, il a marqué plusieurs générations de lecteurs.
Mais au-delà de son talent indéniable, Jean-Claude Fournier est aussi reconnu pour sa générosité et son rôle de guide. Dans son atelier, boulevard Jacques-Cartier à Rennes, il a accueilli une quinzaine de jeunes artistes bretons. « Il les conseillait sur les techniques de dessin et sur la carrière de dessinateur », explique Étienne Péqueriau, responsable des expositions. C’est cette aventure humaine et artistique exceptionnelle que Penn Ar BD retrace à travers cette exposition.
Pour la première fois, une exposition va mettre en lumière les talents que Jean-Claude Fournier a accompagnés. Emmanuel Lepage, Michel Plessix, Bruno Bazile, Belom et Gégé, Jean-Luc Hiette, Malo Louarn, et Lucien Rollin… Autant de noms qui ont contribué à façonner le paysage de la BD contemporaine. L’exposition permettra de retracer leur parcours. Plus de 100 œuvres et documents rares seront présentés. Certaines pièces seront même proposées à la vente. Les tirages d’art de L’Atelier du Macareux et la boutique Penn ar BD enrichiront également l’événement. Les planches du concours du P’tit Dessinateur seront aussi exposées tout au long du mois.
Du 3 au 17 juin 2025, du mardi au vendredi de 14 h à 18 h 30 et le samedi de 10 h à19 h, au Grand Atelier, 17 rue du Frout à Quimper. Entrée gratuite.
Saint-Jean-du-Doigt. Commémoration du 08 mai 1945
Diaporama : 08 mai 2025 Saint Jean du Doigt
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Responsable d’un réseau de résistance en Vendée pendant la Seconde Guerre mondiale, Francis Verdon y a aussi été un pionnier de l’apprentissage de la natation et un défenseur de l’éducation populaire. Mais à Mortagne-sur-Sèvre, près de trente ans après sa mort, sa mémoire continue à déranger.
Brigitte Billonneau, fille de Francis Verdon, sur le site en bord de Sèvre, à Mortagne, où son père a créé le premier club de natation. | OUEST-FRANCE
Vous pouvez chercher longtemps. À Mortagne-sur-Sèvre, dans le bocage vendéen, pas une rue, pas un lieu ne portent le nom de Francis Verdon. « Après tout ce qu’il a fait, pourquoi n’y a-t-il pas une trace quelque part ? » s’étonne sa fille, Brigitte Billonneau.
Difficile de contester que le natif de la commune, en 1906, a marqué l’histoire locale. Précurseur, il crée en 1937 le Club nautique de Mortagne (CNM), après la noyade d’un ami dans la Sèvre Nantaise. « L’un des deux premiers clubs de la Vendée, avec Fontenay-le-Comte. En 1939, il n’y a pas d’autres communes dans le département avec autant d’habitants sachant nager », consigne Roger Merlet, dans son livre balayant la période 1940-1990 à Mortagne.
La rivière, lieu d’apprentissage, mais aussi de fête. Francis Verdon y instaure le défilé des barques fleuries, temps fort annuel dans la commune. Aux prémices de l’éducation populaire, il plaide pour l’ouverture par la culture. Premier président du comité des fêtes, il met en scène, fabrique décors et costumes pour le théâtre et la Mi-Carême. Le magasin de tissus dont il a hérité de son père en plein centre-ville fournit la matière première.
Surtout, Francis Verdon peut se prévaloir d’un pedigree de résistant de haute volée. On en retrouve la trace, des archives de Vendée à celles de Poitiers, en passant par le Service historique de la Défense à Vincennes. D’abord individuel, son engagement prend un tour collectif en novembre 1942.
Il adhère au Front national, mouvement de résistance d’obédience communiste (sans lien avec le parti d’extrême droite fondé en 1972). Il en est nommé responsable départemental en février 1943. En juillet 1944, il échappe miraculeusement à une arrestationCet continue à diriger le réseau dans la clandestinité. Il multiplie les allers-retours entre Vendée et Nantes, où les troupes alliées font leur entrée le 12 août. Le 7 septembre, accompagné de parachutistes, il revient à Mortagne, où il retrouve sa femme et ses enfants qui s’étaient également cachés.
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Le retour du héros ? Pas vraiment. Communiste dans une Vendée conservatrice, il mesure que la guerre n’a pas renversé la table. Intransigeant responsable de l’épuration au sein du comité départemental de libération (CDL), il enrage au printemps 1945 de voir « certains Mortagnais [ayant] troqué leur Francisque pour la Croix de Lorraine ». Du côté des notables locaux et d’une partie de la population, on lui fait porter la responsabilité de l’exécution par les FTP (Francs-tireurs et partisans), le 13 août 1944, du délégué à la propagande de Vichy, Maurice Roy.
On l’accuse même d’avoir fait profiter son commerce de la guerre. La plainte est rapidement classée. Dans son rapport, la police décrit une animosité due « en partie à ses opinions politiques, à l’opposé des idées politiques dominantes dans le pays ». Dans l’après-guerre, la diffamation prend aussi le visage du curé du village. L’abbé Francis Martin est condamné par la justice pour ce motif, dans une préfiguration de Don Camillo que la commune appelle « la guerre des deux Francis ».
Dans une lettre ouverte, Verdon cingle son adversaire en citant l’écrivain catholique Georges Bernanos : « La grande pitié de ce monde n’est pas qu’il y ait des impies mais que nous soyons des chrétiens si médiocres. » Le communiste, dont la femme Jeanne était pratiquante, n’en est pas moins proche des « curés résistants ». Comme Dom Sortais qui vient célébrer une messe à Mortagne dès le 24 septembre 1944. Ou l’abbé Tété : « Il disait à mon père qu’il était un chrétien qui s’ignore, se souvient sa fille. Papa lui répondait que l’abbé était un communiste qui s’ignore. » .
De Noirmoutier à Saint-Nazaire, Francis Verdon multiplie les réunions publiques avec Odette Roux, élue maire communiste des Sables-d’Olonne en 1945. Mais à Mortagne, les scrutins penchent à droite. Parallèlement, les affaires de son commerce, qui ne s’est jamais remis du pillage par la milice, périclitent. « Il mêlait toujours un peu de politique au reste. Il a peut-être bien perdu des clients avec ses engagements », sourit Claude Piffeteau, fils d’un membre du réseau de Verdon mort en déportation.
En 1961, la boutique est vendue aux enchères et la famille prend la direction de la région lyonnaise. Francis Verdon travaille notamment pour une galerie d’art, lui qui sculpte et reproduit quantité de tableaux. « Après Guernica, il a dit qu’il ne referait jamais de Picasso, que c’était trop difficile », sourit Brigitte Billonneau. Au début des années 1980, certaines de ses œuvres font l’objet d’une vente à Mortagne. L’un de ses (rares) retours dans sa commune natale avant sa mort, en 1997.
Aujourd’hui encore, sa mémoire continue à déranger. L’association locale d’histoire ne souhaite pas évoquer le sujet pour « éviter de rentrer dans la polémique », justifie-t-elle. « Cette période est toujours restée un peu sous le tapis, sans doute pour ne pas raviver les rancœurs », convient le maire Alain Brochoire. Trop jeune pour avoir connu cette période, il préfère « ne pas parler à la place de ceux qui ont été élus avant [lui] ».
Mortagne accueillera une nouvelle piscine après 2026. L’occasion d’honorer, au moins, le pionnier de la natation ? « Ça poserait sans doute certaines questions : il y a encore des descendants des deux côtés », élude Alain Brochoire. 80 ans après, la page de la guerre n’est pas encore tournée.
Dans un témoignage de 1948, Francis Verdon résume son engagement initial : « Obéir aux ordres de la radio gaulliste et par tous les moyens décourager l’armée allemande. » Dès la fin du mois de juin 1940, il fait évader des soldats d’une colonne de prisonniers passant par Mortagne, leur fournissant des vêtements. V de la victoire géant dessiné sur une route, mention « Soldats allemands, vous êtes foutus » peinte sur le tablier d’un pont, arbre de la liberté pavoisé la nuit du 14 juillet ou encore gerbe « aux martyrs de la Résistance » déposée devant le monument aux Morts le 11 novembre 1943… Les actions symboliques côtoient la structuration du mouvement, via notamment des formations au combat et un réseau de fermes cachant des jeunes promis au STO (Service du travail obligatoire) en Allemagne.
Francis Verdon (accroupi) avec son ami résistant, l’abbé Tété (veste claire), juste après la Libération. | FONDS ODETTE ET ALFRED ROUX, COLL. ARCHIVES MUNICIPALES DES SABLES-D’OLONNE
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L’arrestation manquée
Au début de l’été 1944, le Front national placarde des tracts rappelant le casier judiciaire de dirigeants de la Milice. Le 18 juillet à l’aube, miliciens et gendarmes allemands, sous l’autorité de la sinistre Section des affaires politiques de Poitiers, investissent la maison de Francis Verdon. Celui-ci n’y est pas, retenu depuis la veille à La Roche-sur-Yon pour une réunion avec André Germain, chef des FTP. La rafle touche toute la Vendée. À Mortagne, Georges Laporte et Albert Piffeteau sont déportés. Ce dernier n’en reviendra pas.
La lettre à Saddam Hussein
En 1990, l’Irak envahit le Koweït. Âgé de 84 ans, l’infatigable Francis Verdon prend sa plume pour écrire une longue lettre au dictateur Saddam Hussein. « Vous avez attaqué au mépris du droit international la population du Koweït. […] Tôt ou tard, vous comprendrez vos erreurs et votre intransigeance coupable. » Avec copies au Président de la République et autres institutions. L’ambassade des États-Unis le remerciera même de son courrier.
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Clarisse Lavanant devant l’église Saint-Pierre. | OUEST-FRANCE
Clarisse Lavanant, c’est un répertoire français, breton, universel. Sa carrière est riche de collaborations prestigieuses comme avec Dan ar Braz, Alan Stivell, Tri Yann et bien d’autres, ainsi que d’une discographie de 13 albums à son actif.
Pour autant, la chanteuse morlaisienne n’en oublie pas sa région : son dernier album Kan Ar Yezh (le chant de la langue) est composé de chansons originales en breton, enregistrées à Plourin-lès-Morlaix.
Demain, c’est dans la commune qu’elle se produit, dans la sphère intimiste de l’église Saint-Pierre. Accompagnée de Philippe Guével, à l’orgue, et Kévin Camus, à la cornemuse irlandaise, elle interprétera des chansons phares de son répertoire et présentera quelques compositions bretonnes.
Celle qui, à 13 ans, a eu la révélation de la chanson grâce à Édith Piaf, partagera sa passion de passeur d’émotions. « Chanter le breton dans cette église, c’est une évidence. Vendredi sera un voyage dans la nostalgie mais aussi la joie… Un concert, c’est la vie en accéléré ! »
Demain, à 20 h 30, à l’église Saint-Pierre, avec Philippe Guével (orgue) et Kevin Camus (cornemuse irlandaise), organisé par les Amis de l’Orgue. Tarifs : 10 €, réduit 5 €, -18 gratuit. Pas de réservation, vente des billets sur place avant le concert.
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Une nouvelle salle de réalité virtuelle a été inaugurée, mercredi 7 mai, à l’IUT de Brest-Morlaix, rue de Kergoat, à Brest (Finistère). Qualifiée d’innovation pédagogique, la nouvelle technologie promet de plonger les étudiants dans les véritables conditions de l’industrie.
La nouvelle salle de réalité virtuelle de l’IUT Brest-Morlaix, rue Kergoat, à Brest. | OUEST-FRANCE
C’est une première en Bretagne : l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Brest-Morlaix inaugurait, mercredi 7 mai, une salle de réalité virtuelle, dans le bâtiment du B.U.T (Bachelor Universitaire de Technologie) GMP (Génie Mécanique et Productique), rue de Kergoat, à Brest (Finistère).
« L’Université de Bretagne occidentale (UBO) se place au service du territoire et des jeunes, insiste Vianney Pichereau, vice-président de l’UBO, en charge de la Mer. Avec ce nouvel outil technologique, nous nous donnons davantage de moyens pour les former, les accompagner et leur ouvrir des perspectives. » Avec 19 casques de réalité virtuelle, une salle équipée d’une vue immersive à 180° et d’un écran dynamique au sol, l’UBO promet une innovation pédagogique de la conception et de la simulation dans l’industrie maritime. Lunettes 3D sur le nez, un joystick pour contrôler les mouvements dans chaque main, l’utilisateur est plongé dans un environnement prédéfini. Il ne reste plus qu’à explorer.
Les premiers chanceux à profiter des nouveaux outils seront les étudiants du B.U.T GMP, mais « tous les étudiants de l’IUT pourront en profiter », précise Franck Le Bolc’h, directeur de l’IUT. L’objectif est simple : la réalité virtuelle ou augmentée va permettre de placer les élèves devant toutes les machines possibles et imaginables, « même celles qui n’existent pas », s’amuse Vianney Pichereau. Ainsi, ils pourront apprendre la maintenance, le montage et démontage, le fonctionnement des machines qu’ils peuvent être amenés à utiliser dans le monde professionnel. « Nous voulons offrir aux étudiants des équipements similaires à ceux qu’ils retrouveront dans l’industrie », indique Thomas Bonnemains, chef de département Mécanique et Productique.
Plus facile à ranger que des machines et moins onéreuse, la salle de réalité virtuelle a tout de même un coût : 751 959 €. 541 959 € proviennent d’apports publics et 210 000 € d’apports privés (IUT). Pour amortir au mieux les dépenses, cette technologie sera également mise à disposition des entreprises partenaires, « tant que le projet est cohérent », précise Sophie Lienart, responsable communication de l’IUT. Pour celles qui sont intéressées, des portes ouvertes sont organisées le 22 mai.
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A l’occasion de la visite du Premier ministre, François Bayrou, à Brest, la circulation et le stationnement seront modifiés dans la zone portuaire samedi 10 mai 2025. Ce déplacement a lieu dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
François Bayrou sera en déplacement à Brest, samedi 10 mai 2025, pour assister à la cérémonie officielle en mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. | STÉPHANE GEUFROI / OUEST-FRANCE
Le Premier ministre François Bayrou assistera à la cérémonie officielle organisée à Brest dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, samedi 10 mai 2025.
Un arrêté préfectoral a été pris pour modifier la circulation et le stationnement dans la zone portuaire où aura lieu la cérémonie. De 4 h jusqu’à 18 h, la circulation et le stationnement seront interdits rue des Fulmars, rue des Mouettes entre la rue des Fulmars et la rue des Sternes, rue des Guillemots et rue des Albatros.
Les véhicules qui se trouveront en stationnement irrégulier seront déplacés par une entreprise spécialisée aux frais et risques des propriétaires et au tarif réglementaire.
Par ailleurs, les activités sur une partie du plan d’eau, adjacent au lieu de la cérémonie, seront également interdites.
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Mercredi 7 mai 2025, un expert des trains à grande vitesse, Michel Leboeuf, animera une conférence au Théâtre du pays de Morlaix (Finistère), à 20 h 30. Cet événement accompagne l’exposition « Grande Vitesse » à l’Espace des Sciences, qui débute jeudi. L’occasion pour Michel Leboeuf de nous en dire plus sur le TGV.
Les trains à grande vitesse sont mis à l’honneur à l’Espace des Sciences de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’Espace des Sciences de Morlaix (Finistère) accueille une exposition intitulée « Grande Vitesse », mettant à l’honneur le TGV et les infrastructures nécessaires à son déplacement. À l’occasion de son lancement, Michel Lebœuf, président honoraire du Comité Intercités et grande vitesse de l’Union internationale des chemins de fer (UIC), ancien conseiller pour la grande vitesse à la SNCF et ancien responsable de la recherche sur les trains à grande vitesse, donnera une conférence ce mercredi 7 mai 2025, au Théâtre du pays de Morlaix. Entretien.
Michel Lebœuf est le président honoraire du Comité Intercités et Grande Vitesse de l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC), ancien conseiller pour la Grande Vitesse à la SNCF et ancien responsable de la recherche sur les trains à grande vitesse. | MICHEL LEBOEUF
Quel est l’intérêt de cette conférence et de cette exposition ?
L’objectif est de faire comprendre ce qu’est le chemin de fer, ses répercussions sur l’exploitation du train et de répondre à la question : est-ce que le train à grande vitesse est juste un train qui va vite ? Sans grande surprise, non : il y a bien plus derrière.
Comment se sont imposées les lignes nouvelles sur lesquelles transitent les trains à grande vitesse en France ?
Jadis, les trains servaient au fret. Un jour, des gens sont montés dessus, en faisant des trains hybrides fret/voyageurs. Ensuite, les deux types de transport se sont scindés en deux trains distincts, mais ils utilisaient les mêmes voies : les voyageurs le jour et le fret la nuit. Sauf que ceux de voyageurs roulaient à 160 km/h contre seulement 80 km/h pour le fret. Alors il était temps d’adapter les voies. C’est comme cela qu’en 1981, le premier tronçon de ligne nouvelle est né sur la partie sud de la ligne Paris-Lyon.
Quelle est la situation ferroviaire en Bretagne selon vous ? Des pistes d’amélioration ?
Une modernisation des lignes s’impose ! La vitesse d’un train dépend de la voie : en Bretagne, il y a des lignes sinueuses : en rectifiant les courbes, on peut gagner de la vitesse. Il faut de toute manière renouveler les voies et ballasts bretons.
Quel avenir pour le train à grande vitesse ?
Le train a grandement évolué à mesure que le monde s’en est emparé. Il y a 65 000 kilomètres de lignes nouvelles à travers la planète, dont 2 700 km en France et 45 000 km en Chine. En France, les TGV vont jusque 320 km/h, alors que les trains chinois avancent à 350 km/h et bientôt à 400 km/h. D’ailleurs le Congrès mondial de la grande vitesse ferroviaire se tiendra à Pékin, en Chine, en juillet. Donc le train est loin d’être à l’arrêt !
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Des lycéens et enseignants du Lycée Tristan Corbière à Morlaix (Finistère) ont accueilli Lucienne Nayet, fille de déporté, qui témoigne de son expérience personnelle des atrocités du régime nazi.
Fille cachée durant l’Occupation, Lucienne Nayet a témoigné auprès des jeunes, à Morlaix (Finistère), jeudi 24 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
À l’initiative de deux enseignants du lycée Tristan
Corbière à Morlaix (Finistère), Kaelig Renard et Christophe Morvan, jeudi
24 avril 2025, Lucienne Nayet, 80 ans, fille de déporté, est venue témoigner
auprès d’élèves de première et terminale. Son témoignage porte sur les
horreurs nazies durant la Seconde guerre mondiale et sur le parcours vécu par
sa propre famille, en partie exterminée. Cet événement s’inscrit dans
le cadre de l’éducation morale et citoyenne,
précisent les deux
enseignants. Cela participe aussi au devoir de mémoire et permet
d’éclairer l’actualité à travers ce témoignage.
Lire aussi : « Médecin des pauvres » et Résistant : un hommage rendu à Fernand Jacq, ce 8 mai dans le Finistère
Dans un premier temps, malgré une émotion qui n’a jamais pu disparaître, Lucienne Nayet dévoile aux jeunes élèves les atrocités de la vie et de la mort dans ces camps d’extermination d’où son père n’est jamais revenu.
À sa naissance, pour éviter qu’elle ne subisse le
même sort que son père, grâce à un réseau de patriotes du milieu médical et
hospitalier, elle est déclarée enfant morte née. Mais elle doit vivre dans la
clandestinité pour éviter les délations. Elle se souvient : Pendant
quatre ans,
j’ai vécu totalement enfermée dans un appartement de 30 m²
sans distraction, sans sortie pour éviter d’être arrêtée et déportée. Des
personnes généreuses et courageuses (ils risquaient leur vie !) m’ont
hébergée. D’autres m’alimentaient en cette période de restriction. Il faut
savoir résister, pensez-y !
Lire aussi : Seconde Guerre mondiale : l’histoire méconnue de la Libération à la pointe du Finistère
Mon enfance a été brisée, adolescence et
jeunesse ont été difficiles (cauchemars, violence). C’est grâce à l’école que
j’ai pu me reconstruire,
répond Lucienne Nayet aux lycéens qui se
demandant comment elle a surmonté tout cela. J’y ai appris la liberté de
penser, l’esprit critique et pris conscience que de telles choses sont
inacceptables.
Les élèves ont fait preuve d’une écoute attentive et
respectueuse et ont questionné Lucienne Nayet de manière très pertinente. Ne
baissez jamais la tête et n’acceptez pas l’inacceptable
, conclut la
conférencière. Et respectez les différences, elles nous enrichissent !
Contact : Réseau des musées de la résistance nationale (M.R.N)
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À l’occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Fédération départementale du Parti communiste français organise deux cérémonies successives jeudi 8 mai 2025, à Berrien (Finistère), puis Huelgoat, où un hommage sera rendu à Fernand Jacq. Il fut médecin à Huelgoat, avant d’être arrêté en 1941 et fusillé par les Allemands.
Un hommage sera rendu à Fernand Jacq, jeudi 8 mai à Huelgoat. | ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU FINISTÈRE - 1J448
Pour marquer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Fédération du Parti communiste du Finistère organise un rassemblement à Trédudon-le-Moine, « premier village résistant de France » , situé dans la commune de Berrien (Finistère), ce jeudi 8 mai 2025. Le PCF a voulu aussi rendre hommage à l’un de ses « camarades », Fernand Jacq, qui fut médecin à Huelgoat, Résistant fusillé en 1941.
Les Archives départementales ont retracé le parcours du « médecin des pauvres » , comme décrit parfois, grâce à un certain nombre de documents qu’elles ont reçues en don en 2003. « Fernand Jacq, fils de deux fonctionnaires, adhère au Parti communiste à l’âge de 22 ans, alors qu’il est étudiant à Rennes en médecine. Il s’installe à Huelgoat en 1934 et devient conseiller municipal de la commune en 1935. » Les Archives citent sa mère qui écrira en 1945, pour expliquer l’engagement politique de son fils ; celui-ci lui aurait répondu : « Parce que j’ai eu faim ! Et que je travaille pour qu’il n’y ait plus de misères. »
Lorsque le PCF est interdit, Fernand Jacq participe à la réorganisation du parti sous sa forme clandestine. Et quand la guerre éclate, il voulait rejoindre les rangs d’un régiment, mais est réformé pour raisons de santé.
« Toutefois, cela n’empêche pas Fernand Jacq de rejoindre la Résistance en adhérant en 1941 au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, relatent les Archives départementales. Il procède à de nombreux recrutements et est l’un des organisateurs des premiers groupes de FTP (Francs-Tireurs et Partisans) dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du Service sanitaire. »
Interdit de circuler en voiture dès fin 1940 par les Allemands, il aurait continué à exercer en allant à pied de village en village pour soigner ses patients, selon le PCF. Mais le médecin est finalement arrêté le 3 juillet 1941 et interné dans le camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique).
Malgré tout, ses lettres à sa famille traduisent sa force, refusant de renoncer : « Il y a plus d’intelligence ici que dans n’importe quel lycée de France et nous vivons dans l’attente d’un avenir que nous sentons très proche, avec la certitude de la victoire », écrit-il. « Il était profondément enraciné dans le centre Bretagne et avait appris la langue bretonne. Il donnait des cours de bretons aux autres emprisonnés politiques de Châteaubriant », explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF. Les Archives départementales soulignent également la mise en place « d’une chorale bretonne ».
Lire aussi : Défilé, bal, véhicules anciens… À Morlaix, le 8 mai 2025 sera « commémoratif et festif »
Les 18 et 20 décembre 1941, le sous-préfet de Châteaulin enverra deux courriers successifs au préfet du Finistère pour demander « la grâce » pour le médecin alors que la population « commence à le considérer comme un héros ». Mais ses lettres arrivent trop tard. « À la suite d’attentats à Paris, les Allemands décident de fusiller 100 otages ; neuf seront pris dans le camp de Choisel, détaillent les Archives. Parmi eux figure Fernand Jacq. » Ils sont exécutés le 15 décembre 1941.
La dernière lettre du médecin à ses parents, rédigée le jour de son exécution, restera pourtant empreinte de la même foi que les précédentes : « Soyez forts, courageux, votre fils meurt pour la France et pour un avenir meilleur. De pareils crimes, après cette guerre dont l’issue ne peut faire de doute pour personne, ne se renouvelleront plus. » Ses obsèques civiles, qui rassembleront la population, auront lieu à la Libération, le 15 décembre 1945. Le même jour, une rue à son nom est inaugurée.
« C’était un militant reconnu bien au-delà de Huelgoat, ajoute Ismaël Dupont. Il fait partie des militants communistes qui ont eu un rôle important dans la Libération et qui étaient animés par un objectif de paix entre les peuples. »
Cérémonies. Jeudi 8 mai 2025, à 15 h 45, au cimetière de Huelgoat, puis à 17 h à Trédudon-Le-Moine.
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En préparation du 2nd festival du film jeunesse à Plougasnou (Finistère), les 16, 17 et 18 juillet 2025, les élèves du collège François Charles ont rencontré l’association du Ciné de la Baie autour des films en concours.
Françoise Camet et Jean-Marc Portolano, cofondateurs et vice-présidents du Ciné de la Baie, Hervé Simon principal du collège, Régis Roinsard cinéaste, Yvon Busson ancien journaliste, Françoise Perrodin, tous 3 membres de l’association ; Elsa Gonzalez animatrice jeunesse du centre Keravel, recueillent les avis des collégiens. | OUEST-FRANCE
Ce mercredi 30 avril 2025, les élèves du collège François Charles et l’association du Festival film jeunesse se réunissaient dans le cadre de la préparation du 2nd festival qui se tient à Plougasnou (Finistère). Mission : débattre autour des films en concours pour sélectionner les futures affiches.
Pour les élèves : une considération et une implication à la vie de leur commune ; pour l’établissement : un outil supplémentaire d’approche à la culture et au débat ; pour l’association : une transmission des passions. Depuis 2020, Hervé Simon, principal du collège François Charles, œuvre en faveur d’un cinéma au sein de l’établissement pour accompagner les élèves dans divers projets culturels.
Lire aussi : L’AFS envoie des jeunes aux quatre coins du monde
Une idée, des subventions du rectorat et une collaboration créative avec les parents d’élèves plus tard, et c’est un lieu totalement insolite qui prend vie, au service d’enfants particulièrement investis. Les fauteuils rouges, le projecteur, les enceintes et la toile blanche, tout y est. Et c’est naturellement que l’association plouganiste du Ciné de la Baie s’est rattachée à l’établissement pour accompagner cette initiative.
Ce cinéma, c’est la salle de permanence des
élèves,
raconte Hervé Simon. Régis (Roinsard du Ciné de la Baie)
est notre conseiller artistique et propose des films en fonction des âges, et
les surveillants s’occupent des projections. Certains films sont choisis par
les professeurs en lien avec les programmes ou les sujets du vivre ensemble.
En parallèle, les élèves sont associés au Ciné de la Baie, et encadrés par
Elsa Gonzalez, animatrice jeunesse au centre Keravel, dans un travail
hebdomadaire. Ils découvrent des sujets inconnus, des émotions qui parfois les
bouleversent et qui les ouvrent à la discussion.
Françoise Camet, vice-présidente et co-fondatrice du Ciné de la Baie, invite les élèves à débattre autour des films qu’ils ont visionnés. | OUEST-FRANCE
Françoise Camet, vice-présidente du Ciné de la Baie intervient : On a été frappés, en tant qu’adultes, par la qualité de leurs commentaires.
Plusieurs films de Miyazaki et Wes Anderson ont été visionnés au collège. Les débats ont abouti à un choix dont les affiches seront bientôt dévoilées par le Ciné de la Baie. Rendez-vous les 16, 17 et 18 juillet 2025 au festival du film jeunesse pour le découvrir.
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Un hôpital, des métiers. Adrien Riou est électricien au centre hospitalier Michel-Mazéas. Une profession « de l’ombre » qui a une importance majeure dans un établissement de soins.
Adrien Riou, près d’une armoire électrique. | OUEST-FRANCE
« Électricien dans un hôpital, ce n’est pas un métier mais plusieurs, car notre activité est très diverse. Outre l’électricité pure, on touche aux télécoms, à l’électro-ménager, à certains matériels médicaux comme les lits des patients. » Adrien Riou, 44 ans, travaille à l’hôpital depuis bientôt six ans. Une carrière dans l’électro-ménager à Pont-l’Abbé, Concarneau et Châteaulin, puis une expérience de technico commercial avant un grave problème de santé en octobre 2018. « J’avais un copain qui travaillait ici et qui s’en allait. J’ai postulé et j’ai été pris », se souvient Adrien Riou. En contrat à durée déterminée avant une titularisation en juillet 2024.
Le quadragénaire intègre alors l’équipe technique polyvalente de l’hôpital qui compte, outre le responsable et son adjoint, plombiers, électriciens, menuisiers et jardiniers. « On travaille en binôme en journée et on a aussi des astreintes en semaine et le week-end. » Le domaine d’interventions est vaste : l’hôpital bien sûr, mais aussi les Ehpad de Pont-Croix, Audierne et Châteaulin, qui sont gérés par la direction du centre hospitalier Michel-Mazéas.
Depuis quelques années, le métier a beaucoup évolué : « Il demande bien plus de compétences aujourd’hui. On est davantage technicien qu’ouvrier, poursuit Adrien Riou. On a de la responsabilité lors des astreintes, notamment. Pour mon poste, l’hôpital recrute désormais des personnes à fortes expériences. Mon binôme, par exemple, a 18 ans d’ancienneté et il est super bon techniquement. » Des compétences nécessaires pour intervenir sur les deux groupes électrogènes du site, en première intervention, avant l’arrivée des entreprises contractualisées. « Il faut être très réactif, en cas de risques de coupures d’électricité. On a une exigence de résultat, dans un contexte médical, donc sensible. On exerce un métier de l’ombre et met les gens dans la lumière. »
Cette montée en compétences contribue à l’épanouissement d’Adrien Riou dans son travail : « On assure désormais la programmation des téléphones des patients dans les chambres. Tout est en réseau. Il faut s’autoformer en permanence pour résoudre les problèmes. » L’électricien touche, aujourd’hui, de plus en plus à l’électronique. Aussi, avec tous ses paramètres, il est désormais difficile de recruter, qui plus est dans des métiers du bâtiment en forte tension.
Adrien Riou l’assure, « sans service technique, l’hôpital ne fonctionnerait pas dans la durée. » Et d’insister sur la grande palette de métiers qui restent méconnus de nombreux personnels de l’hôpital. « Le regard des autres ? Je ne m’en occupe plus aujourd’hui… »
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Beau spectacle, lundi 5 mai 2025, sur le port de Saint-Guénolé, à Penmarc’h, dans le Pays bigouden (Finistère) ! On a retrouvé Le Moonbeam 3, un plan Fife de 1903, du nom de l’architecte écossais du Pen-Duick d’Éric Tabarly. Ce yacht de course écossais de 25 m était en restauration dans un des chantiers navals du port depuis septembre 2024.
Le « Moonbeam 3 » est un plan Fife de 1903, du nom de l’architecte écossais du Pen-Duick d’Éric Tabarly. | OUEST-FRANCE
Beau spectacle, lundi, sur le port de Saint-Guénolé ! On a retrouvé Le Moonbeam 3, un plan Fife de 1903, du nom de l’architecte écossais du Pen-Duick d’Éric Tabarly. Ce yacht de course écossais de 25 m était en restauration dans un des chantiers navals du port depuis septembre.
Benoît Couturier a investi dans un « hôtel de restauration » de yachts classiques sur le port et Sébastien Ganoarc’h, responsable du chantier Darak et de cette rénovation, a dirigé la mise à l’eau, avec un peu de stress.
« C’est toujours un moment délicat mais ça s’est bien passé ! » Le bateau s’est fait un lifting complet, vernis, charpente, aménagements intérieurs et peinture par une quinzaine de personnes à son chevet.
Carmen, jeune charpentière de marine, a participé à cette aventure : « C’est chouette de voir le résultat d’un beau travail collectif, c’est satisfaisant de travailler sur de belles choses. »
Le yacht sera visible jusqu’au dimanche 11 mai 2025, pour les curieux. Entre-temps, le mât sera posé et les derniers ajustements effectués. Juste avant son départ pour Brest, son port d’attache.
Deux autres bateaux sont en rénovation actuellement, dont Avatar, un Class M construit en 1929. Du beau spectacle avec des bateaux d’exception en perspective !
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Au moins treize ovins et caprins ont été tués ces dernières semaines à Cohiniac (Côtes-d’Armor). Une habitante de cette petite commune située à 18 km au sud ouest de Saint-Brieuc témoigne du traumatisme subi par ces attaques attribuées à des chiens. Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril, elle a perdu deux brebis et à une agnelle née dix jours plus tôt. La responsabilité du loup a été écartée.
La propriétaire des deux petites brebis noires d’Ouessant et d’une agnelle née le 10 avril, montre l’endroit où elle a découvert le premier corps, à la lisière de son terrain, dimanche 20 avril. | OUEST-FRANCE
Dix jours après sa macabre découverte, cette habitante de Cohiniac est encore sous le choc. Dimanche 20 avril 2025, comme tous les matins depuis plusieurs jours, elle se hâte d’aller voir si l’une de ses petites brebis noires d’Ouessant n’a pas mis bas. Mais en se dirigeant à l’arrière de sa longère, la quinquagénaire est saisie par un silence inhabituel. Quelques minutes plus tard, elle aperçoit avec effroi une brebis couchée à la lisière de son terrain arboré.
VIDÉO. Une fois adulte, ce chiot protégera un troupeau de brebis
« J’ai crié et j’ai pleuré. Je n’ai même pas cherché l’autre et sa petite agnelle, j’ai compris qu’elles avaient eu le même sort », raconte-t-elle, émue. Elle ne met pas longtemps à découvrir le cadavre de la seconde bête, gisant dans une autre partie champ. De l’agnelle, il ne subsiste qu’une patte, retrouvée devant le portail de sa maison.
Cette amoureuse de la nature et des animaux – elle possède aussi des poules et des chats – culpabilise de n’avoir rien entendu, elle dont le sommeil est pourtant léger. « Mes brebis sont venues devant la maison, sous mes fenêtres, car j’ai retrouvé des crottes dans l’herbe et un broc a été renversé », témoigne-t-elle.
Contactés, des agents de l’OFB (Office français de la biodiversité) se rendent à son domicile dès le lendemain matin. Leurs premières constatations permettent d’écarter la responsabilité du loup. L’attaque ne porte pas la signature du canidé, mais plutôt celle d’un ou plusieurs chiens errants.
La Cohiniacaise nourrit une certaine colère à l’endroit des propriétaires qui laissent leurs chiens divaguer. « Ils ne mesurent pas le traumatisme provoqué par ces attaques. Mes animaux, ce sont mes petits êtres vivants. Ils font partie de mon équilibre. Mes brebis ont été égorgées, puis traînées. C’est douloureux de savoir qu’elles ont souffert. »
La semaine prochaine, elle installera une clôture électrique pour mettre en sécurité ses futures brebis le soir venu, 99 % des attaques ayant lieu la nuit. Elle a déposé plainte à la gendarmerie de Quintin. Qu’importe si sa requête a peu d’espoir d’aboutir, « cette démarche a une vertu de réparation car j’ai vécu tout ça comme une agression pour laquelle je ne serais pas reconnue victime », explique celle qui exerce la profession d’assistante sociale.
Ses animaux ne sont pas les seuls à avoir succombé à des attaques meurtrières ces dernières semaines à Cohiniac. Mardi 22 avril, trois bêtes appartenant à Jean-Paul Heder, le maire de la commune, ont été tuées. « Une voisine m’a appelé pour m’annoncer que cinq de ses brebis avaient été égorgées. Lorsque je suis allé voir dans mon champ, trois de mes moutons étaient morts. Cela fait 39 ans que j’en ai, ça n’était jamais arrivé », se désole l’édile. Il a bien entendu un aboiement dans la nuit, mais il ne s’est pas inquiété. « Je pensais que les brebis bêlaient lorsqu’elles étaient en danger. Ça n’est pas le cas m’ont appris les agents de l’OFB. Si j’avais su, j’aurais été plus vigilant. »
Depuis, Jean-Paul Heder a découvert que trois autres caprins de la commune avaient succombé dans des circonstances similaires quelques semaines plus tôt.
Lire aussi : « Un de mes plus beaux agneaux est mort » : une nouvelle attaque sur des moutons au cap d’Erquy
Devant cette hécatombe, il a alerté ses administrés détenteurs d’ovins et caprins. Le numéro estival du bulletin municipal avisera également la population du danger. Depuis le début de l’année 2025, une douzaine de prédations d’animaux ont été enregistrées dans le département par l’Office français de la biodiversité.
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Courrier des lectrices et des lecteurs. « Comme l’éducation, la médecine libérale est largement financée par l’État. Au moins 70 % de la rémunération du médecin est financée par la Sécurité sociale, c’est-à-dire par l’État. Et 70 %, ce n’est pas rien ! »
« La coercition peut légitimement s’exercer lorsque c’est l’État qui est employeur. » Ici, un médecin dans la manifestation contre le projet de loi sur les « déserts médicaux », le 29 avril 2025 à Paris. | THOMAS SAMSON / AFP
Dans le cadre de notre rubrique « Courrier des lectrices et des lecteurs », Marcel Nouvel réagit par courrier :
« Je souhaite réagir après la manifestation récente des étudiants, internes et médecins contre le souhait du gouvernement de les voir consulter deux jours par mois dans un désert médical. Cette mesure constituerait une insupportable coercition vis-à-vis d’une profession qui revendique la liberté de travailler où et quand bon lui semble, comme il sied à toute profession libérale.
Certes, cette coercition peut légitimement s’exercer lorsque c’est l’État qui est employeur. Être fonctionnaire de l’État présente des avantages (sécurité de l’emploi, concours internes, calcul de la retraite), mais aussi quelques inconvénients. Parmi ces derniers, l’affectation première, dans un cadre national, peut constituer un frein pour des jeunes attirés par l’enseignement, mais réticents à l’idée de quitter un agréable cadre de vie pour des territoires moins favorisés. On pourrait ainsi établir un parallèle : les académies scolaires déficitaires sont aujourd’hui à l’éducation ce que sont les déserts médicaux à la santé. Payés par l’État, ces nouveaux professeurs n’ont cependant pas le choix : ou ils acceptent leur première nomination, ou ils démissionnent.
Lire aussi : Déserts médicaux : installation, formation… Le gouvernement va prendre plusieurs mesures d’urgence
Quel est le rapport avec cette médecine libérale dont se revendiquent les nouveaux (et anciens) médecins, direz-vous ? Il se trouve qu’elle est également largement financée par l’État. Il suffit pour s’en convaincre de voir la modeste part du ticket modérateur (9 €, quand il n’est pas pris en charge) dans le coût de 30 € d’une consultation conventionnée.
Reste qu’au moins 70 % de la rémunération du médecin est financée par la Sécurité sociale, c’est-à-dire par l’État. Et 70 %, ce n’est pas rien ! Il existe quelques architectes, avocats, ostéopathes talentueux qui se satisferaient d’un tel traitement, eux qui sont d’authentiques professions libérales, donc sans aucun soutien financier de l’État. Il faudrait leur poser la question, à tous ces travailleurs libéraux, qui ne bénéficient pas de l’incroyable sollicitude que l’on accorde à nos chers médecins : « Si on proposait de financer à 70 % vos divers plans, plaidoiries ou manipulations, est-ce que vous accepteriez de passer deux malheureuses petites journées dans des territoires ruraux moins bien lotis ? » Pas sûr qu’ils seraient très nombreux dans la rue, à manifester contre… »
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Lundi 28 avril, à la demande de la mairie de Kerlaz, l’association Air Breizh a procédé à l’installation d’un capteur d’Hydrogène Sulfuré (H2 S) en bord de plage à Trezmalaouen.
Les techniciens d’air Breizh ont installé le second détecteur d’hydrogène sulfuré près de Ty Trezma à la plage de Trezmalaouen. | DOMINIQUE STÉPHAN
Lundi 28 avril 2025, à la demande de la mairie de Kerlaz, près de Douarnenez (Finistère), l’association Air Breizh a installé un capteur d’hydrogène sulfuré (H2S) au bord de la plage de Trezmalaouen.
Air Breizh est l’organisme agréé par le ministère chargé de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne.
La surveillance sera assurée quotidiennement par cet organisme du 1er juin au 31 octobre. L’an passé déjà, le 22 mai 2024, les techniciens d’Air Breizh avaient installé un premier capteur H2S sur la partie est de plage du Ris, côté commune de Kerlaz.
En juillet 2024, à la suite d’un échouage
massif d’algues vertes dans les galets de la plage de Trezmalaouen, un arrêté
municipal avait fermé la plage au public du 25 juillet au 21 août. Au moment
de l’échouage, nous n’avions aucune idée du taux d’hydrogène sulfuré relâché
par ces algues en décomposition
, raconte Dominique Stéphan,
conseiller municipal délégué à l’environnement, à l’initiative de ses
installations préventives.
Ce dispositif nous permet de sécuriser les
habitants proches ainsi que les usagers du littoral
, se félicite le
délégué à l’environnement. 1 434 m3 d’algues vertes ont été
ramassées à Trezmalaouen en 2024. C’est le plus gros volume depuis 2017, quand
1 666 m3 ont été collectés.
Les habitants peuvent consulter la teneur d’hydrogène sulfuré sur le site internet (www.airbreizh.asso.fr/ville/algues-vertes).
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La député Julie Laernoes défend une proposition de loi visant à imposer une visite médicale aux personnes de 70 ans et plus tous les cinq ans. Un texte qu’elle juge essentiel pour renforcer la sécurité routière et diminuer les accidents
Présente lors de la présentation du texte, la
députée écologiste
Julie Laernoes soutient fermement cette
proposition de loi, qu’elle juge nécessaire pour diminuer les
accidents
. Selon elle, le débat ne doit pas opposer les
générations, mais plutôt permettre de garantir une sécurité accrue sur les
routes. On sait à quel point il peut être difficile pour les proches
d’un conducteur âgé de lui refuser de conduire. Mais on sait que la vie
d’une personne âgée peut basculer au moment où elles sont l’auteur d’un
accident. Ce type de contrôle médical pourrait apporter un cadre clair, avec
une loi que tout le monde serait obligé de respecter
,
explique-t-elle.
À LIRE AUSSI. Âge, conduite et diagnostic médical : vers une réforme controversée
La députée rappelle également que de nombreuses règles strictes existent déjà pour les jeunes conducteurs, notamment en matière de vitesse, d’alcool et de stupéfiants, mais qu’aucune législation spécifique n’encadre aujourd’hui les capacités des seniors au volant.
Interrogée sur le calendrier du texte, Julie Laernoes évoque une possible discussion au sein de l’Assemblée nationale concernant la durée entre chaque visite médicale.
D’après l’article L. 221‑2‑1 du code de la route, sont insérés deux articles L. 221‑2‑2 et L. 221‑2‑3 ainsi rédigés :
« Art. L. 221‑2‑2. – I. – Les permis de conduire de catégorie A et les permis de conduire de catégorie B ne peuvent être obtenus ou renouvelés qu’à la suite d’une visite médicale dont les critères sont définis par décret, conduit par un médecin généraliste ou un médecin spécialiste. Cette visite médicale est effectuée tous les cinq ans lorsque le conducteur est âgé de 70 ans ou plus.
« Art. L. 221‑2‑3. – L’État, les collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que les associations rendent public, sur une plateforme numérique nationale, le recensement des solutions de mobilités adaptées qu’ils proposent aux particuliers. Cette plateforme oriente les particuliers vers des solutions de mobilité alternatives afin d’accompagner les personnes inaptes ou partiellement inaptes à la conduite.
Articles L. 221-2-2 et L. 221-2-3 en entier sur le site internet suivant : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b1147_proposition-loi
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Après son livre consacré à l’emblématique voilier de la baie de Morlaix (Finistère), Le Cormoran, paru à l’été 2023, le Carantécois Loick Mével vient de réaliser un livre consacré, cette fois, à son père François Mével, disparu accidentellement en 1957 à l’âge de 48 ans. C’est, en même temps, l’histoire des constructeurs de bateaux carantécois de l’époque.
Avec ce nouveau livre « François Mével, charpentier de marine à Carantec », l’auteur rend hommage à son père. | OUEST-FRANCE
Lorsqu’il écrit ses ouvrages, Loick Mével sait bien s’entourer. Pour son livre François Mével, charpentier de Marine à Carantec (1909-1957), publié en autoédition à l’imprimerie de Bretagne de Morlaix (Finistère), Loick Mével a bénéficié du talent de Lili Aoun, architecte urbaniste, pour la conception graphique et la mise en page. Des photos lui ont été fournies, notamment par Michel Querné, Pierre-Yves Décosse, les propriétaires de bateaux Mével, ainsi que l’Association patrimoine maritime et fluvial.
L’ouvrage rapporte, en 14 chapitres, les 35 années de
constructions navales de François Mével, son père, à Carantec. Le live
rend aussi hommage à Jean Ménéec, le compagnon de mon père, qui a repris le
flambeau, après sa disparition, aux côtés de ma mère Louise »,
ajoute
Loïck Mével. On apprend par ailleurs que François Mével a construit de
nombreux types de bateaux : pêche, canots à misaine, Cormoran (plus de 20),
cotres de plaisance, calculots (une bonne dizaine), cat-boats, yacht de
croisière etc.
Voir aussi : VIDÉO. La Journée internationale de danse à Morlaix
« L’étincelle a été provoquée par Marine Baud, que j’ai rencontrée plusieurs fois depuis 2013. Elle est propriétaire d’un cotre de plaisance construit par mon père en 1951, l’As de cœur. Elle m’a incité à comprendre l’œuvre de mon père, contextualise l’auteur. Ensuite, je n’ai plus eu qu’à tirer l’écheveau. J’ai aussi rencontré Patrick Le Chevalier, de Saint-Briac (Ille-et-Vilaine), qui a appris la navigation sur un bateau Mével, comme on les appelle », ajoute Loick Mével. L’auteur souhaite que son livre ravive la mémoire et permette de retrouver des bateaux Mével. Car, dit-il, « près de 70 bateaux ont été retrouvés mais des trous subsistent ».
Il insiste aussi sur le fait que « le livre est un témoignage sur une aventure humaine et familiale ». Il est donc accessible à tous, y compris aux non initiés (un glossaire des termes marins figure à la fin de l’ouvrage).
Lire aussi : Le théâtre de Morlaix à la rencontre du public, à Plouigneau
Le livre est disponible au prix de 29 € aux librairies Dialogues de Morlaix, Livres in room de Saint-Pol-de-Léon et au Comptoir de la mer de Carantec. Une dédicace est prévue au P’tit Relais de Carantec, le 17 mai, à 17 h 30.
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Huitième navire semi-robotisé de la société américaine Ocean infinity, l’Armada 78 08, spécialisé dans les recherches sous-marines, a accosté à Brest (Finistère), le 1er mai 2025.
L’Armada 78 08 à son arrivée au 5e bassin, à Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE
En provenance d’Ijmuiden (Pays-Bas), et après avoir travaillé au large des côtes bretonnes, l’Armada 78 08 est venu s’accoster, le 1er mai 2025, au quai nord du 5e bassin du port de Brest pour une relève d’équipage.
Lire aussi : Baignade interdite, eau de qualité insuffisante : ces plages du Finistère qu’il faut éviter
Construit par les chantiers Vard de Vung Tau au Vietnam, et achevé à Soviknes, en Norvège, il a été livré en janvier 2024 à Ocean Infinity, entreprise américaine de robotique marine basée à Houston.
Il a une allure surprenante : long de 78 m pour 17 m de large, déplaçant 2 500 tonnes, il s’agit d’un navire polyvalent semi-robotisé, spécialisé dans la recherche sous-marine, le soutien offshore… Huitième navire de la flotte A78 d’Ocean Infinity, il est équipé des dernières technologies en matière de communications, détection, échosondeurs, sonars…
Ces technologies permettent de mettre en œuvre des ROV (véhicules sous-marins autonomes) et des navires de surface télécommandés. Également hybride, l’Armada 75 08 est conçu pour avoir une empreinte carbone très faible.
Cette série de navires est initialement conçue pour n’utiliser qu’un équipage réduit, et, à terme, devrait fonctionner sans personnel en mer.
Lire aussi : Disparition du vol MH 370 : le navire d’Ocean Infinity a interrompu les recherches
Fondée en 2017, Ocean Infinity s’est illustrée en retrouvant l’épave du sous-marin français Minerve, par 2 370 m de fond, le 21 juillet 2019, au large de Toulon.
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Dans une allocution peu commune pour un cardinal, l’archevêque de Rabat, l’Espagnol Cristobal Lopez Romero, qui participera au conclave pour élire le futur pape mercredi, affirme publiquement n’avoir « absolument aucune ambition ».
Le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero le 23 avril 2025 au Vatican. | TIZIANA FABI / AFP
La démarche est rare. Car s’il est de mauvais ton d’afficher ouvertement ses ambitions avant un conclave, il n’est pas non plus courant de voir un cardinal jeter publiquement l’éponge. C’est pourtant ce qu’a fait samedi 3 mai 2025 l’Espagnol Cristobal Lopez Romero, l’archevêque de Rabat. « Je n’ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m’imaginer dans ce rôle », a affirmé au quotidien Il Messaggero le cardinal de 72 ans, alors que le conclave qui élira le successeur de François s’ouvrira mercredi.
Lire aussi : ENTRETIEN. Être pape, « un héroïsme qui échappe au sens commun »
Cristobal Lopez Romero ne souhaite donc pas être désigné par ses pairs. Et a même promis : « Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile. » La papauté n’a rien de désirable aux yeux de ce prélat emblématique des « périphéries » chères à François : « Ceux qui le désirent sont poussés par soif de pouvoir », a-t-il ajouté. Le cardinal ne figurait toutefois pas parmi les favoris, alors qu’une vingtaine de noms sont cités par les observateurs.
Le suspense reste en tout cas entier à trois jours du conclave. Les cardinaux se sont réunis samedi matin pour la neuvième fois en « congrégation générale ». Au total, 177 cardinaux étaient présents, dont 127 électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans), a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.
Il n’y aura pas de réunion ce dimanche, jour de célébration des messes. Mais lundi les concertations vont s’accélérer puisque les congrégations générales se réuniront également l’après-midi à 17 h, en plus de leur session du matin. Ces réunions permettent aux prélats de discuter des défis de l’Eglise et de partager leurs réflexions.
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Lundi 6 mai, le Premier ministre se rend à Marseille pour donner le coup d’envoi de la conférence de financement des mobilités. Le but est de trouver des recettes pour financer les grands projets mais certains redoutent des paroles sans acte.
En 2023, l’État avait dévoilé un plan de rénovation du ferroviaire chiffré à 100 milliards d’euros mais sans recettes associées. | OUEST-FRANCE
Des RER métropolitains, des petites lignes de trains, des pistes cyclables, des canaux fluviaux… en matière de transport, la France ne manque pas d’idées. Mais les financements de ces grands projets ne sont pas tous garantis. Pour les sécuriser, le gouvernement convoque les acteurs de la mobilité à Marseille ce lundi 5 mai dans le cadre de la « conférence de financement des mobilités ».
Le Premier ministre François Bayrou, entouré des ministres des Transports, de l’Aménagement du territoire et du Budget, va cadrer les enjeux de ce grand raout qui devrait se terminer fin juillet. Matignon ne compte ni annuler ni revoir les arbitrages déjà effectués mais leur trouver des moyens financiers. Ainsi, le plan à 100 milliards d’euros d’ici à 2040 pour le transport ferroviaire n’est pas remis en cause ni le canal Seine Nord. Mais « il faut trouver les ressources pour boucler les grands projets de ce type », précise l’Élysée.
Quelques pistes sont sur la table. L’avenir des concessions d’autoroutes, qui viendront à échéance entre 2031 et 2036, sera l’un des gros enjeux de la conférence. Alors qu’une minorité du chiffre d’affaires des autoroutes revient au financement des transports, un autre modèle est envisagé où « des recettes nouvelles pourront venir financer d’autres projets », souligne Matignon. Le but est de « regarder les transports dans leur globalité, sans oublier la mobilité en milieu rural », avance le gouvernement.
En revanche, l’État refuse de faire contribuer l’aérien, « exclu de la réflexion ». Pourtant « l’aérien va très bien et dégage des marges importantes », regrette Pierre Leflaive, responsable Transport du Réseau Action Climat (RAC) qui ne participera aux discussions malgré sa demande. « On aimerait surtout avoir plus de transparence sur les critères retenus dans les arbitrages. L’intérêt général ne doit pas être oublié au profit de discussions techniques », redoute le porte-parole de l’ONG.
Au cours des 10 semaines de débats, la société civile (des syndicats et des ONG) sera consultée tout comme les différents ministères. Des scénarios de financement compatibles avec les contraintes budgétaires et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) sont attendus fin juillet. « On aimerait que ça débouche sur des actions concrètes mais on a des doutes », conclut Pierre Leflaive.
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Le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, était attendu lundi 5 mai 2025 à Carhaix (Finistère) pour évoquer le dossier des urgences de l’hôpital de Carhaix. Finalement, sa venue est reportée en raison de contraintes d’agenda, indique le maire, Christian Troadec.
Une nouvelle date pour la venue de Yannick Neuder à Carhaix (Finistère) doit être fixée. | PHOTO VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Les défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) devront encore attendre : la venue du ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, prévue lundi 5 mai 2025, est reportée. L’information dévoilée par nos confrères du Télégramme est confirmée par le maire, Christian Troadec.
« Son directeur de cabinet m’a appelé, précise le maire. Ce serait lié à une actualité à l’Assemblée nationale. » Il se serait toutefois engagé à revenir « le plus tôt possible » vers l’élu pour caler une nouvelle date, espérée dans les prochaines semaines.
En attendant, l’inauguration de la maison de santé, qui était prévue à cette occasion, est également reportée.
Le ministre de la Santé était particulièrement attendu depuis l’annonce de sa venue, en février dernier, pour évoquer des solutions face à la régulation des urgences de l’hôpital de Carhaix par le 15 depuis l’été 2023.
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La députée du Finistère Mélanie Thomin a adressé un courrier au ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, pour « rappeler les attentes des habitants du Centre-Bretagne » avant sa venue à Carhaix. Il est attendu, lundi 5 mai 2025, pour évoquer le dossier des urgences de l’hôpital.
La députée de la 6e circonscription du Finistère, Mélanie Thomin, rappelle les enjeux autour de la venue du ministre de la Santé. | ARCHIVES KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE
C’est en prévision de sa venue à Carhaix (Finistère), lundi 5 mai 2025, que la députée socialiste Mélanie Thomin a adressé une lettre, vendredi 2 mai, au ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder. Un courrier destiné à « rappeler les attentes des habitants du Centre-Bretagne, de leurs élus et des professionnels de santé en matière d’accès aux soins », explique l’équipe de l’élue.
Mélanie Thomin estime que le niveau de tension atteint avec la « régulation-fermeture des urgences » en place depuis l’été 2023 « plonge la population du Centre-Bretagne dans une situation inacceptable de difficultés d’accès aux soins, voire de renoncement à se soigner ».
Évoquant de multiples échanges avec le ministère, la députée rappelle aussi « l’objectif commun de parvenir, d’ici la fin 2025, à une première solution de réouverture des urgences cinq jours sur sept ».
« Votre autorité politique est déterminante pour surmonter l’inertie et dépasser les situations de blocage que nous avons connues ces derniers mois, interpelle Mélanie Thomin. Il faut accélérer le dialogue, mettre en œuvre les propositions, en termes de calendrier de recrutement, de rémunération, de répartition de la ressource médicale à mobiliser. Les habitants du Centre-Bretagne, leurs élus, des professionnels de santé attendent des actes. Ils méritent des réponses tangibles. »
Hillion. Ce 3 Mai les algues vertes arrivent sur la plage de La Grandville.
La plage de La Grandville le 03 mai à 15h34. Photo André Ollivro
Ce 3 Mai les algues vertes arrivent sur la plage de la Grandville . En avance ou en retard bref l'or du Député Cosson de la Baie est bien là, je ne vois pas les orpailleurs s'empresser au ramassage de cette divine bienvenue pour les trafiquants de tous poils. Ah combien d'animaux d'élevage en moins sur le sol breton ? Bref le désastre persiste avec les discours vaseux.
Le Tché des grèves attendant un nouveau Pape.
Plougasnou. La plage du Guerzit de nouveau accessible
Le Guerzit. Photo pyb29
Quelques bénévoles ont dégagé la cale d’accès à la plage du Guerzit qui était encombrée d’une importante quantité de galets et de rochers, ils ont devancé la municipalité qui ne voulait pas intervenir. Merci à eux pour leur courage, ils ont mis trois jours à le faire.
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INFO OUEST-FRANCE. Plestin environnement n’aura laissé que peu de répit à la paillote Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Ce samedi 3 mai 2025, l’association annonce son intention d’attaquer l’arrêté municipal qui autorise l’exploitation de l’établissement éphémère pendant trois mois. Avec toujours comme principal argument la loi Littoral.
Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves, est situé en surplomb de la plage des Curés. | ARCHIVES OUEST FRANCE
À peine la décision du conseil municipal de
Plestin-les-Grèves approuvée, mercredi 30 avril 2025, l’association Plestin
environnement vient d’indiquer à Ouest-France, ce samedi 3 mai 2025,
qu’elle a l’intention de contester en justice l’arrêté municipal qui autorise
l’exploitation de la paillote Le Petit bain. Nous
nous sommes réunis en conseil d’administration ce samedi matin. Certes, la
durée est limitée à trois mois au lieu de six, mais l’emprise de la paillote
est dans la bande des 100 mètres et donc contraire à la loi Littoral
,
indique Jean Sarasin, vice-président de l’association.
Lire aussi : Paillote menacée : « On veut faire du Petit Bain un symbole », revendique Plestin Environnement
L’association de défense de l’environnement s’apprête
donc à saisir le tribunal administratif mais pas dans une procédure d’urgence.
On ne fait pas de référé car vu les délais, cela n’aurait pas eu beaucoup
d’intérêt. En revanche, on espère qu’au fond, la justice nous donnera raison.
Lire aussi : « Ils seront inondés et je serai sur une île » : depuis leurs maisons, ils voient la mer avancer
Le Petit bain pourra donc ouvrir cette saison, mais
dans les rangs de l’association, on espère que ce soit la dernière. On n’a
absolument rien contre le gérant. On n’a rien à négocier avec lui. En
revanche, on attaque l’arrêté municipal. On se demande même comment la
sous-préfète de Lannion a pu valider une telle décision qui, pour nous, n’est
pas conforme à la loi
, poursuit le vice-président.
Le sujet avait pourtant été travaillé en amont par la municipalité, qui a proposé une durée limitée, mais visiblement, cela n’aura pas suffi à satisfaire Plestin environnement. L’association précise toutefois qu’elle ne contestera pas la guinguette de Toul-an-Hery ni les food trucks.
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Pour renforcer leur coopération autour des énergies marines renouvelables, BrestPort (Finistère) et Shannon Foynes Port Company (Irlande) ont signé un protocole d’accord.
Une partie du polder de Brest dédié aux Energies marines renouvelables (EMR) accueille les pièces du démonstrateur d’Eolink, première éolienne flottante à un stade pré-commercial. On dirait un jeu de Lego mais avec des proportions énormes. | OUEST-FRANCE
Le port de Brest (Finistère), vient de signer un protocole d’accord avec le port de l’estuaire du Shannon, au sud-ouest de l’Irlande pour renforcer leur coopération concernant l’éolien flottant. Alors que l’éolien en mer devrait fortement se développer dans les années à venir, le port de Brest porte l’ambition de devenir une place incontournable dans l’assemblage de flotteurs d’éoliennes pour toute la façade Atlantique. Shannon Foynes Port Company est le port commercial abrité le plus profond d’Irlande ; destiné à jouer un rôle clef dans le déploiement de l’éolien en mer. L’idée de ce partenariat est de favoriser une chaîne d’approvisionnement transnationale, à promouvoir la coopération industrielle, l’innovation technologique et la durabilité.
Lire aussi : À Brest, des éoliennes marines taille XXL « bien plus puissantes que celles sur terre »
« Ce partenariat est un levier stratégique pour accélérer la transition énergétique et renforcer la résilience économique de notre arc atlantique », souligne Daniel Cueff, vice président mer et littoral de la Région - actionnaire majoritaire de BrestPort. Le directeur de BrestPort Christophe Chabert souhaite quant à lui que cet accord aide à « soutenir le développement rapide des infrastructures d’éolien flottant et positionner nos régions à l’avant-garde de la transition énergétique européenne ».
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Une exposition sur le thème de la mer est à découvrir. | OUEST-FRANCE
La fête de l’huître, cette année, c’est aussi sur la palud du Dourduff-en-Mer. Le public était présent dès l’inauguration jeudi, pour découvrir les animations, aussi variées et originales, qu’annoncées au programme.
Pour l’ambiance musicale, Gaston et son camion karaoké, pour faire sourire, la vidéo comique de Marco Boënnec, pour l’art, la galerie ambulante de Bertrand Menguy, et des expositions intérieures et extérieures, dans des lieux parfois insolites. On peu aussi citer les explications du président de l’association Force 5, pour comprendre les enjeux écologiques, les dégustations au food truck de Laurent Chauvin, les visites des installations ostréicoles.
Jusqu’à demain inclus, la Fête de l’huître de la baie de Morlaix, Dourduff-en-Mer ; gratuit.
Diaporama : Fête de l'huître Le Dourduff en Mer Plouézoc'h Jeudi 1er mai 2025
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Fermée depuis le 17 mars, la route du Moulin de la Rive est rouverte. | OUEST-FRANCE
« Le chantier de restauration de la continuité écologique du cours d’eau du Lapic, se termine », annonce l’agence de l’eau An Dour. « La route départementale est désormais rouverte à la circulation depuis mercredi 30 avril, une bonne nouvelle avant le week-end prolongé. »
Le chantier a principalement consisté à la mise en place d’un pont cadre de 20 m de long sur le cours d’eau du Lapic, au Moulin de la Rive (N.D.L.R. Ouest-France du 3 avril).
L’ouvrage précédent constituait un obstacle à la continuité écologique du ruisseau. L’ancien aqueduc et sa buse sous-dimensionnée, tous deux vétustes, entraînaient une chute d’eau qui empêchait la remontée des poissons et le transit des sédiments. Le chantier, qui avait débuté le lundi 17 mars, se termine avec une semaine d’avance sur le calendrier.
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Fin avril 2025, des élus locaux et le comité des pêches ont été reçus en préfecture, pour évoquer le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), qui devrait voir le jour en 2035. Les contours s’affinent.
À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), le parc d’éoliennes flottantes a été mis en service dans sa totalité en avril 2024. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), qui devrait compter environ 110 éoliennes de 287 m de haut, s’affine. Fin avril 2025, des élus du territoire mais aussi des membres du comité des pêches ont été reçus en préfecture.
Le périmètre envisagé a été précisé. Cela serait plutôt « du côté Nord-Est de la zone » de 350 km² qui avait tout d’abord été identifié, explique Yannick Calvez, le président du comité des pêches du Finistère. Le parc pourrait donc plutôt se situer au large de « Roscoff et de l’Île-de-Batz ».
Ce projet inquiète le monde de la pêche, car la zone concernée concentre beaucoup de professionnels « qui ne peuvent pas reporter leur pêche ailleurs, note-t-il. Au nord des Sept-Îles c’était moins fréquenté », glisse le président. Cette proposition n’a pas été retenue, notamment en raison de la présence de fous de Bassan.
Par ailleurs, des éoliennes flottantes semblent envisagées, alors que le comité aurait préféré des éoliennes posées. « Avec des éoliennes flottantes, ce n’est pas certain qu’on puisse travailler autour. […] Est-ce qu’il restera du poisson ? On n’en sait rien », s’agace Yannick Calvez.
Lire aussi : Un parc éolien en baie de Morlaix en 2035 ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet
Pour le président, ce projet est « une catastrophe pour la pêche locale. […] On nous informe, mais on ne nous consulte pas. » Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, a assisté à la réunion en visio. Elle confirme : « On est un peu mis face aux choses. Je suis inquiète pour les pêcheurs, la biodiversité et l’aspect visuel. »
Sollicité en début de semaine, Daniel Cueff, vice-président à la Région Bretagne en charge de la mer et du littoral, indiquait : « Nous serons au côté de l’État, mais pas à n’importe quel prix. » Il souhaite que le projet permette à « la pêche, l’éolien, la biodiversité et le nautisme », de cohabiter. Par ailleurs, la Région avait commandé une étude sur l’impact du parc flottant de Saint-Brieuc sur la pêche, qui semble montrer que les éoliennes permettent de maintenir l’activité.
Mi-mai 2025, le projet devrait passer une nouvelle étape, lors de la commission mer et littoral.
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Le challenge Tout à vélo est de retour du 5 mai au 6 juin 2025 dans le pays de Morlaix. L’Apav (À pied à vélo) explique comment participer à ce défi, seul ou en équipe.
Les membres de l’Apav invitent les habitants à relever le défi breton Tout à vélo du 5 mai au 6 juin. | OUEST-FRANCE
C’est parti pour le challenge « Tout à vélo ». Durant tout un mois, Morlaix, comme dix autres villes en Bretagne, relève le défi de faire le maximum de kilomètres à vélo entre le 5 mai et le 6 juin. « Pour se rendre au travail, faire ses courses ou une balade, souligne Benoît Groleau, membre d’À pied à vélo (Apav). Notre objectif est de réaliser tous ensemble 40 000 km, soit le tour de la terre. » En 2024, il y avait 236 participants et 36 équipes : « On doit faire mieux ! »
Comment y participer ? Il suffit de s’inscrire sur le site morlaix.challenge-velo.bzh. « Au moment de l’inscription, chacun est libre de rejoindre une équipe, ou d’en créer une. » Puis, on saisit ses kilomètres et le nombre de trajets effectués durant la journée.
Le challenge est ludique : « On peut gagner des points bonus en postant des photos se représentant sur un trajet original, en train de faire ses courses, ou encore avec sa tribu. » Le compteur totalise aussi les statistiques personnelles. « Le but du jeu est simple : entraîner le plus de monde à enfourcher sa bicyclette. »
À découvrir
Samedi 14 juin, une vélorution ouverte à tous, sera organisée à partir des bourgs environnants vers Morlaix. Les horaires et les lieux de rendez-vous seront précisés ultérieurement.
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C’est officiel : le Petit bain sera de retour à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), mais pour une durée plus courte que les autres saisons, soit du 28 mai au 24 août 2025. Les gérants se sont exprimés dans une publication sur les réseaux sociaux. L’occasion pour eux d’indiquer qu’ils auraient préféré un contact direct avec l’association Plestin environnement, pour qui la paillote ne respecte pas la loi Littoral.
Le Petit bain, à Plestin-les-Grèves, est situé en surplomb de la plage des Curés. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« On aime Plestin est
l’environnement.
Voici les premiers mots du Petit bain. Jusqu’ici, le
gérant de la paillote située en surplomb de la plage des Curés, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), avait gardé le silence. Ce mercredi
30 avril 2025, le
conseil municipal de Plestin-les-Grèves a divulgué
le nom des lauréats de l’appel d’offres auquel ils ont répondu pour
l’exploitation de cette paillote. Avec des aménagements, étant donné la menace
que fait peser
l’association Plestin environnement de saisir le
tribunal administratif considérant que la paillote est « contraire à
la loi Littoral
pour s’être installée à moins de 100 mètres du rivage, en dehors des zones
urbanisées ».
Lire aussi : Sous « la pression », cette commune bretonne réduit la voilure de sa paillote de bord de mer
Page Facebook : https://www.facebook.com/lepetitbainplestin
Dans une publication postée sur les réseaux sociaux,
l’exploitant annonce que Le Petit bain sera bien de retour sur une période
resserrée, du 28 mai au 24 août. L’hiver a été difficile, nous avons
préféré le silence à une réaction à chaud pour réfléchir avec lucidité
,
évoquent les membres de l’équipe avant de revenir sur l’un des griefs qui
étaient faits à
l’établissement éphémère qui a ouvert à l’été 2020.
Non, nous ne sommes pas une discothèque à ciel ouvert et non, nous
n’accaparons pas la plage. Nos installations sont encadrées, notre engagement
est clair, et nous avons toujours soin des lieux et même des sanitaires restés
publics sans contrepartie.
Lire aussi : Des élus des Côtes-d’Armor veulent concilier la loi Littoral avec leurs guinguettes et food-trucks
L’occasion aussi de revenir sur d’autres critiques.
Les nuisances sonores pour lesquelles
Plestin environnement était aussi montée au créneau,
ont toujours été maîtrisées et respectaient les normes en vigueur, suite à
une étude acoustique réalisée par un professionnel assermenté
.
Quant à la pollution lumineuse, le Petit bain
fermant à 23 h était évidemment dans les normes puisqu’elle n’est prise en
compte qu’à partir d’une heure du matin.
Le gérant déplore de ne pas avoir pu dialoguer avec
l’association. Beaucoup de ces reproches nous sont parvenus via
la presse. Nous sommes convaincus qu’un dialogue direct aurait permis de
trouver des terrains d’entente et pourquoi pas de collaborer autour d’actions
communes pour Plestin et l’environnement.
Diaporama : https://youtu.be/lD8BbtuLnJ0?si=RT0gIuhuR741vuHf
Diaporama : https://youtu.be/1ohrQqFR2BI?si=io3x6_zK1IBwcYfg
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La mairie. | OUEST-FRANCE
Éclairage
Jeudi, les élus se sont réunis en conseil municipal.
Le conseil a validé le transfert de l’entretien de l’éclairage public au Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef), qui ne gérait jusqu’ici que l’installation. Cette prestation est estimée à un coût de 1 490 €/an pour l’entretien du parc, avec prestation complémentaire obligatoire de 936 €, dont le Sdef prend en charge 70 %. La rénovation lumineuse est rappelée avec le passage en Led, dont les coûts annoncés seront de 5 000 € pour le lotissement de Pen ar C’hra, 7 000 € pour la route de la Plage, rue de Ker François, rue du Cognic et chemin Vert, et 8 000 € pour la côte de Pen ar c’hra et la rue du Falaizou.
Soutien à Ouessant
La commune d’Ouessant lutte pour la protection du système optique de son phare, menacé d’être remplacé par un feu industriel de moins longue portée en mer. En soutien, le conseil demandera à la DIRM NAMO d’annuler ce projet.
Subventions aux associations
Toutes les demandes de subventions des associations locales sont validées.
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Parmi les quelque 350 manifestants qui ont battu le pavé le 1er mai 2025 à Morlaix (Finistère), des chanteuses et chanteur de la chorale Ral’co à l’Ouest.
La chorale Ral’ko à l’Ouest était présente lors de la manifestation du 1er mai 2025, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
Au sein du cortège du 1er mai 2025 à Morlaix (Finistère), elles détonnent, avec leurs robes ou encore tee-shirt à fleurs. Dès 10 h, place des Otages, des membres de la chorale Ral’ko à l’Ouest étaient présentes, pour animer la mobilisation. « On va chanter en fleurs, on a besoin de printemps et de gaîté et de couleurs !, s’exclame Dominique Ardon, membre de la chorale. On voulait avoir un dress code commun, et c’est ce qu’on a choisi pour le 1er mai. » Le groupe compte une cinquantaine de membres, dont une dizaine d’hommes. Ce jour-là, elles seront plus d’une quinzaine dans le cortège, dont un homme.
Pour le 1er mai 2025, à Morlaix (Finistère), le cortège est parti de la place des Otages. | OUEST-FRANCE
La chorale est régulièrement présente lors des mobilisations, elle a par exemple chanté lors de la manifestation du 8 mars 2025, Journée internationale pour les droits des femmes. « On chante des chants de lutte internationale. On a toute une liste de chansons et on va chanter en fonction de ce qui se passe dans le cortège », poursuit Dominique Ardon. La chanteuse ajoute avec le sourire : « Certaines sont plus faciles à chanter en marchant que d’autres, mais on n’a peur de rien ! »
Environ 350 personnes se sont mobilisées à Morlaix (Finistère), pour le 1er mai 2025. | OUEST-FRANCE
La chorale répète chaque semaine à Morlaix.
Alors que le cortège du 1er mai, qui compte environ 350 personnes, s’élance dans le centre-ville, la chorale se place au milieu. Bientôt, les voix des chanteuses s’élèvent, au milieu des slogans de la manifestation. Dans la cité du Viaduc, la mobilisation était revendicative, mais aussi, festive.
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L’association environnementale conteste une délibération votée lors du conseil municipal de Douarnenez (Finistère), le 19 septembre 2024. Un recours au tribunal administratif a été déposé, en mars.
En mai 2022, lors d’une marche à l’initiative de l’association Baie de Douarnenez environnement pour contester l’inaccessibilité du GR34 le long de la propriété de l’ex-colonie du Mans, aux Roches-Blanches. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Cette rétrocession de deux parcelles, par la SAS Les Roches-Blanches, permet à la Ville d’aménager un sentier piétonnier sécurisé côté route. Car Jocelyne Poitevin, maire, ne souhaite pas solliciter une servitude de passage pour rouvrir le GR34 côté mer en raison du coût financier à charge de la Ville de la restauration du mur d’enceinte et de sa sécurisation.
L’association conteste ce choix alors que le GR34 n’est plus accessible le long du mur d’enceinte, côté mer, de la propriété appartenant également à la SAS Les Roches Blanches.
Pour Jean Hascoët, président de Baie de Douarnenez Environnement, le droit d’accès au public à ce sentier côtier n’est pas respecté. Aussi, comme il l’avait expliqué à Ouest-France début janvier, un recours au tribunal administratif a été déposé, en mars.
« Avec un à deux mois de retard, précise Jean Hascoët. Ce recours n’est pas suspensif. Il ne suspend donc pas la délibération votée ni le projet. » Un délai d’un à deux ans est attendu pour attendre la décision du tribunal administratif.
30 avril 2025
Mardis de l'Éducation Populaire passionnant avec Jean Golgevit et la projection du film magnifique et bouleversant de Jean Barat, "La résistante et l'enfant", sur le passé de sa mère, Eva Golgevit, résistante communiste juive d'origine polonaise de la FTP MOI qui a survécu à 18 mois d'enfer au camp d'extermination d'Auschwitz grâce à la solidarité des résistantes communistes juives françaises et à sa force intérieure, ne revenant en France que le 24 mai 1945 après avoir été arrêtée en juillet 1943 par les Brigades Spéciales des renseignements généraux avec 70 autres résistants de la FTP-MOI. Une femme d'une force et d'une joie de vivre formidables restée militante communiste toute sa vie, décédée à 104 ans en 2011, dont le film dévoile les chants français et yiddishs, et le lien très fort avec son fils Jean, enfant caché retrouvé à la libération après des années dans des familles d'accueil, amoureux de la musique, professeur de musique atypique, chef de chœur à Quimper et dans d'autres villes, qui interpréta le Canto Général à la fête de l'humanité sur la grande scène.
30 personnes ont participé à ce mardi de l'éducation populaire sur la mémoire de la seconde guerre mondiale, de la résistance et de la déportation, et un parcours singulier et exemplaire de la FTP-MOI, celui d'Eva Golgevit.
Un moment d'une grande intensité au local du PCF Morlaix. Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont.
Radio Aviva Midi Libre : LIBRE ECHANGE - JEAN GOLGEVIT, ENFANT CACHE, YANN GOLGEVIT - HISTOIRES ET MEMOIRE
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Les élus de Plouezoc’h (Finistère), réunis en conseil municipal jeudi 24 avril 2025, ont notamment décidé l’octroi de 18 600 € de subventions à trente-deux associations.
Le local du club de football est en travaux. | OUEST-FRANCE
Les élus de Plouezoc’h (Finistère), réunis en conseil municipal jeudi 24 avril 2025, ont notamment décidé l’octroi de 18 600 € de subventions à trente-deux associations.
La commission Vie associative, qui étudie les
dossiers de demande de subventions, regrette que « certaines
associations fournissent des dossiers incomplets, il faut récompenser celles
qui font l’effort d’un travail fastidieux ».
Selon Brigitte Mel,
maire, nous tenons compte des projets et des bilans pour décider comment
aider une association ».
Les subventions les plus importantes, 2 000 €, sont attribuées au festival Celtitud qui fête ses 50 ans, aux Parents d’élèves, à l’association Patrimoine et chemins qui entretient les sentiers et le petit patrimoine. La société des régates, la SRDM, obtient1 500 €, l’aide à domicile, ADMR, 1 440 € et le club de foot, FCP, 1 200 €.
Les propositions sont adoptées à l’unanimité sauf
celle du RASED, une association de soutien aux élèves en difficulté. Selon
Jérôme Calmels, chargé des finances, il en est de la
responsabilité de l’État, la commune n’a pas à intervenir
».
Pour l’association des plongeurs GSMP, les matériaux de rénovation des sanitaires seront fournis car le bâtiment est communal. Concernant le club de football, afin d’assurer la sécurité, les buts seront remplacés. La rénovation du local est aussi programmée.
Dans le cadre de l’utilisation des amendes de police,
Bernard Lachiver, adjoint chargé des travaux, présente deux dossiers :
« Il s’agit de sécuriser la circulation des cyclistes, des piétons et
des riverains à l’est du bourg, route du Corniou et en direction de Lanmeur. »
La commune possède des terrains à l’est du bourg.
Actuellement, l’un d’eux est mis à disposition gratuitement pour accueillir
des chevaux. Selon Brigitte Mel, « c’est une occupation temporaire.
Les animaux, par leur présence l’entretiennent. Au niveau administratif, la
gratuité n’est pas possible. Je propose la somme symbolique de 120 € par an »
.
Conseillère aux affaires sociales, Florence Simon conteste cette disposition :
« Dans la commune, il y a d’autres cas de location de terrains,
bien plus petits, comme pâture pour des chevaux. Le prix est nettement plus
élevé. »
Après discussion, le prix proposé est accepté avec
une abstention et un refus.
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À Carantec (Finistère), la fête de l’huître a commencé, mardi 29 avril 2025. Pendant près d’une semaine, le mollusque sera à l’honneur.
La fête de l’huître a commencé à Carantec (Finistère), mardi 29 avril 2025. De gauche à droite, Marie-Claire Hénaff, élue référente aux fonds européens du Pays de Morlaix, Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec et Gireg Berder, ostréiculteur. | OUEST-FRANCE
La
fête de l’huître, 2e édition, c’est parti !
L’événement a commencé le 29 avril 2025, à Carantec
(Finistère).
Gireg Berder, l’un des organisateurs, était présent
pour échanger avec les acteurs du Galpa (Groupe d’action local pour la pêche
et l’aquaculture) de Morlaix. « On avait l’envie de valoriser la
baie de Morlaix avec l’ostréiculture, en parlant aussi de l’aspect patrimonial
du produit »,
explique-t-il. Expositions, dégustations, repas à
thème, animations… Le programme de la fête de l’huître est varié, jusqu’au
5 mai 2025.
En 2023, pour sa première édition, la fête de l’huître avait bénéficié d’un soutien financier grâce au FEAMPA (Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture). L’Union européenne avait soutenu le projet à hauteur de 16 000 € et la Région également, soit 32 000 € d’aides. Le pari est réussi, puisque l’événement perdure. Le programme est disponible ici www.huitre-baiedemorlaix.bzh/
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Vingt-trois organisations syndicales et associatives du Pays de Morlaix (Finistère) se sont réunies en un collectif d’information et de lutte contre l’extrême droite sur le territoire, annonce, ce vendredi 25 avril 2025, Sylvaine Vulpiani, ex-candidate du Nouveau Front Populaire (NFP) dans la circonscription de Morlaix.
Le 22 mars 2025, les 23 associations syndicales avaient appelé à une marche contre le racisme et le fascisme à Morliax (Finistère) | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Après avoir organisé « la marche contre le racisme et le fascisme » du 22 mars 2025 dans les rues de Morlaix (Finistère), les 23 organisations syndicales et associatives du pays de Morlaix ont créé un organe d’information et de lutte contre l’extrême droite sur le territoire.
Au programme : une veille antifasciste chargée de
« recenser et dénoncer les actes extrémistes, racistes et xénophobes
pouvant survenir sur le territoire »,
précise Sylvaine Vulpiani,
ex-candidate du Nouveau Front Populaire (NFP) dans la circonscription de
Morlaix, dans un communiqué ce vendredi 25 avril 2025. Autre mission :
« Informer sur les dangers que représente l’extrême droite, ici comme
ailleurs dans le monde. »
Le collectif appelle à manifester le 1er mai à 10 h, Place des Otages à Morlaix (Finistère). Des membres du collectif seront présents derrière la banderole « l’heure est à la riposte ».
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La section de Morlaix du Parti communiste français (PCF) appelle à manifester jeudi 1er mai 2025. Le rendez-vous est à 10 h, place des Otages.
En 2024, le défilé du 1er-Mai avait réuni 320 personnes dans le centre-ville de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
La section de Morlaix (Finistère) du PCF appelle « à participer massivement » à la manifestation du jeudi 1er mai 2025. Le rendez-vous est donné à 10 h, place des Otages.
« Face aux guerres militaires et économiques en cours sur la planète, aux politiques d’austérité qui veulent faire payer la crise capitaliste aux peuples et à la montée de l’extrême droite, les communistes seront mobilisés le 1er mai pour l’unité du monde du travail pour la paix et le progrès écologique et social », indique le parti dans un communiqué, ce mardi 29 avril 2025.
Il poursuit : « Face à l’horreur des guerres en Ukraine, à Gaza et dans tant de pays, la France doit agir en toute indépendance de l’Otan et des États-Unis, développer la coopération internationale entre peuples libres, souverains et associés pour relever les grands défis de l’humanité : paix, pauvreté, emploi, inégalités, climat, biens communs. »
Le parti veut aussi profiter de ce défilé pour demander « l’abrogation de la réforme des retraites » et protester contre « les coupes dans les dépenses publiques ».
Le PCF appelle ensuite à rejoindre la 59e fête du Viaduc, organisée par Les Amis du Viaduc et la section locale du PCF, à partir de 12 h 15 à la salle de Ploujean.
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À Morlaix (Finistère), l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et l’UNSA appelle à la mobilisation, jeudi 1er mai 2025, à 10 h.
Les citoyens avaient répondu à l’appel à la mobilisation à Morlaix (Finistère), le 1er mai 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’intersyndicale CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et l’UNSA du pays de Morlaix (Finistère) appelle à la mobilisation, jeudi 1er mai 2025, à 10 h, place des Otages dans la cité du Viaduc. Selon les syndicats, la fête du Travail a, cette année, « un sens très particulier ». Ils dénoncent le comportement de l’extrême droite, qui « s’en prend frontalement à l’État de droit, attaque les droits de tous les salariés et privés d’emploi. La lutte contre le changement climatique est enterrée pour permettre toujours plus de profits », soulignent-ils.
La mobilisation du 1er mai 2025 se veut aussi internationale. L’intersyndicale appelle à manifester « pour défendre la coopération et la solidarité. Nous serons avec les Ukrainiennes et les Ukrainiens, les Palestiniennes et les Palestiniens, qui ne cessent de pleurer leurs morts. Nous exigerons une paix juste et durable, sous l’égide de l’ONU. Nous exigerons la mise en place de règles basées sur le respect des droits sociaux et environnementaux qui passent par la défense et le développement des services publics. » Elle en profite aussi pour rappeler son opposition à la retraite à 64 ans.
L’intersyndicale appelle celles et ceux qui « partagent [ses] valeurs humanistes et progressistes » à la rejoindre le 1er mai. « Les périls sont immenses, mais notre force l’est encore plus. C’est notre mobilisation qui fera la différence. »
La section de Morlaix du PCF appelle aussi « à participer massivement » à la manifestation, « pour la paix, la justice sociale, la défense des droits des travailleurs, des jeunes, des retraites, des privés d’emplois, et contre l’extrême-droite ». Elle invite ensuite à rejoindre la 59e fête du Viaduc du Parti communiste à la salle socio-culturelle de Ploujean.
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Expositions, animations, spectacles, stands et repas sont au programme de la 59e Fête du viaduc, à Morlaix (Finistère), qui se tiendra dans la salle Ploujean, jeudi 1er mai, à partir de 12 h 15. Un évènement co-organisé par la section locale du Parti communiste, qui a prévu des interventions sur la paix et la solidarité, notamment.
Les organisateurs de la 59e Fête du viaduc, qui aura lieu jeudi 1er mai 2025 à la salle de Ploujean, à Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
Organisée par Les Amis du Viaduc et
la section locale du parti communiste français de Morlaix,
la 59e Fête du viaduc se déroulera jeudi 1er mai 2025 à
partir de 12 h 15 à la salle de Ploujean. C’est la troisième année
consécutive que nous l’organisons à Ploujean. La salle est vraiment pratique
pour la restauration et en cas de repli si la météo n’est pas favorable,
indiquent les organisateurs.
La première édition s’était déroulée à Kernéguès,
d’autres éditions ensuite avaient investi des espaces à la Madeleine, puis à
la vallée de Ty Dour et durant quelques années, place Allende. À la salle des
fêtes de Ploujean et tout autour, les participants pourront déguster, dès
12 h 30, un hachis parmentier accompagné de salade, fromages, gâteau, boissons
(18 € repas adulte et 8 € repas enfant). Il est préférable de réserver
pour être sûr d’avoir une place »,
précise le collectif. Les
réservations sont à effectuer au 06 31 14 78 66 ou par courriel : pcf-morlaix@wanadoo.fr.
VOIR AUSSI : VIDÉO. Les 160 ans du viaduc de Morlaix fêtés en fanfare
L’inauguration de cette Fête du Viaduc 2025 débutera à 12 h 15 et sera ambiancée par Les voix du Cragou, un groupe vocal d’une quinzaine de chanteurs des monts d’Arrée. L’après-midi sera animé par La Souris Noire, qui interprétera son répertoire de chansons, dont certaines engagées, puis par le groupe Street Quality pour un concert de jazz New Orleans. Deux expositions seront également visibles, celle des peintures de Janig Faujour et celle des peintures et terres cuites d’Yveline Kerdaffrec.
La fête sera émaillée d’interventions politiques et
sociales. Des stands du PCF, des Jeunesse communistes, de
l’association France Palestine solidarité (AFPS), de
l’association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les
villes de France (AJPF) et du Mouvement pour la paix seront installés autour
de la salle, ainsi que des stands de fleurs, de loteries, de livres. Ce
sera l’occasion pour chacun d’échanger, d’amener une discussion sur des thèmes
d’actualité comme celui de la paix ou encore de la solidarité entre les
peuples.
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Lundi 28 avril 2025, les syndicats des finances publiques des Côtes-d’Armor ont alerté les usagers sur les suppressions de postes au sein de l’administration. Et pointe des conditions de travail qui se détériorent rapidement.
Le centre des finances publiques de Saint-Brieuc. | OUEST-FRANCE
En 2025, cinq postes vont être supprimés à la direction départementale des finances publiques de Côtes-d’Armor. « En dix ans, ce sont environ 230 postes qui ont été supprimés dans le département », déplore Sylvie Le Gall, au nom de l’intersyndicale (CGT, Solidaire et Force ouvrière). Lundi 28 avril, des représentants des trois syndicats ont distribué des tracts aux usagers qui se déplaçaient au centre de Saint-Brieuc. Et « en cette période de déclaration d’impôts, ils sont particulièrement nombreux », assure la syndicaliste. Qui craint, qu’à terme, ces suppressions de postes « entraînent l’arrêt de l’accueil au public ».
Ces retraits de postes correspondent à la décision nationale de supprimer 505 postes équivalents temps plein dans les Finances publiques. Pourtant, les syndicats assurent que le cadre d’objectifs et de moyens (COM) – un document qui fixe la stratégie de l’administration pour cinq ans – garantissait « qu’il n’y aurait aucune suppression en 2025 ». La baisse annoncée est donc particulièrement mal vécue.
Dans ce contexte, les représentants syndicaux assurent que « les services sont à bout [avec des] conditions de travail qui se dégradent au rythme des suppressions d’emplois, des restructurations permanentes, des suppressions de services et de sites, des méthodes de travail industrialisées qui font perdre le sens des missions, des règles de gestion qui font de plus en plus la part belle à l’arbitraire. »
Contactée, la direction départementale indique « ne pas vouloir commenter » les informations communiquées par les syndicats.
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Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, depuis février 2023, Louis Le Franc a été nommé préfet du Finistère par le conseil des ministres, ce lundi 28 avril 2025. Il succède à Alain Espinasse.
Le haut-commissaire Louis Le Franc a été nommé préfet du Finistère ce lundi 28 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE/YANN MAINGUET,
Le conseil des ministres réuni ce lundi 28 avril 2025 a nommé Louis Le Franc préfet du Finistère. Né le 15 octobre 1960 à Loudéac (Côtes-d’Armor), le haut fonctionnaire assurait la fonction de haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie depuis février 2023, archipel secoué par des violences et des émeutes ces derniers mois.
Lire aussi : « Une année très riche » pour le préfet du Finistère
Lire aussi : Nouvelle-Calédonie : retour en 6 dates clés sur la crise qui secoue l’archipel depuis des mois
Louis Le Franc a effectué l’ensemble de sa carrière dans le corps préfectoral. Il a notamment été préfet de la Haute-Corse, de l’Aude, d’Indre-et-Loire, de l’Oise et du Pas-de-Calais. Il succède à Alain Espinasse, nommé le 21 août 2023.
Quelles fonctions Alain Espinasse va-t-il occuper ? Selon le service de presse de l’Élysée, le Président de la République Emmanuel Macron envisage, sur proposition du Premier ministre, de le nommer directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
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L’association Les Amis de Carantec, opposée au projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère), dénonce « un simulacre de consultation publique », dans un communiqué daté du samedi 26 avril 2025. Elle appelle la population à se mobiliser et compte lancer une pétition.
Les Amis de Carantec comptent lancer une pétition pour s’opposer au projet de parc éolien, envisagé d’ici 2035, dans une zone qui comprend la baie de Morlaix (Finistère). | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
Officialisé en octobre 2024 dans le Journal officiel, le projet de parc éolien dans la baie de Morlaix (Finistère) a été mis sur le devant de la scène début mars 2025, à la suite d’une réunion avec des élus locaux. Les Amis de Carantec, association créée pour préserver le patrimoine de la commune du littoral, se sont aussitôt inquiétés de l’impact visuel de l’implantation de 110 éoliennes.
Samedi 26 avril, l’association enfonce le clou dans un communiqué, dénonçant un « simulacre de consultation publique » : « À l’heure actuelle, ce projet est semble-t-il déjà si bien ficelé que seuls des ajustements à la marge sont apparemment envisageables. »
L’association déplore que les annonces de sessions de débat public et de concertation proposés par l’État de novembre 2023 à avril 2024 aient été circonscrites à des « sites internet spécialisés dont aucune publicité n’a été faite par ailleurs ». « Comment se fait-il que la population concernée au premier chef n’ait pas été largement invitée à participer ? » interrogent Les Amis de Carantec.
L’association se dit « déterminée à s’opposer à la défiguration que ce projet engendrera inévitablement. Cette opposition visera notamment à l’annulation des arbitrages et décisions de l’État ou des collectivités territoriales déjà pris ou à venir ». Elle invite toute personne intéressée à « s’engager à ses côtés » et annonce qu’elle lancera « prochainement » une pétition.
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Jean Golgevit est un enfant de la guerre, un adulte de la paix. C’est aussi l’enfant d’une mère juive, déportée et survivante d’Auschwitz. Lui, s’est caché pendant la guerre. Le documentaire « La résistante et l’enfant », diffusé au siège du PCF, à Morlaix (Finistère), mardi 29 avril 2025, raconte leur histoire. Jean Golgevit, âgé de 88 ans, sera présent.
Jean Golgevit, enfant caché pendant la seconde Guerre Mondiale, raconte son enfance, la vie de sa mère déportée à Auschwitz, et la création du documentaire sur leur histoire : « La résistante et l’enfant ». | DR
Jean Golgevit est un enfant de la guerre, un adulte de la paix. C’est aussi l’enfant d’une mère juive, déportée et survivante d’Auschwitz. Lui, s’est caché pendant la guerre. Le documentaire « La résistante et l’enfant », diffusé au siège du PCF, à Morlaix (Finistère), mardi 29 avril 2025, raconte leur histoire. Jean Golgevit, âgé de 88 ans, sera présent.
Vous êtes un enfant caché de la seconde Guerre Mondiale, quelle est votre histoire ?
Je suis né le 7 mai 1937. Deux ans plus tard, la
guerre éclatait. Ma mère était résistante, dans la section juive de la FTP-MOI
(Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée). Nous avons échappé
à la rafle du Vél’ d’Hiv. Quand la police est venue
frapper à la porte pendant des heures, ma mère n’a pas répondu. Elle est venue
au-dessus du lit, elle a mis un doigt devant la bouche pour ne pas crier. Je
suis resté dans le silence. Ce silence m’a marqué à vie.
J’ai été caché dans une famille à l’est de Paris. Je courrais de la maison
jusqu’à l’école pour ne pas être vu. Je me cachais, tout le temps. Ma mère,
elle, a été déportée à Auschwitz, dans le Block 10. Des criminels y
pratiquaient des « expériences »,
ils torturaient les femmes, leur ouvraient le ventre à vif.
Un jour, à la sortie de l’école, je vois mes grands-parents. J’étais étonné,
ils ne venaient jamais me chercher. Je m’approche. On s’embrasse. Ma
grand-mère m’a dit : « Salue la dame ». Elle m’a souri. J’ai vu sa dent en or.
Je me suis précipité dans ses bras. J’ai reconnu ma mère.
Vous présentez bientôt un documentaire à Morlaix, La résistante et l’enfant, réalisé sur l’histoire de votre maman, pouvez-vous nous en parler ?
J’ai rencontré un cinéaste, Jean Barat, qui a été touché par l’histoire de ma mère, il voulait réaliser un documentaire. On a travaillé le projet ensemble, grâce à des interviews que ma mère avait données. Il a fait un montage remarquable. J’ai vraiment apprécié la qualité technique du documentaire et l’émotion qu’il dégage. J’ai constaté que n’importe qui pouvait s’y retrouver, peu importent les origines et les vies de chacun. Je suis tellement heureux de lui avoir rendu un hommage aussi formidable.
Votre mère adorait chanter, vous aussi ?
La musique occupe une place immense dans notre vie. Le premier acte de résistance de ma mère, à Auschwitz, a été de chanter. Les autres déportés étaient sidérés : comment chanter dans cette horreur ? Finalement, la musique a sauvé des vies dans le camp. Chaque fois qu’une femme plongeait dans la douleur, elle chantait. À la fin de sa vie, quand je sentais que ma mère était fatiguée, je disais : « Maman, chante ! » Alors, elle chantait, et elle était bien ! C’est la musique qui l’a sauvée. La musique, c’est la résistance, l’espérance, la transmission. Moi-même, je chante. J’étais professeur de musique à Quimper.
Comment vous êtes-vous retrouvé à Quimper ?
Je me suis présenté aux concours pour devenir professeur de musique. On m’a nommé à Quimper. Au bout de deux ans, on pouvait retourner à Paris. Je faisais partie des rares à être resté ! J’ai été adopté par cette ville. J’ai découvert l’amitié. Avant d’arriver, je n’étais pas du tout sensible à la couleur. Là, je l’ai découverte ! C’est ça, pour moi, Quimper : l’amitié et la couleur. Je suis resté pendant une dizaine d’années, j’ai sillonné le Finistère. Je me promenais avec une remorque, des instruments de musique. J’arrivais dans une école en demandant : « Qui fait de la musique ? Personne ? Alors venez voir ! » La musique, c’est aussi un message de paix.
Vous êtes un enfant de la guerre, devenu un adulte de la paix. Selon vous, comment faire la paix ?
Mon idée, c’est d’offrir un prix Nobel à quelqu’un
qui trouverait le moyen de faire de l’argent avec la paix ! La guerre, ça
enrichit certains. C’est peut-être ça le problème. La haine engendre la haine.
Plus on provoque l’autre, plus la haine s’installe. Je suis allé en Israël,
dans les années 1950 ou 1960. Déjà à l’époque, les enfants grandissaient dans
la haine de l’autre, ici comme en Palestine. Pourtant, quelques années en
arrière, les enfants juifs et arabes jouaient ensemble. On me demande parfois
pourquoi je viens si peu en Israël. Je réponds souvent que j’y viendrai quand
ce sera le pays dont j’ai rêvé : pas celui qui est dans la loi du plus fort,
où celui qui tient le canon a raison.
Mais, la meilleure solution serait encore la musique. Face à un orchestre,
tous les humains sont semblables. Peu importe la couleur, l’origine ou la
religion.
Plougasnou. Cérémonie de la journée nationale du souvenir des victimes de la déportation 2025
Pierre(*), la graine que tu as semée a germé !
(*) Pierre Rochereuil ancien président de l'Association des Orphelins des déportés, Fusillés et Martyrs de France Militants de la Mémoire
Diaporama : https://youtu.be/fxEabGqshuA
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Les Écologistes du pays de Morlaix (Finistère) se sont réunis, samedi 26 avril 2025, devant la sous-préfecture de Morlaix pour alerter sur le manque de panneaux d’affichage libre. Ils pointent du doigt les courriers laissés sans réponse envoyés aux pouvoirs publics.
Les Écologistes du pays de Morlaix, réunis devant la sous-préfecture de la Ville, samedi 26 avril 2025 alertent sur le manque de panneaux d’affichage libre dans les communes de Morlaix communauté. | OUEST-FRANCE
Une dizaine de militants écologistes se sont réunis devant la sous-préfecture de Morlaix (Finistère), samedi 26 avril 2025, dans la matinée. Les Écologistes du pays de Morlaix déplorent, depuis plusieurs mois, le manque de panneaux d’affichage libre dans les communes de Morlaix communauté. « À l’heure où le numérique, les réseaux sociaux et les médias de masses conditionnent notre manière de s’informer, les panneaux d’affichage libres sont les derniers espaces physiques d’expressions populaires », explique Alan Le Berre, membre du bureau des Écologistes.
La loi impose une surface minimum dédiée à l’affichage libre. Les Écologistes ont dressé un état des lieux : sur les 26 communes du Pays de Morlaix, seules 2 ou 3 se trouvent dans la légalité. Ils ont adressé un courrier à chacune d’entre elles, « le taux de réponse fut quasiment nul », déplore Alan Le Berre.
Un autre, adressé à la sous-préfecture, le 3 mars
dernier, est resté sans réponse malgré plusieurs relances. Même résultat pour
un courrier adressé à
Alain Espinasse, préfet du Finistère.
Ainsi, les écologistes invitent « les pouvoirs publics auxquels nous
sommes tant attachés prennent leurs responsabilités » espérant un
changement alors « que la désinformation se veut grandissante et aux
mains d’une minorité d’ultra-riches ».
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La députée Liliana Tanguy et le sénateur Michel Canévet, tous deux du Finistère et Bigoudens, montent au créneau pour soutenir la pêche artisanale de l’Ouest-Cornouaille. Liliana Tanguy prépare un rapport parlementaire sur la pêche, avant la réforme européenne de la politique commune.
Les chalutiers sont nombreux, au port du Guilvinec. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE
Dans un communiqué commun, Michel Canévet, sénateur et Liliana Tanguy, députée du Finistère, tous deux Bigoudens, évoquent la pêche artisanale de l’Ouest-Cornouaille. Ils font référence aux récentes communications de l’ONG Blomm, qui plaide pour une « déchalutisation » de la pêche, la fin de la pêche dans les aires marines protégées, et qui a publié une « liste rouge » des chalutiers, dans laquelle figurent de nombreux navires bigoudens. Les deux élus rappellent que ces bateaux « sont gérés par des familles de marins, des armateurs passionnés et profondément ancrés dans une économie locale et responsable » .
Ils s’interrogent sur l’objectif de Bloom : « La vraie question est donc : à qui profite cette stigmatisation ? Elle participe surtout à affaiblir un modèle français de pêche familiale et côtière au profit de puissances étrangères bien moins regardantes ».
Ce communiqué annonce également que la députée Liliana Tanguy « prépare un rapport parlementaire afin de faire entendre la voix des pêcheurs et de proposer des recommandations pertinentes en vue de la prochaine réforme de la politique commune des pêches ». Députée et sénateur estiment que « la régionalisation de la gestion des pêches est un objectif clé ». Et de conclure : « Face à la désinformation et à l’immobilisme, les marins-pêcheurs bretons demandent simplement une chose : du respect. »
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Un hommage était rendu, dimanche 27 avril 2025, aux 127 déportés morlaisiens, au square de la Résistance à Morlaix (Finistère), à l’occasion de la journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation.
3 collégiens du collège du Château rendent hommage aux 127 Morlaisiens déportés, au square de la Résistance, place du Pouliet, à Morlaix, dimanche 27 avril 2025. | OUEST-FRANCE
À l’occasion de la journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation, la Ville de Morlaix (Nord-Finistère) a rendu hommage, dimanche 27 avril, aux 127 déportés morlaisiens.
Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, Yvon Laurans, adjoint au maire et correspondant défense, Michèle Quéau, Présidente du comité d’entente des associations patriotiques étaient présents à cette cérémonie de commémoration.
Devant le monument aux Morts, au square de la
Résistance, place du Pouliet, trois collégiens du collège du Château ont pris
le temps de citer le nom, un à un, de ces 127 Morlaisiens. 59 d’entre eux
furent raflés, 66 résistants furent déportés. « C’est
un devoir de lutter contre l’oubli
», précise un collégien, avant de citer Paul Éluard, « Si
l’écho de leur voix faiblit, nous périrons ».
Morlaix n’oublie pas. Alors que 2025 est le
80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz,
de la libération de la France : Le Chant des Partisans a résonné. Des
gerbes ont été déposées en leur mémoire, et l’hymne national a suivi une
minute de silence.
Jean-Guillaume Le Guen et Pierre Rochereuil. Photo pyb29
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La commune de Crozon (Finistère) se souvient de ses déportés, dimanche 27 avril 2025, à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation. Pour les 80 ans de la libération des camps et de la victoire du 8 mai 1945, elle met à l’honneur plusieurs femmes originaires de la presqu’île. Parmi elles, « Tante Yvonne ».
Dimanche 27 avril 2025, ce sera aussi le jour anniversaire des 66 ans de l’entrée en service du timbre créé à l’effigie de Tante Yvonne. | OUEST-FRANCE
« Quand l’Intelligence Service (le service secret de renseignement britannique) ouvrira ses archives aux chercheurs, on connaîtra mieux l’efficacité du travail fourni par Tante Yvonne et son réseau. » Dans son discours prononcé lors de l’inauguration de la Croix celtique qui orne la rue Tante-Yvonne, à Morgat, plus de 40 ans après la Seconde Guerre mondiale, le Dr Louis Jacquin a un souvenir ému pour celle qui fut sa complice de l’ombre.
Et pour cause, l’ancien maire (de 1965 à 1971) de Crozon (Finistère) était membre des Forces françaises libres lors de la guerre quand Yvonne Le Roux, elle, transmettait des messages codés de haute importance aux Anglais via le réseau de renseignement Johnny.
En ce dimanche 27 avril 2025, jour national du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, la commune de Crozon et plusieurs associations patriotiques se souviennent de celle qui fut arrêtée à Pâques 1942 pour ses actions clandestines et déportée dans le camp de Ravensbrück, en Allemagne. Derrière le pseudo de « Tante Yvonne », il y a une vie qui dépasse les meilleurs films d’espionnage. Et une histoire qui a donné lieu à de nombreuses légendes et interprétations.
Fille d’un officier de marine, Yvonne Roussel, naît à Toulon en 1882. Mariée et devenue Yvonne Le Roux, elle s’installe avec son époux, également officier de marine, à Philadelphie. Mère de trois enfants dont deux filles mariées à des officiers américains, elle rejoint son pays natal à l’occasion du service militaire de son fils, Yann.
Entre-temps, Yvonne Le Roux est devenue veuve. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle trouve refuge dans la villa d’amis à Morgat. Contrainte d’aller rue de Tréflez, lorsque les soldats allemands réquisitionnent la demeure, elle montre son fort caractère et ce malgré ses 58 ans.
Membre du réseau de renseignement Johnny, fondé par le Docteur Antoine Vourc’h, à Plomodiern, elle en est un excellent agent de liaison et renseigne, pendant dix mois, les Anglais sur les mouvements de la Kriegsmarine (marine de guerre allemande) dans le port de Brest occupé. « Les renseignements qu’elle recueillait étaient abondants et précis », racontait Louis Jacquin.
Le plus haut fait qui lui est attribué est celui d’avoir permis de couler trois sous-marins allemands. « Un jour, elle apprend que trois U-Boots doivent opérer au large des côtes américaines, raconte Louis Jacquin. Le soir même, un agent, Jeannette Drévillon, gagnait Plomodiern pour remettre au Dr Vourc’h le message qui avait été codé. L’amirauté britannique a eu connaissance de l’heure de départ des U-Boots et on ne revit jamais les sous-marins. »
Alertée par des Morgatois que les Allemands enquêtent sur elle, Tante Yvonne sait, au printemps 1942, qu’elle va être arrêtée. Malgré une tentative d’exfiltration vers l’Angleterre via Redon et Lyon, Yvonne Le Roux est interceptée à Plomodiern. Déportée à Neuengamme puis Ravensbrück, elle meurt trois jours après sa libération, le 28 avril 1945.
Dimanche 27 avril 2025, à 11 h, cérémonie (ouverte à tous) en mémoire des victimes et des héros de la Déportation, rue Tante-Yvonne à Crozon (quartier de Morgat).
La délégation finistérienne de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP) offre les quatre rosiers « résurrection » qui seront plantés dimanche, autour de la stèle de Tante Yvonne, en mémoire de quatre déportées natives de la presqu’île de Crozon qui seront mises à l’honneur. Le rosier « Résurrection » a été créé en 1975 pour l’Amicale des anciennes déportées de Ravensbrück, à l’occasion du 30e anniversaire de la libération du camp.
Situé à 80 km au nord de Berlin, le camp de Ravensbrück fut le principal camp de concentration. 132 000 femmes et enfants y furent déportés dont 10 000 françaises. 90 000 personnes y sont mortes.
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La CGT se mobilise pour la fête des travailleurs, le 1er mai. | OUEST-FRANCE
La CGT organise, le 1er mai, un rassemblement, à 11 h, devant la Maison des syndicats. Celui-ci sera suivi d’un défilé autour de la place du Champ-de-Foire.
Bernard Bloyet, de l’Union locale CGT, précise : « En cette journée de fête des travailleurs, nous porterons nos revendications sur l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans et un retour à 62 ans voire 60 ans. Nous refusons la privatisation de notre système de retraite et le passage à une retraite par capitalisation. Nous voulons également préserver la Sécurité Sociale qui fête ses 80 ans d’existence cette année et qui protège l’ensemble des résidents du territoire français. Cette journée sera aussi l’occasion de poursuivre le combat pour la réouverture des urgences de l’hôpital de Carhaix qui dure depuis deux ans et qui est un exemple de la dégradation de notre système de santé. En cette période de guerre en Ukraine et au Proche-Orient, l’appel à une paix juste et durable dans le cadre du droit international sera aussi réaffirmé. Enfin, nous continuons de lutter contre la montée de l’extrême droite et de la xénophobie. »
Plaintel le 25 avril 2025.
Communiqué de presse
Inviter Pascal Lamy pour penser l’agriculture de demain en Bretagne
Il faut oser !
Serge Le Quéau. Photo pyb29
Alors que la Bretagne agricole se trouve à un tournant historique, l’Association Ensemble Sur Nos Territoires (ESNT) a cru judicieux d’inviter à la rencontre sur l’agriculture et l’alimentation qu’elle organise le samedi 26 avril à Corlay, Pascal Lamy l’ancien Directeur Général de l’OMC, pour éclairer le débat sur le modèle agricole à adopter face aux bouleversements climatiques, géopolitiques et commerciaux mondiaux.
Il faut le dire clairement : Cette invitation est une erreur majeure du point de vue stratégique, écologique mais surtout politique.
Pascal Lamy n’est pas un homme de la terre. Il n’est pas un homme du territoire. Il est l’archétype du technocrate globalisé, qui a passé sa carrière comme Commissaire européen au commerce puis comme Directeur Général de l’Organisation Mondial du Commerce à défendre la libéralisation des marchés agricoles, l’ouverture sans frein des frontières, la concurrence sauvage et la logique du "produire toujours plus pour exporter toujours plus". Il a toujours soutenu l’agriculture industrielle et productiviste contre l’agriculture paysanne.
C’est ce modèle mortifère qui a fabriqué l’agriculture bretonne en crise que nous connaissons aujourd’hui : filières porcines et laitières à bout de souffle, sols épuisés, pollutions massives des eaux et des sols par les nitrates et les pesticides, dépendance aux intrants importés et aux cours mondiaux. Ce modèle a été pensé pour le volume, pas pour la vie. Pour le profit à court terme, pas pour la résilience. C’est toujours ce modèle qui entraîne chaque année la disparition de milliers de paysan-es de nos campagnes.
Et maintenant, alors que tout le monde parle de relocalisation, de circuits courts, de transition agroécologique, de souveraineté alimentaire, proposer à Pascal Lamy d’orienter la réflexion sur l’avenir de l’agriculture en Bretagne. C’est un non-sens absolu !
Lamy ne comprend pas les enjeux locaux. Il raisonne en macro, en global, en abstrait. Or la question bretonne est terriblement concrète : comment nourrir localement, protéger l’eau, préserver les sols, vivre dignement du métier d’agriculteur ? Ce sont des réalités que Lamy n’a jamais côtoyées. Confier à Pascal Lamy une réflexion sur le modèle agricole breton, c’est comme demander à un promoteur d’autoroutes de repenser la mobilité douce ou à un pyromane de se transformer en pompier. Il fait partie du problème, pas de la solution.
En tant que DG de l’OMC, il a été un acteur majeur du système économique globalisé qui a contribué à l’érosion des capacités productives nationales. Il n’a pas remis en question les effets sociaux, environnementaux ou géopolitiques de la mondialisation dérégulée. Il porte donc une part de responsabilité incontestable dans les déséquilibres actuels.
Il est temps d’écouter celles et ceux qui vivent sur le terrain, qui innovent dans les fermes, qui expérimentent des modèles durables, respectueux des écosystèmes et des humains. L’avenir de l’agriculture bretonne se construira avec les pieds dans la terre, pas avec la tête dans les vieux manuels du commerce mondial, qui font la promotion de la « mondialisation heureuse » !
Si samedi, Pascal Lamy fait son mea-culpa et reconnaît que les politiques néolibérales qu’il a promues sans relâche et avec zèle depuis quarante ans ont conduit aujourd’hui la France et l’Europe, dans des impasses économiques, sociales, environnementales et politiques qui expliquent en grande partie la montée de l’extrême droite sur notre continent, alors oui, tous ceux et celles qui l’entendront, ne seront pas venus pour rien à Corlay.
Serge Le Quéau
Militant syndicaliste et altermondialiste
Membre fondateur de l’Association ATTAC
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Le Point Relais® tenu par le commerce de Sylvie Picart depuis vingt-huit ans va finalement rester ouvert à Huelgoat (Finistère). Un grand soulagement pour la commerçante, qui avait reçu, début avril 2025, un courrier de Mondial Relay lui signifiant la fin de la collaboration.
Sylvie Picart, commerçante à Huelgoat (Finistère), vient d’apprendre que son Point Relais® restera ouvert. | OUEST-FRANCE
Les trois dernières semaines auront été bien longues pour Sylvie Picart, commerçante à Huelgoat (Finistère). Début avril 2025, Mondial Relay lui annonçait la fermeture du Point Relais® qui existait dans son commerce depuis vingt-huit ans. Après une mobilisation locale et une pétition signée par plus de 1 220 personnes, elle a reçu une bonne nouvelle, le 23 avril.
« J’ai reçu un coup de fil de mon animatrice commerciale m’expliquant que mon Point Relais® ne fermera finalement pas. Je n’ai pas eu plus d’explication, mais ils doivent m’envoyer un nouveau contrat, raconte Sylvie Picart. Je n’y croyais pas. Je suis soulagée, la fatigue retombe. Je suis contente. » Contactée, l’entreprise Mondial Relay confirme que la collaboration avec Sylvie Picart va continuer.
Lire aussi. « Nous sommes inquiets » : Mondial Relay commence à rompre ses partenariats à Vannes
Sylvie Picart expédie et reçoit plus de 1 300 colis chaque mois. « Un volume qui ne fait qu’augmenter », nous expliquait-elle la semaine dernière. En 2024, cette activité lui avait rapporté 4 651 €. Sans cette rentrée d’argent, elle craignait la fermeture son commerce de vente de fleurs et de souvenirs. Pour les usagers aussi, cette fermeture aurait eu d’importantes conséquences : le
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Inoccupé depuis 2009, le couvent des Ursulines (Finistère) va être rénové par le groupe François 1er. D’ici à 2028, 108 logements y prendront place, de 18 à 80 m2. Une délégation à Morlaix communauté pour une opération de restauration immobilière a été approuvée en conseil municipal ce jeudi 24 avril 2025.
Le couvent des Ursulines, à Morlaix (Finistère), va être rénové pour être transformé en 108 logements proposés à la location. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ce n’est pas le premier projet immobilier envisagé sur cet édifice en partie classé aux Monuments historiques, mais celui-ci semble en bonne voie. Le couvent des Ursulines, à 5 minutes du centre-ville de Morlaix (Finistère), a été acquis par le groupe François 1er. Ce dernier y projette 108 logements de 18 à 80 m2 (du T1 au T3) pour un investissement de « plus de 30 millions d’euros », a noté le maire, Jean-Paul Vermot. La majeure partie sera consacrée à la rénovation du lieu.
Ce jeudi 24 avril 2025, le conseil municipal de Morlaix a approuvé la délégation d’attributions à Morlaix communauté pour l’Opération de restauration immobilité (Ori). « Non seulement, on profite de nouveaux logements mais on va garder un patrimoine bâti car l’objectif c’est bien la restauration et la préservation », a indiqué Jérôme Plouzen, rapporteur de la délibération. La chapelle, qui fait partie de l’acquisition, serait gérée par une association, selon les termes définis avec le groupe François 1er. Interrogé par l’opposition, le maire a assuré que sa mise en sécurité, contre les actes de vandalisme, serait assurée.
C’est donc une nouvelle vie qui s’amorce pour ce patrimoine du XVIIe siècle. Depuis le départ des sœurs en 2009, le Couvent des Ursulines, qui date du XVIIe siècle, est inoccupé. Le groupe François 1er souhaite proposer des logements locatifs à l’horizon 2028. Conseiller d’opposition, Georges Aurégan a demandé si une idée du profil des futurs Morlaisiens était connue. Si le groupe François 1er indique que son projet permettra d’attirer de jeunes actifs, le maire de Morlaix a souligné la mixité des profils qu’attirait déjà la cité du Viaduc, soulignant la bonne santé « démographique scolaire ».
Cette délégation à la communauté de communes va permettre de faciliter, pour le groupe François 1er, la mise en œuvre d’une déclaration d’utilité publique (DUP), décision qui revient au préfet. Une DUP « leur permettra d’aller sur certaines procédures patrimoniales », a précisé le maire, Jean-Paul Vermot. La municipalité a bon espoir de voir cette déclaration d’utilité publique est prise « au vu de la taille du projet, de son montant et de l’intérêt pour la ville ». « Nous sommes toujours en véritable tension sur le logement », a rappelé Jean-Paul Vermot.
Cet apport de plus d’une centaine de logements rentre dans les objectifs du programme local de l’habitat (PLUI-H) qui prévoit la production de 600 logements en six ans sur le pôle urbain, notamment en renouvellement urbain. Avec le projet de Finistère Habitat de 33 logements sociaux, dont six en location-accession - une mesure saluée par l’opposition -, rue de Roch Glas, et les 48 logements prévus rue Paul-Sérusier, portés par le bailleur Espacil, « on parle là de 189 nouveaux logements à Morlaix ».
Par ailleurs, le couvent des Calvairiennes, le long de la Venelle du Calvaire et de la rue de Ploujean, suscite aussi l’intérêt de l’entreprise Aiguillon construction.
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À Douarnenez (Finistère), la municipalité n’a pas donné suite à la pétition du collectif Pemp real a vo demandant de rebaptiser un espace public en « place Lucie-Colliard », du nom de cette militante communiste qui a joué un rôle-clé dans la grève des sardinières de 1924.
En novembre 2024, le collectif Pemp real a vo avait lancé une pétition demandant d’attribuer le nom de Lucie Colliard à un espace public de Douarnenez, comme le parking du Centre. | ARCHIVE OUEST-FRANCE
La municipalité a tranché. Il n’y aura pas de « place Lucie-Colliard » à Douarnenez (Finistère), contrairement au souhait du collectif Pemp real a vo qui avait lancé une pétition en ligne en novembre 2024, juste avant le début des célébrations du centenaire de la grève des sardinières.
Le collectif arguait que cette militante communiste (1877-1961), au vu de son rôle-clé dans la mobilisation victorieuse des ouvrières des conserveries douarnenistes, méritait de recevoir les honneurs en lui attribuant une rue voire une place à son nom. Pemp real a vo proposait un lieu « repère » pour les Douarnenistes : le parking du Centre que beaucoup appellent encore aujourd’hui « parking Béziers », du nom du propriétaire de l’usine qui y était implantée.
Tout un symbole pour le collectif, car René Béziers, président du syndicat patronal à l’époque du mouvement social, a été impliqué dans l’attentat contre le maire communiste Daniel Le Flanchec. « Son nom est associé aux heures sombres de la grève que nous célébrons aujourd’hui », argumentaient les membres de Pemp real a vo.
Cette proposition a été soumise au vote des conseillers municipaux de la majorité. Le « non » l’a emporté « à l’unanimité ». « Les élus ont estimé que rien ne justifiait de rebaptiser un espace public du nom de cette dame », indique à Ouest-France la maire Jocelyne Poitevin.
À noter que la pétition en ligne a recueilli à ce jour 413 signatures.
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INFO OUEST-FRANCE. En difficulté depuis plusieurs mois, les Verreries de Bréhat, dans les Côtes-d’Armor, une entreprise dans un fort Vauban de l’île aux fleurs depuis trente ans pourrait être reprise, à partir de mardi 29 avril 2025, par un collectif d’habitants de la commune.
Les Verreries de Bréhat emploient onze salariés. | ARCHIVES OUEST-FRANCE/GUILLAUME SALIGOT
L’entreprise les Verreries de Bréhat, spécialisée dans la quincaillerie décorative et les luminaires, située à quelques kilomètres au large de Paimpol (Côtes-d’Armor) devrait pouvoir continuer son activité avec une majorité de ses onze salariés. Placée en redressement judiciaire au mois de janvier 2025, en raison de « difficultés conjoncturelles passagères », selon Carl Japhet, un des deux gérants actuels, elle est passée devant le tribunal des activités économiques de Saint-Brieuc, mercredi 23 avril 2025.
Lors de cette audience, une offre de cession a été présentée par un porteur de projet habitant l’île, soutenu par cinq autres résidents. Il entend pérenniser l’activité de l’entreprise, qui pourrait changer de nom et se concentrer sur la création d’une gamme de produits plus accessibles. Les activités autour du fort Vauban dans lequel se situent les Verreries devraient se développer. Le tribunal rendra son délibéré sur ce dossier, lundi 27 avril. Si l’issue est positive, l’activité ne cessera pas et pourra continuer, dès le lendemain.
Lire aussi : REPORTAGE. Sur cette petite île bretonne, une verrerie de luxe à la renommée mondiale
Les Verreries de Bréhat ont été fondées en 1996 par Yves Neumager, alors gérant d’une discothèque à Rennes. Au fil des ans, lui et son équipe se sont spécialisés dans les boules d’escalier et les boutons de porte et de meuble. Rapidement, les palaces comme le Georges-V ou le Bristol à Paris, l’hôtel Martinez à Cannes, se sont arraché leurs créations. Des pièces uniques et haut de gamme sont allées au Moyen-Orient, aux États-Unis, en Australie ou en Angleterre.
En difficulté une première fois en 2019, les Verreries avaient déjà été placées en redressement judiciaire puis sauvées par la reprise de deux investisseurs. Avec cette offre, l’histoire pourra continuer.
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La ville de Morlaix (Finistère) lance sa recherche de musiciens pour animer les rues, samedi 21 juin 2025, pour l’incontournable Fête de la musique.
En 2024, la météo n’était pas de la partie. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Musiciens, chanteurs, danseurs… La ville de Morlaix (Finistère) cherche ses futurs artistes bénévoles pour mettre en musique les rues de la ville, samedi 21 juin 2025. Tant les amateurs que les professionnels sont acceptés. Tous les styles sont les bienvenus : traditionnel, du monde, classique, contemporaine ou encore bretonne.
Si vous souhaitez faire partie du casting de la Fête de la musique, vous pouvez envoyer les supports de votre choix via le site internet de la Ville.
Pour toute information complémentaire : Tel. 02 98 63 10 10.
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Le camping de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) a acueilli les trois nouvelles employées qui travailleront cet été 2025 à l’accueil des estivants.
Michel Cléach, 1er adjoint ; Isabelle Bideau, 2e adjointe ; Laurence Pain, employée sur les quatre mois estivaux ; Norah Schneider, employée pour le mois de juillet, et Monique Nedellec, maire. | OUEST-FRANCE
« Le camping de Saint-Jean-du-Doigt, j’ai grandi à côté. J’ai assisté à des évènements ici, alors je suis très heureuse d’y travailler pendant les vacances ! » À 18 ans, Norah Schneider, Saint-Jeannaise, a accueilli avec enthousiasme l’annonce de son embauche au camping municipal. Entourée de Michel Cléach, 1er adjoint, Isabelle Bideau, 2e adjointe et Monique Nédellec, maire, elle fait la connaissance d’une autre nouvelle salariée.
Laurence Pain, 56 ans, sera son binôme pour accueillir les vacanciers des 33 emplacements du lieu. Elle sera présente de juin à septembre inclus. « Moi, raconte-t-elle, je viens de Haute-Savoie. Il y a trois ans, j’ai tout plaqué pour vivre en Bretagne de manière nomade. Je suis tombée amoureuse de la région. Travailler ici alors que je vis dans un camping-car, je suis ravie. »
Emma Prigent, de Lanmeur, est la troisième salariée embauchée par la municipalité. Elle occupera son poste au mois d’août.
« Laurence fera les quatre mois, précise Isabelle Bideau, et Norah et Emma seront ses binômes, l’une en juillet, la seconde en août. Elles rouleront sur des présences de trois jours chacune, de 8 h à midi et de 17 h à 20 h sur place. »
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Basé à Brest, depuis 2005, le remorqueur d’intervention d’assistance et de sauvetage Abeille Bourbon a changé de nom. Sorti de chantier, mardi 22 avril 2025, il s’appelle désormais VB Abeille Bretagne. Cette modification intervient après l’acquisition du groupe Les Abeilles International par le groupe espagnol Boluda Towage.
Le remorqueur « VB Abeille Bretagne » en manœuvre de sortie de forme n°1 mardi 22 avril 2025 au matin. | OUEST-FRANCE
Mardi 22 avril 2025, au matin, le remorqueur d’intervention d’assistance et de sauvetage, est sorti de la forme n°1, comme flambant neuf et sous son nouveau nom VB Abeille Bretagne . Il est venu s’accoster au quai est du 5e bassin.
Après quatre semaines d’arrêt technique avec Piriou Naval Services Brest, le remorqueur va faire quelques essais à quai et en mer, avant de reprendre en fin de semaine sa station de sauvetage, qui était assurée par l’Abeille Horizon.
Courant mai, une cérémonie célébrant le nouveau nom de l’Abeille, doit se dérouler en présence de Vincente Boluda, président du groupe espagnol Boluda Towage, qui a fait l’acquisition en juin 2024 de la société Les Abeilles International, du groupe Econocom, et anciennement la Société maritime Bourbon.
L’Abeille Bourbon, qui a remplacé en avril 2005 l’Abeille Flandre, affiche un beau palmarès avec ses équipages. Durant 20 années, le remorqueur a effectué 96 opérations de remorquage et sauvetage, ainsi que 87 opérations d’escortes.
Ouf, VB comme Vincente Boluda et non VB comme Vincent Bolloré, je suis
soulagé.
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Les 26 et 27 avril 2025, Viaduc en fanfare s’étire du centre-ville de Morlaix (Finistère) à Carantec, en passant par le SEW, quai du Léon. À plus de 100 musiciens, ça promet une joyeuse déferlante musicale.
Les Pattes à caisse font coïncider les 160 ans du viaduc avec les 16 ans de la création de leur fanfare. Un bon prétexte pour faire la fête. | OUEST-FRANCE
De la musique joyeuse, des rythmes percutants, et pas mal de surprises sont au programme des samedi 26 et dimanche 27 avril 2025 dans les rues de Morlaix (Finistère) pour l’anniversaire du pont ferroviaire.
Mis en service le 25 avril 1865, le viaduc de Morlaix fête ses 160 ans. Pour cette occasion, les Pattes à caisse, la fanfare de la baie de Morlaix qui fête, elle, ses 16 ans, ont vu les choses en grand.
Avec, au programme, deux jours de musique cuivrée et des artistes venus de toute la Bretagne. Il y aura de la funk, des musiques du monde, du hip-hop… Tout pour se déhancher et profiter d’un voyage festif. Le tout dans les rues et sur les places du centre-ville.
Au total, 112 musiciens vont animer le centre-ville de Morlaix. Les fanfarons des Pattes à caisse sont connus pour leur énergie contagieuse entre rock, pop, funk, klezmer, afro et latino… À leurs côtés, sept autres fanfares ont été invitées à participer à cette déferlante musicale : Fanfarnaum (Brest), Fanfare à On (Quiberon, Morbihan), Flanfar aux Pruneaux (Saint-Nolff, Morbihan), Fanfar’ô Pruneaux (Paimpol, Côtes-d’Armor), Savato (Douarnenez), Tabass (Saint-Pol-de-Léon) et Los Trognos Coulos (Rostrenen, Côtes-d’Armor).
Les Pattes à caisse et leurs amis fanfarons interpréteront « Le train de 7 h 40 », un titre de circonstance. | OUEST-FRANCE
Rendez-vous est donné samedi 26 avril 2025, à 15 h 30, devant le kiosque, pour Le train de 7 h 40, un classique des fanfares, en accord avec l’événement. Ce sera le point de départ d’une déambulation dans les rues, entre l’église Saint-Melaine et la place Allende.
Entre 16 h et 18 h, chacune jouera plusieurs sets de 30 minutes. Ils seront accompagnés par des membres du théâtre de la Corniche et les membres de l’association Sari 29, qui viennent assurer la sécurité sur l’événement.
Puis, les musiciens se rendront, en cortège, vers le SEW, à la Manu, pour le bal des fanfares qui se tiendra dans la cour des magasins, de 20 h 30 à 0 h 30. « Un battle de fanfares. Ça va danser ! Ça va chanter ! », promettent les Pattes à caisse. Le tout sera orchestré par un Monsieur et une Madame Loyal du Théâtre de la Corniche. L’entrée sera gratuite.
Le lendemain, le public retrouvera les fanfarons, à Carantec, entre 11 h et 15 h, dans le quartier du Kelenn.
Samedi 26 avril 2025, à partir de 15 h 30, devant le kiosque à Morlaix, et dimanche 27 avril, à partir de 11 h, à Carantec. Gratuit, avec participation au chapeau.
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Sandrine Le Feur, députée (Renaissance) de la 4e circonscription du Finistère, invite les habitants à des apéritifs citoyens à travers le département. Ce jeudi 17 avril 2025, c’est au Déco Bar à Lanmeur (Finistère) que les habitants ont pu venir échanger avec elle.
La députée Sandrine Le Feur était au Déco Bar, à Lanmeur (Finistère), jeudi 17 avril 2025, pour échanger avec les habitants. | OUEST-FRANCE
« Tu notes tes questions ? demande un octogénaire à son acolyte. « Moi j’ai une question : qui va rembourser les 40 milliards qui manquent dans la caisse ? » lui répond-il en riant. La soirée promet d’être animée au Décor Bar à Lanmeur (Finistère). La personne qu’ils se tardent de questionner n’est autre que leur députée, Sandrine Le Feur. Depuis fin mars, elle propose des temps d’échanges… dans les bars et cafés du secteur. Ce jeudi 17 avril 2025, ils sont une dizaine à avoir fait le déplacement.
Enfin, l’élue arrive. Après les traditionnelles poignées de mains, tous s’attablent, dans un cadre intimiste - gâteaux apéritifs au centre de la table et verres à la main. « On parle de choses locales ou plus générales ? » questionne un senior. « Le but c’est de vous écouter, que vous me partagiez vos expériences, donc il n’y a pas de thème », lui répond la députée, également agricultrice à Pleyber-Christ (Finistère).
Pourtant, les thèmes ont défilé : réindustrialisation, énergie, dette publique, fin de vie… Depuis le début des apéros citoyens, les sujets évoqués varient grandement. « À Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner, on ne nous a parlé quasiment que d’agriculture » , confie un de ses collaborateurs.
Les sujets nationaux ont aussi trouvé leur place à table. Sandrine Le Feur faisant partie du groupe de la majorité présidentielle, les mandats d’Emmanuel Macron ont nourri les échanges.
Les débats étaient mouvants mais respectueux, avec souvent une pointe de nostalgie dans les revendications des habitants. « Vous êtes de la génération de mon grand-père et il faut dire que vous avez eu la chance de connaître la croissance des Trente Glorieuses », pointe l’élue. « Mais on n’a pas eu de la chance, on a travaillé pour ! », assène le chef d’entreprise à la retraite, âgé de 80 ans. C’est à un autre senior d’interrompre le démêlé : « On est à côté de la plaque là, on est en train de parler du passé alors qu’on doit parler du futur ! »
L’éolien a aussi fait tourner des têtes ce soir. « Je suis favorable aux éoliennes en baie de Morlaix ! », assume la députée. Son interlocutrice s’esclaffe d’horreur. « L’impact visuel est très faible », poursuit Sandrine Le Feur. « C’est moche ! » rétorque la dame. « Si on veut être énergétiquement indépendant, il faut accepter certaines choses », tranche son voisin.
Vendredi 18 avril 2025, au Café de la Place de Plougasnou (Finistère), la députée Sandrine Le Feur a organisé un café citoyen. Ici, elle discute avec Jean-Yves Quéméneur, de l’association environnementale Force 5. | OUEST-FRANCE
Rester connectée aux territoires
Après près de deux heures, la rencontre touche à sa fin. Les citoyens viennent saluer tour à tour la députée. L’opération séduction semble en bonne voie. « Je l’ai trouvée très ouverte et j’ai aimé son franc-parler ! » s’exclame Jean-Paul, un participant.
« Il faut poursuivre l’échange et le dialogue avec les citoyens et pour ma part rester connectée aux territoires », pour la députée macroniste. À l’issue de chaque apéro citoyen, son équipe recense les sujets évoqués, pour ensuite « porter les réalités locales au niveau national ». Avec une moyenne d’âge de 75 ans du côté des participants de ce soir, il n’est pas certain que les revendications soient représentatives de toute la population.
Quelques apéros citoyens attendent encore Sandrine Le Feur : le 24 avril 2025 au bar Le Turfist à Plouigneau, le 25 au café de l’Aurore à Morlaix, et le 16 mai au café du Centre à Sizun. Chaque fois, le rendez-vous est fixé à 18 h 30. L’heure de l’apéritif.
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La Ronde des Arts, à Plougasnou, avait ouvert ses portes pour sa traditionnelle exposition de printemps le 12 avril. Elle se terminera le 4 mai.
Christine Canchon, présidente et Françoise Doher, secrétaire, organisent l’évènement situé rue Fréhel à Primel-Trégastel. « À chaque exposition, les artistes sont différents, ça permet toujours la nouveauté, raconte Christine Canchon. Les artistes viennent spontanément vers nous, ajoute Françoise Doher. Pour les exposer, on voit s’ils peuvent s’harmoniser sans se concurrencer. »
Les peintures colorées de Kessa de Portzamparc nous invitent au voyage, en vert de nature, en orange d’ocre et d’épices. Josse Moysan est sculpteur et mélange les matériaux de bois et de pierre au service du doux sur support brut. Thomas Fieffé propose de revisiter les rochers de Plougasnou au détour d’encre et de collages subtils, parsemés de clins d’œil à la vie locale. Et pour une approche plus thérapeutique de l’art, les visiteurs plongeront dans les cicatrices des soudures d’Isabelle Pasquier et Éric Dony.
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Le nouveau tronçon du GR34, entre Kerlaz et Douarnenez (Finistère), a été inauguré, vendredi 18 avril 2025, à la salle communale de Ti an Dud. Pour permettre la continuité du sentier, une servitude de passage a été créée sur une parcelle privée, avec des aménagements dont le coût s’élève à 80 982 €.
Pour permettre la continuité du GR 34, une servitude de passage a été créée sur une parcelle privée, entre la plage du Ris et les hauteurs de Lanévry, sur un tronçon de 600 m. | OUEST-FRANCE
Une trentaine de personnes étaient présentes vendredi 18 avril 2025 à l’inauguration du chemin côtier entre Kerlaz et Douarnenez (Finistère). La déambulation prévue sur le terrain a dû être annulée en raison des conditions atmosphériques qui ont contraint les participants à se réfugier à la salle communale de Ti an Dud.
LIRE AUSSI : Dans le Finistère, le décaissement d’un sentier côtier est contesté au tribunal
Le sentier du littoral, c’est le libre accès
au rivage, c’est la possibilité pour tous de découvrir l’exceptionnelle
richesse des paysages littoraux. Nous avons la chance de vivre dans un lieu
magique et, pour moi, c’est la plus belle baie du monde
, a souligné
la maire, Marie-Thérèse Hernandez. Pour permettre la continuité du GR 34,
une servitude de passage avait été demandée par le conseil municipal sur une
parcelle privée entre la plage du Ris et les hauteurs de Lanévry sur un
tronçon de 600 m.
Symboliquement, le ruban tricolore a été coupé par les élus à la salle Ti-an-dud, à l'abri des intempéries, vendredi 18 avril 2025. | OUEST-FRANCE
Un aménagement a été prévu pour sécuriser cette portion de sentier pour un coût de 80 982 €, subventionnés par l’état et le conseil départemental. Je suis toujours épaté de voir, ici à Kerlaz, comment les projets défilent au rythme d’un métronome sur un mandat qui aura été riche en gros travaux réalisés , constate Didier Guillon vice-président du conseil départemental.
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Avant de quitter l’entrepôt où est rangé le matériel, les bénévoles préparent les matériaux, ici des planches pour réaliser un escalier. | OUEST-FRANCE
Après les doléances des promeneurs qui se plaignaient du mauvais état des sentiers pédestres, surtout à certaines périodes de l’année, dès 2022, une réflexion avait été menée sur la possibilité de créer une association pour aider les services techniques. En 2023, « Patrimoine et chemins » est créé. Depuis, les adhérents, en fonction de leurs disponibilités, participent à des ateliers. Le balisage des circuits est terminé, prochainement des panneaux explicatifs du patrimoine seront mis en place.
Aujourd’hui, six circuits sont répertoriés. De 4 à 17 km, Ils permettent de découvrir le littoral mais aussi les vallées et les bois. Régulièrement débroussaillés, ils sont aussi entretenus. Des escaliers et des ponts sont construits, des caillebotis sont mis en place, les arbres abattus par les tempêtes sont dégagés. Pour Cédric et sa famille, qui avaient choisi Le tour de la vallée maritime du Dourduff, « quelle que soit la météo, on sait que l’on pourra se promener dans de bonnes conditions. » Pour la troisième année consécutive, c’est d’ailleurs la commune que la Fondation Groupama a choisie pour sa balade solidaire qui cette année aura lieu dimanche 1er juin
Baie de Morlaix vue du Trégor. Photo pyb29
Depuis plusieurs mois, Christine Bigois, ostréicultrice à Plouezoc'h, au sein de l'EARL « l’Huîtrier » au Dourduff en Mer, se mobilise avec énormément d'énergie pour participer du 29 avril au 4 mai à la Fête de l’Huître de la Baie de Morlaix.
Cette année, l'évènement qui a connu il y a deux ans un grand succès sur Carantec, se déploie enfin côté Trégor, sans gros moyens, si ce n'est l'enthousiasme de celles et ceux qui y participent pour partager leur métier, leurs créations - artistiques ou culinaires - et leur intérêt militant pour cet environnement ostréicole et maritime !
C'est pourquoi nous vous invitons à relayer l'info concernant cette initiative ouverte (gratuitement) au plus grand nombre et à venir partager notre sensibilité pour l'huître et son environnement !
Depuis un premier rendez-vous fin février, le programme s'est enrichi, et si des œuvres (collages, installations) seront visibles en extérieur sur tout le site du 29 avril au 4 mai, c'est surtout les jeudi 1 er mai et vendredi 2 mai, à partir de 10h, qu'un temps fort permettra de faire la fête, rencontrer les artistes (plasticiens, photographes, illustrateurs et vidéastes), parler environnement, visiter l'établissement ostréicole et déguster des huîtres sous différentes formes :
Laurent Chauvin avec son food truck Ls'Food proposera une formule dégustation "apéro huîtres" ainsi qu'une assiette "terre mer", accompagnée d'un verre de vin fourni par la cave "Les p'tits canons" ou d'une boisson.
Dans un camion de chantier, une vidéo pleine d'humour de Marco Boennec nous présentera sa méthode "bien à lui" pour ouvrir les huîtres, même les plus récalcitrantes...
Bertrand Menguy présentera ses travaux (sérigraphies, gravures, monotypes, oeuvres uniques...) dans son camion galerie ambulante et proposera avec l'Urgence de l'Art des démonstrations de gravure, gaufrage ou typographie à l'aide d'une "roulotte" équipée en atelier itinérant.
L'association Force 5 nous parlera de ses mobilisations pour préserver l'environnement et diffusera la revue Force 5.
Christine Bigois accueillera une exposition collective dans sa salle de vente et proposera quelques visites de l'exploitation "l'Huîtrier", notamment avec les écoliers de Plouezoc'h qui découvriront aussi les oeuvres artistiques.
Les collages de Jérémie Bigois, Carole Charbonnier, Eric Despretz, Flavie Despretz, Jacques Gourlaouen, Bertrand Menguy et Maud Veith (photos, illustrations, dessins, peintures...) se déclineront sur plusieurs murs autour de l'établissement, tandis que d'autres surprises - installations flottantes, pièces en volume (...) - seront disséminées dans les bassins du chantier ostréicole ou autour, Eric Despretz proposera une performance sonore ; toutes ces propositions ayant un point commun : l'huître ou l'environnement maritime ...
Entrée gratuite, espace repas sur place et abris en cas de pluie.
Le Café du Port s'associera également à la dynamique en proposant également une formule dégustation "apéro huîtres" commune à tous les restaurants participant à la fête.
Lire aussi : Pour la fête de l’huître 2025, des activités seront organisées au Dourduff-en-Mer (Ouest-France)
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Le port de Morlaix (Finistère) a été victime d’une pollution aux hydrocarbures jeudi 17 avril 2025, en fin de journée. Une nappe s’étirait sur environ 250 mètres.
Le port de Morlaix, dans le Finistère, a été victime d’une pollution aux hydrocarbures. | BEATRICE LE GRAND / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Une pollution aux hydrocarbures a été découverte dans le port de Morlaix (Finistère) jeudi 17 avril 2025, vers 20 h. Une nappe couvrait environ 250 mètres dans le port, près de l’écluse.
Face à cela, les pompiers ont été mobilisés et ont mis en place « deux barrages, l’un avant l’écluse et l’autre, de l’autre côté », renseigne le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot. Cette action a permis de limiter le transfert de l’hydrocarbure vers la mer. L’écluse a été fermée durant plusieurs heures. Jean-Paul Vermot précise que l’Agglomération, qui gère le port, « se réserve le droit de porter plainte ».
Pour le moment, l’origine de la pollution n’a pas été identifiée.
Sur place, la police a également été mobilisée. La situation est revenue à la normale durant la journée du 18 avril 2025.
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Les artistes Jacqueline Page et Serge Millet seront présents au pôle culturel de Plounéour-Ménez (Finistère) avec l’exposition « Format paysage » colorée de peinture, sérigraphie et infographie retouchée.
Les artistes Jacqueline Page et Serge Millet, accompagnés de l’adjoint à la Culture, Laurent Fontanier, au pôle culturel de l’ancienne Poste. | OUEST-FRANCE
L’exposition « Format paysages » s’invite au pôle
culturel de Plounéour-Ménez (Finistère) du 24 avril au 11 mai 2025. Elle sera
proposée par les artistes peintres Jacqueline Page et Serge Millet autour de
travaux nouveaux et anciens. Une quarantaine de toiles seront accrochées sur
les murs pour l’exposition. Il s’agit d’une exploration de paysages colorés
d’ici ou d’ailleurs, mettant en lumière la sensibilité de l’instant présent et
du ressenti des artistes qui font tous les deux partie du collectif Spered
Kelt. Nos démarches se répondent, elles sont complémentaires. À travers
cette exposition, nous souhaitons offrir aux visiteurs des instants de
contemplation »,
explique le duo.
Lire aussi : À 71 ans, ce Breton pédalera 1 700 km à travers la France pour la SNSM
L’artiste est sur les routes chaque jour, depuis
plusieurs mois, entre les monts d’Arrée et le bord de mer par nécessité.
J’ai pu voir depuis ma voiture, au fil des kilomètres, des ciels magnifiques,
des horizons extraordinaires. Une fois installée devant mon ordinateur,
j’essaie de rendre ce que j’ai vu, ressenti. C’est un exercice de traduction ;
la traduction de l’émerveillement !
déclare-t-elle tout sourire.
Après des études aux beaux-arts de paris, section
architecture, Jacqueline Page s’engage dans les années 1990 avec l’association
ATD Quart-Monde et devient animatrice culturelle et artistique dans des
bidonvilles en Thaïlande. Je suis revenue dans la région en 2013. Je
peins en général des paysages à travers la technique du fixé sous-verre, dont
certaines réalisations ont été primées dans les salons du territoire. Depuis
deux ans, j’ai entrepris un travail de contemplation entre réalité, lumière et
songe et j’utilise les sciences de l’infographie pour mettre l’éphémère en
formes »,
indique l’artiste.
Lire aussi : Seconde Guerre Mondiale : En Finistère, deux lycéennes organisent une exposition grandeur nature
C’est à travers ses nombreuses balades que le peintre
trouve son inspiration. Il explique : J’aime les promenades
contemplatives. Je prends des photos, je note mes impressions, mes ressentis
du moment sur un carnet. Puis je rentre dans mon atelier pour décrypter tout
ça, mettre à plat les images et les mots. Pour mon travail de peinture, je
creuse chaque détail que je mets en lumière.
Ni figurative, ni
abstraite, la peinture de Serge Millet est colorée. Mes tableaux sont
des portes vers l’intérieur, j’essaie de susciter le silence du spectateur et
l’ouverture du cœur.
Du 24 avril au 11 mai 2025 au Pôle culturel. Portes ouvertes les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14 h 30 à 18 h.
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Durant trente ans, à la tête du syndicat Sud 29 et de sa section Éducation, le Brestois a défendu les salariés, ainsi que les migrants et les femmes. Des combats qui lui valent quelques ennemis mais aussi, beaucoup d’amis. Il veut désormais poursuivre le combat sur le terrain politique.
Olivier Cuzon est et restera un militant, c’est dans son ADN, mais il quitte ses fonctions de responsable syndical. Il veut mener d’autres combats. | OUEST-FRANCE
« En trente ans, j’ai fait plus de 1 000 manifestations. Environ une par semaine ! » À Brest, où il habite, mais aussi en Finistère, « Olivier » est une figure incontournable du macadam. Un prénom, une casquette, des lunettes rondes, une silhouette sèche de sportif, une voix claire. Olivier Cuzon, 55 ans, est de toutes les manifs, de toutes les luttes, ou presque, unanimement apprécié pour sa sympathie et son dévouement. Un syndicaliste atypique, calme et posé.
Après trente ans de bons et loyaux services, il quitte ses fonctions de responsable départemental de Sud-Solidaires, ainsi que de sa section Éducation. Même si le professeur de physique prévient : « Je raccroche les gants de boxe du syndicalisme… mais pas du militantisme ! »
Alors pourquoi arrêter ? « Je ressens une fatigue et l’envie de mener d’autres combats. » Son engagement commence en 1995, lors de la « victoire » contre la réforme des retraites d’Alain Juppé. Son retrait prend acte d’une « défaite » dure à encaisser : la réforme des retraites d’Emmanuel Macron en 2023, adoptée malgré la mobilisation syndicale et populaire. « Mais il y a eu beaucoup de petits combats gagnés en trente ans. »
Olivier Cuzon est né à Paris, en 1959. Un père ancien prêtre-ouvrier. Une mère qui a défendu l’Algérie libre. Deux frères. Revenue à Landerneau, la famille continue de défendre ses idées. « On a manifesté à Plogoff contre la centrale nucléaire. » Impossible de rester insensible aux grands enjeux de ce monde. « À l’aumônerie, j’ai été sensibilisé aux inégalités, au tiers-monde, aux guerres. » Déjà, il a des convictions affirmées. « À 12 ans, j’ai choisi de me faire baptiser. Mais à 20 ans, déçu, j’ai demandé à être rayé des registres. »
Le voici à Brest en prépa’ scientifique à Kerichen, puis en fac des sciences, à l’UBO, où il s’initie à quelques actions contestataires : collages, etc. « Marcher pour défendre ses idées plutôt que de ne rien faire. » Il part à Bordeaux pour devenir professeur. Dans les années 1990, en région parisienne, il découvre Sud, dont il partage les valeurs : « solidaires, unitaires, démocratiques ». « Une conception égalitaire du pouvoir. On discute et on prend les décisions ensemble. » Revenu à Brest en 1998, il participe à la construction de Sud en Finistère.
Son engagement syndical, c’est une disponibilité « énorme ». Pour accompagner des salariés, parfois en grande détresse. Marianne Gambier, animatrice licenciée à 57 ans après 38 ans de services, a trouvé en Olivier Cuzon un fidèle et constant soutien : « Il m’a aidé à garder ma dignité et ne pas baisser les bras. »
Olivier Cuzon est aussi engagé pour la Ligue des droits de l’homme et la défense des migrants. Et pour le droit des Femmes, à Rien sans elles, puis au Planning Familial. Sa particularité, c’est aussi de ne pas s’arrêter au combat salarial. « Il défend l’humain dans sa globalité », apprécie Carole Znamenacek, de l’Unsa, Il est transpartisan, simple et accessible. » Fabienne Bodin, de la CGT, souligne : « Ses combats sont constants contre l’injustice, d’où qu’elle vienne. »
Ses engagements sont aussi de la prise de risques. Il publie chaque année les projets de carte scolaire. « Je me suis fait gronder mais j’assume d’avoir aidé des parents d’élèves à défendre leur classe. »
Haï par la fachosphère, il a reçu des menaces de mort. Il n’est guère apprécié par l’extrême gauche anarchiste, qu’il met à distance dans les cortèges brestois. Pour un article dans une lettre interne de Sud Éducation, il est visé par une plainte pour « diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie ». Un comble pour celui qui occupe un statut à part au sein du mouvement syndical, par son côté non violent, toujours respectueux, constructif. Tout en étant ferme sur ses valeurs, avec une éthique. « J’ai toujours travaillé, refusant d’être totalement déchargé pour mes mandats », explique celui qui se déplace à vélo, aime le trail et les voyages.
Il veut poursuivre son combat sur le terrain politique. Il pourrait faire partie d’une liste aux municipales de Brest. Même s’il se désespère des querelles de clocher. Mais avec ses qualités de rassembleur, peut-être pourra-t-il apporter sa touche personnelle, et se faire un nom ?
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Depuis trois mois, un commerce de charcutier-traiteur était privé de téléphone et d’Internet, à Roscoff (Finistère). Nous relations sa galère dans un article paru sur le site Ouest-France.fr mercredi 16 avril 2025. Au lendemain de cette publication, deux techniciens ont réglé le problème. Un soulagement pour la commerçante.
Adeline Combot, à la tête du commerce de charcutier-traiteur Pascal Combot à Roscoff (Finistère). | OUEST-FRANCE
Nous racontions la galère d’une commerçante dans un article paru mercredi 16 avril 2025. Depuis trois mois, la ligne téléphonique et internet ne fonctionnaient plus chez le charcutier traiteur Pascal Combot, tenu par Adeline Combot à Roscoff (Finistère). Impossible pour les clients de passer commande.
Au lendemain de la parution de l’article en ligne, deux techniciens Orange sont intervenus ce jeudi 17 avril 2025. « Ils nous ont appelés à 14 h 30 mais nous ne rouvrons qu’à 15 h. On s’est dépêché pour revenir sur place. J’avais envie de pleurer, commente Adeline Combot, qui depuis trois mois, faisait des pieds et des mains pour régler le problème. Ils m’ont indiqué avoir eu l’alerte d’urgence hier soir. Au final, ils n’ont eu qu’à inverser deux fils dans le boîtier qui se trouve dans la rue. »
Les clients peuvent désormais joindre le commerce au 02 98 69 04 41.
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À Guissény (Finistère), la dune bordant une zone basse a été fragilisée par la hausse du niveau de la mer et par les tempêtes. La Communauté Lesneven Côte des Légendes (CLCL) a engagé des travaux pour la renforcer temporairement. La première phase du chantier a débuté le 3 avril 2025 et s’achèvera à la fin du mois. Une opération qui ne fait que retarder l’inéluctable.
La plage de Gwen Drez, chargée de ses plots de sable. Le trait de côte de la dune est fragilisé. | OUEST-FRANCE
Depuis le centre nautique, le ballet des engins de chantier est incessant. Pelleteuse et chargeurs prélèvent, pendant quatre semaines, 20 000 m³ de sable sur la plage du Curnic, à Guissény (Finistère), pour les décharger à l’est de la digue enrochée de l’îlot de Kroazenn, sur la plage de Gwendrez, et au pied de la dune du Vougot. Trois cents mètres de linéaire de cordon dunaire vont être confortés. Et les 800 plots de sable seront naturellement redistribués par les marées.
Pourquoi cette lourde intervention ?
Julien Dilasser, chargé de prévention des inondations
à la Communauté de communes Lesneven Côte des légendes (CLCL), explique :
L’objectif est de permettre à la dune de mieux résister aux
tempêtes, sans créer d’effets négatifs sur le reste du littoral.
Le
responsable des travaux poursuit : Les études de l’Université de
Bretagne Occidentale (UBO) démontrent un recul de près de 20 mètres depuis
1952 sur certaines portions. Entre le 2 décembre 2022 et le 21 octobre 2024,
la partie orientale de la plage du Vougot a reculé d’environ 70 cm par an
.
Dominant le chantier, de droite à gauche, Séverine Blain, étudiante à l'UBO, en stage , Julien Dilasser, Raphaël Rapin, maire de Guissény, Nicolas Loncle et René Paugam, vice-président à l'environnement, CLCL. | OUEST-FRANCE
Quels sont les enjeux pour les habitants ?
Les travaux sont devenus indispensables aux yeux de la CLCL. Raphaël Rapin, maire de Guissény, souligne : Notre rôle, en tant que collectivité, est de retarder l’érosion en renforçant les dunes, de maintenir une protection temporaire face aux tempêtes et surtout de préparer le territoire à une recomposition future. Il ajoute que ce type d’opération ne pourra se reproduire indéfiniment. « À terme, certains habitants devront quitter leur maison », concède-t-il. Ici, au Curnic et à la Sécherie, résident plus de 270 habitants.
LIRE AUSSI : Submersion marine en Finistère : « 15 000 personnes risquent d’être touchées »
Pourquoi s’adapter plutôt que lutter ?
L’intervention s’inscrit dans la stratégie locale de gestion du trait de côte, adoptée en 2022 par la CLCL après concertation avec la population. L’élévation du niveau marin rend de plus en plus inefficace tout maintien par des ouvrages de protection. Nicolas Loncle, chargé de mission Natura 2000, souligne qu’il faudrait informer sur la vie d’une plage. « Ce sont des phases saisonnières, allant du brutal assaut des tempêtes, de formidables pelleteuses marines, au lent travail du vent et des marées reconstituant la dune, pour peu qu’elle s’accroche à la flore si spécifique. »
La digue construite en 1974 a-t-elle influencé le paysage ?
Oui, et pas dans le bon sens. La jetée de 400 m fut
érigée pour former un abri pour une zone de mouillage, toujours actuelle. Elle
a contrarié les courants se déplaçant depuis l’embouchure du Quillimadec, à
l’est. Le sable prélevé aujourd’hui représente en fait dix ans de blocage
des sédiments dans l’anse du port du Curnic. Ceux-là mêmes qui manquent à
l’ouest de la jetée.
LIRE AUSSI : Elle aggrave l’érosion mais freine les algues vertes : à Guissény, que faire de la digue du Curnic ?
Combien va coûter l’opération ?
Tony Coton, responsable de la communication à la CLCL,
annonce un investissement de 153 742 € pour ce chantier, hors taxes.
Une deuxième phase aura lieu en 2026. La plage sera remise en état à l’issue
des travaux avec un nivellement léger de l’estran.
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Dans le cadre du chantier du parc éolien de la baie de Saint-Brieuc, l’exploitant Ailes Marines va soutenir des projets d’innovation. Ces nouvelles technologies seront expérimentées sur le parc éolien notamment pour gérer les objets à la dérive.
Le parc éolien en baie de Saint-Brieuc, exploité par Ailes Marines. | DAVID ADEMAS / ARCHIVES
Trois projets d’innovation bretons seront financés par Ailes Marines, l’entreprise qui exploite le parc éolien en baie de Saint-Brieuc. L’annonce des lauréats a été faite par la filiale d’Iberdrola mercredi 24 avril, à Marseille, à l’occasion du salon Fowt, les rencontres internationales de l’éolien en mer.
L’entreprise brestoise Hytech Imaging va être soutenue pour développer une « une solution française compétitive et décarbonée de surveillance de l’environnement ». Concrètement, il s’agira d’un système permettant d’analyser l’environnement automatiquement depuis un drone. « Grâce à l’énergie solaire, son autonomie dépasse les 8 heures de vol et en fait ainsi un outil parfaitement adapté pour répondre aux objectifs de suivi de la biodiversité dans le parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc », justifie Ailes Marines, dans un communiqué.
Lire aussi : Les chauves-souris qui traverseront le parc éolien en baie de Saint-Brieuc seront comptées
Afin de repérer plus rapidement et efficacement les objets flottants dans le parc éolien, Ailes Marines va soutenir l’entreprise Actimar. La société est spécialisée dans la cartographie marine. Elle a notamment travaillé dans un programme européen pour modéliser les déplacements d’objets plastiques. Avec l’aide d’Ailes Marines, l’entreprise va développer une plateforme numérique de visualisation des objets dérivants au sein du parc.
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L’entreprise Efinor Sea Cleaner, basée à Paimpol (Côtes-d’Armor), est déjà connue pour son navire ramassant les algues vertes. Avec l’aide d’Ailes Marines, la société va développer un système permettant de contrôler à distance un navire de collecte de déchets. « L’innovation porte notamment sur l’automatisation du processus de collecte et de traitement », précise le communiqué.
Ces financements s’inscrivent dans le programme IBreizh, signé en novembre 2022 entre Ailes Marines et le conseil régional de Bretagne. Le programme visait à déminer les oppositions au parc éolien, en soutenant « des projets de développement économique sur le territoire costarmoricain et breton ». Chaque entreprise pourra recevoir jusqu’à 100 000 €.
Tu es de Carantec si....
Participant(e) anonyme
Mesdames, Messieurs,
Chers voisins, chers élus,
Je me tiens devant vous aujourd’hui, non pas comme un expert, ni comme un militant, mais comme un fils de cette terre. Un enfant de Carantec, bercé depuis l’enfance par le souffle du vent, le cri des goélands et la beauté inégalée de notre baie. Ce joyau breton, nous le connaissons, nous l’aimons. Il fait partie de notre identité, de notre âme.
Alors aujourd’hui, c’est le cœur serré que je vous parle, car un projet menace ce fragile équilibre : l’installation d’un parc éolien en pleine mer, au cœur même de la baie de Morlaix.
On nous parle de transition énergétique, d’écologie, de progrès. Oui, bien sûr. Mais à quel prix ? Est-ce vraiment de l’écologie que de bétonner les fonds marins ? De perturber durablement des écosystèmes marins rares et précieux ? D’élever des mâts de cent mètres face à nos côtes, visibles depuis la pointe de Pen-al-Lann jusqu’à l’île Callot, défigurant l’un des derniers paysages encore sauvages de notre littoral ?
La baie de Morlaix n’est pas un terrain vague. C’est un sanctuaire. Pour les oiseaux migrateurs, pour les dauphins, pour les pêcheurs artisans qui y travaillent depuis des générations. C’est aussi le moteur de notre économie locale, fondée sur un tourisme respectueux, sur des paysages préservés, sur une authenticité que nous avons su défendre jusqu’ici.
Ce projet, c’est une atteinte directe à notre patrimoine naturel, culturel et économique. C’est l’invisibilisation de ceux qui vivent ici à l’année, au profit de décisions prises loin de nos ports, de nos sentiers côtiers, de nos marchés du dimanche.
Nous ne sommes pas contre le progrès, mais nous refusons qu’il se fasse à notre détriment. Il existe d’autres lieux, d’autres solutions. Pourquoi vouloir à tout prix imposer à cette baie ce que nous refuserions dans d’autres sites classés ? Serait-ce parce que nous sommes une petite commune, parce que notre voix porterait moins loin ?
Alors aujourd’hui, je vous appelle à nous faire entendre. À dire haut et fort que notre baie n’est pas à vendre. Que la beauté, le silence, la biodiversité ne sont pas des variables d’ajustement.
Protégeons ce qui nous reste. Pour nous. Pour nos enfants. Pour ceux qui viendront encore s’émerveiller devant un coucher de soleil sur le château du Taureau.
Page Facebook tu es de Carantec si.... : https://www.facebook.com/groups/1419452671655947
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Face à l’envolée des coûts et une offre accrue de « snacking », le modèle de la restauration française classique est en sursis. Les acteurs appellent l’État à l’aide.
Dans la restauration à table, les faillites ont augmenté de 15 % au premier trismestre 2025, selon le cabinet Alteres. | GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO
« J’arrête, j’ai envie de vivre et de voir ma famille », lance Julien, à la tête d’un restaurant désormais en vente. Pourtant, son établissement « tourne, mais on n’a pas de marge pour vivre », déplore ce chef. En cause, une envolée des coûts : loyer, énergie, matières premières, salaires (pour garder ou retrouver du personnel) et les prêts Covid à rembourser. En moyenne, les charges des restaurateurs ont augmenté de 30 % en cinq ans, selon le cabinet Food Service Vision, contre une hausse de 22 % des prix à la carte sur la même période.
Conséquence, l’établissement, qui comptait dix salariés avant le Covid, est passé à sept. « C’est le seul levier sur lequel on peut agir », appuie le restaurateur. Pour compenser, avec son associé, ils travaillent 70 heures par semaine : « Ce n’est pas tenable », reconnaît-il. Mais la vente est tout sauf simple, car il y a énormément d’établissements sur le marché. Les délais de vente s’allongent et le prix moyen des fonds de commerce dégringole : l’un montant équivalent à un an de chiffre d’affaires hors taxe en moyenne, il est passé à 0,6. « C’est la mort du restaurant typiquement français », prédit le chef.
« On est très inquiets », alerte Franck Chaumes, président de l’Umih Restauration, organisation représentative du secteur. Au premier trimestre 2025, les faillites ont encore augmenté de 12 % dans la restauration à table, selon le cabinet Altares. « C’est alarmant : je ne sais pas s’il y aura encore des restaurants traditionnels dans dix ans », ajoute celui qui reçoit régulièrement des cris de détresse des adhérents. L’Ouest n’est pas épargné avec de récentes fermetures emblématiques comme le French Touch à Nantes (Loire-Atlantique) ou le Holen, une étoile au guide Michelin, à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Les difficultés sont aussi liées aux changements de consommation des Français. Le télétravail, l’explosion des livraisons à domicile et la restauration rapide pénalisent les restaurants classiques. La multiplication des offres de snacking en boulangeries et dans la grande distribution y contribue, tout comme la possibilité de faire ses courses avec des titres-restaurant. « Les différents circuits se livrent une véritable bataille pour capter les clients le midi », observe François Blouin, directeur de Food Service Vision.
Par ailleurs, « le nombre de création de restaurants augmente alors que la demande stagne, donc mécaniquement ils sont en surnombre », relève-t-il. Il faut toutefois distinguer les chaînes de restauration rapide, notamment anglo-saxonnes, qui se développent là où le nombre de restaurants traditionnels recule (- 2 % entre 2022 et 2023). « J’appelle le gouvernement à venir parler de l’avenir de la gastronomie française », lance Franck Chaumes.
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François Ecobichon, président de la Compagnie d’arc de Plougasnou, prononce un discours à l’occasion des 20 ans de l’association. | OUEST-FRANCE
« Le 3 mars 2005, ils étaient quatre licenciés. Vingt ans plus tard, on est 58 ! ». C’est avec beaucoup de fierté que François Ecobichon, président de la Compagnie d’Arc, prononce son discours pour fêter les 20 ans de l’association, début avril. « La moitié des licenciés sont des jeunes, nous avons d’ailleurs acquis le label U11. Beaucoup de filles également, le club a aussi reçu le label fédéral de mixité ! »
Cette année, l’association de tir à l’arc a organisé son premier concours jeunes-débutants. D’autres concours seront désormais proposés aux archers, dont un dès le mois de décembre prochain.
La Compagnie d’arc de Plourin-lès-Morlaix n’a pas loupé le rendez-vous non plus. Sa présidente Ségolène Nectoux, aussi membre du comité régional de tir à l’arc, a pris la parole au micro pour exprimer son émotion des liens qui se sont tissés depuis ses 20 années d’existence.
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C’est une décision qui a été prise par le comité de pilotage de la réserve naturelle des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Chaque année, désormais, les élèves de CM2 se visiteront l’archipel et pourront découvrir sa richesse et les espèces d’oiseaux sauvages qui y nichent.
Chaque année désormais, les élèves de CM2 scolarisés à Perros-Guirec iront découvrir l’archipel des Sept-Îles à bord des navettes d’Armor navigation. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
C’est une décision qui a été prise par le comité de pilotage de la réserve naturelle des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), rendue publique lors du conseil municipal du jeudi 17 avril 2025. Chaque année, désormais, les élèves de CM2 scolarisés à Perros iront découvrir l’archipel et les espèces d’oiseaux sauvages qui y nichent à bord des vedettes d’Armor navigation.
Lancée par la commission pérenne — un collectif citoyen extra-municipal contribuant à l’analyse de l’impact environnemental et social des projets municipaux — l’idée a fait son chemin jusqu’au comité de gestion de la réserve, et a été adoptée il y a peu. « C’est quelque chose qui n’existait pas auparavant, ce qui est étonnant », assure le maire, Erven Léon, parlant d’une « aberration historique ».
Lire aussi : REPORTAGE. Pendant le show de la Patrouille de France, la LPO veille sur les oiseaux marins
Elle permettra à la jeunesse de découvrir la richesse de la biodiversité vivant à sept kilomètres au large de la plage de Trestraou. Malgré cette proximité, « de nombreux jeunes perrosiens nous ont confirmé qu’ils n’avaient jamais été aux Sept-Îles », confie Christophe Betoule, premier adjoint.
À ce jour, les directeurs des écoles élémentaires ont été contactés pour mettre en place ces escapades pendant le mois de juin, période où fous de Bassan et macareux peuvent être observés sur l’île Rouzic.
Au-delà d’une belle sortie de fin d’année, cette visite permettra également de sensibiliser la jeunesse à l’importance de la protection de la biodiversité, et à mieux comprendre l’intérêt de ces aires marines protégées.
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Près de Guingamp (Côtes-d’Armor), la petite épicerie solidaire de Grâces est sommée, en avril 2025, de payer une facture d’électricité de près de 7 500 €. Un coup de massue qui suscite l’incompréhension pour le président de cette structure associative.
Pascal Merrer, responsable de la petite épicerie solidaire de Grâces, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), avec sa facture EDF de 7 488 €, mardi 15 avril 2025. | OUEST-FRANCE
Sur la porte de la Petite épicerie solidaire Ty-Losquet, à Grâces (Côtes-d’Armor), une facture EDF est affichée depuis le début du mois d’avril 2025. Une facture au montant exorbitant de 7 488,81 €, pour le seul mois de mars. Un montant bien éloigné des sommes habituelles, oscillant entre 400 et 500 €.
« Quand on reçoit ça, on hallucine ! », commente sobrement Pascal Merrer, président de cette association qui permet à 300 familles non imposables de faire leurs courses à des tarifs deux fois moins élevés que dans un supermarché classique.
Lire aussi : Épicerie solidaire à Grâces : « Maintenant, on a des gens qui travaillent mais ne s’en sortent pas »
Quelques coups de fil et mails plus tard, Pascal Merrer reçoit enfin une explication d’EDF, le mercredi 2 avril : « Après une analyse détaillée, il a été constaté que le tarif appliqué pendant les heures creuses n’a pas été ajusté conformément à l’augmentation prévue. » Dans le mail reçu, il est expliqué qu’entre le 19 décembre 2023 et le 18 août 2024, la Petite épicerie payait son électricité 7,897 centimes par kWh au lieu du tarif de 11 centimes par kWh. « Nous comprenons que cela puisse susciter des questions et des préoccupations, poursuit le courriel. Cependant, nous tenons à vous informer que conformément à notre politique, il ne sera pas possible d’appliquer une remise gracieuse ou un geste commercial dans ce cas précis. »
Une réponse qui laisse Pascal Merrer sans voix : « Nous sommes équipés d’un compteur Linky, tout est informatisé… Je n’arrive pas à comprendre qu’une telle erreur soit possible. »
Lire aussi : Saint-Brieuc. Il reçoit une facture d’EDF de 14 406,39 € !
Le président (et seul salarié de l’association) a immédiatement envoyé un recommandé à la direction commerciale régionale d’EDF. « Depuis, j’attends leur réponse… » Car ce lieu associatif, qui fonctionne uniquement grâce à des dons de supermarchés et de grossistes, n’a pas la trésorerie suffisante pour assumer cette dépense. « Quand on se bat pour aider des familles dans le besoin, recevoir ça, c’est un coup de massue. »
Une incompréhension partagée par les dix bénévoles qui assurent l’ouverture de la boutique cinq jours par semaine : « C’est un non-sens total, ça me met hors de moi », confie Marie-Claire, retraitée investie dans l’association depuis plusieurs années.
Lire aussi : « On était sous le choc » : ce couple de boulangers reçoit une facture d’électricité de 42 890 €
« Qu’ils reconnaissent leur erreur, fassent un geste commercial et acceptent d’échelonner les remboursements », réclame Pascal, qui craint pour la pérennité de son association. « On a une chambre froide, une chambre de congélation, une armoire frigorifique et deux vitrines réfrigérées. Si EDF nous coupe l’électricité ou baisse la tension, on perd tout… »
Désemparé, le président a tout de même envoyé un chèque de 500 €, « comme d’habitude », et a contacté un médiateur énergétique. « Mais depuis, je n’ai reçu que des relances, par téléphone, SMS et mail, pour me réclamer le paiement de la totalité de la somme », constate Pascal Merrer, qui balaye l’idée de lancer une cagnotte en ligne : « Il y a déjà tellement de gens dans le besoin, je ne vais pas leur demander de payer pour nous. EDF est une grosse entreprise, ils peuvent faire un geste. »
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Philippe Delcourt, venu du Vieux-Marché au 20e Salon des métiers d’art, le week-end dernier, est l’un des derniers forgerons coutelier de Bretagne. Il a décidé de transmettre cet art subtil et multimillénaire lors de stages qu’il organise dans sa forge : « Créer de ses mains un couteau est une expérience inoubliable qui nous renvoie à la nature même de notre civilisation. » Contact, tél. 06 71 07 32 42. | OUEST-FRANCE
Diaporama : Salon des métiers d'art Plestin-les-Grèves samedi 12 avril 2025
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Jacques Le Souder est décédé ce mercredi 16 avril 2025, à 72 ans. Correspondant de Plaintel (Côtes-d’Armor) pour le journal «Ouest-France» depuis une cinquantaine d’années, il était une figure de la vie locale et faisait vivre avec rigueur et précision cette commune qu’il aimait tant dans nos colonnes. Sans manquer d’humour, jamais…
Jacques Le Souder (à gauche) était la plume de l’humoriste Laurent Chandemerle (à droite), depuis ses débuts (photo datant de 2004). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Quasiment un demi-siècle. C’est le nombre d’années que Jacques Le Souder a passé comme correspondant local pour Ouest-France. « C’est toute sa vie, le journal, il y pense tous les jours », comme le décrit sa femme, Ghislaine. Une passion qu’il a vécue jusqu’au bout. Il est décédé ce mercredi 16 avril 2025, à l’âge de 72 ans.
Jacques Le Souder faisait vivre quotidiennement la commune de Plaintel (Côtes-d’Armor) sous sa plume rigoureuse dans nos colonnes. « L’homme au chapeau » et son écoute attentive et bienveillante ont fait de lui « une figure emblématique de la commune », estime le maire de Plaintel, Vincent Alleno.
« Jacques Le Souder faisait partie de cette génération de correspondants qui ont consacré une grande part de leur vie à Ouest-France. Toujours volontaire, il avait à cœur de faire vivre le territoire de Plaintel à travers les pages du journal, lui rend hommage Sébastien Grosmaître, rédacteur en chef. Correspondant local et sportif, il avait un talent d’écriture en plus d’avoir une personnalité attachante. Sa disparition est une grande tristesse pour tous ceux de la rédaction qui ont la chance d’avoir travaillé avec lui. »
Apprécié localement, tout comme au sein de la rédaction de Saint-Brieuc, Jacques Le Souder ne manquait pas de partager ses bonnes histoires. Celles qui font sourire, parfois un peu moins. On pourrait citer, en pagaille, l’histoire des footballeurs de l’US Concarneau coincés à Plaintel à cause du GPS de leur bus, celle du poiré qui a séduit Emmanuel Macron au dernier Salon de l’agriculture, ou encore tous les comptes rendus de toutes les Foires aux poulains qu’il a suivies…
« C’était un ami hors pair, un bon vivant. Un garçon plein d’ humour, un tantinet provocateur comme on les aime », souligne Jacky Denis, son ami.
« Jacques a connu toutes les évolutions de Plaintel. Il en a toujours été un porte-étendard et cherchait à la mettre en lumière. Je retiens de lui un homme vif, malin, parfois malicieux, croustillant, drôle, doté d’un sens de l’autodérision. Il me disait : “Si tu cultives l’art du consensus, moi j’aime faire vivre la polémique !”», raconte Vincent Alleno.
Des anecdotes croustillantes, il en avait tout un tas dans sa besace. Une besace remplie d’une vie riche. L’un des premiers amours du Plaintelais, c’était bien le sport. Foot, tennis, qu’importe, tant que ça joue ! « Il a été le président emblématique de Plaintel sports dans les années 1980, rembobine Guénaël Burlot, président actuel du club de foot. Puis, Jacques a troqué ce costume pour la plume, sans jamais renier son attachement profond aux Jaune et Bleu. Toujours présent pour relayer les manifestations du club, nous avions plaisir à échanger sur la vie du club. »
Quand ce n’était pas avec le ballon rond, Jacques Le Souder s’enrichissait par la culture ou en famille, avec sa fille Cosette et son petit-fils Robinson. Il a également été président de Des Rires et délires. Évidemment, notre homme au chapeau était aussi avide de trouver le bon mot. Ce qu’il fait, en étant aussi rédacteur dans plusieurs bulletins municipaux, de communautés de communes, ou autres journaux.
Jusqu’à devenir la plume aiguisée de l’humoriste et imitateur Laurent Chandemerle. « Depuis mes débuts sur scène, le 7 octobre 1989, il m’a accompagné jusqu’en décembre 2024. C’était un grand poète. Dans mon spectacle, je vais reprendre son très beau texte des Bravos , qu’il m’avait écrit en 1991, pour lui rendre hommage. Je vais continuer à faire rire avec ses mots et émouvoir avec ses chansons », souligne l’artiste. Ainsi, la voix de Jacques, ses textes et articles continueront de marquer.
Ouest-France prend part à la tristesse de sa famille et présente toutes ses condoléances.
Une cérémonie pour rendre un dernier hommage à Jacques Le Souder sera organisée prochainement.
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Après un arrêt technique à Concarneau, c’est à Brest (Finistère) que le trois-mâts barque Le Français commence sa nouvelle saison de navigations.
Le trois-mâts barque « Le Français » en manœuvre d’accostage quai Malbert, à Brest (Finistère), mardi après-midi. | OUEST-FRANCE
En provenance de Concarneau (Finistère), le trois-mâts barque Le Français est arrivé à Brest (Finistère) dimanche 13 avril 2025, avec à son bord 24 jeunes de l’école Hydro (École de la marine marchande) en préparation militaire supérieure. Partenaire de Grand voilier école et du Français témoin des pôles, le beau voilier blanc commence sa nouvelle saison. De mardi à jeudi, il embarquera des jeunes Finistériens en Préparation militaire marine (PMM).
À Brest jusqu’à début mai, le voilier fera des sorties en mer à la journée ou pour quelques jours, avec notamment des jeunes en PMM, des scouts… « Pour cette nouvelle saison, nous avons un beau programme d’événements maritimes », souligne Arnaud Goron, commandant du Français.
Cela va commencer par la fête du Golfe du Morbihan, du 26 mai au 1er juin. Bordeaux fête le vin du 19 au 22 juin, Sail Bremerhaven du 13 au 17 août, puis Sail Amsterdam, qui fête le 750e anniversaire de la capitale hollandaise.
Le voilier devrait aussi être présent au Havre le 26 octobre, pour le départ de la 17e édition de la Transat Café l’Or. Ensuite jusqu’à fin novembre, le Français poursuivra ses navigations sur les côtes normandes et atlantiques.
Lire aussi : Le trois-mâts Le Français achève son escale technique à Concarneau
À Concarneau, du 7 mars au 8 avril, le Français a bénéficié d’une période annuelle d’arrêt technique. Dans le cadre de visites quinquennales pour le Bureau Veritas, le chantier Piriou a fait des visites sur la ligne de propulsion (safran, ligne d’arbre, moteur…).
Les charpentiers du chantier du Guip ont remplacé sept bordées de la poupe, repris le calfatage du pont et de la coque. Cornouaille gréement a travaillé sur les voiles, Actemium pour l’électricité. Pour l’entretien général et la peinture de coque, l’équipage a participé aux travaux. Pas de doute, le beau voilier, construit en 1948 au Danemark, et qui a commencé en 2018 une nouvelle vie sous pavillon français, a encore de beaux jours de navigations devant lui.
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La mission d’information sur la territorialisation de l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) a remis son rapport, mi-avril 2025. Sandrine Le Feur, députée du Finistère, a conduit cette dernière, avec Constance de Pélichy, députée du Loiret. Voici ce qui en ressort.
La députée du Finistère Sandrine Le Feur réélue en 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
La mission d’information sur la territorialisation de l’objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) a remis son rapport, mi-avril 2025, à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.
Cette mission a été portée par les députées Sandrine Le Feur, du Finistère, et Constance de Pélichy, du Loiret, sous la présidence de Marcellin Nadeau, député en Martinique. Le rapport propose une trentaine des solutions opérationnelles, « pour accompagner les élus ».
Les deux élues n’ont pas réussi à s’accorder sur le calendrier de la Zan. Aussi, le rapport comporte une recommandation 1 et une recommandation 1bis. Dans la première proposition, Sandrine Le Feur souhaite conserver les échéances de la loi. À savoir, la zéro artificialisation nette en 2050, avec une étape de réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) d’ici 2031.
Constance de Pélichy, elle, souhaite décaler l’objectif intermédiaire de réduction du rythme de consommation des Enaf à 2024-2034, plutôt que 2021-2031, comme initialement prévu.
Lire aussi : Zéro artificialisation nette : « Les hameaux pourront encore se développer », rassure cette députée
Pour les autres recommandations, les députées sont tombées d’accord et proposent de « stabiliser le cadre législatif pour garantir la lisibilité de la trajectoire, [en] territorialisant davantage les objectifs ZAN, en intégrant mieux les réalités locales et en adaptant les outils existants (mutualisation par défaut de la garantie communale, nouvelle gouvernance régionale plus représentative) ».
Le rapport propose également de « réformer la fiscalité locale pour inciter à la sobriété foncière », mais aussi de « renforcer les moyens juridiques et opérationnels, avec la création d’un droit de préemption spécifique aux espaces naturels, agricoles et forestiers, l’accélération du recyclage urbain, la simplification de la gestion des biens vacants ou abandonnés ».
Lire aussi : « Je déplore ce choix » : la députée Sandrine Le Feur en désaccord avec le Premier ministre sur la Zan
Parmi les mesures phares, la mission souhaite aussi « créer des incitations fortes, comme un crédit d’impôt pour la réhabilitation de logements vacants, […] assouplir les règles d’urbanisme pour permettre la densification (densités minimales, dérogations ciblées dans les cœurs de ville), [et] déployer un accompagnement renforcé en ingénierie (pilotage national via l’ADEME, conventions locales, financement de chefs de projet supra communaux) ».
Pour la députée Sandrine Le Feur : « Le ZAN ne se fera pas contre les élus locaux, ni sans eux. Il se fera avec eux, à condition de leur donner les bons outils et de respecter les spécificités de chaque territoire. […] Le ZAN, c’est notre capacité collective à préserver des terres agricoles pour une alimentation locale, à garantir un accès à l’eau de qualité, à proposer un habitat digne à tous, à prévenir les risques naturels. Il touche directement à la qualité de vie et à l’équilibre de nos territoires. »
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Dans un communiqué, le collectif Dzàgauche, de Douarnenez (Finistère), réagit à l’annonce de l’union entre le Parti socialiste et le Parti communiste en vue de la création d'une liste.
Le 20 mars 2025, lors de la réunion publique qui s’est tenue à la maison Charles-Tillon, pour présenter le projet de liste du collectif Dzàgauche. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le communiqué du collectif Dzàgauche, de Douarnenez (Finistère), s’intitule : Municipales 2026, l’indispensable unité de la gauche et des écologistes
« Les sections du PS et du PC viennent d’annoncer leur intention de constituer une liste entre ces deux organisations pour les élections municipales de 2026. Pourtant, le 20 mars 2025, se tenait une réunion publique pour une liste unitaire, de gauche et écologiste, réunissant plus d’une centaine de personnes. Cette réunion faisait suite à un cycle de concertations menées lors de réunions de travail rassemblant des membres de Douarnenez Terre Citoyenne, des partis de gauche et de différents collectifs citoyens, issus notamment de la dynamique du Nouveau Front Populaire.
Ce projet rassembleur et ouvert représente une alternative crédible pour porter la gauche à la tête de la mairie en 2026. Contre la montée de l’extrême droite et contre les politiques de droite qui ne cessent de malmener les plus précaires, nous continuerons à faire front commun et appelons à la responsabilité de chacun pour maintenir cette union à laquelle de très nombreux citoyens et citoyennes aspirent, selon les valeurs qui nous animent : le dialogue, le respect et la solidarité.
Sur cette base, notre premier objectif est de mener une large consultation sur le territoire pour recueillir la parole et les besoins des habitants. Un préalable indispensable pour fonder une politique démocratique et ancrée dans les réalités locales, pour lutter contre l’abstention et ne pas alimenter le dégoût envers la politique et les enjeux partisans.
Aussi, pour continuer cette dynamique, nous invitons toutes les personnes défendant des valeurs de gauche, de justice sociale, d’écologie et de démocratie locale à nous rejoindre le mardi 22 avril, à 18 h 30, salle Paul-Eluard à Tréboul. L’exigence d’unité est indispensable afin d’offrir un autre avenir pour Douarnenez et notre territoire. C’est pourquoi nos camarades du PS ou du PCF sont évidemment les bienvenus. Nos valeurs communes et nos complémentarités sont une richesse à mettre au service de l’intérêt général. »
Pour la signature : Jacques Boeuf (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Jean Cathala (Les écologistes - EELV) ; Ollivier Delbot (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Jean-Louis Griveau (Ensemble !) ; Séverine Le Quemener (LFI) ; Maud Lénée-Corrèze (Les écologistes - EELV) ; Clotilde Leroy (Collectif NFP Douarnenez) Mona Moalic (Collectif Dzàgauche) Jeanne Pahun (Collectif NFP Douarnenez) ; Françoise Pencalet (Douarnenez Terre Citoyenne) Monique Prévost (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Sorence Pierret (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Michel Pineau (Génération. S) ; Gaetan Olivier (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Véronique Scolan (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Hugues Tupin (Douarnenez Terre Citoyenne) ; Jerri (Collectif démocratie locale).
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Souffrant de plusieurs handicaps, Gurval Bagot a adapté son mode de vie. Il a aussi pris le parti de sublimer, avec ses photos argentiques en noir et blanc, le quotidien de personnes dans la même situation. Il expose ses clichés au centre de soins de Perharidy, à Roscoff (Finistère), jusqu’au 5 mai.
Gurval Bagot avec Matthieu Douchain, directeur des pôles de santé, et Sandrine Sturlini, médiatrice culturelle. | OUEST-FRANCE
Gurval Bagot a commencé la photo il y a quarante ans.
À l’âge de 12 ans, on m’a offert l’appareil argentique de mon
grand-père : un Praktica, des années 1970, armé de son 50 mm. Il ne m’a plus
quitté. Sur terre, sur mer, il a été de toutes mes aventures.
L’ex-baroudeur trouve appui sur une canne, vendredi 11 avril 2025, pour le vernissage de son exposition nommée Iceberg, au centre de soins de Perharidy, à Roscoff (Finistère). Il est l’hôte de la fondation Ildys, dans le cadre du label Culture Santé.
L’arrière-petit-fils de Louis Bagot, père de
la thalassothérapie, fondateur de l’institut
Roch-Kroum à Roscoff, a été moniteur de voile dans les années 1990 au centre
de soins. Je n’y suis pas patient ! Pourtant, après un souci pulmonaire
en 2004, une paralysie en 2018, un cancer en 2022, je connais les
établissements de rééducation.
Skipper, cuisinier, artiste, chauffeur de car à
l’international, musicien, l’homme avait une vie, sur les mers ou routes, qui
lui convenait. Il y a ceux qui gagnent souvent au Loto. J’ai gagné
trois fois en invalidité
, dit-il plein d’humour.
En 2018, ayant du temps et pour oublier sa
situation
, il se replonge dans la photo, arpente son proche
environnement de la région de Bressuire (Deux-Sèvres) où il vit pour le
découvrir avec un œil nouveau : l’œil de celui qui a réussi à remarcher
.
Concours de circonstances heureux, une école
me contacte pour céder un matériel photographique argentique. C’est là que
commence une nouvelle aventure : la chambre photographique en 4x5
.
Dès lors, Gurval recrute des personnes abîmées
de l’intérieur
pour les faire poser. Le contact est facilité par le
partage des expériences dues à la maladie. Si je suis l’Iceberg (nom de
l’exposition itinérante), ils sont mes glaçons. Ils ont entre 3 et 63 ans
,
rapporte-t-il.
Lire aussi : À Scaër, quarante photos au marché avec l’exposition Un autre regard
Le photographe est venu à Roscoff avec plusieurs
travaux. Sur la vingtaine de participants, il y a plus de
40 pathologies, toutes invisibles. C’est une exposition joyeuse qui attire le
regard, tout en évoquant les dégâts collatéraux.
Jusqu’au 5 mai. Centre de soins de Perharidy. Passage par l’accueil pour découvrir Iceberg.
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Samedi 19 avril 2025, une visite officielle de l’association européenne des jeux et sports traditionnels aura lieu à Plougasnou (Finistère). La raison : un tournoi de boules plombées organisé au Ti Boulou Breizh.
Dominique Vigreux, secrétaire, et Patricia Giguel, présidente de l’Amicale plouganiste des boules plombées (APBP). | OUEST-FRANCE
Le 19 avril 2025, l’association européenne des jeux et sports traditionnels, qui regroupe aujourd’hui 105 organisations dans 21 pays et reconnue par l’Unesco, s’arrêtera au boulodrome de Plougasnou.
Lire aussi : Ces accros de la boule plombée se retrouvent tous les jours à Plougasnou
Les délégués internationaux, ainsi que des présidents de fédérations de sports traditionnels, assisteront au tournoi de boules plombées qui aura lieu au Ti Boulou Breizh de Plougasnou (Finistère), afin de « faire une visite d’étude et de soutien aux forces vives qui travaillent à transmettre ces pratiques du patrimoine culturel immatériel de la Bretagne ».
Dominique Vigreux explique les gestes et les postures adéquats pour maximiser les chances d’approcher le bihen. | OUEST-FRANCE
Un jeu du XIXe siècle
Patricia Giguel, présidente de l’Amicale plouganiste des boules plombées (APBP), et Dominique Vigreux, secrétaire, préparent cette rencontre. « La boule plombée est un jeu qui date du XIXe siècle, explique Patricia Giguel. Le but est de s’approcher le plus possible du bihen [déformation de bihan, petit en breton N.D.L.R.]. La boule a la particularité de tourner car elle a cinq plombs : quatre plombs sur sa bande de roulement, et un plomb sur un hémisphère. De l’autre côté il n’y en a pas. Quand la boule ralentit sa course, elle fait une courbe. »
« On est fiers parce que la délégation, qui comprend plusieurs pays, ne fait que deux visites ce jour-là : une à Berrien, pour le gouren, la lutte bretonne, et ensuite ils viennent voir la boule plombée chez nous, pendant le tournoi ! » s’enthousiasme Dominique Vigreux.
« Le concours commence à 9 h, poursuit Patricia Giguel. T outes les amicales sont conviées, elles sont très locales puisque c’est une spécialité des pays de Morlaix. »
Le joueur doit calculer la trajectoire de sa boule afin qu’elle se rapproche le plus possible du bihen (déformation de bihan, petit en breton). | OUEST-FRANCE
Dominique Vigreux précise : « Le jeu est reconnu par l’Unesco et classé patrimoine immatériel, on défend quelque chose qui pourrait être en péril. Les adhérents sont moins nombreux que la population qui faisait vivre le jeu avant. »
Les licenciés se retrouvent chaque jour autour des boules plombées, jeu traditionnel morlaisien reconnu par l’Unesco. | OUEST-FRANCE
« Le jeu se pratiquait dans les cafés, raconte Patricia Giguel. Aujourd’hui, les cafés ferment. L’action des associations est essentielle pour ne pas faire tomber le jeu dans l’oubli. »
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Le commerce de chaussures Bourhis sera bientôt racheté par la mairie pour le projet petite enfance. | OUEST-FRANCE
Lors du dernier conseil municipal, les élus ont approuvé l’achat du local commercial, de la maison attenante et du terrain de la boutique Bourhis pour une valeur de 400 000 €.
Le projet de cet investissement servira à créer, au rez-de-chaussée, l’espace accueil petite enfance. En effet, cette compétence devient l’obligation de la commune depuis qu’elle a été déléguée par l’État, « sans compensation ni subvention », précise Nathalie Bernard, maire. Les locaux à l’étage proposeront deux logements locatifs. Le terrain accueillera plus tard un plan de construction d’une maison. La mairie se projette déjà sur les emplois qu’elle pourra proposer dans le domaine de la petite enfance.
La famille Bourhis, de son côté, se déclare heureuse de transmettre les clés de la boutique familiale à un tel projet. Elle gardera la maison située en fond de terrain.
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Claude Fustier, président de Tréduder nature et patrimoine, et Véronique Forgeau, trésorière, samedi, lors de l’assemblée générale. | OUEST-FRANCE
Le moral est au beau fixe pour l’association Tréduder nature et patrimoine, qui s’est retrouvée avec une dizaine d’adhérents en assemblée générale, samedi.
Après avoir fait le tour des événements locaux liés à
l’environnement, Claude Fustier, le président, a demandé à Véronique Forgeau,
la trésorière, d’éclairer l’assistance sur le bilan financier : Nous
sommes légèrement bénéficiaires, quelques centaines d’euros, grâce au
vide-greniers.
Côté projets, ceux-ci ne manquent pas, et pour Claude
Fustier, ils doivent mêler recherches patrimoniales et activités de terrain :
« Après nos recherches communes sur le patrimoine hydrographique de
Tréduder (sources, fontaines, lavoirs…) qui nous ont permis de créer une
cartographie consultable sur notre site, nous allons travailler la toponymie,
une science simple qui permet de découvrir des secrets cachés derrière les
noms de lieux.
Autre projet, l’installation d’un banc au-dessus de
la fontaine : Un espace préservé pour une pause régénératrice où l’on
contemple la vallée du Roscöat. Nous interrogerons le propriétaire du lieu, et
surtout, nous appelons, une fois de plus, les dynamiques experts bénévoles des
Chemins plestinais.
Le vide-greniers se tiendra le dimanche, 3 août.
Contact au tél. 02 96 35 32 03 ou www.assotnp.fr
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Au printemps dernier, la maire de Penmarc’h (Finistère), Gwenola Le Troadec, s’était mise en retrait de ses fonctions pour quelques mois. Revenue en septembre 2024, elle avait alors renoncé à ses fonctions communautaires au Pays bigouden sud. Ce lundi 14 avril 2025, elle annonce sa démission du poste de maire, dans un communiqué transmis à la presse.
Gwenola Le Troadec, maire de Pernmarc’h depuis 2020, a annoncé sa démission ce lundi 14 avril 2025. | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ce lundi 14 avril 2025, la maire de Penmarc’h (Finistère), Gewenola Le Troadec, annonce sa démission dans un communiqué transmis à la presse. Elle y écrit que « la dégradation de ma santé mentale et physique ne me permet plus d’assurer ce mandat. Je suis arrivée au bout de ce que je pouvais porter. » Elle indique avoir transmis son courrier de démission au préfet du Finistère.
Elle souligne avoir exercé ses fonctions « avec honnêteté, sincérité et toute l’énergie possible. J’ai pris ma part. J’ai voulu créer des ponts, rétablir le dialogue, donner confiance. La bienveillance et le bien vivre ensemble, ce qui nous est commun, m’ont permis de garder ces valeurs qui font de nous des citoyens, ensemble. »
Dans son communiqué, elle « déplore le poids administratif des réglementations et celui des décisions intercommunales pesant dans les communes sans qu’elles aient le pouvoir de réagir ». Des propos qui interviennent après plusieurs tensions avec les élus communautaires, notamment concernant la fermeture envisagée du bureau d’information touristique de la commune.
Le mandat de Gwenola Le Troadec a aussi été marqué par de vives tensions avec l’opposition municipale - menée par l’ancien maire de Penmarc’h -, sur de nombreux sujets. Durant ses cinq années de maire, elle a également fait l’objet de « menaces en insultes » qui l’avaient poussée à se mettre en retrait il y a près d’un an.
Dans son communiqué, Gwenola Le Troadec affirme qu’elle « regrette aussi la désinformation et la violence de certains débats qui m’ont obligé à porter plainte à plusieurs reprises. Aujourd’hui, ces plaintes forment un dossier ouvert au tribunal de Quimper, dossier où ma qualité de victime est reconnue. »
La désormais ex-maire exprime sa « reconnaissance envers celles et ceux qui m’ont apporté leurs soutiens et encouragements, je les remercie comme je remercie du fond du cœur toutes et tous, élus, agents, et partenaires qui ont vécu avec moi ces années en confiance ». Elle indique qu’elle souhaite « transmettre [son] écharpe de maire à Jean-Paul Stanzel [premier adjoint N.D.L.R], si le conseil municipal en décide ainsi ».
Comme elle l’avait déjà indiqué, elle rappelle qu’elle ne sera pas candidate à la prochaine élection municipale, en 2026, mais « forme le vœu que les débats reprennent la forme d’échanges constructifs pour l’avenir de Penmarc’h et du pays bigouden, terre de solidarité et d’humanisme ». Elle termine en indiquant qu’après « un temps de repos nécessaire, entourée de ma famille et de mes amis, je trouverai à contribuer comme citoyenne aux beaux projets de notre commune bien-aimée ».
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Lors du conseil municipal qui s’est tenu jeudi 3 avril, les subventions attribuées aux associations ont été votées. Toutes les demandes sont approuvées.
Elles recevront un budget de 66 020 €. Parmi elles, deux enveloppes de 2 950 € et de 1 200 € sont à destination du collège François Charles et de l’école Kérénot. P.E.D recevra 6 000 € de subvention. Le sport est également distribué avec, par exemple, 3 500 € pour l’Étoile Trégoroise et 10 000 € pour SRTZ (régates de Térénez).
La culture n’est pas en reste avec des enveloppes de 100 € pour le cinéma Le Douron et le comité de jumelage Morlaix-Würselen, et jusqu’à 2 000 € en faveur de Plougasnou s’anime à Noël, 3 000 € pour le Foyer rural et 5 900 € pour Crescen’do.
Le pôle personnes en difficulté bénéficie de subventions allant de 100 € pour Ap-prenons autrement et jusque 5 730 € pour l’ADMR. Le milieu naturel recevra 100 € pour Eaux et Rivières de Bretagne, 150 € pour les Abeilles du pays de Morlaix, et 200 € pour Force 5 et Bretagne vivante.
Les attributions ont été votées à l’unanimité sauf pour deux collectifs : Exilé. e mon ami.e a reçu un vote contre et quatre abstentions. Un contre et une abstention pour Café Marylène, ainsi qu’un contre pour l’Atelier des possibles.
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Cœur en liberté est une association nationale qui offre des vacances à des enfants atteints de maladies graves ou ayant subi de lourdes interventions chirurgicales.
Pour la première fois, un gîte de Plougasnou accueille une petite fille et sa famille lors des vacances de Pâques. Marie-Pierre Rozé, propriétaire du gîte, exprime son engagement et son émotion. « Je suis toute jeune retraitée, mon métier était agente territoriale spécialisée des écoles maternelles. J’ai toujours travaillé auprès des enfants. Un jour, je suis tombée par hasard sur un reportage au sujet de Cœur en liberté. Je me suis sentie concernée et je suis devenue membre. Mon rôle consiste à mettre mon gîte à disposition de l’association, qui prend en charge les frais. Je leur prévois des créneaux prioritaires. Pour ces vacances de Pâques, ce sera ma première fois », ajoute-t-elle avec beaucoup de joie. »
Cœur en liberté ne demande pas aux gîtes membres de spécificités comme la norme PMR (personnes à mobilité réduite). Toutes les propositions sont examinées. « Pour venir ici, précise Marie-Pierre Rozé, il faut quand même être véhiculé, ce qui n’est pas le cas de toutes les familles bénéficiaires de l’association. C’est la contrainte du lieu, qui reste loin du bourg. Mais c’est un cadre très calme, avec la mer à côté. »
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Vendredi 18 avril 2025, la scène de la grande salle du Bistrot du Moulin vert, à Quimper (Finistère), accueillera son dernier concert. Le patron, Stéphane Ollier, explique ne pas s’y retrouver financièrement avec le coût de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM).
En trois ans, Stéphane Ollier et sa femme Ariane ont su redonner vie au Bistrot du Moulin vert pour le plus grand plaisir des habitants du quartier et des environs. | OUEST-FRANCE
Vendredi 18 avril 2025, la scène de la grande salle du Bistrot du Moulin vert, à Quimper (Finistère), accueillera son dernier concert. Le patron, Stéphane Ollier, explique ne pas s’y retrouver financièrement avec le coût de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). Entretien avec Stéphane et Ariane Ollier.
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Pourquoi arrêtez-vous les concerts ?
Le groupe quimpérois Not The End, que nous recevons pour la troisième fois, vendredi, et qui nous amène toujours de très belles affluences, sera le point final de la vingtaine de concerts que nous avons proposés depuis trois ans.
Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous arrêtons. Financièrement, nous n’y arrivons plus. La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) nous coûte trop cher. Un petit bar de quartier comme le nôtre est taxé comme les grosses structures de centre-ville ou en périphérie aux emplacements plus intéressants.
À quels moments devez-vous payer la Sacem ?
Cette année, nous nous sommes engagés sur six dates. À chaque concert, en plus du cachet du groupe invité, nous repayons la Sacem et la TVA. Et le groupe invité doit lui aussi la payer de son côté. Au total, nous n’arrivons pas à nous y retrouver, ce qui impacte nos finances.
La Sacem est vraiment notre problème car nous la payons aussi pour notre téléviseur, la musique diffusée dans l’établissement toute l’année et aussi pour les cafés enterrement que nous organisons à la demande de familles.
L’arrêt des concerts ne veut pas dire la fin des animations ?
Non, bien sûr. Depuis trois ans, le Bistrot du Moulin vert est redevenu un acteur reconnu de la vie du quartier. On y fait beaucoup de choses en plus des concerts. Il y a régulièrement des expositions d’artistes locaux, des apéros festifs, des scènes ouvertes d’improvisation avec l’association AZ Krouiñ, des stand-up, des animations pour les anciens, des partenariats avec les boulistes du quartier et le club de foot FC Penhars.
Et puis, il y a surtout la mixité et la diversité de notre clientèle qui permettent de retrouver l’état d’esprit des bars d’antan. Les gens d’ici ont trouvé un endroit pour se parler, un endroit stratégique et créateur de liens. Plus qu’un bar, on est devenu un prétexte.
Lire aussi : 48 morts sur les routes en Bretagne : le terrible bilan du premier trimestre 2025, en forte hausse
C’est cet esprit bar de quartier qui vous anime ?
C’est ce que je voulais au départ, un bar de quartier comme avant, mais avec les outils de notre temps. Depuis trois ans, on va dans ce sens et je n’ai que de bons retours. Ce qui m’amène à continuer malgré l’arrêt des concerts. Nous avons l’avantage d’avoir une grande salle pour les animations, un parking de quarante places, un environnement très vert et des idées plein la tête.
Vendredi 18 avril, à 19 h 30, concert de Not The End au Bistrot du Moulin vert, 17, rue du Moulin Vert, à Quimper. Entrée gratuite.
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À l’appel du collectif Pour une paix juste en Palestine, 80 personnes se sont réunies place de la Liberté, samedi 12 avril 2025, à Brest.
À peine 80 personnes lors du rassemblement en soutien à la Palestine. | OUEST-FRANCE
À l’appel du collectif Pour une paix juste en Palestine, 80 personnes se sont réunies place de la Liberté, samedi 12 avril 2025, à Brest.
Parmi elles, on notait la présence de Pierre-Yves Cadalen, député. Une mobilisation en forte baisse qui a déçu, mais qui s’explique, selon Claude Léostic, porte-parole du collectif : « Les raisons sont multiples, à commencer par les vacances scolaires, mais aussi la multiplicité des manifestations ce jour. »
Pour autant, dans son allocution devant la mairie, Claude Léostic n’a pas mâché ses mots et a appelé à faire pression sur les dirigeants internationaux. Elle estime la communauté internationale « complice du génocide palestinien ». Dénonçant également le décès de 210 journalistes depuis le début du conflit avec Israël, selon le Syndicat des journalistes palestiniens.
Lire aussi : Un État palestinien reconnu par la France en juin ? Quatre questions sur l’annonce d’Emmanuel Macron
Pour autant, elle note une inflexion de la posture du président Macron, qu’elle impute à la mobilisation permanente, mais prévient : « C’est une position intéressante, et j’espère qu’il y aura des mouvements d’adhésion à ce que propose Emmanuel Macron. Toutefois, ce n’est pas à un dirigeant politique de décider si le Hamas doit rester ou pas. C’est aux Palestiniens eux-mêmes de décider de leur sort. » Et de conclure : « Nous resterons mobilisés et dans quinze jours, nous serons plus nombreux. »
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An Dour, la régie de l’eau de la communauté d’agglomération de Morlaix (Finistère), lance un plan d’actions avec les agriculteurs du territoire pour réduire la présence de produits phytosanitaires dans les eaux du bassin-versant qui arrivent au captage d’eau de Lannidy. Il alimente Morlaix et Saint-Martin-des-Champs en eau potable. Une « reconnaissance financière » est prévue pour les agriculteurs.
An Dour, qui gère le petit et le grand cycle de l’eau dans les communes de Morlaix communauté, lance un plan d’actions en concertation avec les agriculteurs, pour « réduire la pression phytosanitaire » sur le captage de Lannidy, aux portes de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le captage d’eau de Lannidy, aux portes de Morlaix (Finistère), alimente 20 000 habitants de la cité du viaduc et de Saint-Martin-des-Champs en eau potable (1). Son aire d’alimentation de captage d’eau, ou bassin-versant, correspond, peu ou prou au territoire de la vaste commune de Plougonven et compte 60 % de surface agricole. Il est alimenté par le Jarlot et Le Tromorgant.
Une dégradation de la qualité de l’eau a été relevée dans les eaux brutes du Jarlot. Des métabolites, des substances actives de pesticides ayant persisté dans l’eau, ont été retrouvés. La situa
Après une alerte de l’État en 2021, le captage de Lannidy a été classé prioritaire dans le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne (Sdage). Validé par le préfet en 2024, le plan d’actions local 2025-2027 va pouvoir entrer en action. À la manœuvre : An Dour, la régie de l’eau, la Chambre d’agriculture et les agriculteurs eux-mêmes, « dans une
Pour « réduire la pression phytosanitaire », des entretiens individuels vont être menés avec les agriculteurs pour trouver le moyen de développer des pratiques plus vertueuses. Cela peut passer par la création de talus pour limiter le contact direct avec un cours d’eau, le désherbage mécanique avec des bineuses, l’allongement des rotations et la diversification des cultures sur une parcelle, ou la mise en place de cultures à bas niveaux d’intrants (engrais et produits phytosanitaires apportés à une culture).
Lire aussi : « Il y a une barrière psychologique à franchir » : ces éleveurs du pays de Morlaix sont passés en système herbager
Un aménagement foncier peut aussi être envisagé. Autrement dit, des échanges de parcelles, en lien avec la Chambre d’agriculture. Le but : regrouper les parcelles autour du siège de l’exploitation, pour « libérer du temps aux agriculteurs pour qu’ils changent leurs pratiques, comme avoir plus d’herbe disponible à proximité pour des vaches », indique Adélie Stéphan, chargée de mission agricole d’An Dour. Des rencontres collectives pour un partage d’expérience seront aussi organisées.
Julie Bertillon, responsable du service biodiversité, agricole et bocage d’An Dour ; Guy Pennec, président, et Adélie Stephan, chargée de mission agricole. | OUEST-FRANCE
Mesure phare de ce plan d’action, le Paiement pour services environnementaux (PSE) permettra une « reconnaissance financière » des efforts des agriculteurs. Plafonné à 12 000 € par exploitation, il sera conditionné par un contrat d’engagement sur la période 2025-2027, comprenant un diagnostic de départ et un suivi régulier des améliorations.
« On a les compétences pour traiter l’eau, mais c’est coûteux, énergivore, et ça revient à un droit à polluer », a relevé Guy Pennec, président d’An Dour. Ici, le coût prévisionnel de ce plan d’actions est de 446 800 € en 2025. Des aides de l’agence de l’eau Loire-Bretagne sont attendues à hauteur de 47 750 €. Subventions qui pourraient évoluer.
(1) Ponctuellement, il alimente les communes du syndicat mixte de l’Horn et huit communes trégoroises de Morlaix communauté.
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INFO OUEST-FRANCE. Henri Morvan est décédé à Saint-Nicodème (Côtes-d’Armor). Il avait 93 ans. Avec ses frères, ils avaient animé de nombreux festou-noz durant plus de soixante ans en Bretagne, mettant en avant la culture et la langue bretonne.
En 2009, les frères Yvon et Henri Morvan avaient été invités à se produire sur la scène des Vieilles Charrues avec les tambours du Bronx. | ARCHIVES OUEST-FRANCE / JÉRÔME FOUQUET.
Ce samedi 12 avril 2025, on apprend le décès du dernier frère Morvan, Henri, à l’âge de 93 ans. Ce dernier vivait à Saint-Nicodème, dans les Côtes-d’Armor.
Ouest-France était présent et avait filmé un extrait de leur dernier concert, le jeudi 31 octobre 2019, à Paimpol, lors du fest-noz de l’Union démocratique bretonne.
Avec ses frères, Yves (décédé en 1984), François (décédé en 2012) et Yvon (décédé en 2022), mettant en avant l’art du kan-ha-diskan, ils s’étaient fait connaître pour animer de nombreux festou-noz en Bretagne pendant plus de soixante ans.
Lire aussi : La carrière des Frères Morvan en cinq dates
Tout au long de leur carrière, commencée à Saint-Servais en 1958, ils ont défendu la langue bretonne (ils avaient appris le français à l’école). Ils avaient même été invités sur la scène du festival des Vieilles Charrues pour un concert événement avec les Tambours du Bronx, en 2009. Ils s’étaient alors produits devant 60 000 spectateurs.
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Dans un communiqué de presse du 8 avril 2025, le comité de chômeurs et solidaires de Morlaix (Finistère) alerte sur la précarité énergétique.
Le comité de chômeurs et solidaires à Morlaix (Finistère) alerte et dénonce la précarité énergétique. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
À Morlaix (Finistère), le comité de chômeurs et solidaires alerte et dénonce la précarité énergétique. Il écrit : « En 2024, les interventions pour impayés ont augmenté de 24 %, et plus d’un million de foyers ont subi des restrictions ou des coupures d’électricité. […] Des milliers de personnes n’ont plus les moyens de payer leurs factures. »
À cela s’ajoutent « 5,8 millions de passoires énergétiques ». Le comité critique également la mise en place du chèque énergie.
Il estime qu’après « les attaques répétées contre les allocations des chômeurs et des précaires, c’est désormais l’accès aux besoins vitaux qui est menacé. L’énergie est un droit fondamental, pas un luxe. Il est urgent d’instaurer un accès automatique aux aides et d’interdire les coupures d’électricité pour impayés. De même, la rénovation des logements insalubres doit devenir une priorité absolue pour sortir enfin de ce cercle vicieux. »
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À l’occasion des 50 ans du Conservatoire du littoral, l’association Bretagne vivante propose une immersion naturelle guidée dans l’archipel des Glénan (Finistère), au sein de la réserve naturelle nationale de Saint-Nicolas. Rendez-vous le 17 avril 2025 pour observer le narcisse des Glénan.
Le narcisse des Glénan essaie de survivre malgré des conditions de plus en plus difficiles. | BRETAGNE VIVANTE
À l’occasion des 50 ans du Conservatoire du littoral, l’association Bretagne vivante propose une immersion naturelle guidée dans l’archipel des Glénan, au sein de la réserve naturelle nationale de Saint-Nicolas.
La première sortie, programmée le 17 avril 2025, est consacrée au narcisse des Glénan, espèce endémique unique au monde, qui tente de survivre malgré des conditions de plus en plus difficiles. Menacé par l’évolution de son habitat, ce trésor botanique se fait rare, et son observation n’est plus garantie.
Pourtant, son histoire fascinante illustre la fragilité et la résilience du patrimoine végétal de l’archipel. En parallèle, les visiteurs, accompagnée par une naturaliste passionnée, pourront observer de nombreux oiseaux du littoral, dont le gravelot à collier ininterrompu, un petit limicole en pleine période de reproduction.
Il s’agit d’une sortie unique, pour découvrir la beauté mais aussi « la vulnérabilité de cet écosystème d’exception », note Bretagne vivante.
Les 17 et 26 avril 2025, départ à 10 h depuis le port de Trévignon (rendez-vous à 9 h 45 ; retour vers 16 h). Le transport est assuré par la navette maritime Glénan Découverte. Tarifs : 43 €, 39 € (réduit pour les adhérents, étudiants sur justificatif). Réservation et paiement en ligne obligatoire sur le site internet de Bretagne vivante (www.bretagne-vivante.org). Le nombre de places est limité à 11 personnes. La sortie est soumise aux conditions météo. Les prochaines sorties ont lieu les 28 mai, 18 et 28 juin, 2 juillet (découverte des oiseaux et habitats insulaires).
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Sous la direction de Dan Ross, le Ploun Fiddle Band organise ses répétitions pour le festival du violon dans la salle polyvalente. | OUEST-FRANCE
Tous les violonistes, professionnels ou amateurs du territoire, sont invités par le Ploun Fiddle Band, dimanche, à participer à la répétition générale, dans la salle polyvalente, des morceaux qui seront joués lors du festival du violon, samedi 31 mai et dimanche 1er juin.
Des violonistes de toute la Bretagne, des groupes de différents pays et un public nombreux vont envahir les rues de la commune pour cette nouvelle édition très attendue par les passionnés. Le festival du violon a été arrêté à cause du Covid en 2020.
« Comme à chaque festival du violon, un rassemblement des joueurs de violon est organisé. Pour cette édition, ce sera dimanche 1er juin sur la place de l’église. Les morceaux de musique sont des classiques du répertoire écossais, suédois ou breton. Ce rassemblement sera dirigé par le trio nordique Fiddler’s Bloc, Patrick Ewen et Pinc Le Normand. Au dernier festival du violon, on était plusieurs centaines à jouer ensemble », sourit Solen Lesouef, violoniste et organisatrice.
Les morceaux de musique peuvent être appris à distance et se trouvent sur le site www.festivalduviolon.net
Contact : tél. 07 85 48 19 94.
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Jacqueline et Véronique Gaudrat, devant les portes rouges de Pont ar Gler. | OUEST-FRANCE
Les portes rouges du domaine de Pont ar Gler s’ouvriront dimanche, à 18 h, devant tout mélomane averti : Joséphine Plagnol y fera vibrer les cordes de sa harpe entre Bach et Fauré. Sortante du prestigieux conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSM), lauréate de plusieurs concours internationaux, c’est à Plougasnou que la harpiste posera ses partitions pour roder son jeu. Objectif : la 13e édition de l’USA International harp competition à Bloomington, en mai.
Véronique Gaudrat, présidente des Journées de Pont ar Gler, exprime sa fierté d’accueillir de tels talents : « Au départ, ce sont des amis musiciens qui m’ont donné l’idée d’un festival de musique de chambre. De fil en aiguille, j’ai fait la connaissance de jeunes qui sortaient du CNSM et je leur donne carte blanche pour organiser des concerts ici. Ils ont souvent des programmes à roder pour préparer des concours ou des concerts. Il y a un vrai public de connaisseurs à Plougasnou. Joséphine est très jeune et très talentueuse : il faut passer une première sélection internationale pour participer au concours de Bloomington. » C’est chose faite pour elle. Et dimanche, à Pont ar Gler, le public assistera à sa performance avant son envol pour les États-Unis.
Dimanche, à 18 h, dans l’atelier du manoir de Pont Ar Gler, lundi, à 19 h, à la médiathèque de Plouigneau et mardi, à 19 h 30, à Ar Presbital à Locquirec. Tarif : 15 €. Réservations : contact@pontargler.com ou sur HelloAsso.
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Le brick danois Le Phoenix a été victime d’une avarie moteur au port de Térénez, à Plougasnou (Finistère). Il va être tracté par la SNSM, ce vendredi 11 avril 2025, jusqu’au port de Morlaix. Si les réparations avancent vite, les balades réservées pourront être reportées.
Le « Phoenix Tall Ship » sera de nouveau à quai de Morlaix à la suite d’une avarie moteur. | OUEST-FRANCE
Parti mardi 8 avril 2025 du port de Morlaix (Finistère) pour le port de Térénez à Plougasnou, Le Phoenix Tall Ship a été victime d’une avarie moteur, ce vendredi 11 avril.
Le brick danois de 1929, qui proposait jusqu’à ce vendredi des balades en baie de Morlaix depuis Plougasnou, est contraint de revoir son programme. Les balades réservées sont pour le moment annulées, au grand regret du capitaine et de son équipage, mais ils envisagent un report si les réparations avancent bien.
Le bateau sera tracté cet après-midi, à 15 h 30, par les sauveteurs en mer de la SNSM, avec un passage des écluses de Morlaix prévu à 17 h. Les moteurs pourront être réparés et les balades assurées, espère l’équipage.
Samedi 12 avril, l’association d’accordéonistes de Plougasnou Ac’chros doit monter à bord pour son voyage annuel, avant de donner un concert de chants de marin au port de Morlaix le soir même. La représentation est maintenue, les spectateurs pourront y assister gratuitement depuis le quai.
Pour tout renseignement : tallship.phoenix@aha56.com
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Ce week-end, une quarantaine d’artisans d’art se retrouvent à l’espace An Dour Meur, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) pour l’échange et le plaisir de présenter à un public curieux de la « belle ouvrage ».
Lors de l’édition 2024, plus d’un millier de visiteurs avait échangé avec des artisans passionnés. | OUEST-FRANCE
La forte popularité, avec plus d’un millier de visiteurs, et la bonne ambiance du Salon des métiers d’art qui se tient, ce week-end, à l’espace An Dour Meur, n’est plus à prouver, et les organisateurs ont du mal à faire le choix des exposants tant la demande est grande.
L’une des coordinatrices de l’événement, Yaëlle Ruvoën, dévoile les dessous d’une organisation toujours plus complexe : « Pour cette édition, nous avons renouvelé le panel des exposants, car il faut bien que toutes et tous, au fil des éditions, puissent exposer. Ainsi, plus de deux tiers des métiers seront nouveaux au salon, comme la tapisserie, le tissage, le travail des métaux avec une forge installée sur le parvis, samedi et dimanche, à 15 h, la mosaïque. Il n’y aura pas que des artisans costarmoricains, certaines et certains venant du Morbihan, de Rennes ou de Brest. »
Venus des départements bretons, et même au-delà, trente-quatre artisans, dont vingt et un seront présents pour la première fois, répondent à l’invitation de l’office culturel municipal, et plusieurs d’entre eux proposeront au public des animations et démonstrations de leur art sur leur stand.
À découvrir
Aux yeux de Yaëlle Ruvoën, cette vingtième édition du salon s’annonce comme « un grand cru » prometteuse et couvrant tous les domaines de l’art : « L’artisanat d’art s’y exprime sous ses multiples facettes prouvant une fois encore la vitalité créative de notre territoire. Bijoux et céramiques sous des formes variées, ainsi que de créations textiles, de la dentelle, du tissage, de la maroquinerie, du tournage sur bois, de la vannerie et du travail du métal, de la mosaïque et du vitrail, des émaux et de la marqueterie, de la reliure et des sculptures en papier, etc. Toutes ces créations nées de la maîtrise d’un savoir-faire unique, et de l’imagination fertile de nos artisans. »
À n’en pas douter ce vingtième Salon des métiers d’art offre de quoi satisfaire un public fidèle, mais aussi, exigeant de la « belle ouvrage ». Dans une ambiance conviviale, le salon 2025 devrait une fois encore s’affirmer comme un lieu d’échanges, pour toutes les générations, entre l’univers des créateurs et le grand public.
Samedi 12 avril, de 14 h à 18 h, et dimanche 13 avril, de 10 h 18 h, à l’espace An Dour Meur, 6, passage Yvonne-Le-Fustec, Plestin-les-Grèves. Entrée gratuite. Bar et petite restauration sur place.
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Depuis le début de semaine, les véhicules peuvent à nouveau se garer sur l’une des 50 places du parking des quais d’Aiguillon de Lannion (Côtes-d’Armor).
Le parking de la poste est à nouveau ouvert. | OUEST-FRANCE
À Lannion (Côtes-d’Armor), la première phase des travaux des quais d’Aiguillon touche à sa fin. Après un an de chantier, les engins lourds quittent peu à peu les bords du Léguer, laissant leur place à d’autres véhicules. Le parking de la Poste a ainsi rouvert, en début de semaine, laissant les badauds se garer à proximité des étals du marché, jeudi 10 avril 2025.
Le nombre de stationnement a été revu à la baisse lors de la rénovation des quais : 50 places demeurent accessibles aux mêmes conditions qu’avant les travaux, à savoir en zone bleue. Le stationnement y est limité à une heure du mardi au samedi, de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30, le disque précisant l’heure d’arrivée faisant foi.
Ce parking restera fermé le jeudi, jour de marché, de 7 h 30 à 17 h de mai à septembre, et de 7 h 30 à 15 h d’octobre à avril.
Pour rappel, les travaux des quais d’Aiguillon s’inscrivent dans le cadre de Lannion 2030, une feuille de route ayant pour but de « renforcer l’attractivité et l’accessibilité du centre-ville », rappellent régulièrement les élus, en réponse aux critiques récurrentes sur les travaux en ville, jugés trop nombreux. Une grande fête d’inauguration des nouveaux quais sera organisée par la municipalité, samedi 26 avril 2025.
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Pour l’heure, si la guinguette a retrouvé un emplacement, on remarquera que ni le kiosque à journaux ni le manège pour enfants qui animaient le bout du quai, côté pont Sainte-Anne, ne sont de retour. « On a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour les deux activités, mais jusqu’ici personne n’a donné suite », indiquait Françoise Le Men, fin mars.
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Près d’un millier de personnes se sont rassemblées à l’espace Glenmor, à Carhaix (Finistère), mercredi 9 avril 2025 pour assister aux obsèques du guitariste breton Soïg Sibéril. Famille et amis ont évoqué sa simplicité, son humour, son talent.
Près d’un millier de personnes sont venues rendre un dernier hommage à Soïg Sibéril mercredi 9 avril 2025, à Carhaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
« Simplicité, humour, talent, gentillesse. » Ces mots sont revenus régulièrement pour qualifier le guitariste breton Soïg Sibéril, décédé samedi 5 avril 2025, lors de ses obsèques mercredi 9 avril, à Carhaix (Finistère). Devant près de 1 000 personnes rassemblées à l’espace Glenmor, famille et amis se sont succédé derrière le pupitre pour lui rendre un dernier hommage.
Le musicien et ami Étienne Grandjean a retracé le parcours de Soïg Sibéril et sa découverte de la musique bretonne, rappelant comment il a « révolutionné la place de la guitare dans la musique traditionnelle ». « Les premiers souvenirs qui me reviennent, c’est toi qui jouais », relate son fils, Théo, qui pouvait « reconnaître [sa] manière de jouer entre 1 000 ». « La musique, ce n’était pas uniquement ton métier, c’était une part essentielle de toi. »
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Dans la salle, les artistes de la scène bretonne et française sont nombreux : Dan Ar Braz, Jean-Félix Lalanne, Denez Prigent, Patrice Marzin, Alain Genty, Jean-Charles Guichen, Hélène Brunet… Plusieurs ont d’ailleurs pris leur guitare pour réinterpréter l’un des titres de Soïg Sibéril, Quand la bogue dort.
Au-delà du musicien « hors pair », tous ont aussi salué l’homme, « humble et généreux ». Ses neveux se souviennent d’un « style 100 % original, 100 % décalé » et de son « talent particulier pour tous les jeux de mots » : « La vraie star, pour nous, c’était Soïg mais sans sa guitare. »
Jean-Félix Lalanne se souvient de sa rencontre avec le guitariste breton, lorsqu’il l’a découvert à travers sa musique et qui l’a appelé pour lui dire son admiration : « Je lui ai fait une déclaration d’amour totalement décalée. » Il a ensuite rencontré celui qui le « faisait pleurer de rire ».
Un dernier hommage a été rendu à Soïg Sibéril en musique et en danse, devant l’espace Glenmor à Carhaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
« Il a l’amitié universelle, sans distinction et sans discrimination », résume Louis Pers, pour évoquer « un être qui comptait vraiment, au-delà de la musique ». « Un mec bien, tout simplement », dira un peu plus tard l’écrivain Hervé Bellec, également l’un de ses proches. Avant de lancer les applaudissements pour saluer l’artiste.
C’est aussi en musique et en danse qu’un dernier hommage lui a été rendu, devant l’espace Glenmor. Avant une nouvelle salve d’applaudissements.
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Le Phoenix, brick danois de 1929, vient de quitter Morlaix après dix semaines de travaux. Jusqu’au 11 avril, il se mettra en mouillage au port de Térénez, à Plougasnou (Finistère). Des balades à son bord sont possibles.
« Le Phoenix » au départ du port de Morlaix à destination de Térénez à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Cela faisait 10 semaines que Le Phoenix était à quai, au port de Morlaix (Finistère), pour peaufiner sa renaissance en travaux. 1 400 personnes avaient pu en profiter pour le visiter en réel mais aussi le vivre par le biais d’un casque de réalité augmenté.
Mardi 8 avril 2025, il s’est enfin envolé, larguant les amarres et passant les écluses en direction de Plougasnou, pour se mettre en mouillage au port de Térénez.
Du 9 au 11 avril, le brick danois de 1929 proposera des balades en baie de Morlaix, en journée ou demi-journée, depuis Térénez. Les visiteurs pourront participer aux manœuvres de navigation et découvrir l’art de la voile traditionnelle. Samedi 12 avril, le bateau reviendra au port de Morlaix avec, à son bord, les accordéonistes de l’association Ac’chros de Plougasnou.
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Les musiciens proposeront un concert de chants de marin, à 19 h, depuis le pont du Phoenix, que les spectateurs pourront vivre depuis le quai gratuitement. Un bouquet final qui ne manquera pas d’émouvoir les nostalgiques des aventures maritimes puisque le 14 avril, le vieux gréement repartira en direction de Lorient.
Réservation pour les balades depuis le port de Térénez : tallship.phoenix@aha56.com
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Le journal « Libération » a publié une enquête, mercredi 9 avril, sur la déclaration à la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP) de la ministre de la Culture. Les journalistes se sont rendu compte que sa collection de bijoux manquait à l’appel.
Rachida Dati au palais de l’Élysée, le 31 mars 2025. | STEPHANE MOUCHMOUCHE / HANS LUCAS VIA AFP
La situation est plus qu’embarrassante pour la ministre de la Culture. Selon une enquête de Libération , parue mercredi 9 avril 2025, Rachida Dati aurait omis de déclarer sa collection de bijoux, pour un montant de 420 000 €, à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Une information qui tombe au moment où s’ouvre une nouvelle séance du Conseil de Paris.
Le journaliste Laurent Léger mentionne une montre Chopard à 32 000 €, un modèle Cartier à 29 000 €, et un bracelet Repossi à 36 000 €. La HATVP impose que les bijoux dont la valeur dépasse 10 000 € soient systématiquement déclarés. Le journal estime que la valeur de l’ensemble de ses parures dépasse même 500 000 €, si on compte celles qui ne passent pas le seuil de prix pour les déclarer.
C’est l’homme d’affaires Henri Proglio, l’ex-PDG de Veolia et EDF, qui lui aurait offert ces bijoux entre 2017 et 2023.
Dans sa déclaration pour juin 2024, la ministre de la Culture a mentionné 5,6 millions d’euros de biens. Cependant, déjà en mars, elle avait omis de remplir la ligne du formulaire à propos des bijoux. Elle risque donc de faire face au soupçon de « déclaration de patrimoine mensongère », alors que le parquet national financier a demandé en novembre qu’elle soit jugée pour « corruption » et « trafic d’influence », avec l’ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn. Les magistrats s’interrogent sur des honoraires à hauteur de 900 000 €, perçus en tant qu’avocate, entre 2010 et 2012, versés par une filiale du constructeur auto, alors qu’elle était députée européenne.
La HATVP, créée en 2013, après l’affaire Cahuzac, a pour but de « moraliser la vie publique ». Avant la maire du VIIe arrondissement, Laura Flessel, ministre des Sports, a démissionné en 2018 à cause de ses « manquements déclaratifs ». Jean-Paul Delevoye, haut commissaire chargé des retraites, a quitté son poste pour avoir minoré des rémunérations et omis des mandats dont il avait la charge.
Les avocats de Rachida Dati affirment que leur « cliente est parfaitement en règle avec ses obligations déclaratives auprès de la HATVP ».
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Guy Pennec, élu de Morlaix communauté (Finistère), vice-président chargé du cycle de l’eau, va se rendre dans le camp de Jalazone, en Cisjordanie, fin avril 2025, dans le cadre d’un projet visant à favoriser l’accès à l’eau.
Le camp de Jalazone, il y a plusieurs années, avec de quoi récupérer l’eau sur les toits. | NURPHOTO VIA AFP
Depuis 2023, Morlaix communauté (Finistère), s’est engagée dans le soutien d’un projet d’amélioration d’accès à l’eau et à l’assainissement pour la population du camp de Jalazone, en Cisjordanie. L’Agglomération est maître d’ouvrage, tandis qu’An Dour intervient pour la partie opérationnelle. Au total, 3 millions d’euros seront injectés pour ce projet, dont la totalité ne repose pas uniquement sur Morlaix communauté.
Dans le cadre de cette coopération décentralisée, l’association Cités Unies France, dont Morlaix communauté est membre, organise un déplacement du 30 avril au 5 mai 2025. Le vice-président en charge du cycle de l’eau, Guy Pennec, va se rendre sur place.
Pour rappel, le camp de Jalazone accueille environ 16 000 réfugiés palestiniens sur 0,25 km².
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Pour l’année 2025, Morlaix communauté (Finistère) a alloué 40 000 € à l’aide à l’achat de vélo à assistance électrique.
En plus de l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique, Morlaix communauté travaille aussi à la mise en place d’un schéma cyclable communautaire. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 7 avril 2025 au soir, les élus ont voté la reconduction de l’aide locale à l’acquisition de vélos à assistance électrique. Mise en place en 2021, cette aide, dont le niveau varie selon les ressources, avait rencontré un grand succès.
Si l’État a décidé d’arrêter l’aide qu’il avait mis en place, Morlaix communauté maintient la sienne, « tout en adaptant l’enveloppe 2025 au nouveau nombre de demandeurs potentiels », précise Roger Héré, vice-président chargé des mobilités.
Le montant de l’aide est plafonné à 40 % du prix du vélo, qui doit être acheté dans un commerce de Morlaix communauté. L’aide est comprise entre 300 €, pour les personnes ayant un revenu fiscal de référence par part compris entre 7 229 € et 15 677 €, et 500 € pour celle ayant un revenu fiscal de référence par part inférieur à 7 228 €.
L’enveloppe totale allouée s’élève à 40 000 €.
Renseignements : https://www.morlaix-communaute.bzh/mon-quotidien/les-deplacements/a-velo/
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Depuis de nombreuses années, À l’Aise Breizh occupe des locaux à Garlan, près de Morlaix (Finistère), dans le cadre d’un bail commercial avec promesse de vente avec Morlaix communauté. Le bail arrive à son terme, et l’entreprise va pouvoir acheter le lieu.
Un torchon de la marque À l’Aise Breizh, entreprise basée près de Morlaix (Finistère). | MARC OLLIVIER / ARCHIVES OUEST-FRANCE
La société À l’Aise Breizh va acheter le bâtiment qu’elle occupe depuis de nombreuses années, zone de Langolvas à Garlan, près de Morlaix (Finistère). Cela a été voté lors du conseil de Morlaix communauté, lundi 7 avril 2025.
L’entreprise s’est tout d’abord installée le 1er juin 2005, dans un bâtiment de 1 000 m². En 2008, « deux extensions pour 450 000 € et 350 000 € » ont été réalisées, souligne Solange Creignou, vice-présidente chargée de l’économie, portant à 3 000 m² les locaux. À l’Aise Breizh partage l’espace avec d’autres entités : ALB Production et les Tissages de l’Ouest, qui sont en lien avec sa production.
Lire aussi : L’artiste El Globos, qui a dessiné la bigoudène d’À l’aise Breizh, est décédé
En 2013, un bail commercial avec promesse de vente pour une durée de douze ans avait été conclu entre l’entreprise et Morlaix communauté. Au terme de cette durée, À l’Aise Breizh a fait savoir qu’elle souhaitait acheter le bâtiment. Durant toutes ces années, l’entreprise a versé pour 2 111 174 € de loyers. Il lui reste à payer 49 000 € pour devenir propriétaire du lieu. Une bonne nouvelle pour l’économie locale.
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Ce jeudi 3 avril, Nathalie Bernard, maire, et les conseillers municipaux étaient réunis autour d’un conseil consacré à la validation des comptes 2024 et au vote des budgets primitifs 2025. Les comptes de gestion ont été approuvés par les élus. Plusieurs gros projets se dessinent pour l’avenir.
Le conseil municipal s’est tenu jeudi 3 avril en mairie de Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Lors du conseil municipal du jeudi 3 avril 2025, à Plougasnou (Finistère), les comptes de gestion et administratifs ont été validés, et les budgets primitifs soumis aux votes des élus. Nathalie Bernard, maire, a pu avancer les chiffres des projets prévus en cours de mandat, mais aussi des projets reportés, ou contraints par des compétences déléguées par le gouvernement.
Des hausses inévitables sur les budgets de fonctionnement
Avec un budget primitif 2025 de 1 918 300 € (40 000 € de plus que 2024) alloué aux charges de personnel, la commune se justifie par des dépenses qui suivent les réglementations. Elle est notamment touchée par la hausse des cotisations employeurs à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales.
Elle prévoit une augmentation progressive du taux des cotisations vieillesse, portant le taux de 34,65 % en 2025 jusqu’à 43,65 % en 2028, soit une hausse de cotisation employeur de 3 points pendant 4 ans. Les budgets sont également concernés par l’obligation de la participation à la complémentaire santé des agents. Une bonne nouvelle pour eux, mais un coût à prévoir. Les hausses sont aussi dues au salariat des médecins et de la coordinatrice de santé.
Des investissements au service du confort des agents
Avec un budget prévu de 66 020 €, toutes les demandes de subventions communales sont accordées aux associations.
Conseil municipal du jeudi 03 avril 2025.
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Ciné-concert, arts plastiques et films cultes à voir ou à revoir. Jusqu’au 18 avril 2025, le cinéma de la Salamandre de Morlaix (Finistère) dédie plusieurs rendez-vous au jeune public.
Colin Destombe, de La Salamandre, et Mélanie Lhuillery, de la librairie Dialogues, ont programmé des ateliers d’arts plastiques après les projections. | OUEST-FRANCE
Découvrir un film d’animation ou des courts-métrages sur grand écran est déjà un plaisir savoureux. « Quand ils suscitent l’envie de créer, c’est encore mieux », invite Colin Destombe, chargé de médiation au cinéma la Salamandre de Morlaix (Finistère).
Avec la complicité de Mélanie Lhuillery, de la librairie Dialogues, il a concocté un programme riche en émotions et autres découvertes cinématographiques pour les vacances de printemps.
Ciné goûter, arts plastiques et concert
« Les deux mercredis des vacances, l’idée est de partager un goûter et de participer à un atelier juste après la projection. » Le 9 avril, à 15 h, le film d’animation Holà Frida, réalisé par André Kati et Karine Vésina, sera l’occasion de fabriquer de jolies fleurs en papier.
Le 16 avril, les enfants pourront réaliser de petits poissons en carton après avoir vu, les cinq courts-métrages sur le thème de l’eau dans tous ses états (à partir de 3 ans). Toujours autour de Frida Kahlo et du film qui lui est dédié, un troisième atelier d’arts plastiques et histoire de l’art sera proposé sur le thème des différences et de l’autoportrait. Le rendez-vous est fixé au 15 avril, à 14 h 30.
Enfin, le 14 avril, à 16 h, Jérémie Elis (contrebasse) et Guillaume Le Guern (clarinette), joueront de la musique allant aux sonorités africaines au tango, en passant par le jazz et même la techno.
Des films pour les petits
Les vendredis de vacances, à 18 h 30, le cinéma propose un classique jeune public en compagnie de bénévoles de la Salamandre. Durant ce temps, les parents pourront partager un moment convivial au bar du Sew. Le 11 avril, Babe le cochon devenu berger et, le 18 avril, Le Petit Dinosaure.
Réservations auprès de l’accueil du cinéma La Salamandre au Sew.
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Présenté en mars 2025, le budget de Morlaix communauté (Finistère) a été voté le 7 avril. Voici les projets qu’il faut surveiller pour l’année à venir, et ce qui va changer pour les citoyens.
Le budget 2025 de Morlaix communauté (Finistère) a été voté le 7 avril 2025, lors du conseil communautaire. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Lors du conseil de Morlaix communauté (Finistère), lundi 7 avril 2025, le budget a été voté. Parmi les 15,5 millions (1) qui devraient être investis en dépenses réelles nettes en 2025, voici ce qu’il faut retenir.
Durant l’année à venir, Morlaix communauté va investir 1,3 million dans le projet Bretagne très haut débit (qui vise à raccorder les habitants à la fibre), mais aussi 1,05 million pour les mobilités douces et le schéma cyclable, 401 000 € pour la réouverture de la rivière, mais aussi 3,149 millions pour le musée des Jacobins, 1,1 million pour la maison de la langue et la culture bretonne. Enfin, 1,6 million sera investi pour la réhabilitation des déchetteries, et 4,2 millions pour l’aménagement du quai du Léon.
Lire aussi : Impôt, dette, investissement… Voici 4 éléments pour comprendre le budget de la ville de Morlaix
Les citoyens le verront sur leurs factures : la taxe Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) et celle d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) sont revues à la hausse dans le budget 2025.
La taxe Gemapi va passer de 13,30 €, en 2024, à 17,65 € par habitant en 2025. Cette hausse vise notamment à financer la finalisation du profil de vulnérabilité des eaux littorales de la baie de Morlaix, l’entretien de 10 km de cours d’eau, mais aussi la poursuite de l’étude d’avant-projet pour l’aménagement et la réouverture de la rivière.
Pour la TEOM, elle augmentera entre 7,40 € et 11,40 € par ménage, à l’année. Ici, c’est notamment pour financer la réhabilitation des déchetteries.
C’est à noter : malgré un contexte économique complexe, Morlaix communauté maintient ses soutiens aux acteurs de la culture et de la cohésion sociale « intégralement par rapport à 2024, pour les structures employeuses », pointe Julien Kerguillec, vice-président chargé de la culture. Au total, 2 169 500 € sont attribuées aux associations.
À noter : Jean-Charles Pouliquen, qui avait un pouvoir, a voté contre le budget principal et la fixation des taux.
(1) Ce chiffre prend en compte les subventions à percevoir par l’Agglomération, la FCTVA (fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée), mais aussi le taux de réalisation net.
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La notice rouge d’Interpol émise en 2012 par le Japon à l’encontre du capitaine Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, est suspendue, en attendant la décision définitive en juin 2025.
Paul Watson à Paris, le 21 décembre 2024, après ses six mois d’incarcération au Groenland. | PHOTO ARCHIVES AFP
Dans un communiqué de presse, l’ONG Sea Shepherd
France annonce ce mardi 8 avril 2025 la suspension de la notice rouge
d’Interpol concernant Paul Watson. Paul Watson vient d’être informé par
la commission de contrôle des fichiers d’Interpol que la notice rouge
émise à son encontre par le Japon a été suspendue du système d’information
d’Interpol
, écrit Lamya Essemlali, la présidente. L’ensemble des
États et autres organisations membres d’Interpol n’y ont donc plus accès,
jusqu’à ce que la commission, qui rendra sa décision définitive après sa
session de juin, ait procédé à l’examen complet de l’affaire. La liberté de
mouvement du Capitaine a entre-temps été rétablie
, poursuit-elle.
Le Japon, à l’origine de cette note, accuse Paul Watson de complicité d’abordage et d’entrave à l’activité de la pêche à la baleine. Avec les équipes de Sea Shepherd, Paul Watson s’était opposé à des navires japonais lors d’une campagne de pêche en 2010.
Deux ans plus tard, le Japon avait émis cette notice demandant l’arrestation de Paul Watson afin d’être jugé. Le 21 juillet 2024, le Groenland, en vertu de cette notice rouge, avait interpellé Paul Watson qui a finalement été libéré le 17 décembre, le Danemark ayant refusé son extradition vers le Japon.
« Dans sa décision, la commission de contrôle
d’Interpol a exprimé ses doutes quant à la conformité de la notice au regard
des règles d’Interpol, sur la base de la démonstration faite de la motivation
politique de l’affaire au Japon, de la disproportion évidente du mandat
d’arrêt, des divers risques de violation de plusieurs de ses droits
fondamentaux, notamment les droits à un procès équitable et à l’interdiction
de mauvais traitements en détention, ainsi que des nombreuses incohérences et
inexactitudes, voire des mensonges, contenus dans le dossier japonais »,
explique
Lamya Essemlali.
En attendant la décision de la commission en juin prochain, le capitaine Paul Watson entend bien poursuivre ses actions pour la protection des espèces marines et des océans. Il est attendu à Nice, du 9 au 13 juin 2025, pour la troisième Conférence des Nations Unies pour l’océan (Unoc 3). Il est invité à y prendre la parole en sa qualité de défenseur international de l’environnement.
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Plus d’une centaine de personnes ont assisté, lundi 7 avril 2025, à l’inauguration du premier banc rouge du département, à Carantec (Finistère). Un hommage au drame familial qui avait bouleversé la commune en 2022, aujourd’hui symbole de la sensibilisation aux violences intrafamiliales.
Sur la plage du Kelenn, ce banc rouge rappelle à la fois le drame survenu à Carantec en 2022 et la nécessité de sensibiliser aux violences intrafamiliales. | OUEST-FRANCE
Il a été installé là, sur la plage du Kelenn. La plus fréquentée de Carantec (Finistère). Là où Florence, Izia Marie et Romane aimaient venir jouer et se baigner. Un banc rouge sang. Couleur qui ne peut que rappeler le drame de cette famille, disparue le 30 octobre 2022.
Ce jour-là, tous trois sont retrouvées mort à leur domicile. Tuées par leur père, qui s’est ensuite lui-même donné la mort.
Ce lundi 7 avril 2025, un hommage leur a été rendu. « En novembre dernier, la famille est venue me signaler l’envie de commémorer, mais aussi de sensibiliser aux violences intrafamiliales. C’est elle qui m’a parlé de ces fameux bancs », explique Nicole Ségalen Hamon, maire de la commune.
L’initiative est nationale, mais ce banc est le premier à être inauguré en Finistère. « Par son installation, je souhaite que chacun ouvre les yeux et ose dénoncer ces comportements. Car oser dénoncer, c’est protéger », insiste l’édile.
Au dos du banc, figurent les numéros d’aide pour les victimes, le 39 19. Les références communales aussi, d’associations locales et nationales qui accueillent, orientent et accompagnent les victimes et leurs familles.
« C’est un lieu de passage, visible de tous, et c’est bien cela plus important, car tout le monde peut être concerné », se réjouit Patricia Le Fell, fondatrice de l’association finistérienne Chris-à-Vif. « Il faut sensibiliser toute la société », abonde Sandrine Bouchait, présidente de l’Union nationale des familles de féminicide (UNFF) qui a fait le déplacement pour l’occasion.
Bien que la page ne sera jamais véritablement tournée, la famille et les proches des victimes souhaitaient leur rendre un dernier hommage public. | OUEST-FRANCE
Plus d’une centaine de personnes ont assisté à ce moment de recueillement. La famille, des proches, des voisins, de simples habitants de la commune, mais aussi d’autres victimes de ces violences du quotidien.
« Ce qu’ils ont vécu m’a poussé à me battre », nous confie-t-on. Dans l’assemblée, se mêlent encore la tristesse du deuil, l’incompréhension et même la colère de certains.
La cérémonie s’est achevée par un lâcher de ballons. Doucement et en musique, ils se sont élevés vers le ciel, avant d’être emmenés par le vent en direction de la maison de la défunte famille. Comme pour leur dire un dernier au revoir, avant de rejoindre les cieux.
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Émilie et Justine, 11 ans et 13 ans, participent activement à une opération de protection d’un oiseau nicheur rare et menacé en France, sur l’île de Sein (Finistère) : le grand gravelot. Elles ont installé des panneaux de prévention pour en protéger les œufs, le 3 avril 2025.
Anouk Joly, ESC au Parc naturel marin d’Iroise, et Michael Buanic, interrogés et enregistrés par les deux collégiennes du collège des îles du Ponant, sur l’Île de Sein (Finistère). | OUEST-FRANCE
En 2022, le Parc naturel marin d’Iroise est intervenu à l’antenne de l’Île-de-Sein (Finistère) du collège des îles du Ponant pour parler aux élèves de la biodiversité de l’île et des suivis assurés par les scientifiques. Depuis, le travail sur une aire maritime éducative, à savoir une bande de littoral gérée de manière participative par les élèves tout au long de l’année, est en cours. Un outil pédagogique destiné à l’éducation à l’environnement et au développement durable.
LIRE AUSSI : En Bretagne, sa population est fragile : comment protéger le gravelot sur les plages ?
Le premier objectif a été de déterminer la thématique sur laquelle allaient travailler les élèves et le lieu pour établir cette aire maritime sur l’Île. Le sujet choisi a été de la nidification des grands gravelots dans la zone de l’héliport, près du Gueveur. Jeudi 3 avril 2025, Émilie 11 ans et Justine 13 ans s’y sont rendus, accompagnées par Michael Buanic et Jean-André Prat, tous deux techniciens de l’environnement, pour poser un panneau de prévention dans cette zone.
Les grands gravelots couvent à même le sol. Le dérangement dans leur zone de nidification et de reproduction a des conséquences sur la réussite des couvées, leur état sanitaire et leur survie. La saison des pontes est d’avril à juillet, puis il faut six semaines avant que les oisillons soient capables de voler. Pendant cette période, les gravelots sont extrêmement vulnérables.
Si le goéland exerce une prédation naturelle sur les poussins, le dérangement humain est aussi un facteur important d’échec de la nidification. Certaines recommandations sont donc indiquées pour protéger l’espèce : tenir son chien en laisse, regarder au sol pour ne pas marcher sur leurs œufs ou ne pas s’approcher d’un oiseau posé au sol, qui, par ses cris répétés, cherche à protéger son nid.
Les îles sont des havres de paix pour cette espèce quand les conditions y sont réunies. En 2024, les effectifs nicheurs en France étaient estimés à moins de 200 couples. Cette semaine, les collégiennes ont pu compter six nids sur l’île. Un protocole de suivi est envisagé.
LIRE AUSSI : À la saison, le gravelot nidifie sur les plages : conseils pour ne pas casser ses œufs
« Émilie et Justine sont très motivées par le sujet. Elles montrent un réel investissement dans le projet », assure Jean-André Prat. Un travail radiophonique est en cours et donnera lieu à un véritable journal de bord des suivis et des données recueillies par les intervenants. Ce recueil d’informations sera enregistré sous forme de podcast. Un QR Code sera apposé sur les affiches de prévention et pourra être lu par tous les passants en le prenant en photo avec un téléphone portable.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les victimes des pesticides de la coopérative Triskalia une nouvelle fois entendues par la Commission des Pétitions du Parlement européen
La délégation composée d’ex-salariés victimes des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest
Bruxelles, 7 avril 2025 – Une délégation
composée d’ex-salariés victimes des pesticides de la coopérative bretonne
Triskalia/Eureden, de représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne
et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest a été
auditionnée aujourd’hui par la Commission des Pétitions du Parlement européen.
Cette démarche s’inscrit dans une lutte qui dure depuis plusieurs années pour
dénoncer les abus liés à l’utilisation des pesticides et les manquements des
autorités françaises.
Deux constats alarmants à l’origine de leur mobilisation
1. L’utilisation irresponsable des pesticides continue à faire de
nombreuses victimes parmi les salariés, les agriculteurs et les riverains.
2. Sous l’influence des lobbys agro-industriels, l’État français manque à
son devoir de protéger ses citoyens contre ces dangers.
Des précédents révélateurs
Cette troisième rencontre avec la Commission fait suite à deux audits
précédents qui avaient déjà mis en lumière des défaillances graves dans
l’application des normes européennes sur les pesticides. Ces enquêtes avaient
notamment révélé :
• Des contrôles inefficaces en raison de préavis systématiques.
• L’utilisation massive et préventive de pesticides dans les silos
céréaliers, augmentant les risques pour la santé humaine et l’environnement.
En 2024, de nouvelles révélations ont amplifié l’urgence d’agir. Parmi elles,
l’usage excessif de produits comme le K-OBIOL ULV6d et le formol dans les
centres de stockage a causé des catastrophes sanitaires et environnementales :
contamination alimentaire, destruction massive de maïs contaminé, et épidémies
telles que la salmonelle dans les élevages avicoles.
Un appel à la transparence et au renforcement des contrôles
La délégation a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections auprès
des responsables de ces pratiques destructrices. Elle dénonce également le
manque de transparence et le rôle défaillant des organes de contrôle, qui
permettent à ces abus de perdurer.
Une réponse forte du Parlement européen
Les membres de la Commission des Pétitions ont exprimé leur préoccupation face
aux manquements persistants de la France dans le respect des réglementations
européennes sur l’usage des pesticides. À une large majorité, ils ont décidé :
• De maintenir une surveillance stricte sur l’application par la France des
normes européennes.
• De réaffirmer que les citoyens ne doivent pas payer le prix du laxisme
institutionnel.
Ce nouvel appel marque une étape importante dans la lutte pour une agriculture
plus responsable et respectueuse de la santé publique et de l’environnement.
Les victimes espèrent que cette mobilisation européenne permettra enfin
d’obtenir justice et d’éviter que d’autres vies soient mises en danger.
Contacts :
Claude Le Guyader représentant des ex-salariés de Triskalia : 06 81 69 75
Serge Le Quéau - Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
René Louail - Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia : 06
72 84 87 92
Henri Busnel - Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest :
06 71 11 06 90 24
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Dès que l’échouage des algues vertes sera jugé impactant sur les plages d’Hillion, dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), un nettoyeur de plage automoteur, testé en 2024, sera mis en service « courant avril 2025 », prévient l’Agglomération. Cette machine est louée à un prestataire. Une étude est aussi lancée pour mesurer les conséquences environnementales de l’expérimentation.
Dès que les premières algues vertes s’échoueront sur les plages d’Hillion, le nettoyeur de plage, testé une journée en 2024, interviendra. | KÄSSBOHRER ESE
Il va falloir s’habituer à le voir sur les plages de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Précisément à Hillion. Déjà testé en juin 2024 sous l’impulsion de l’Agglomération (en lien avec la réserve naturelle et les services de l’État), ce nettoyeur de plage automoteur, de couleur émeraude, a collecté les algues vertes sur trois plages (Bon-Abri, Saint-Guimond et L’Hôtellerie). Dotée de trois roues, cette machine, baptisée BeachTech 5500, interviendra « courant avril 2025 », prévient l’Agglomération de Saint-Brieuc, dès que l’échouage des ulves sera jugé impactant.
Cette machine, pesant 4,5 tonnes, est plus légère qu’un tracteur et peut évoluer sur des sites au substrat peu portant, là où justement un tracteur ne peut pas se rendre. Il est prévu d’avoir recours à cet engin « jusqu’en septembre », expliquait François David, responsable du service bassin-versant de l’Agglo de Saint-Brieuc, dans nos colonnes en février 2025. Le nettoyeur, qui « sera utilisé trois à quatre heures par jour », interviendra ainsi sur deux plages : l’Hôtellerie et Saint-Guimond.
Lire aussi : Combien coûte le traitement des algues vertes à l’Agglomération de Saint-Brieuc ?
L’engin, roulant à une vitesse maximale de 15 km/h, fonctionne avec un tapis cribleur, qui permet de procéder au tamisage des algues. Celles-ci sont ensuite emprisonnées dans un godet. Pour cette nouvelle expérimentation, plus longue, le nettoyeur de plage sera équipé d’un filtre à air spécial H2S, l’hydrogène sulfuré, ce gaz très toxique qui émane de la putréfaction des algues vertes. La cabine de l’engin, où se trouve le conducteur, est également pressurisée.
La machine est louée, pour un montant de 51 000 € HT, à l’entreprise Kässbohrer ESE (Engin au service de l’environnement), qui commercialise cette machine depuis son siège, en Savoie. Un coût à ajouter à la facture de la collecte des algues vertes traitées à l’usine de Kerval, à Launay-Lantic : pour Saint-Brieuc Armor agglomération, l’addition s’élève à 318 175 € HT. Pour rappel, en 2024, plus de 3 370 tonnes d’ulves ont été collectées dans la baie de Saint-Brieuc.
Lire aussi : Les algues vertes, indésirables invitées estivales qui écornent l’image de la baie de Saint-Brieuc
Lorsque le BeachTech 5500 sera en exercice, son impact sur le milieu naturel sera étudié de près, vu le périmètre d’action dans la zone de la réserve naturelle. Après un appel d’offres, c’est un groupement qui a été retenu. Le mandataire est le cabinet M2E-EC (Mer expertise environnement), basé dans la Manche et spécialisé sur les problématiques relatives à l’environnement littoral.
Deux cotraitants, EEMC et Litt’Obs, travailleront dans ce cadre. L’entreprise Litt’Obs, implantée dans la baie, a été lancée en 2019 par Florian Bargat, expert en écosystèmes côtiers et marins. Cette étude coûtera 52 200 € HT.
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Le guitariste Soïg Sibéril est décédé samedi 5 avril 2025. Le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, a rendu hommage au musicien connu en Centre-Bretagne, où il habitait et se produisait. Le festival des Vieilles Charrues a également publié quelques lignes sur les réseaux sociaux.
Le guitariste Soïg Sibéril est décédé samedi 5 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Soïg Sibéril était un virtuose de la guitare, un musicien hors pair. Un talent accompli, abouti et novateur. » Dans un communiqué, le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, rend hommage au guitariste Soïg Sibéril, décédé samedi 5 avril 2025, à l’âge de 70 ans. C’est son fils, Téo, qui a annoncé son décès sur les réseaux sociaux.
« Grâce à lui, la guitare fait désormais partie des instruments de la musique bretonne, souligne Christian Troadec. Ses compositions celtiques constituent des moments hors du temps où l’âme de ce vieux pays, la Bretagne, son pays, résonne. Il a longtemps lutté contre la maladie après avoir avec le même courage accompagné son époux Kidou, durant des années. »
Soïg Sibéril, qui habitait Trébrivan (Côtes-d’Armor), a enregistré onze albums en solo et deux albums en duo avec Jean-Félix Lalanne. « Il était une personne dotée d’une très grande gentillesse et d’une grande prévenance, poursuit Christian Troadec. Il aimait rire, il aimait la vie et les gens. Le cœur bien à gauche, Il s’intéressait aux autres et aux choses du monde. À l’heure où il s’est éteint, ce samedi, le camping de Carhaix, a rouvert ses portes dans la tranquillité d’un beau jour du mois d’avril, sous le soleil, et celle de la chaleur de ses amis. Soïg y avait ses habitudes pendant toute la période des beaux jours. Tu vas nous manquer Soïg. »
Les Vieilles Charrues ont également rendu hommage, ce dimanche 6 avril 2025, sur leur page Facebook,à un « guitariste d’exception et figure incontournable de la scène bretonne ». Il s’était produit plusieurs fois au festival, rappelle l’équipe. « Sa musique et sa sensibilité continueront de résonner en nous. »
C'était le 1er mai 2024 : Alain Goutal & Soïg Sibéril Plounéour Ménez 1er mai 2024
Un dernier hommage lui sera rendu mercredi 9 avril, à 14 heures, en la salle Joseph Martray à l'Espace Glenmor à Carhaix.
Conseil de Communauté Séance du lundi 7 avril 2025 Salle Armor – Espace Culturel du Roudour
Ordre du jour
1. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)
Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire - dynamique - solidaire - durable
2. Fiscalité - Vote des taux 2025
3. TEOM – Fixation des taux pour l’année 2025
4. Fixation du produit de la taxe GEMAPI pour 2025
5. Reprise anticipée des résultats et restes à réaliser au sein du budget primitif 2025 etaffectation prévisionnelle des résultats 2024 pour le Budget Principal et les budgets annexes de zones
6. Budget primitif 2025
7. Budget Principal – Révision Autorisations de programme/Crédits de paiement
8. Catalogue des tarifs et redevance de Morlaix Communauté
9. Concession (Délégation de service public) pour la gestion et l’exploitation technique et
commerciale des services de transports publics de voyageurs de son réseau LINEOTIM et
du service VELINEO Attribution
Cohésion sociale - Jeunesse - Liens intergénérationnels
10. Attribution de subventions Cohésion sociale – jeunesse – petite enfance - intergénérationnel 2025
Culture – Quartier de la Manufacture
11. Attribution de subventions de fonctionnement Culture Année 2025
Eau - Biodiversité
12. Convention de partenariat 2023 - 2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la
Penzé, Bretagne Vivante et Ulamir CPIE pays de Morlaix - Trégor : attribution de subventions pour l’année 2025
13. Plan de financement 2025-2026 pour l’animation des sites Natura 2000 de la Baie de Morlaix
14. Renouvellement de la convention de coordination de gestion des espaces naturels sensibles,
propriétés du Conservatoire du littoral et du Département du Finistère
Transition écologique et énergétique
15. Renouvellement du contrat avec l’Eco-organisme CITEO
16. Avenant au contrat de reprise du papier de qualité 1.11 appelée flux « papiers, journaux, magazines » avec la société CDL SAS (56)
Économie - Tourisme - Commerce
17. Levée d’option – Achat bâtiment à GARLAN par A L’Aise Breizh
Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral
18. Reconduction de l’aide locale à l’acquisition de Vélos à Assistance Electrique (VAE)
19. Création d’un tarif pour les usagers scolaires inscrits sur un point d’arrêt extérieur au ressort territorial de Morlaix Communauté
Ressources
20. Tableau des emplois
21. Conventions de mise à disposition entre Morlaix Communauté et la Ville de Morlaix
22. Convention de mise à disposition entre Morlaix Communauté et la Commune de Plougonven
23. Coopération décentralisée - Projet Jalazone : Mandat spécial
D'habitude le conseil à lieu à 18h
25 ans contre les marées vertes. Je veux le faire savoir. André Ollivro, combattant contre les marées vertes, élu Breton de l'année 2009 par les internautes du Télégramme
A écouter sur la page Facebook d'André Ollivro ou ici
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L’association Karrigell est présente au festival Panoramas à Morlaix (Finistère), pour sa 27e édition. L’objectif : que tous les festivaliers passent une bonne soirée !
Des bénévoles des associations Karrigell et Wart, du stand prévention du festival Panoramas à Morlaix (Finistère), le 4 avril 2025. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE
T-shirt violet et bob aux couleurs métalliques sur la tête, ils ont du style, et on les repère facilement. Ça tombe bien, c’est l’objectif.
Vendredi 4 avril 2025 en fin de journée, alors que le festival Panoramas débutait à peine à Morlaix (Finistère), les bénévoles de l’association Karrigell veillaient déjà, avec Irène et Sylvain, 73 ans, et Emeric, 51 ans. En 2023, l’âge moyen des festivaliers de Panoramas était de 25 ans. Les bénévoles sont plus âgés, mais qu’importe, ils donnent du temps pour que les jeunes s’amusent dans de bonnes conditions.
Lire aussi : « Le sexisme est dangereux pour la santé » : la campagne de prévention de ce festival casse les codes
Non loin du stand prévention, Irène explique qu’à l’origine, l’association a été créée en 2012 pour prendre « en charge des mineurs qui avaient des soucis majeurs », durant des manifestations, des festivals. Karrigell s’est par exemple mobilisé pour les Vieilles Charrues, mais aussi pour Panoramas, lors de précédentes éditions.
Le festival Panoramas à Morlaix (Finistère), se tient désormais à la Manufacture des tabacs. | KÉVIN GUYOT / OUEST-FRANCE
En 2025, les soirées du festival morlaisien sont réservées aux majeurs, alors l’association n’aura pas à faire face à des festivaliers de moins de 18 ans, mais le cœur de sa mission reste le même : « Accompagner ou prendre en charge des personnes qui en ont besoin, ou alors les conduire au centre de secours si nécessaire, les aider à retrouver les copains… », énumère la bénévole. L’idée : « Que la personne puisse souffler, se confier si elle le souhaite. » Le stand prévention a d’ailleurs un espace dédié à cela. Lorsque l’association a affaire à des mineurs qui ne se sentent pas bien, « on peut se mettre en contact avec les parents, ou trouver un majeur pour que, s’ils le souhaitent, ils repartent sur le festival en étant à l’aise ».
« L’expérience du vécu »
Avant l’événement, Panoramas a proposé une formation aux bénévoles. Sylvain, 73 ans et membre de Karrigell y a participé. Mais il sait aussi qu’il peut se reposer sur « l’expérience du vécu ». Au sein de l’association, certains ont travaillé dans la protection de l’enfance, ou plus globalement, avec des jeunes. Marc Rousic, membre de Wart, l’association organisatrice du festival, indique : « Nous sommes très heureux de ce partenariat, avec des gens du territoire. »
Plougasnou. Le parking de la mairie accueille nouvellement un abri à vélos. Où est la logique ?
Photos pyb29
Hier soir en sortant de la salle du conseil municipal, je me suis posé les questions suivantes : Où est la logique ? Pourquoi supprimer des places de stationnement ? Sur le parking dans la cour de la mairie après l’installation d’un abri à vélos, on perd deux places de stationnement au lieu d’une. Il suffisait de mettre l’accès de cet abri sur le côté et non sur le devant, on n’aurait perdu qu’une seule place de stationnement. En l'orientant dans l'autre sens on perdait aussi deux places, mais il était beaucoup plus facile d'accès.
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Le tout premier centre de santé des Côtes-d’Armor a été créé à La Chèze, en 2016. Quasiment dix ans plus tard, on en compte désormais douze qui emploient une cinquantaine de médecins généralistes partout dans le territoire. Une association a été créée et se veut référence sur la question pour mieux partager son expérience.
En 2024, 30 000 consultations ont été pratiquées au centre de santé logé au centre hospitalier du Penthièvre et du Poudouvre, à Lamballe. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le tout premier centre de santé a été créé à La Chèze (Côtes-d’Armor), avec un médecin, en 2016. Presque dix ans plus tard, le département breton, qui souffre de désertification médicale, en compte aujourd’hui douze, dont cinq dans l’agglomération de Saint-Brieuc. Les deux modèles qui existent aujourd’hui sont soit porté par la collectivité comme c’est le cas pour Saint-Quay-Portrieux ou encore Trégueux/Saint-Brieuc, soit par les hôpitaux, comme ceux gérés à Lamballe et Quintin.
Lire aussi : Avec ce 5e centre de santé dans l’agglo de Saint-Brieuc, le désert médical va-t-il reculer ?
La donnée essentielle qui a changé depuis ses années de développement, c’est que « le salariat du médecin n’est plus tabou », estime Thierry Simelière, maire de Saint-Quay-Portrieux et coprésident des Centre de santé médicaux et polyvalents (CDSMP) départemental.
Le secteur s’avère porteur. Une cinquantaine de médecins sont désormais salariés et une dizaine de généralistes titulaires sont à recruter en 2025. Les postes sont ouverts à Guingamp, Saint-Brieuc, Évran, Le Mené, La Chèze… En temps complet comme partiel. Des postes de remplaçants sont également recherchés.
Lire aussi : Au sud de l’Agglo de Saint-Brieuc, le centre de santé de Quintin ouvrira finalement en octobre 2025
Après toutes ces années, ces centres de santé ont eu besoin de s’organiser en association. « C’est un sujet qui reste tout de même nouveau et qui est méconnu. On a encore de grands leviers d’amélioration et nous avons besoin de partager nos expériences », souligne Patrice Gautier, maire d’Évran, également coprésident de l’association. Des rencontres entre les centres ont lieu quatre fois par an, sans compter les autres rencontres avec les structures bretonnes. « C’est essentiel pour les médecins pour avoir le même niveau d’information sur les évolutions réglementaires », enchérit David L’Henoret, médecin coordonnateur à La Chèze depuis 2019 et vice-président.
L’association costarmoricaine a d’autres ambitions : « Nous avons déposé un dossier auprès de l’Agence régionale de santé, où sont désignés quatre experts qui vont accompagner ces centres de santé. Ils pourront suivre la création d’un site internet pour faciliter les recherches des médecins qui cherchent des remplacements dans le département, par exemple », développe Patrice Gautier.
L’enjeu est prégnant : inciter les collectivités qui pourraient encore être frileuses, à sauter le pas. Et se faire connaître auprès de la jeune génération de médecin, qui n’a souvent entendu parler que modèle libéral. « L’avantage des centres de santé ce sont les horaires cadrés, de pouvoir prendre des congés plus facilement, d’être déchargé de la partie administrative d’un cabinet, etc. », poursuit l’élu.
Le financement de ce modèle particulier est souvent mis en question. « Ce sont les collectivités qui reversent des subventions pour que les centres arrivent à l’équilibre budgétaire, rappelle Thierry Simelière. Mais au même titre que des écoles de musique ou de piscine. Et il ne faut pas oublier que l’enjeu de la santé va être incontournable dans les débats pour les élections municipales. »
Quand à la problématique de la concurrence entre les centres, elle est vite balayée par David L’Henoret. « C’est un phénomène à la marge. La difficulté en réalité, c’est la fracture territoriale : si on est proche de la N12 ou non. »
Les autres centres de santés bretons sont invités à contacter l’association à centresdesante.bzh@gmail.com
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Un camion s’est retrouvé dans une fâcheuse posture, jeudi 3 avril 2025 au soir à Roscoff (Finistère). Un homme l’avait dérobé dans une entreprise de transport de Saint-Pol-de-Léon. Il a été interpellé.
Les gendarmes ont été mobilisés à Roscoff (Finistère), jeudi 3 avril 2025. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Un homme de 40 ans a été placé en garde à vue, jeudi 3 avril 2025 vers 21 h 15. Plus tôt dans la journée, il était parti de Saint-Martin-des-Champs (Finistère), en stop, pour se rendre à Roscoff. Son trajet l’a mené à Saint-Pol-de-Léon, à 10 km de sa destination.
Alors, le quadragénaire a décidé d’aller dans une entreprise où il a auparavant été salarié et de prendre un camion, afin de parcourir les derniers kilomètres.
Une fois à Roscoff, il a bloqué le véhicule dans la rue Amiral Réveillère, dans un virage. L’homme a ensuite décidé de laisser le camion en plan et d’aller dîner. Entre-temps, le chef de l’entreprise où avait été dérobé le camion a signalé sa disparition.
Les gendarmes se sont mobilisés et ont interpellé le quadragénaire lorsqu’il est revenu sur place, après son repas. Il aurait reconnu les faits durant sa garde à vue et a été relâché vendredi 4 avril durant la journée. Il sera convoqué prochainement devant le tribunal de proximité de Morlaix.
Le chef de l’entreprise de poids lourd est parvenu à décoincer le véhicule et la situation est revenue à la normale dans la soirée.
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Ce vendredi 4 avril 2025, dix commerçants ont assisté à une réunion, en mairie de Morlaix (Finistère), avec les référent sûretés des commissariats de Brest et Morlaix. Le but : échanger sur les vols et agressions, et diffuser les bonnes pratiques pour s’en prémunir.
Le référent sûreté du commissariat de Brest, Guillaume F. (à droite, de dos), le commandant Arnaud Vigouroux et Éric Le Duff du commissariat de Morlaix (Finistère) ont fait un point sur les bonnes pratiques à adopter face aux cambriolages et agressions qui visent les commerçants. | OUEST-FRANCE
Ce vendredi 4 avril 2025, Guillaume F., référent sûreté au commissariat de Brest, a animé, à 9 h, une réunion en mairie de Morlaix (Finistère) destinée aux commerçants. Dix étaient présents. Sur l’année qui vient de s’écouler, plusieurs d’entre eux ont été visés par des vols à l’étalage, vols avec effraction ou des agressions.
Quand la sécurité couvre les accidents, « la sûreté, c’est se protéger contre la malveillance, des actes intentionnels. Il n’y a pas de réglementation, ce sont des conseils », a introduit le gardien de la paix. Dissuader et détecter pour alerter sont des bases, et ce, au moyen de système de vidéosurveillance et d’alarme anti-intrusion. Veiller soi-même, sans compter sur quelqu’un d’autre, que les accès sont verrouillés est aussi primordial.
Enfin, en amont, les commerçants peuvent « limiter les effets », en « ne mettant pas tous les œufs dans le même panier », image Guillaume F., en retirant par exemple chaque soir les fonds de caisse,
« Le délinquant est un être rationnel », a aussi relevé le policier. Il peut être dissuadé d’agir s’il doit fournir des efforts importants pour s’introduire dans un local et s’il a des risques importants de se faire prendre. Ce qui peut être utile : une grille métallique de devanture, des vitrages, portes, serrures et éclairages renforcés, un coffre-fort tirelire ou à temporisation, etc.
Face à un agresseur, les attitudes à adopter ont été rappelées : ne pas être immobile, ne pas avoir les bras ballants, tenir ses distances, ne pas se faire coincer dans un coin ou contre un mur, sans échappatoire, et garder un visage et un ton neutres.
Pour les professionnels, tout cela n’est pas si simple. Un commerce de la rue d’Aiguillon a été cambriolé plusieurs fois malgré une grille métallique. Dans un autre, c’est un homme visiblement ivre qui a tenté de s’introduire dans le local un dimanche après-midi en présence du commerçant. Là, une femme qui monopolise des commerçants quatre jours durant pour plusieurs milliers d’euros de marchandises avant de les agresser verbalement parce que sa carte bleue ne fonctionne pas…
Ces comportements sont là irrationnels. « On est démunis face à ces gens qui sont visiblement en détresse. On n’ose ni porter plainte contre eux, ni vous appeler pour ça », souligne-t-on dans l’assemblée. « On a l’impression que ça ne sert à rien. On n’a pas de retour », déplore une commerçante. La police le répète : il faut appeler le 17, et déposer plainte.
« Les plaintes permettent de “charger le sac à dos” », insiste le brigadier-chef Éric Le Duff, chef de brigade de nuit et référent sûreté au commissariat de Morlaix. « Ça finit par payer. Ça nous permet d’engager des poursuites ou, dans certains cas, que la personne rentre dans un suivi psychiatrique », renchérit le commandant Arnaud Vigouroux, n°2 du commissariat. « Le nombre de plaintes déposées permet aussi de paramétrer les moyens », a ajouté, de son côté, le maire, Jean-Paul Vermot.
L’idée de créer un groupe WhatsApp privé d’alerte entre commerçants, quelle que soit l’association à laquelle ils appartiennent, a été lancée. Le commandant Arnaud Vigouroux a aussi annoncé une présence plus accrue de brigades pédestres. « Ces prochaines semaines et mois, on va aussi venir à votre rencontre pour prendre contact », et ainsi faciliter, en cas de besoin, les interventions.
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Mondial relay est le fournisseur principal de colis à la boutique Déjà vu, à Plélan-le-Petit, dans le pays de Dinan (Côtes-d’Armor). La collaboration va s’arrêter à la fin du mois d’avril 2025. Patricia Hervé craint l’impact sur l’avenir de son magasin. La commerçante est en colère.
Patricia Hervé s’interroge sur le devenir de sa boutique de seconde main, car la collaboration avec Mondial Relay va s’arrêter au plus tard le 26 avril 2025. L’envoi et la livraison de colis lui procurent de la visibilité et de la clientèle potentielle. | OUEST-FRANCE
Depuis janvier 2023, Patricia Hervé, gérante de la
boutique de seconde main Déjà vu, à Plélan-le-Petit (Côtes-d’Armor), travaille
avec Mondial Relay pour la réception et l’envoi de colis.
Fin mars 2023, des casiers ont été installés sur le parking de la grande
surface, j’ai perdu 70 % des colis. Cependant, lors des fêtes de fin d’année
2023 et 2024, les envois et réceptions de colis a été multipliés par trois car
leur nombre était trop important. Les gens commandent de plus en plus en
ligne, le nombre de colis augmente partout. Le besoin de casiers et de points
relais a aussi augmenté
, indique Patricia.
Lire aussi : INFO OUEST-FRANCE. Mondial Relay se sépare d’une partie de ses Points Relais® chez les commerçants
Début février 2025, les Points Relais® comme le sien
ont reçu un nouveau contrat, avec de nouvelles conditions tarifaires revues à
la baisse. En gros, c’est vous signez ou vous partez. J’ai signé et
j’ai lu dans la presse la résiliation de nombreux contrats Point Relais®. Je
pensais être passée à travers, ayant signé le contrat.
Mais mardi 1er
avril, elle a reçu une lettre froide, impersonnelle qui indique la
résiliation dans un mois à compter de la présentation du courrier
.
Lire aussi : « C’est un non-sens » : à Alençon, la fermeture de points Mondial Relay inquiète les commerçants
C’est la douche froide pour Patricia, qui va devoir
arrêter de proposer ce service au plus tard le 26 avril.
Habituellement, j’ai 15 à 20 colis par jour. Ce mardi, 26 ! Je suis triste et
en colère contre Mondial Relay et les grandes surfaces qui facilitent
l’installation de ces casiers,
dit-elle les larmes aux yeux.
C’est une perte financière mensuelle d’environ 180 €. C’est beaucoup pour la
boutique alors que pour certains, c’est anodin.
La commerçante est certaine de subir une perte
de passage de clientèle. On se plaint que les villages se meurent mais en
fait, les petits commerçants n’ont aucune chance car on déshumanise, et ce
n’est que le début. Mon petit Points Relais® représente du lien social, de la
rencontre. Les personnes vont devoir faire plusieurs kilomètres pour chercher
et envoyer des gros colis. Vive l’écologie !,
s’insurge-t-elle. Mondial
Relay oublie que les rapports humains sont nécessaires, ne serait-ce qu’au
niveau de la logistique. L’impact sur un village comme Plélan-le-Petit est
important. Je peux comprendre pour les horaires 24 h/24, mais je trouve triste
que les commerçants doivent s’adapter aux horaires des clients et non le
contraire.
En mars 2025, ce sont plus de 620 colis qui sont
passés entre ses mains pour Mondial relay – c’était un mois
calme » –
et 460 en février, avec une semaine de fermeture. Les colis
expédiés via Mondial Relay sont surtout pour Vinted et Leboncoin, cela
représente 80 % des colis
, mais aussi un peu pour Amazon.
Le Points Relais® de Patricia a déjà disparu de certains sites internet. Elle est désespérée et ne sait pas ce qu’elle va envisager pour maintenir ouverte sa petite boutique de vêtements, chaussures, jouets, jeux ou encore de livres.
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Premier plan : Hervé Le Ruz 1er adjoint, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. Deuxième plan : l’équipe voirie et tout à droite, Benjamin Poinsot, adjoint aux services techniques. | OUEST-FRANCE
Le nouvel abri vélo, tout juste construit dans
l’impasse Pierre de Coubertin, fait partie des derniers aménagements du Plan
vélo communal, conduit par la Ville. Ce projet est travaillé depuis
2022,
avance Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement,
sur un plan qui dure trois ans en aménagements et investissements pour la
pratique du vélo dans la commune. La particularité de ce projet, c’est qu’il a
été co-construit avec des partenaires, dont l’association APAV. Elle a un rôle
d’expert sur les mobilités douces sur le territoire du pays de Morlaix. Le
collectif Pacte pour la transition et la section vélo électrique du Foyer
logement ont pris part au projet également, avec la mairie.
La méthode de construction de ce projet est
innovante : « Depuis 2022, on emploie le système de roulades. Il
consiste à pratiquer le lieu à vélo et faire remonter les informations depuis
l’expérience de terrain.
Les deux abris et deux box vélos du projet ont coûté 31 500 €.
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Trois associations, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5, ont refusé l’audition parlementaire du député costarmoricain Mickaël Cosson sur la valorisation des algues vertes. Elles expliquent pourquoi.
Trois associations, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5, refusent l’audition parlementaire du député costarmoricain Mickaël Cosson (Les Démocrates). | THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE
« La valorisation des algues vertes, le retour d’un vieux serpent de mer » : ce sont les mots des associations environnementales bretonnes Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5.
Après l’audition des associations Eau & rivières de Bretagne et Halte aux marées vertes par une commission parlementaire, Yves-Marie Le Lay, porte-parole de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, rappelle que l’association « a décliné par anticipation toute invitation et audition à cette mission en informant le député Mickaël Cosson, qui s’est lancé dans une énième tentative de valorisation des algues vertes et envisage même d’en faire une économie circulaire ».
Lire aussi : Eau & rivières et Halte aux marées vertes refusent la valorisation des algues vertes
Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre précise que « cette économie hors sol, malgré toutes les tentatives passées vaines pour la rendre crédible, est une illusion politique portée par celles et ceux qui refusent de résoudre la grave pollution des algues vertes ». De leur côté, Défense des Victimes des Marées Vertes et Force 5 se désolidarisent « d’initiatives personnelles prises au nom d’un combat contre les marées vertes ».
Lire aussi : Nitrates : Eau & rivières satisfaite du préjudice écologique et de la carence de l’État reconnus
Elles demandent « la révision complète de plans algues vertes inadaptés et l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire. Les algues vertes doivent être éliminées à la source et non valorisées ». Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, explique en effet qu’une « audition parlementaire est différente d’une commission d’enquête parlementaire : la première ne permet pas le débat ».
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Joëlle Baillargeat et Bruno Casas, deux élus de la minorité de Locquirec (Finistère), ont souhaité s’exprimer quant au déroulement de la séance du conseil municipal du 29 mars.
Bruno Casas et Joëlle Baillargeat, élus de l’opposition. | OUEST-FRANCE
« La trésorerie de la commune s’élève à
1 200 000 €, ce qui nous laisse de quoi investir sans mettre en péril les
finances communales, a fortiori pour entretenir les bâtiments »,
relèvent Bruno Casas et Joëlle Baillargeat deux élus de la minorité de
Locquirec (Finistère), lors du conseil municipal,
samedi 29 mars.
Les deux élus de la minorité espéraient des
améliorations énergétiques sur les logements
communaux de Moguérou, après l’étude Heol de novembre 2023.
« Dix logements de 65 m² et 80 m². Les
plus petits ont une étiquette énergie F, ce qui équivaut à des passoires
thermiques ; les plus grands ont une étiquette E, ce qui reste énergivore. La
rénovation la plus ambitieuse coûterait entre 15 000 et 20 000 €. Il ne
faudrait pas risquer une interdiction de louer par manque d’anticipation. »
Par ailleurs, les deux élus ne trouvent pas judicieux
d’affecter 100 000 € du résultat 2024 au fonctionnement 2025 pour au moins
deux raisons : « Les droits de mutation 2025 vont être très
supérieurs au montant inscrit… En 2024, les ventes immobilières ont atteint
7 800 000 €, donc généreront un produit supérieur à 93 000 €, soit 68 000 € de
plus que la prévision. »
Enfin, « les impôts directs locaux ont
atteint en 2024, 1 588 500 €. La proposition pour 2025 n’est que de
1 591 200 € ».
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Zone de Pennenez, camping, voirie… Le conseil municipal de Locquirec (Finistère) a validé près de 4 500 000 € d’investissements pour 2025. Les taux sur le foncier bâti et non bâti ont été maintenus.
Le parking du Moulin de la Rive va être réaménagé. | OUEST-FRANCE
Les élus de Locquirec (Finistère) ont inscrit 2 225 000 € pour faire fonctionner leur commune, assurer les charges du personnel et les charges à caractère général comme les combustibles et fournitures. Ce montant s’équilibre grâce aux différentes dotations de l’État, à l’affectation de la somme de 100 000 €, résultat du budget 2024 et aux droits de mutation basés sur les ventes immobilières.
Concernant la fiscalité locale, le conseil municipal a décidé à l’unanimité de maintenir les taux de 2024 sur le foncier bâti et non bâti, ainsi que la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les logements vacants. Le produit fiscal attendu s’élève à 1 591 000 €. Pour rappel, le taux du foncier bâti avait été augmenté de 2 % en 2024.
Le total des investissements (commune, camping et port) s’élève à près de 4 500 000 €. Ils se répartissent ainsi : 178 000 € en voirie (rue des Aubépines, route de Lézingard…) ; 174 000 € pour la zone artisanale du Moguérou ; 1 500 000 € pour le nouveau quartier de Pennenez ; 243 000 € pour la maison des associations du Moguérou ; 440 000 € en réserves foncières. Des travaux d’aménagement sont prévus au Moulin de la Rive et sur une portion de RD 64 à Pennenez.
À découvrir
Dans le cadre de la transmission de la pharmacie, la commune autorise Pierre Launay à céder son droit au bail à Fanny Borg. La valeur du local est de 205 000 €. Le montant du loyer est fixé à 1 600 €.
Gwilherm Goasdoué, gérant du P’tit marché, reprend pour la deuxième année, la petite épicerie du camping du 1er juillet au 31 août.
L’association Luska propose des ateliers philo à destination des enfants à Ar Presbital. Soit treize ateliers pour 1 340 €.
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Le député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, porte un texte de loi visant, notamment, à réguler les installations des médecins. Il est débattu à partir de ce mercredi, à l’Assemblée nationale.
« Depuis une vingtaine d’années, on a empilé des politiques d’incitation à l’installation des médecins. Elles ont coûté très cher : chèques, aides fiscales, création de maisons de santé… À l’évidence, ce n’est pas suffisant. Les inégalités ne cessent de se creuser », estime Guillaume Garot. | OUEST-FRANCE
Le député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, l’assure : le principe de la liberté d’installation des médecins prévaut, mais il est encadré dans la proposition de loi qui est débattue cette semaine à l’Assemblée. « Nous disons aux praticiens, généralistes ou spécialistes, libéraux ou salariés : n’allez pas vous installer là où vos confrères sont assez nombreux. Allez vous installer là où vos patients vous attendent. »
La proposition de loi transpartisane, visant à lutter contre les déserts médicaux, est au menu des députés, ce mercredi. A-t-elle des chances d’être votée ?
Tout dépendra de la mobilisation dans l’hémicycle, dans la soirée et probablement le 5 mai lors de la poursuite de l’examen du texte. Il est urgent d’avancer. Ne pas avoir de médecin inquiète beaucoup les Français. C’est une terrible injustice. La République n’est pas capable d’assurer le même accès aux soins à chacun.
Ce n’est pas la première fois que les députés tentent de lutter contre les déserts médicaux. Pourquoi rien ne change, ou si peu ?
Depuis une vingtaine d’années, on a empilé des politiques d’incitation à l’installation qui ont coûté très cher : chèques, aides fiscales, création de maisons de santé… À l’évidence, ce n’est pas suffisant. Les inégalités ne cessent de se creuser.
C’est-à-dire ?
Entre 2013 et 2023, le nombre de médecins par habitant a augmenté de 28 % dans les Hautes-Alpes, 23 % dans les Pyrénées-Atlantiques, 21 % en Haute-Savoie. À l’inverse, il a chuté de 15 % dans la Creuse, de 13 % dans le Gers. Toujours plus de praticiens dans les zones déjà les mieux dotées, toujours moins dans les zones déjà en souffrance. Malgré les aides qui se multiplient, rien ne change. Il y a trois fois plus de généralistes dans les Hautes-Alpes que dans l’Eure-et-Loir, vingt et une fois plus de dermatologues par habitant à Paris que dans la Meuse.
Vous préconisez donc une régulation des installations.
Nous disons aux praticiens, généralistes ou spécialistes, libéraux ou salariés : « n’allez pas vous installer là où vos confrères sont assez nombreux. Allez vous installer là où vos patients vous attendent ». Les pharmaciens, infirmiers, kinés, sages femmes, dentistes… pratiquent déjà cette régulation. Le principe de la liberté d’installation prévaut, mais il est encadré. Cela marche en Allemagne. Pourquoi pas chez-nous ? Avec la mise en place de cette régulation, 600 000 patients par an pourront retrouver un accès à la médecine générale.
Votre texte supprime aussi la majoration tarifaire appliquée aux patients sans médecin traitant.
Nous mettons fin à la double peine visant les habitants des déserts médicaux. Ils doivent faire des kilomètres pour se soigner et, en plus, payer plus cher le médecin.
Qu’en est-il des gardes de nuit et de week-end ?
La proposition de loi rend, de nouveau, obligatoire la permanence des soins pour l’ensemble des praticiens. Il s’agit de mieux répartir la charge des gardes pour la rendre plus supportable par chacun.
Vous souhaitez également développer la formation des étudiants en médecine…
Nous voulons ouvrir un lieu de formation dans chaque département pour la première année de médecine. Cela fonctionne déjà très bien en visio à Laval, Saint-Brieuc, au Mans… Avec de bons résultats à la clé.
Pourquoi ce souhait d’un début de cursus plus local ?
Les jeunes médecins s’installent le plus souvent près des lieux où ils ont grandi, où ils ont été en cours. Si nous formons des Creusois à Guéret, des Gersois à Auch… ils reviendront exercer chez eux.
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Maria Montero, ici dans la salle de projection du cinéma l’Etoile. | OUEST-FRANCE
Maria Montero est morte à son domicile, vendredi. Née au Chili le 14 août 1953, elle a été projectionniste au cinéma l’Étoile pendant plus de 20 ans. Elle avait fait valoir ses droits à la retraite en 2021.
Maria était à la fois projectionniste,
programmatrice, responsable des courts-métrages, etc. C’est une icône du
cinéma qui disparaît. Nous sommes choqués. Maria était une personne de grande
qualité, très active, très présente, très compétente et très cinéphile. Y
compris depuis sa retraite, en tant que bénévole
, rapporte Loïc
Goupil, président de l’association gestionnaire du cinéma.
Maria, mère de trois enfants, était la mémoire
du cinéma. Elle était passionnée par la recherche de films originaux. Sur le
plan personnel, elle aimait beaucoup les fleurs, la nature. Elle avait le sens
des couleurs, qui lui rappelaient peut-être son pays d’origine, le Chili
,
relate Corinne Grincourt, conseillère municipale et bénévole au cinéma.
Le cinéma l’Étoile perd quelqu’un de précieux,
une personne pleine de bienveillance, qui portait sur le monde un regard très
affûté, très pertinent, tout en faisant preuve de beaucoup d’humour et d’une
grande humanité
, observe Chantal Bernard-Moullet, bénévole au cinéma.
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Pour l’année 2024, le nombre de crimes et délits recensés par la police de Brest (Finistère) est en baisse ; notamment en raison d’une stabilisation des violences intra familiale. François Cuillandre, son maire, se réjouit.
François Cuillandre, maire de Brest, « se réjouit » des bons chiffres brestois en matière de délinquance. | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE
« Je me réjouis de ces bons résultats, même si 9 365 faits, c’est toujours trop. » Ce mardi 1er avril, au début du conseil municipal, François Cuillandre, maire PS de Brest (Finistère), a informé l’assemblée des bons chiffres du conseil métropolitain de prévention de la délinquance, qui s’est tenu le 14 mars dernier. Pour l’année 2024, à Brest, le nombre de crimes et délits recensés par la police a été de 9 365 faits. Les plaintes pour violences intra familiales se stabilisent.
« Dans ce contexte, c’est la première fois que Brest passe sous la barre des 10 000 faits annuels (hors année Covid) », souligne François Cuillandre. Un chiffre éloigné des 14 167 faits de délinquance de l’année 1998, qui avait amené la municipalité brestoise à créer un service de tranquillité publique, renforcé récemment avec une brigade sécurité publique et de la médiation urbaine. « Brest reste, comparativement avec les villes de sa strate, parmi les villes les plus sûres de France. Loin de certains tableaux apocalyptiques que certains aiment à peindre. »
Par ailleurs, le narcotrafic est en forte augmentation dans le Finistère et est de plus en plus la cause des faits de délinquance.
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Auditionnées lundi 31 mars 2025 sur la valorisation des algues vertes, les associations Eau & rivières et Halte aux marées vertes de Bretagne préfèrent limiter les marées vertes plutôt que valoriser leurs déchets.
Une prolifération d’algues vertes sur la grève de Saint-Guimont à Hillion (Côtes-d’Armor). | ARCHIVES THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE
Les associations Eau & Rivières de Bretagne et Halte aux marées vertes ont été auditionnées lundi 31 mars 2025 par les membres de la « mission parlementaire flash » sur la valorisation des algues vertes. Leurs représentants ont rappelé que les marées vertes ne sont que « le marqueur bien visible d’une pollution systémique dont les effets sur les cours d’eau et les eaux littorales sont démontrés par la science depuis plus de trente ans ».
Lire aussi. Nitrates : Eau et rivières satisfaite du préjudice écologique et de la carence de l’État reconnus
Elles ont rappelé leur position constante : « La seule solution satisfaisante sur le long terme au problème des marées vertes est la réduction des excès structurels d’azote : suffisamment volontariste, elle se traduirait rapidement par la réduction, puis à terme par la disparition, des accumulations d’algues vertes, mais donc la disparition des ressources dont la mission parlementaire étudie la valorisation. »
Mickaël Cosson, député costarmoricain des Démocrates, a rapporté des propos de scientifiques qui estiment que « la disparition des marées vertes sera résolue dans 20 à 200 ans ». Contacté, le parlementaire ajoute que son but «est d’être plus ambitieux que les deux associations. Je veux améliorer le profil de nos cours d’eau en amont et avoir une attention en aval sur notre littoral en améliorant la sécurité pour la population. C’est une hérésie de ne pas vouloir apporter de solution en aval».
« Nos associations constatent que les taux de nitrates par litre d’eau stagnent depuis vingt ans puisqu’aucune des mesures remettant en cause l’agriculture industrielle n’a été prise. Pour obtenir des résultats significatifs sur les algues vertes, le taux de nitrates doit pourtant descendre à 10 mg/l d’eau. Il est donc impératif d’engager dès à présent une transformation du système agricole », poursuivent les deux associations.
S’il s’agit de traiter en priorité la question des risques sanitaires, comme l’a rappelé le député Mickaël Cosson, « le ramassage est une solution acceptable. Cependant, il ne peut pas alimenter une filière économiquement durable de transformation à haute valeur ajoutée. Dans les secteurs où le ramassage est impossible, tous les moyens d’information et de protection des habitants doivent être mobilisés, jusqu’à l’interdiction d’usage, car c’est aussi à ce seul titre que l’immobilisme des acteurs sera rendu visible et réellement combattu ».
« Si collecte il y a, l’utilisation locale comme compost est sans doute la seule option économiquement viable. À défaut, la recherche, le ramassage et le traitement devraient être financés sur la base du principe « pollueur-payeur », et non par les contribuables, « pollués-payeurs », et les éventuels profits intégralement reversés à la désintensification des élevages », comme l’a proposé Yann Auffray d’HAMV (Halte aux marées vertes). Eau & Rivières et HAMV observent que, depuis plus de trente ans, se succèdent les projets infructueux et coûteux visant à collecter les ulves en mer ou sur les plages, sans avoir pu faire émerger aucune filière viable pour cette ressource, peu intéressante pour l’industrie. Que si cette mission revêt un intérêt c’est peut-être celui d’en faire le bilan et l’évaluation. »
Comme l’a précisé le tribunal administratif de Rennes dans son jugement du 13 mars 2025, la Bretagne dispose de tous les leviers pour faire cesser ces proliférations « et c’est donc cette seule option qui doit y être favorisée ». Pour Christophe Le Visage, vice-président d’Eau & Rivières, « les financements publics devraient être réservés à la lutte contre l’eutrophisation, et non redirigés vers des actions de valorisation des ulves non viables économiquement et qui entreraient forcément en conflit avec les projets de réduction de leur production ».
Valorisation des algues vertes, une chimère qui nous coûte cher
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Samedi 29 mars 2025, l’association Skeaf présentait aux jeunes le bateau « Skeaf ». Cet été, ils navigueront à bord du voilier.
Le départ de cette navigation est prévue le 7 juillet. | OUEST-FRANCE
Ils sont neuf jeunes, âgés de 13 à 16 ans. Ils s’appellent Tifenn, Aëlys, Mériadec, Oscar, Thomas et Théo… À partir en juillet, ces jeunes participeront aux manœuvres et tâches liées à la vie à bord du Skeaf.
L’association utilise le support qu’est Le Skeaf, ce grand yacht classique, de luxe, construit en 1916, pour favoriser l’accès à la nature marine. 28 m de long et 350 m² de voilure, c’est « le plus grand qui navigue en Bretagne et probablement, en façade atlantique », pavoise Arthur Kampmann, responsable administratif et commercial, amoureux du Skeaf et ancien moniteur de voile.
Géraldine Baffour est capitaine du navire depuis 2018, Noémie Santamaria est la seconde du navire. Le Skeaf peut embarquer 16 personnes en croisière, 30 à la journée.
Les jeunes ont pu découvrir les bannettes réparties dans 4 cabines, ainsi que la somptueuse et conviviale table d’acajou du Honduras, autour de laquelle ils dîneront. | OUEST-FRANCE
Cinq jours de navigation
Amarré sur le ponton belle plaisance, en face du Pourquoi pas, à Port-Rhu, il est spécialisé dans la voile sociale. Il fait 110 jours de navigation par an. Samedi matin, des enfants en rémission de maladies graves de l’hôpital Morvan, sont venus visiter le voilier, avant une navigation programmée du 7 au 11 juillet 2025.
Les partenaires de ce projet sont l’école de l’hôpital Morvan, l’association Un enfant, un avenir, le Parc marin d’Iroise, un vidéaste et l’Association Fée du bonheur, qui réalise des rêves d’enfants et participe au financement.
La croisière sera filmée par Christian Roche, réalisateur qui sera embarqué, pour faire un film à destination des enfants hospitalisés, pour leur insuffler de l’espoir. « Le message que nous souhaitons porter est “quand tu seras guéri, ce sera à ton tour de venir naviguer sur Le Skeaf”. On souhaite évidemment que ce projet soit pérenne », explique Marie-France Roche, de l’association Un enfant, un avenir.
« Pour la première nuit, on ira à l’île Vierge à Crozon, joli mouillage et selon la météo, on naviguera sur cinq jours dans la mer d’Iroise, entre Sein, Ouessant… On alterne une nuit au mouillage et une nuit au port. On fait 4 h de navigation par jour. On pêche du poisson frais, on a un casier. On a des kayaks gonflables, on connaît toutes les grottes sous-marines de Morgat, on observera les animaux, peut-être des dauphins… », décrit Arthur Kampmann.
En amont, des interventions sur l’environnement du Parc marin d’Iroise auront lieu au sein de l’école de l’hôpital Morvan, représentée par Nathalie Goupil, professeure des écoles. En juin, il y aura aussi l’intervention de l’association pour l’étude et la conservation des Sélaciens (requins, raies).
Enfin, est aussi prévue une intervention le samedi 30 août, à la journée, avec les enfants hospitalisés.